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Revenu en politique, il est élu sénateur d'Alagoas en 2006 et réélu en 2015. Il envisage un temps de se porter candidat à l'[[Élection présidentielle brésilienne de 2018|élection présidentielle de 2018]] pour le [[Agir (Brésil)|Parti travailliste chrétien]] (ex-PRN).
Revenu en politique, il est élu sénateur d'Alagoas en 2006 et réélu en 2015. Il envisage un temps de se porter candidat à l'[[Élection présidentielle brésilienne de 2018|élection présidentielle de 2018]] pour le [[Agir (Brésil)|Parti travailliste chrétien]] (ex-PRN).


== Biographie ==
== Origines et jeunesse ==

=== Jeunesse ===
Fernando Collor de Mello est issu d'une puissante famille de l'[[Alagoas]], petit État du ''Nordeste'', impliquée dans le monde des affaires. Son père, Arnon Affonso de Farias Mello, est également homme politique, et sa mère, Leda Collor, fille de ministre.
Fernando Collor de Mello est issu d'une puissante famille de l'[[Alagoas]], petit État du ''Nordeste'', impliquée dans le monde des affaires. Son père, Arnon Affonso de Farias Mello, est également homme politique, et sa mère, Leda Collor, fille de ministre.


Après des études d'économie à l'[[université de Brasilia]], il est élu en 1976, président d'un club de football.
Après des études d'économie à l'[[université de Brasilia]], il est élu en 1976, président d'un club de football.


=== Débuts en politique ===
== Parcours politique ==

=== Débuts ===
[[Fichier:Collor boneco EBFabr 88.jpg|vignette|gauche|Fernando Collor en 1988.]]
[[Fichier:Collor boneco EBFabr 88.jpg|vignette|gauche|Fernando Collor en 1988.]]
En 1987, il est élu gouverneur de l'[[Alagoas]] en promettant la fin des ''Maharajas'', c'est-à-dire la limitation du nombre et de la rémunération des fonctionnaires locaux. Il reprend ce slogan pour sa campagne présidentielle de 1989.
En 1987, il est élu gouverneur de l'[[Alagoas]] en promettant la fin des ''Maharajas'', c'est-à-dire la limitation du nombre et de la rémunération des fonctionnaires locaux. Il reprend ce slogan pour sa campagne présidentielle de 1989.
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=== Président de la République ===
=== Président de la République ===
[[Fichier:Carlos Menem 1991.jpg|vignette|gauche|Fernando Collor en 1991.]]
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Il succède à [[José Sarney]] comme président de la République fédérative du [[Brésil]] le {{Date|15|mars|1990}} au terme des premières élections démocratiques organisées dans le pays depuis 29 ans. Sa campagne électorale, dopée par d’importants financements, bénéficie du soutien médiatique de [[TV Globo]]. Son adversaire est l'ancien syndicaliste [[Luiz Inácio Lula da Silva]], qui inquiète les classes possédantes par son programme de transformations sociales et de rupture avec les recommandations du [[FMI]]<ref name=":0" />. À l'époque, il est marié à [[Rosane Malta|Rosane Collor]], qui devient donc [[première dame]] du pays.
Fernando Collor succède à [[José Sarney]] comme président de la République fédérative du [[Brésil]] le {{Date|15|mars|1990}}, après les premières élections démocratiques organisées dans le pays depuis 29 ans. Sa campagne électorale, dopée par d’importants financements, bénéficie du soutien médiatique de [[TV Globo]]. Son adversaire est l'ancien syndicaliste [[Luiz Inácio Lula da Silva]], qui inquiète la bourgeoisie du fait de son programme de transformations sociales et de rupture avec les recommandations du [[FMI]]<ref name=":0" />. À l'époque, il est marié à [[Rosane Malta|Rosane Collor]], qui devient donc [[première dame]] du pays.


