Aller au contenu

« Neurofunk » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
EP100 (discuter | contributions)
Ajout palette, corrections, ménage...
Correction orthographique
Balises : Modification par mobile Modification par le web mobile Modification sur mobile avancée
 
Ligne 12 : Ligne 12 :
}}
}}


Le '''neurofunk''' est un [[Genre musical#Genre et style musicaux|sous-genre musical]] du [[drum and bass]] ayant émergé vers 1997<ref name="Kosmicki">{{lien web|auteur= Guillaume Kosmicki |titre= Les Musiques électroniques |site= Mediagers.fr |page= 18 |consulté le= 8 février 2018 |url= http://www.mediagers.fr/images/stories/pdf/MD32/Les%20musiques%20electroniques.pdf}}.</ref>.
Le '''neurofunk''' est un [[Genre musical#Genre et style musicaux|sous-genre musical]] de la [[drum and bass]] ayant émergé vers 1997<ref name="Kosmicki">{{lien web|auteur= Guillaume Kosmicki |titre= Les Musiques électroniques |site= Mediagers.fr |page= 18 |consulté le= 8 février 2018 |url= http://www.mediagers.fr/images/stories/pdf/MD32/Les%20musiques%20electroniques.pdf}}.</ref>.


== Caractéristiques ==
== Caractéristiques ==
Ligne 21 : Ligne 21 :
{{citation bloc|...le style de post-techstep que j'appelle « neurofunk » (une production clinique et obsessionnellement nuancée, des drones ambiants prémonitoires, des sons électroniques çà et là et des beats en deux temps, haletants et curieusement inhibés qui ne ressemblent même plus à des breakbeats). Le neurofunk est l'aboutissement sans amusement de la stratégie de « résistance culturelle » de la [[jungle (musique)|jungle]] : l'érotisation de l'anxiété. Plongez dans le phobique et vous faites de la crainte votre élément}}
{{citation bloc|...le style de post-techstep que j'appelle « neurofunk » (une production clinique et obsessionnellement nuancée, des drones ambiants prémonitoires, des sons électroniques çà et là et des beats en deux temps, haletants et curieusement inhibés qui ne ressemblent même plus à des breakbeats). Le neurofunk est l'aboutissement sans amusement de la stratégie de « résistance culturelle » de la [[jungle (musique)|jungle]] : l'érotisation de l'anxiété. Plongez dans le phobique et vous faites de la crainte votre élément}}


Comme d'autres sous-genres du drum and bass, le neurofunk se caractérise par une [[ligne de basse]] complexe, des [[timbre (musique)|timbres]] qui atteignent des [[registre (musique)|registres]] très graves et un [[tempo]] oscillant entre 165 et 180 [[battement par minute|bpm]]{{sfn|Madrid|p=9}}. Il est par ailleurs décrit comme un sous-genre « [[culture underground|underground]] » et « agressif »{{sfn|Navarro Martínez|2002}}.
Comme d'autres sous-genres de drum and bass, le neurofunk se caractérise par une [[ligne de basse]] complexe, des [[timbre (musique)|timbres]] qui atteignent des [[registre (musique)|registres]] très graves et un [[tempo]] oscillant entre 165 et 180 [[battement par minute|bpm]]{{sfn|Madrid|p=9}}. Il est par ailleurs décrit comme un sous-genre « [[culture underground|underground]] » et « agressif »{{sfn|Navarro Martínez|2002}}.


''Shadow Boxing'' du projet Nasty Habits est considéré comme l'un des tout premiers titres de neurofunk<ref>{{en}} {{article|auteur= [[Simon Reynolds (critique musical)|Simon Reynolds]] |titre= 2 Steps Back |périodique= [[The Wire (magazine)|The Wire]] |numéro= 166 |date= décembre 1997 |url= https://www.thewire.co.uk/in-writing/essays/the-wire-300_simon-reynolds-on-the-hardcore-continuum_5_neurofunk-drum_n_bass-versus-speed}}.</ref>. Le neurofunk a inspiré un autre sous-genre musical, le neurohop<ref name="Kosmicki"/>.
''Shadow Boxing'' du projet Nasty Habits est considéré comme l'un des tout premiers titres de neurofunk<ref>{{en}} {{article|auteur= [[Simon Reynolds (critique musical)|Simon Reynolds]] |titre= 2 Steps Back |périodique= [[The Wire (magazine)|The Wire]] |numéro= 166 |date= décembre 1997 |url= https://www.thewire.co.uk/in-writing/essays/the-wire-300_simon-reynolds-on-the-hardcore-continuum_5_neurofunk-drum_n_bass-versus-speed}}.</ref>. Le neurofunk a inspiré un autre sous-genre musical, le neurohop<ref name="Kosmicki"/>.

Dernière version du 29 avril 2024 à 07:37

Neurofunk
Origines stylistiques Drum and bass
Origines culturelles Fin des années 1990
Popularité Underground

Genres dérivés

Neurohop

Le neurofunk est un sous-genre musical de la drum and bass ayant émergé vers 1997[1].

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

Morceau neurofunk (Persona de Harlequin).

Le style mêle des éléments de techstep à du jazz et du funk[2]. Le terme est utilisé pour la première fois par le critique musical Simon Reynolds[3], qui lui a donné la définition suivante dans son ouvrage Energy Flash: A Journey Through Rave Music and Dance Culture[4]. :

« ...le style de post-techstep que j'appelle « neurofunk » (une production clinique et obsessionnellement nuancée, des drones ambiants prémonitoires, des sons électroniques çà et là et des beats en deux temps, haletants et curieusement inhibés qui ne ressemblent même plus à des breakbeats). Le neurofunk est l'aboutissement sans amusement de la stratégie de « résistance culturelle » de la jungle : l'érotisation de l'anxiété. Plongez dans le phobique et vous faites de la crainte votre élément »

Comme d'autres sous-genres de drum and bass, le neurofunk se caractérise par une ligne de basse complexe, des timbres qui atteignent des registres très graves et un tempo oscillant entre 165 et 180 bpm[5]. Il est par ailleurs décrit comme un sous-genre « underground » et « agressif »[6].

Shadow Boxing du projet Nasty Habits est considéré comme l'un des tout premiers titres de neurofunk[7]. Le neurofunk a inspiré un autre sous-genre musical, le neurohop[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Guillaume Kosmicki, « Les Musiques électroniques », sur Mediagers.fr (consulté le ), p. 18.
  2. Juusela 2015, Neurofunk.
  3. Reynolds 2013, Outro: Nineties House, Speed Garage and Big Beat.
  4. Reynolds 2013, War in the Jungle.
  5. Madrid, p. 9.
  6. Navarro Martínez 2002.
  7. (en) Simon Reynolds, « 2 Steps Back », The Wire, no 166,‎ (lire en ligne).

Bibliographie[modifier | modifier le code]