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Le {{Date-|27 février 2022}}, le [[Canada]] annonce l'envoi de {{Citation|de casques, de gilets pare-balles, de masques à gaz et de matériel de vision nocturne}}, après avoir déjà promis le {{Date-|14 février}} la livraison d'armes et de munitions<ref>{{Lien web |auteur=Belga |titre=Guerre en Ukraine : le Canada annonce l'envoi d'équipement militaire à l'Ukraine |url=https://www.rtbf.be/article/guerre-en-ukraine-le-canada-annonce-l-envoi-d-equipement-militaire-a-l-ukraine-10944796 |site=[[Radio-télévision belge de la Communauté française|rtbf.be]] |date=28-02/2022 |consulté le=28-02-2022}}.</ref>.
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==== Soutien de l'OTAN ====
==== Soutien de l'OTAN ====

Version du 1 mars 2022 à 08:53

Invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022
Description de cette image, également commentée ci-après
Carte de la guerre russo-ukrainienne, situation au .
  • Contrôlé par l'Ukraine
  • Contrôlé par la Russie et ses alliés
Informations générales
Date Depuis le
(2 ans, 3 mois et 15 jours)
Lieu Ukraine
Issue En cours
Belligérants
Drapeau de la Russie Russie
Drapeau de la République populaire de Donetsk République populaire de Donetsk
Drapeau de République populaire de Lougansk République populaire de Lougansk
Drapeau de la Biélorussie Biélorussie[1]
Drapeau de l'Ukraine Ukraine
Commandants
Vladimir Poutine
Sergueï Choïgou
Valéri Guérassimov
Mikhaïl Michoustine
Sergueï Lavrov
Drapeau de la République populaire de Donetsk Denis Pouchiline
Drapeau de République populaire de Lougansk Leonid Pasetchnik
Drapeau de la Tchétchénie Ramzan Kadyrov
Volodymyr Zelensky
Oleksiy Reznikov
Dmytro Kouleba
Oleksiy Danilov
Valeri Zaloujny
Denys Chmyhal
Andriy Taran
Serhiy Chaptala
Rouslan Khomtchak
Forces en présence
Drapeau de la Russie
900 000 (forces armées)
554 000 (paramilitaires)
2 000 000 (réserves)
• dont 175 000[2] à 190 000[3] aux frontières ukrainiennes
Drapeau de la Tchétchénie 10 000 Kadyrovtsy[4]
Drapeau de la Russie Plus de 400 Groupe Wagner[5]
Drapeau de l'Ukraine
209 000 (forces armées)
102 000 (paramilitaires)
900 000 (réserves)
• Volontaires étrangers[6]
Pertes
Drapeau de la Russie
450 morts au moins selon le Royaume-Uni[15]
5 300 morts au moins selon l'Ukraine[16]
Drapeau de l'Ukraine
137 morts au moins selon l'Ukraine[17]
306 blessés au moins
(militaires et civils)

Civils :
Drapeau de l'Ukraine 352 morts au moins
1 684 blessés au moins[7]
Drapeau de la Grèce 12 morts au moins[8]
Drapeau de l'Azerbaïdjan 4 morts au moins[9]
Drapeau de l'Afghanistan 1 mort au moins[10]
Drapeau de l'Algérie 1 mort au moins[11]
Drapeau de l'Irak 1 mort au moins[12]
Drapeau d’Israël 1 mort au moins[13]
≈ 500 000 civils déplacés (selon l'ONU)[14]

Conflit russo-ukrainien

Batailles


Offensive de Kiev (Jytomyr, Kiev)


Offensive du Nord (Tchernihiv, Soumy)


Campagne de l'Est (Donetsk, Louhansk, Kharkiv)


Campagne du Sud (Mykolaïv, Kherson, Zaporijjia)


Frappes aériennes dans l'Ouest de l'Ukraine


Guerre navale


Attaques en Crimée


Débordement


Massacres


L'invasion de l'Ukraine par la Russie en 2022, la guerre d'Ukraine ou la guerre russo-ukrainienne, est une opération militaire déclenchée le , sur ordre du président russe Vladimir Poutine.