Basé sur une campagne populiste et un programme "ultralibéral"<ref>{{Ouvrage|langue=pt-BR|prénom1=Luiz Carlos Bresser|nom1=Pereira|titre=Desenvolvimento e crise no Brasil: história, economia e política de Getúlio Vargas a Lula|passage=272|éditeur=Editora 34|date=2003|isbn=978-85-7326-279-7|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=EMMvv_sV9bUC|consulté le=2022-01-13}}</ref>, son mandat est marqué par l'application du ''pacote'', plan d'assainissement alors le plus sévère de l'histoire du pays : privatisation d'entreprises, déréglementation des négociations salariales, confiscation temporaire de l’épargne et des dépôts bancaires, coupes dans les programmes sociaux, etc. Le chômage connait une progression, les salaires reculent et le pays est en récession économique.
Basé sur une campagne populiste et un programme économique « ultralibéral »<ref>{{Ouvrage|langue=pt-BR|prénom1=Luiz Carlos Bresser|nom1=Pereira|titre=Desenvolvimento e crise no Brasil: história, economia e política de Getúlio Vargas a Lula|passage=272|éditeur=Editora 34|date=2003|isbn=978-85-7326-279-7|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=EMMvv_sV9bUC|consulté le=2022-01-13}}</ref>, son mandat est marqué par l'application du ''pacote'', un plan d'assainissement alors le plus sévère de l'histoire du pays : privatisation d'entreprises, déréglementation des négociations salariales, confiscation temporaire de l’épargne et des dépôts bancaires, coupes dans les programmes sociaux, etc. Le chômage connaît une progression, les salaires reculent et le pays est en récession économique.


En 1991, il est dénoncé par son frère, Pedro Collor, pour trafic d'influence organisé par son directeur de campagne, Paulo César Farias. À cette occasion, la presse surnomme le dénonciateur ''l'Homme au masque de Frère''. Selon ce système, le président prenait 70 % et Paulo César 30 % des sommes perçues ; une partie des dépenses privées du président était directement réglée par Paulo César. Dans la seule demeure présidentielle, 2,5 millions de dollars ont été dépensés pour installer une dizaine de cascades artificielles, un lac et une piscine chauffée de 100 mètres carrés<ref name=":0">{{Ouvrage|langue=|auteur1=Maurice Lemoine|titre=Les enfants cachés du général Pinochet. Précis de coups d’Etat modernes et autres tentatives de déstabilisation|passage=169-170|lieu=|éditeur=Don Quichotte|date=2015|pages totales=|isbn=|lire en ligne=}}</ref>. La police fédérale et le Congrès diligentent une enquête dont les conclusions vont contre la défense de Fernando Collor de Mello. À la suite d'un premier vote de la Chambre des députés, par 441 voix contre 38, le {{Date|29|octobre|1992}}, il doit abandonner le pouvoir et cède provisoirement ses fonctions au vice-président, [[Itamar Franco]], conformément à la Constitution, pour une période de 180 jours.
En 1991, il est dénoncé par son frère, Pedro Collor, pour trafic d'influence organisé par son directeur de campagne, Paulo César Farias. À cette occasion, la presse surnomme le dénonciateur ''l'Homme au masque de Frère''. Selon ce système, le président prenait 70 % et Paulo César 30 % des sommes perçues ; une partie des dépenses privées du président était directement réglée par Paulo César. Dans la seule demeure présidentielle, 2,5 millions de dollars ont été dépensés pour installer une dizaine de cascades artificielles, un lac et une piscine chauffée de 100 mètres carrés<ref name=":0">{{Ouvrage|langue=|auteur1=Maurice Lemoine|titre=Les enfants cachés du général Pinochet. Précis de coups d’Etat modernes et autres tentatives de déstabilisation|passage=169-170|lieu=|éditeur=Don Quichotte|date=2015|pages totales=|isbn=|lire en ligne=}}</ref>. La police fédérale et le Congrès diligentent une enquête dont les conclusions vont contre la défense de Fernando Collor de Mello. À la suite d'un premier vote de la Chambre des députés, par 441 voix contre 38, le {{Date|29|octobre|1992}}, il doit abandonner le pouvoir et cède provisoirement ses fonctions au vice-président, [[Itamar Franco]], conformément à la Constitution, pour une période de 180 jours.

