« Mangaka » : différence entre les versions
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Il est soumis à des rythmes de parution très rapides et ne bénéficie pas toujours d'une liberté totale sur son œuvre. Selon la réception et le succès auprès du public, son [[Éditeur (métier)|éditeur]], avec lequel le mangaka travaille en étroite collaboration, peut lui demander de poursuivre ou d'arrêter le récit. |
Version du 17 février 2024 à 21:49
Secteur |
Édition de manga |
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Métiers voisins |
ROME (France) |
E1205 |
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Un mangaka (漫画家 ) est un auteur ou une autrice de manga, type de bande dessinée codifié au Japon.
Il est soumis à des rythmes de parution très rapides et ne bénéficie pas toujours d'une liberté totale sur son œuvre. Selon la réception et le succès auprès du public, son éditeur, avec lequel le mangaka travaille en étroite collaboration, peut lui demander de poursuivre ou d'arrêter le récit.
Emploi
Les mangakas peuvent se partager le scénario et le dessin, comme Tsugumi Ōba et Takeshi Obata, auteurs de Bakuman, Death Note et Platinum End, mais de nombreux mangakas, tels que Akira Toriyama (Dr Slump, Dragon Ball) ou Katsuhiro Ōtomo (Akira), ont les deux facettes.
Leurs œuvres sont généralement publiées sous forme de feuilleton dans des magazines de prépublication de manga suivant différents rythmes de parution, en épisodes de dix à vingt pages, avant d'être finalement compilées en recueils nommés Tankōbon[1].
En 2009, 5 300 mangaka ont eu les honneurs d'un titre édité en tome relié au Japon[2], à comparer avec la situation du territoire francophone européen en 2011 : « Sur le territoire francophone européen, 1 749 auteurs de la création de bande dessinée ont publié au moins un album en 2011 »[3], soit trois fois moins. La population japonaise (127 millions d'habitants), compte 5 300 mangaka, là où pour le territoire francophone européen existent 1 749 dessinateurs de bandes dessinées pour 70 millions d'habitants, soit une proportion 1,7 fois supérieure. Au Japon, le processus créatif des mangas a toujours été lié à une logique industrielle. On demande généralement aux mangaka une très grande productivité. Beaucoup d’entre eux doivent livrer en une semaine plus de vingt planches[4]. Mais si leur manga fonctionne bien, ils peuvent devenir très riches (le pourcentage versé en droits d'auteur étant généralement bien plus élevé qu'en Europe[réf. souhaitée], et proportionnel à la notoriété du produit) et connaître la gloire en voyant leur série portée à la télévision, au cinéma… Le salaire moyen annuel d’un mangaka est estimé à 24 000 euros, soit un peu moins que celui d’un employé de société estimé à 35 000 euros[2].
Les mangaka travaillent généralement en indépendance mais s'accompagnent d'assistants qui les déchargent des parties les plus fastidieuses de la création d'un manga (dessin des personnages de second plan, des décors, remplissage des noirs, tramage/gommage des planches…)[1]. Généralement, la carrière d'un mangaka commence d'ailleurs par l'assistance d'un autre mangaka. L'éditeur est souvent très impliqué dans l'orientation des histoires, comme Takashi Nagasaki, devenu le scénariste de Naoki Urasawa[1].
Formation en France
Il existe très peu de formations pour devenir mangaka. Certaines associations proposent des formations mais, généralement, les prétendants à ce métier se forment en autodidacte[5].
Mangas liés au métier
- Tsugumi Ōba (trad. Thibaud Desbief, ill. Takeshi Obata), Bakuman, Kana, (traduction de (ja) Tsugumi Ōba (ill. Takeshi Obata), バクマン。, Jump Comics, ) Ce manga raconte l'histoire de deux collégiens qui veulent devenir mangaka et révèle de nombreuses informations sur la profession.
- Yū Watase et Hiroyuki Lizuka, Dessinez le manga avec Yū Watase
- Yoshihiro Tatsumi, Gekiga hyōryū (劇画漂流 , « Un rescapé du gekiga »), Seirin Kōgeisha, 2008 (Une vie dans les marges, Cornélius, 2011) Fresque historique et autobiographique sur les débuts du gekiga, manga « d'auteur » né dans les années 1950.
- Akiko Higashimura (trad. Miyako Slocombe), Trait pour trait : Dessine et tais-toi!, Akata, (traduction de Akiko Higashimura, Kakukaku shikajika, (série de manga), Shūeisha, ) ce manga en 5 tomes est autobiographique est explique la formation de mangaka de l'autrice.
Notes et références
- Karyn Poupée, « Mangaka et auteurs de BD ont beau dessiner, ils ne font pas le même métier », lepoint.fr, le 21 novembre 2012
- « La plus grande partie des mangaka gagne en moyenne moins qu'un employé de société », sur manga-sanctuary.com, (consulté le )
- Gilles Ratier, « 2011 - Une année de bandes dessinées sur le territoire francophone européen », ACBD [PDF]
- « Les mangakas », sur Bibliothèque publique d'information (Centre Pompidou)
- « Témoignage : « Je souhaite vivre de ma passion en devenant Mangaka » », sur Metier.org, (consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à plusieurs domaines :