La campagne militaire, dans le cadre du conflit russo-ukrainien est en cours depuis 2013. De ce conflit il émerge en 2021 une montée progressive des tensions, d'abord par un renforcement militaire prolongé, sans précédent,[18] aux frontières ukrainiennes avec la Russie, la Biélorussie et la Crimée annexée en 2014 par la Russie. Elle se poursuit par la reconnaissance par Vladimir Poutine de l'indépendance des autoproclamées républiques populaires de Donetsk et de Louhansk, dans les jours précédant l'invasion de l'Ukraine par la Russie le 21 février 2022. Elle se manifeste par une incursion des forces armées russes dans la région du Donbass, dans l'est de l'Ukraine, avant une offensive aérienne, maritime et terrestre sur l'ensemble du territoire ukrainien le .

À son déclenchement, cette attaque militaire est considérée comme la plus importante qu'ait connue l'Europe depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale[19],[20],[21],[22]. La Russie est accusée, notamment par les Occidentaux — Union européenne, Royaume-Uni, États-Unis et Canada — ainsi que par le G7, de mener une guerre d'agression contre l'Ukraine[23], action condamnée ou déplorée par la grande majorité de la communauté internationale.

Contexte

Après la dislocation de l'URSS en 1991, l'Ukraine et la Russie ont continué à entretenir des liens étroits. En 1994, l'Ukraine a accepté d'abandonner son arsenal nucléaire et signé le mémorandum de Budapest assurant l'intégrité territoriale et l'indépendance politique de l'Ukraine[24]. Cinq ans plus tard, la Russie a été l'un des signataires de la charte de sécurité européenne, où est affirmé « le droit naturel de tout État participant de choisir ou de modifier librement ses arrangements de sécurité, y compris les traités d’alliance, en fonction de leur évolution »[25].

Bien qu'étant un pays indépendant reconnu depuis 1991, en tant qu'ancienne république constitutive de l'URSS, l'Ukraine a été perçue par les dirigeants russes comme faisant partie de leur sphère d'influence. En 2008, le président russe Vladimir Poutine s'est prononcé contre l'adhésion des anciennes républiques de l'URSS à l'OTAN[26]. D'autres pays comme la France ou l'Allemagne se voient réticents quant à une adhésion de l'Ukraine à la suite de la deuxième guerre d'Ossétie du Sud qui avait éclaté cette même année en Géorgie[27].

Après des semaines de manifestations dans le cadre du mouvement Euromaïdan (entre 2013 et 2014), le président ukrainien pro-russe Viktor Ianoukovytch et les dirigeants de l'opposition parlementaire ukrainienne ont signé, le , un accord de règlement qui prévoyait des élections anticipées. Le lendemain, après la révolution de février 2014, Ianoukovytch fuit Kiev après un vote du parlement ukrainien le destituant de sa fonction présidentielle[28]. Cependant, les dirigeants des régions russophones de l'est de l'Ukraine ont déclaré rester fidèles à Ianoukovitch provoquant des manifestations[29]. Ces manifestations ont été suivies par l'annexion de la Crimée par la Russie en mars 2014 et par la guerre du Donbass qui a débuté en avril 2014 avec la création des autoproclamées républiques populaires de Donetsk et Lougansk, toutes deux suscitées et soutenues par la Russie[30],[31].

Le , le président ukrainien Volodymyr Zelensky approuve une stratégie nouvelle de sécurité nationale de l'Ukraine qui prévoit « le développement du partenariat distinctif avec l'OTAN avec pour objectif l'adhésion à l'OTAN »[32]. Le , Zelensky signe un décret approuvant la « stratégie de désoccupation et de réintégration du territoire temporairement occupé de la République autonome de Crimée et de la ville de Sébastopol ».

En , Poutine publie un essai intitulé De l'unité historique des Russes et des Ukrainiens, dans lequel il réaffirme son opinion que les Russes et les Ukrainiens sont « un seul peuple » (Nation de tous les Russes (en))[33]. L'historien américain Timothy Snyder qualifie les idées de Poutine d'impérialisme[34]. Le journaliste britannique Edward Lucas le décrit comme du révisionnisme historique[35]. D'autres observateurs arguent que le dirigeant russe a une vision déformée de l'Ukraine moderne et de son histoire[36],[37],[38].