Version du 21 octobre 2022 à 20:32

Fernando Collor
Illustration.
Portrait officiel de Fernando Collor (1992).
Fonctions
Sénateur fédéral du Brésil
En fonction depuis le
(17 ans, 4 mois et 6 jours)
Élection
Réélection
Circonscription Alagoas
Président de la république fédérative du Brésil[N 1]

(2 ans, 9 mois et 14 jours)
Élection
Vice-président Itamar Franco
Prédécesseur José Sarney
Successeur Itamar Franco
Gouverneur de l'État d'Alagoas

(2 ans, 1 mois et 29 jours)
Prédécesseur José de Medeiros Tavares (pt)
Successeur Moacir Lopes de Andrade (pt)
Député fédéral du Brésil

(4 ans)
Circonscription Alagoas
Maire de Maceió

(4 ans)
Prédécesseur Dílton Simões
Successeur Corinto Campelo
Biographie
Nom de naissance Fernando Affonso Collor de Mello
Date de naissance (74 ans)
Lieu de naissance Rio de Janeiro (Brésil)
Nationalité Brésilienne
Parti politique ARENA (1979)
PDS (1980-1985)
PMDB (1986-1988)
PRN (1989-1992)
PRTB (1999-2006)
PTB (2007-2016)
PTC (2016-2019)
PROS (2019-2022)
PTB (depuis 2022)
Conjoint Rosane Malta (1984-2005)
Diplômé de Université de Brasilia
Profession Économiste
Religion Catholicisme

Signature de Fernando Collor

Fernando Collor Fernando Collor
Présidents de la République fédérative du Brésil

Fernando Affonso Collor de Mello, né le à Rio de Janeiro, est un homme d'État brésilien. Il est président de la République fédérative du Brésil du au .

Issue d'une famille engagée dans le monde des affaires et en politique, il est député fédéral de 1983 à 1987, puis gouverneur de l'État d'Alagoas. Soutenu par le Parti de la reconstruction nationale (PRN), il remporte l'élection présidentielle de 1989 face à Luiz Inácio Lula da Silva (Parti des travailleurs), devenant le président démocratiquement élu après la fin de la dictature militaire et, à 40 ans, le plus jeune président brésilien.

Il démissionne moins de trois ans après le début de son mandat, afin d'échapper à une destitution pour corruption par le Sénat. Son vice-président, Itamar Franco, lui succède. Après sa présidence, la chambre haute reconnaît Fernando Collor coupable et le rend inéligible pour huit ans (1992-2000). Il est ensuite acquitté des charges pénales ordinaires par la Cour fédérale suprême.

Revenu en politique, il est élu sénateur d'Alagoas en 2006 et réélu en 2015. Il envisage un temps de se porter candidat à l'élection présidentielle de 2018 pour le Parti travailliste chrétien (ex-PRN).

Origines et jeunesse

Fernando Collor de Mello est issu d'une puissante famille de l'Alagoas, petit État du Nordeste, impliquée dans le monde des affaires. Son père, Arnon Affonso de Farias Mello, est également homme politique, et sa mère, Leda Collor, fille de ministre.

Après des études d'économie à l'université de Brasilia, il est élu en 1976, président d'un club de football.

Parcours politique

Débuts

Fernando Collor en 1988.

En 1987, il est élu gouverneur de l'Alagoas en promettant la fin des Maharajas, c'est-à-dire la limitation du nombre et de la rémunération des fonctionnaires locaux. Il reprend ce slogan pour sa campagne présidentielle de 1989.

Président de la République

Fernando Collor en 1991.

Fernando Collor succède à José Sarney comme président de la République fédérative du Brésil le , après les premières élections démocratiques organisées dans le pays depuis 29 ans. Sa campagne électorale, dopée par d’importants financements, bénéficie du soutien médiatique de TV Globo. Son adversaire est l'ancien syndicaliste Luiz Inácio Lula da Silva, qui inquiète la bourgeoisie du fait de son programme de transformations sociales et de rupture avec les recommandations du FMI[1]. À l'époque, il est marié à Rosane Collor, qui devient donc première dame du pays.

Basé sur une campagne populiste et un programme économique « ultralibéral »[2], son mandat est marqué par l'application du pacote, un plan d'assainissement alors le plus sévère de l'histoire du pays : privatisation d'entreprises, déréglementation des négociations salariales, confiscation temporaire de l’épargne et des dépôts bancaires, coupes dans les programmes sociaux, etc. Le chômage connaît une progression, les salaires reculent et le pays est en récession économique.

