« Yūrei » : différence entre les versions
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Version du 7 septembre 2022 à 10:32
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Caractéristiques
Au Japon, l'image d'« une femme à la chevelure désordonnée sous un capuchon triangulaire, dans une robe flottante sans pieds », correspond parfaitement à la description archétypale du yūrei, omniprésente au théâtre ou dans les maisons hantées. Ce yūrei typiquement japonais a servi de matériel à l’ukiyo-e, qui en a fixé la forme. On dit de ceux morts au combat qu'ils ne se transforment pas mais qu'à l'instar des soldats tombés dans le Heike monogatari ou des morts lors de grandes batailles, beaucoup de ces yūrei conservent l'apparence du moment de leur mort. En revanche, la plupart des yūrei des autres pays sont dotés de jambes.
L'absence de jambes
Dans l'imaginaire collectif, le premier à avoir dépeint ces yūrei fut Maruyama Ōkyo mais, en pratique, avant la naissance de Maruyama, une gravure d'un livret de jōruri, intitulée Kazaninkisakiarasohi, datée de 1673, montre un yūrei dépourvu de jambes. Il s'agit de la plus vieille illustration connue d'un yūrei de ce type, aussi le concept de yūrei évoque-t-il depuis ce temps l'absence de jambes. La représentation picturale de ces yūrei par Maruyama, fameuse depuis l'époque d'Edo, a exercé une grande influence sur les artistes postérieurs.
Dans la culture populaire
Le yūrei, sous la forme de l’onryō, a gagné une certaine visibilité dans les pays occidentaux avec l’arrivée de la J-Horror au tournant de l’an 2000, avec notamment Sadako Yamamura (Ring) et Kayako Saeki (Ju-on).