La Russie déclare qu'une possible adhésion de l'Ukraine à l'OTAN et qu'un élargissement de celui-ci en général menace sa sécurité nationale[39],[40],[41]. En réponse, l'Ukraine et d'autres pays européens voisins de la Russie ont accusé Poutine d'irrédentisme russe et de poursuivre une politique militaire agressive[42],[43],[44],[45],[46]. Pour Amélie Zami, docteure en science politique et spécialiste de l'OTAN, la question de l'OTAN sert de prétexte à la Russie : « C'est en 2008 que l'OTAN évoque la possibilité de l'adhésion de l'Ukraine. Mais l'organisation estime que l'Ukraine, indépendante depuis 1991, n'est pas encore prête. Son système politique, où la corruption règne, doit être réformé. Aucune procédure d'adhésion n'est enclenchée. […] Quand on dit que l'Ukraine serait en train d'adhérer à l'Otan, c'est totalement faux. Depuis 2014 [date de l'annexion de la Crimée], l'Ukraine est un territoire occupé. Les documents de l'Otan précisent que pour devenir membres, les pays ne doivent pas avoir de différends internationaux »[47].

À partir de l'automne 2021, la guerre du Donbass à l'est de l'Ukraine s'intensifie. Des vidéos témoignant de mouvements de forces militaires et d'armes lourdes russes en direction de la frontière ukrainienne circulent sur les réseaux sociaux[48]. Les dirigeants européens et américains estiment alors que plus de 100 000 soldats russes sont amassés près de la frontière ukrainienne et y voient une préparation de l'armée russe à une invasion de l'Ukraine.

Le , la Russie fait valoir une incursion de l'Ukraine après qu'un présumé ou prétendu obus d'artillerie ukrainien a atterri dans la région russe de Rostov près de la frontière russo-ukrainienne au cours de la crise russo-ukrainienne de 2021-2022[49].

Le , le gouvernement russe affirme que les bombardements ukrainiens ont détruit une installation frontalière du FSB à la frontière russo-ukrainienne et affirme qu'il a tué cinq soldats ukrainiens qui tentaient de pénétrer sur le territoire russe. L'Ukraine nie être impliquée dans les deux incidents et les a qualifiés d'opérations sous fausse bannière.

Le , dans un discours précédant l'invasion russe de l'Ukraine, Vladimir Poutine développe sa vision de l'histoire niant l'existence d'une identité ukrainienne, l'Ukraine moderne ayant à ses yeux « été entièrement créée par la Russie, plus précisément par la Russie bolchévique et communiste. Lénine, Staline, Khrouchtchev ont successivement façonné l'Ukraine en arrachant des parties du territoire historique à la Russie », expose-t-il[50]. Ce qu'il évoque dans ce discours, comme le « génocide » des populations russophones du Donbass, « la volonté de l'Ukraine de se doter de l'arme nucléaire », « la volonté de l'OTAN d'y intégrer l'Ukraine, menaçant la sécurité de la Russie » et le fait de comparer l'Ukraine à un « pays à dénazifier », relèvent du pur mensonge selon le chercheur Jean-Sylvestre Mongrenier de l'Institut Thomas-More. Ce dernier explique que Vladimir Poutine se pose de longue date en « rassembleur des terres russes » et qu'il « veut s’emparer de territoires autrefois conquis et dominés, en dépit du fait que les États post-soviétiques sont reconnus sur le plan international et représentés à l’Organisation des Nations unies »[51].

Forces en présence

Menace nucléaire

Alors que le président de la fédération de Russie avait expliqué que les nations qui s'opposent au conflit risquaient des « conséquences encore jamais connues », phrase interprétée par certain comme une menace d'utilisation de l'arsenal nucléaire de la Russie en cas d'entrave à son offensive en Ukraine, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, qualifiant le président russe Vladimir Poutine de « dictateur » lui rappelle que l'alliance Atlantique est aussi une alliance nucléaire[N 1][56] utilisant la doctrine militaire russe d'« escalade pour désamorcer »[57].