En 1991, il est dénoncé par son frère, Pedro Collor, pour trafic d'influence organisé par son directeur de campagne, Paulo César Farias. À cette occasion, la presse surnomme le dénonciateur l'Homme au masque de Frère. Selon ce système, le président prenait 70 % et Paulo César 30 % des sommes perçues ; une partie des dépenses privées du président était directement réglée par Paulo César. Dans la seule demeure présidentielle, 2,5 millions de dollars ont été dépensés pour installer une dizaine de cascades artificielles, un lac et une piscine chauffée de 100 mètres carrés[1]. La police fédérale et le Congrès diligentent une enquête dont les conclusions vont contre la défense de Fernando Collor de Mello. À la suite d'un premier vote de la Chambre des députés, par 441 voix contre 38, le , il doit abandonner le pouvoir et cède provisoirement ses fonctions au vice-président, Itamar Franco, conformément à la Constitution, pour une période de 180 jours.

Il démissionne le 29 décembre 1992, la veille du vote du Sénat, pour éviter d'être destitué. Le vice-président Franco prête alors serment comme président de la République. Fernando Collor est néanmoins jugé par le Sénat et déchu de ses droits civiques pour huit ans le lendemain pour corruption passive. Mais en 1994, son procès pour corruption est classé par le Tribunal suprême fédéral[3] et il retrouve ses droits civiques.

Sénateur fédéral

Fernando Collor en 2015.

En 2006, Collor de Mello parvient à se faire élire sénateur de l'Alagoas sous l'étiquette du Parti rénovateur travailliste brésilien ; il prend ses fonctions l'année suivante. Réélu en 2014, il vote notamment la destitution de la présidente Dilma Rousseff en 2016[4].

Il est inculpé en août 2017 pour corruption passive et blanchiment d'argent[5]. Il aurait notamment reçu de Petrobras, sous forme de pots-de-vin, plus de 29 millions de reais (monnaie brésilienne) entre 2010 et 2014[6].

En février 2018, il annonce sa candidature à l'élection présidentielle d'octobre suivant[7]. Crédité de faibles intentions de vote, il se retire ensuite en faveur du centriste Álvaro Dias (PODE)[8].

Candidat à l'élection gouvernorale de 2022 dans l'État de l'Alagoas sous l'étiquette du parti de droite radicale Parti travailliste brésilien (PTB), il arrive en troisième position avec 14,7 % des suffrages exprimés[9]. Il soutient Jair Bolsonaro face à Lula pour le second tour de l'élection présidentielle qui se tient un mois plus tard[10].

Notes et références

Notes

  1. Mandat suspendu du 29 octobre au . Le vice-président, Itamar Franco, assure l'intérim.

Références

  1. a et b Maurice Lemoine, Les enfants cachés du général Pinochet. Précis de coups d’Etat modernes et autres tentatives de déstabilisation, Don Quichotte, , p. 169-170
  2. (pt-BR) Luiz Carlos Bresser Pereira, Desenvolvimento e crise no Brasil: história, economia e política de Getúlio Vargas a Lula, Editora 34, (ISBN 978-85-7326-279-7, lire en ligne), p. 272
  3. « leparisien.fr/flash-actualite-… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  4. Global Media Group, « O voto dos senadores e o "sim" de Collor de Mello », sur TSF Rádio Notícias (consulté le ).
  5. « Petrobras : l’ancien président brésilien Fernando Collor de Mello mis en examen », sur Le Monde, (consulté le )
  6. « Expresidente brasileño es imputado por corrupción », TeleSur,‎ (lire en ligne).
  7. « Après sa condamnation, Lula peine à unir la gauche brésilienne », sur Courrier international (consulté le )
  8. (pt) Ricardo Balthazar, « Prisão enfraquece Lula e põe Marina perto de Bolsonaro, diz Datafolha » Accès payant, sur com.br, Folha de S.Paulo, (consulté le ).
  9. https://valor.globo.com/politica/eleicoes-2022/noticia/2022/10/02/parcialalagoas-com-3562percent-das-secoes-apuradas-paulo-dantas-tem-4670percent-e-rodrigo-cunha-2604percent.ghtml
  10. https://g1.globo.com/al/alagoas/eleicoes/2022/noticia/2022/10/05/collor-reafirma-apoio-a-bolsonaro-no-segundo-turno.ghtml

Annexes

Articles connexes

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