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== Les quatre conceptions de la planche ==
== Les quatre conceptions de la planche ==
Selon que l'importance dominante soit accordée au [[récit]] ou au tableau (au dessin), et en fonction de l'autonomie ou de la dépendance récit/tableau, [[Benoît Peeters]]<ref>Benoît Peeters, « Quatre conceptions de la planche », dans : ''Lire la bande dessinée,'' (1998), Champs arts, 2003, p. 49-50.</ref> distingue quatre grands modes d'utilisation de la [[Page (livre)|page]] et de la [[case (bande dessinée)|case]] : une utilisation conventionnelle, une utilisation décorative, une utilisation rhétorique et une utilisation productive, que l'on visualise facilement sur une matrice 2 x 2 :
Selon que l'importance dominante soit accordée au [[récit]] ou au tableau (au dessin), et en fonction de l'autonomie ou de la dépendance récit/tableau, l'auteur [[Benoît Peeters]] distingue quatre grands modes d'utilisation de la [[Page (livre)|page]] et de la [[case (bande dessinée)|case]] : une utilisation conventionnelle, une utilisation décorative, une utilisation rhétorique et une utilisation productive, que l'on visualise facilement sur une matrice 2 x 2<ref>{{Ouvrage|prénom1=Benoît.|nom1=Peeters|titre=Lire la bande dessinée|passage=49-50|lieu=Paris|éditeur=Flammarion|collection=Champ art|date=2010|année première édition=1998|pages totales=247|isbn=978-2-08-124485-6|isbn2=2-08-124485-3|oclc=718184748|bnf=12148/cb43477415v|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/718184748|consulté le=2023-04-07}}</ref> :
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Version du 7 avril 2023 à 18:34

En bande dessinée, planche est le terme utilisé pour désigner la page[1],[2]. Elle joue souvent un rôle dans la structure de la narration et notamment dans son découpage en séquences.

Une feuille de papier utilisée pour dessiner tout ou partie d'une page de bande dessinée est une planche originale[1].

Par extension, le terme est aussi utilisé pour désigner les reproductions de la planche, qu'elles soient matérielles ou numériques.

Description physique

En général, une planche est de forme rectangulaire, elle comporte quatre marges sur son pourtour et des cases organisées souvent en bandes, l'espace entre les cases étant nommé gouttière[2]. Une planche se retrouve souvent sur une page, parfois deux. La planche est organisée selon une composition, qui participe à la présentation et au récit[2].

Les quatre conceptions de la planche

Selon que l'importance dominante soit accordée au récit ou au tableau (au dessin), et en fonction de l'autonomie ou de la dépendance récit/tableau, l'auteur Benoît Peeters distingue quatre grands modes d'utilisation de la page et de la case : une utilisation conventionnelle, une utilisation décorative, une utilisation rhétorique et une utilisation productive, que l'on visualise facilement sur une matrice 2 x 2[3] :

Autonomie récit/tableau Dépendance récit/tableau
Dominance du récit Utilisation conventionnelle Utilisation rhétorique
Dominance du tableau Utilisation décorative Utilisation productrice

Notes et références

  1. a et b « Les mots de la bande dessinée », sur La Cité internationale de la bande dessinée et de l'image (consulté le )
  2. a b et c « BDnF - la fabrique à bd », sur bdnf.bnf.fr (consulté le )
  3. Benoît. Peeters, Lire la bande dessinée, Paris, Flammarion, coll. « Champ art », (1re éd. 1998), 247 p. (ISBN 978-2-08-124485-6 et 2-08-124485-3, OCLC 718184748, BNF 43477415, lire en ligne), p. 49-50

Annexes

Bibliographie

Lien externe