Au quatrième jour de l'offensive militaire massive lancée par Moscou contre l'Ukraine, lors d'un entretien avec ses chefs militaires retransmis à la télévision russe, le chef du Kremlin Vladimir Poutine a ordonné, en réponse aux différentes sanctions des pays occidentaux, « au ministre de la Défense et au chef d'état-major de mettre les forces de dissuasion de l'armée russe, qui comprennent un volet nucléaire, en régime spécial d'alerte au combat »[58],[59]. Les forces de dissuasion russes sont un ensemble d'unités dont le but est de décourager une attaque contre la Russie, « y compris en cas de guerre impliquant l'utilisation d'armes nucléaires »[60].

La Biélorussie a modifié sa constitution pour pouvoir stocker l'arsenal nucléaire russe à partir du 27 février 2022[61].

Déroulement

Carte animée de l'invasion

24 février 2022

Vidéo de l'invasion dans l'est de l'Ukraine le .

Vers h, heure de Moscou (UTC+3), au cours d'une allocution télévisée vraisemblablement préenregistrée[62], le président Vladimir Poutine annonce une « opération militaire spéciale » dans le but de « démilitariser et dénazifier l'Ukraine »[63]. Quelques minutes plus tard, des frappes de missiles commencent dans divers endroits à travers le pays, y compris à proximité de la capitale Kiev[64]. Il a été confirmé que les forces russes ont envahi l'Ukraine près de Kharkiv, en provenance de Russie, de Biélorussie et de Crimée (rattachée à la Russie)[65]. Les États-Unis, le Canada ou encore la Corée du Sud et une partie des États d'Europe se liguent alors contre cet acte de guerre de la Russie, qui viole le droit international, et annoncent des sanctions économiques.

Les attaques russes se concentrent sur les infrastructures militaires, les « systèmes de défense anti-aérienne », les systèmes informatiques, et les bases aériennes de l'Ukraine[66], dont l'aéroport de Hostomel[67].

Les troupes russes en provenance de Crimée s'emparent rapidement du sud de l'oblast de Kherson et notamment des villes d'Olechky, de Henitchesk et de Chaplynka[68],[69],[70].

Aux environs de h du matin, suite au combats dans la région de Soumy, les six premiers soldats grièvement blessés des forces armées ukrainiennes sont amenés à l'hôpital de Hlukhiv, un appel aux dons du sang est lancé par les autorités[71].

Aux environs de 11 h du matin, une frappe militaire russe sur le village de Lipetske dans l'oblast d'Odessa, fait 18 morts et 6 blessés parmi les militaires ukrainiens[72].

À 13 h 20 (UTC+2), le maire de Tavriisk Mykola Rizak annonce que les troupes russes sont parvenues à s'emparer du canal de Crimée du Nord et de la centrale hydroélectrique de Kakhovka[69].

À 16 h 55, les forces russes annoncent avoir conquis l'aéroport de Hostomel, qui est près de la capitale Kiev (~30 km[73]), suite à un assaut d'hélicoptères de type Mil Mi-8 et de troupes aéroportées[74],[75],[76]. Quelques heures plus tard, les forces ukrainiennes annoncent l'avoir repris[77][réf. obsolète] avant que celui-ci soit définitivement maîtrisé par les forces russes au cours d'une action qui aurait, selon les autorités russes, fait des centaines de morts du côté ukrainien[78].

Peu avant 19 h (UTC+2), les troupes russes prennent possession de la centrale nucléaire de Tchernobyl ainsi que du périmètre d'exclusion qui l'entoure[79].

À 22 h (UTC+2), Kiev est assailli par les forces russes qui annoncent aussi avoir détruit l'intégralité des défenses aériennes de l'Ukraine. La bataille de Kiev débute, et des affrontements sont en cours entre les forces ukrainiennes et des soldats russes[80].

À 23 h (UTC+2), le Service national des gardes-frontières d'Ukraine annonce que ses 13 hommes qui assuraient la défense de l'île des Serpents sont morts au cours d'une manœuvre russe pour prendre l'île[81],[82]. Cette information est démentie deux jours plus tard, les militaires ont en fait été capturés par les soldats russes et sont toujours en vie[83].

À l'est du pays, les forces russes sont aux portes de Kharkiv où des rudes combats se déroulent. C'est un enjeu essentiel puisqu'il s'agit de la deuxième ville d'Ukraine par sa population (1,4 million d'habitants)[84].

