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Par son allure, son style, ses textes rebelles et ses engagements, Colette Magny est un personnage singulier de la chanson contemporaine<ref name=":0"/>{{,}}<ref name=":1">{{Lien web |auteur=Valérie Lehoux |titre=Colette Magny, une Léo Ferré au féminin injustement oubliée |url=https://www.telerama.fr/musique/colette-magny,-une-leo-ferre-au-feminin-injustement-oubliee,n5661869.php |site=[[Télérama]] |date=23.05.2018 |consulté le=11.11.2020}}.</ref>. Souvent délaissée par les [[média]]s, elle trouve la [[notoriété]], dans les [[années 1960]], grâce à un passage dans [[Le Petit Conservatoire de la chanson|Le Petit Conservatoire]] de [[Mireille (compositrice-interprète)|Mireille]], avec un répertoire beaucoup inspiré par le [[blues]] et le [[jazz]], et surtout grâce à sa [[chanson]] à succès ''[[Melocoton]]'' ([[1963 en musique|1963]])<ref name=":0"/>{{,}}<ref name=":1"/>{{,}}<ref name=HM>Marie-José Sirach. Collette Magny, celle qui filait un « Melocoton ». L'Humanité Magazine, n°813, 30 juin 2022, p. 45.</ref>.
Par son allure, son style, ses textes rebelles et ses engagements, Colette Magny est un personnage singulier de la chanson contemporaine<ref name=":0"/>{{,}}<ref name=":1">{{Lien web |auteur=Valérie Lehoux |titre=Colette Magny, une Léo Ferré au féminin injustement oubliée |url=https://www.telerama.fr/musique/colette-magny,-une-leo-ferre-au-feminin-injustement-oubliee,n5661869.php |site=[[Télérama]] |date=23.05.2018 |consulté le=11.11.2020}}.</ref>. Souvent délaissée par les [[média]]s, elle trouve la [[notoriété]], dans les [[années 1960]], grâce à un passage dans [[Le Petit Conservatoire de la chanson|Le Petit Conservatoire]] de [[Mireille (compositrice-interprète)|Mireille]], avec un répertoire beaucoup inspiré par le [[blues]] et le [[jazz]], et surtout grâce à sa [[chanson]] à succès ''[[Melocoton]]'' ([[1963 en musique|1963]])<ref name=":0"/>{{,}}<ref name=":1"/>{{,}}<ref name=HM>Marie-José Sirach. Collette Magny, celle qui filait un « Melocoton ». L'Humanité Magazine, n°813, 30 juin 2022, p. 45.</ref>.


La [[guerre d'Algérie]] est l'évènement déclencheur de sa prise de conscience politique<ref name=HM />. Appuyant sa voix grave sur des textes engagés d'[[Écrivain|écrivains]] ([[Louis Aragon]], [[Amiri Baraka]], [[Lewis Carroll]], [[Victor Hugo]], [[António Jacinto]], [[Max Jacob]], [[Antonio Machado]], [[Pablo Neruda]], [[Rainer Maria Rilke]], [[Arthur Rimbaud]]) ou de [[Personnalité politique|politiques]] ([[Che Guevara]], [[José Martí]], [[Agostinho Neto]]), elle s'est aussi préoccupée des problèmes de ce monde : album ''Vietnam 67'' d'une période contestataire ; ''Kevork'', en 1991, où elle dénonce les injustices, les inhumanités et le péril écologique<ref name=":0"/>{{,}}<ref name=":1"/>.
La [[guerre d'Algérie]] est l'évènement déclencheur de sa prise de conscience politique<ref name=HM />. Appuyant sa voix grave sur des textes engagés d'[[Écrivain|écrivains]] ([[Louis Aragon]], [[Amiri Baraka]], [[Lewis Carroll]], [[Victor Hugo]], [[António Jacinto]], [[Max Jacob]], [[Antonio Machado]], [[Pablo Neruda]], [[Rainer Maria Rilke]], [[Arthur Rimbaud]]) ou de [[Personnalité politique|politiques]] ([[Che Guevara]], [[José Martí]], [[Agostinho Neto]]), elle s'est aussi préoccupée des problèmes de ce monde : albums ''Vietnam 67'' et ''Mai 68'', témoignages d'une même période contestataire ; ''Répression'', en 1972, dont plusieurs titres portent la parole de l'Amérique noire<ref>{{Article |auteur=|titre=Colette Magny (1926-1997), colère géante|périodique=France Culture|date=12 février 2022|lire en ligne=https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/toute-une-vie/colette-magny-1926-1997-colere-geante-7600050|pages= }}.</ref>, ''Kevork'', en 1991, où elle dénonce les injustices, les inhumanités et le péril écologique<ref name=":0"/>{{,}}<ref name=":1"/>.