Selon le site Internet du chef de l'État, Volodymyr Zelensky a signé le décret № 64/2022 sur l'imposition de la loi martiale en Ukraine, imposée à partir de 5 h 30 le 24 février 2022 pour une durée de 30 jours[85].

25 février 2022

Immeuble à Kiev (rue Oleksandr Kochyts) après un bombardement le 25 février.

Vers h (UTC+2), les troupes russes parviennent à encercler la ville de Konotop et commencent son siège[86].

Vers h (UTC+2), les forces russes bombardent Kiev. Certains missiles sont interceptés par la défense antiaérienne ukrainienne[87].

L'armée de l'air ukrainienne mène le matin sa première frappe sur le territoire russe en prenant pour cible la base aérienne russe de Millerovo, dans l'oblast de Rostov[88]. Elle détruit un Soukhoï Su-30SM et d'autres avions des Forces aérospatiales de la Fédération de Russie[89].

À 13 h 45, des coups de feu ont été entendus dans la capitale à 7,5 km des bâtiments gouvernementaux[90]. Des combats ont lieu notamment dans le quartier Obolon[91]. La capitale se prépare à un assaut des troupes russes, des armes sont notamment distribuées aux volontaires[92].

26 février 2022

Immeuble à Kiev (Avenue Valeriy Lobanovskyi) frappé par un missile de croisière russe le 26 février 2022.

À h 41 (UTC+2), l'État-major des forces armées ukrainiennes affirme dans un communiqué qu'un avion transporteur de troupe russe Il-76 a été abattu non loin de Vassylkiv[93], action mise en parallèle[94] avec l'avion ukrainien de même type abattu par les séparatistes près de Louhansk, le , causant la mort de 49 personnes[95]. Le nombre de victimes est inconnu, l'appareil pouvant contenir jusqu'à 150 parachutistes et des blindés légers[96]. Des responsables américains déclarent qu'un deuxième avion de transport russe II-76 a été abattu par les forces ukrainiennes à 85 kilomètres au sud de Kiev près de Bila Tserkva[97].

Dans la même nuit, de violents échanges de tirs et d'explosions entres soldats russes et soldats ukrainiens accompagnés de civils ukrainiens armés ont lieu dans Kiev et sa banlieue. Un missile de croisière russe touche un immeuble résidentiel causant au moins six blessés dont un grave, d'après les pompiers kieviens.

Un communiqué de la mairie de Kiev annonce que « le couvre-feu à Kiev commencera samedi à 17 heures [16 heures en France] jusqu’à lundi à 8 heures », ajoutant que « toutes les personnes se trouvant dans la rue pendant cette période-là seront considérées comme des membres des groupes de saboteurs ennemis »[98].

Dans la journée, d'après les secours ukrainiens, des tirs russes touchent la clôture d'un centre de stockage de déchets radioactifs[99].

27 février 2022

Situation du conflit au 27 février

À h 50, dans la nuit du 27 février, le dépôt pétrolier civil ukrainien situé à Vassylkiv, ville située au sud de Kiev[100], a pris feu en raison d’une frappe de missile russe visant de grands dépôts de munitions[101],[58]. Des combats se déroulent également dans cette ville pour le contrôle d’une base aérienne qui y est située[58]. Ces combats entravent le travail des pompiers contre l’incendie du dépôt pétrolier[58].

Quelques heures plus tard, l'Associated Press rapporte que les forces russes ont également fait sauter un gazoduc à Kharkiv[102]. Des combats de rue ont lieu dans la ville. Le gouverneur régional Oleg Sinegoubov indique que les forces ukrainiennes auraient notamment repoussé plusieurs blindés légers russes qui avaient réalisé une « percée » dans la ville[103].

Le président ukrainien Zelensky accepte de participer à des pourparlers à la frontière entre l'Ukraine et la Biélorussie, à la suite d’une conversation téléphonique avec le président bélarusse Alexandre Loukachenko, et ce, malgré un sentiment de scepticisme du côté ukrainien[58]. Le président ukrainien exige que les négociations se déroulent en territoire neutre, d'où son refus de participer aux discussions proposées auparavant à Homiel ou à Minsk[104].

Peu après 17 h (UTC+2), le maire de Koupiansk Hennadiy Matsehora, élu du parti pro-russe OP-ZZ, annonce remettre sa ville aux forces d'invasion russes afin d'« éviter les pertes humaines et la destruction », suscitant une large vague d'indignation et provoquant l'ouverture d'une enquête préliminaire pour « atteinte à l'intégrité territoriale et à l'inviolabilité de l'Ukraine par un représentant de l'ordre et trahison » de la part du bureau du procureur de l'oblast de Kharkiv[105].

En fin de journée, le maire de Kiev Vitali Klitschko indique que la ville est « encerclée » par l'armée russe et que les civils ne peuvent plus être évacués en dehors de la ville[106], affirmations qu'il dément par la suite dans un communiqué[58],[107].

28 février 2022

Fichier:Russian shelling of Kharkiv, 28 February 2022.webm
Kharkiv, 28 février

Un responsable américain a déclaré que la Biélorussie se préparait à envoyer ses propres soldats en Ukraine pour soutenir l'invasion russe, malgré les accords antérieurs avec l'Ukraine[108]. The Kyiv Independent a relayé un rapport anonyme de journalistes d'opposition biélorusses selon lesquels des parachutistes biélorusses devaient être déployés, probablement dans les régions de Kiev ou de Jytomyr[109].

À la suite du référendum constitutionnel approuvé la veille, la Biélorussie abandonne son obligation de demeurer une zone non nucléaire, une première depuis la dissolution de l'URSS. Cette décision laisse présager le déploiement d'armes nucléaires sur le territoire biélorusse par la Russie[110],[111].

Lors d'un briefing matinal, le major général Igor Konashenkov a affirmé que la Russie avait la domination aérienne sur l'ensemble du territoire ukrainien. Le gouvernement américain, via Reuters a nié cela[112].

Le ministère russe de la Défense a annoncé la prise de Berdiansk et Enerhodar, en plus des environs de la centrale nucléaire de Zaporijjia[113]. L'Ukraine a nié avoir perdu le contrôle de cette dernière[114].

The Times rapporte que 400 mercenaires russes du groupe Wagner ont été redéployé d'Afrique à Kiev, avec l'ordre du Kremlin et de Poutine, d'assassiner le président Volodymyr Zelensky et son gouvernement[115]. Les gouvernements ukrainien et russe s'accusent mutuellement d'utiliser des civils comme boucliers humains. Vadym Denysenko, conseiller du ministre de l'Intérieur ukrainien, a déclaré que les troupes russes ont tenté de rassembler les habitants des villages adjacents de Kherson pour les utiliser comme bouclier humain, dans le cadre d'une « mission humanitaire » artificielle afin de traverser le pont vers Kherson[116].

Vadym Denysenko, conseiller du ministre de l'Intérieur ukrainien, affirme que plus de 200 véhicules militaires russes ont été détruits ou endommagés sur l'autoroute entre Irpin et Jytomyr à 14 h locale[116]. Il a également déclaré que les troupes russes avaient bombardé Tchernihiv lundi soir, touchant plusieurs bâtiments, provoquant plusieurs incendies et qu'à Volnovakha, dans la région de Donetsk, la situation est assez difficile[116].

1er mars 2022

Conséquences pour les civils

Sur les ondes de la chaîne de télévision Ukraine 24, un conseiller de la présidence ukrainienne, Mikhaïlo Podoliak, déclare que les stocks alimentaires dans les chaînes de magasins pourraient suffire pour 15 à 20 jours, notant au passage « une forte demande spéculative » et une pénurie de carburant dans les stations-service.

Le , le président ukrainien Volodymyr Zelensky appelle l'ensemble des citoyens à se battre et à fournir des armes aux civils afin de s'opposer aux offensives russes[117]. Par la suite, les hommes de 18 à 60 ans sont mobilisés et interdits de quitter le territoire ukrainien.

Le , le président Zelensky affirme que l'armée russe vise également des zones civiles, et pas seulement des points militaires stratégiques, ce que démentent les autorités russes[118].

Pertes civiles

Au moins 18 civils ukrainiens sont morts lors du premier jour de l'invasion : 13 en Ukraine du Sud[119], 3 à Marioupol et 2 à Kharkiv[120],[121].