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Elle vit ses dernières années à [[Verfeil (Tarn-et-Garonne)|Verfeil-sur-Seye]] ([[Tarn-et-Garonne]]) et y fonde l'[[Association loi de 1901|association]] culturelle Act'2, dont le [[festival]] Des Croches et la Lune a fêté ses 20 ans en 2007. Elle est inhumée au cimetière de Selgues dans la même ville<ref>[https://www.landrucimetieres.fr/spip/spip.php?article3204 Cimetières de France et d'ailleurs]</ref>.

Version du 28 avril 2024 à 13:26

Colette Magny
Colette Magny à Bordeaux en 1972.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Colette Marie Armande Eugénie MagnyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Période d'activité
Autres informations
Instrument
Label
Genre artistique

Colette Magny, née le dans le 4e arrondissement de Paris et morte le à Villefranche-de-Rouergue (Aveyron), est une chanteuse et auteure-compositrice-interprète française.

Biographie

Fille de Georges Magny, chef de service de maison d'alimentation, et de Fernande Collas[réf. nécessaire], Colette Marie Armande Eugénie Magny naît en 1926 dans le 4e arrondissement de Paris[1].

Sa vie artistique commence tardivement. Alors secrétaire dactylo bilingue pour l’OCDE et gênée par une obésité précoce[pas clair], elle a 36 ans lorsqu’elle démissionne et commence à chanter professionnellement[2],[3]. Elle publie son premier album studio à l'âge de 38 ans.

Par son allure, son style, ses textes rebelles et ses engagements, Colette Magny est un personnage singulier de la chanson contemporaine[2],[4]. Souvent délaissée par les médias, elle trouve la notoriété, dans les années 1960, grâce à un passage dans Le Petit Conservatoire de Mireille, avec un répertoire beaucoup inspiré par le blues et le jazz, et surtout grâce à sa chanson à succès Melocoton (1963)[2],[4],[5].

La guerre d'Algérie est l'évènement déclencheur de sa prise de conscience politique[5]. Appuyant sa voix grave sur des textes engagés d'écrivains (Louis Aragon, Amiri Baraka, Lewis Carroll, Victor Hugo, António Jacinto, Max Jacob, Antonio Machado, Pablo Neruda, Rainer Maria Rilke, Arthur Rimbaud) ou de politiques (Che Guevara, José Martí, Agostinho Neto), elle s'est aussi préoccupée des problèmes de ce monde : albums Vietnam 67 et Mai 68, témoignages d'une même période contestataire ; Répression, en 1972, dont plusieurs titres portent la parole de l'Amérique noire[6], Kevork, en 1991, où elle dénonce les injustices, les inhumanités et le péril écologique[2],[4].

Elle vit ses dernières années à Verfeil-sur-Seye (Tarn-et-Garonne) et y fonde l'association culturelle Act'2, dont le festival Des Croches et la Lune a fêté ses 20 ans en 2007. Elle est inhumée au cimetière de Selgues dans la même ville[7].

Hommages

Colette Magny, fête du Parti socialiste unifié, La Courneuve, 1975.

Son nom a été donné à plusieurs lieux :

Le rappeur Orelsan a samplé la chanson J'ai suivi beaucoup de chemins pour son titre Mes grands-parents sur la réédition Épilogue de l'album La fête est finie sortie en 2018[8].

Discographie

Albums studio

Super 45 tours (EP)

Collaborations et participations

Filmographie

Notes et références

  1. « matchID - Moteur de recherche des décès », sur deces.matchid.io (consulté le )
  2. a b c et d « Colette Magny », sur Deezer, (consulté le ).
  3. « Colette Magny (1926-1997), colère géante », sur France Culture (consulté le ).
  4. a b et c Valérie Lehoux, « Colette Magny, une Léo Ferré au féminin injustement oubliée », sur Télérama, (consulté le ).
  5. a et b Marie-José Sirach. Collette Magny, celle qui filait un « Melocoton ». L'Humanité Magazine, n°813, 30 juin 2022, p. 45.
  6. « Colette Magny (1926-1997), colère géante », France Culture,‎ (lire en ligne).
  7. Cimetières de France et d'ailleurs
  8. France Inter, « Orelsan - "Mes Grands-parents", un titre inédit au micro d'Augustin Trapenard », sur Youtube, (consulté le )
  9. Chronique de l'album Feu et rythme sur sefronia.com.

Voir aussi

Bibliographie

  • Sylvie Vadureau, Colette Magny, citoyenne-blues, Paris, En Garde !, 2017 (1996), 143 p. (ISBN 2-911573-00-5)
  • Takayuki Nakamura, Colette Magny, la forme d'une âme (livre en japonais), 19/12/2021
  • Yann Madé. Colette Magny, les petites chansons communistes. Éd. Jarjille, 2022.

Radio

Liens externes