L'ONU rapporte au moins 25 morts et 102 blessés parmi les civils pour la première journée de combat, en précisant que le bilan réel est bien probablement supérieur[122].

Des attaques délibérées contre des infrastructures civiles sont avérées, comme l'attaque de l'aéroport de Jytomyr le 27 février 2022[123].

Déplacement de population

Selon le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, près de 100 000 civils ukrainiens ont abandonné leur foyer lors du premier jour de l'invasion[124]. Les pays de l'Union européenne ainsi que la Moldavie se préparent à l'accueil des réfugiés[125]. Le , la Roumanie annonce avoir accueilli 10 000 réfugiés, la Moldavie près de 16 000[126]. Selon la Pologne, au , 115 000 réfugiés ont déjà passé la frontière polonaise[127].

Le , le Haut-Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés annonce que près de 370 000 Ukrainiens ont fui vers les pays voisins[128]. Le même jour, un commissaire européen estime que plus de 7 millions de personnes ont été déplacées à cause de la guerre[129].

Le , le Haut-Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés dénombre plus de 500 000 réfugiés ukrainiens dont 281 000 en Pologne[130].

Réactions en Ukraine et en Russie

Réactions en Ukraine

Le président ukrainien Zelensky a appelé tous ses citoyens à prendre les armes pour se défendre des envahisseurs. Une mobilisation générale est en cours pour les hommes de 18 à 60 ans[131].

Des milliers de personnes fuient la capitale avec leurs voitures, créant d'énormes bouchons. Des dizaines de milliers de personnes attendent aux postes frontaliers (Pologne, Moldavie) pour fuir l'Ukraine[132].

Réactions en Russie

Selon Le Monde, peu avant l'invasion, le , l'opinion de la population russe de Moscou, la capitale, quant aux actions du président Vladimir Poutine est marquée par une grande indifférence, qui tend vers « un soutien sans grand enthousiasme »[133].

Le au soir, des manifestations contre la guerre ont lieu dans cinquante-trois villes russes[134], dont plusieurs milliers de personnes place Pouchkine à Moscou et un millier à Saint-Pétersbourg[135]. La police russe a arrêté au moins 1 700 d'entre eux, principalement dans les deux métropoles russes[134], ces manifestations étant considérées comme illégales. Le , c'étaient pas moins de 3 000 manifestants russes qui ont été prisonniers suites aux manifestations[136].

Parmi les personnalités russes, le , les chanteurs Valery Meladze et Sergueï Lazarev, ainsi que le footballeur international Fyodor Smolov ont chacun publié un message pour l'arrêt de la guerre sur leur réseau social[134],[137].

Le journal d'opposition Novaïa Gazeta du prix Nobel de la paix Dmitri Mouratov prend position contre la guerre et publie son numéro en russe et en ukrainien[138].

Plusieurs anciens chefs de gouvernement européens travaillant pour des grandes entreprises russes démissionnent : c'est le cas d'Esko Aho (Finlande), de Matteo Renzi (Italie), de Christian Kern (Autriche)[139] et de François Fillon (France)[140].

Le 25 février, 664 scientifiques russes publient une tribune dans laquelle ils exigent l'arrêt immédiat de tous les actes de guerre dirigés contre l'Ukraine[141].

Le chef de la république de Tchétchénie, Ramzan Kadyrov, indique envoyer 10 000 combattants (les Kadyrovtsy) en Ukraine afin de soutenir l'armée russe[142].

Réactions internationales

L'invasion de l'Ukraine par la Russie suscite de très nombreuses réactions de la part des principales organisations internationales et de la plupart des pays. Ces réactions sont avant tout de nature politique, puisque les États-Unis comme les pays européens avaient fait savoir qu'ils n'interviendraient pas militairement sur le terrain[143]. Elles comportent en revanche de la part de l'OTAN, de l'Union européenne et de nombreux pays individuellement un soutien militaire à l'Ukraine et d'importantes sanctions contre la Russie.

Réactions politiques

Le début de l'invasion déclenche des réunions en urgence de la plupart des grandes institutions internationales. Le G7 condamne l'invasion russe le [144]. Le même jour, un Conseil européen extraordinaire condamne « avec la plus grande fermeté l'agression militaire non provoquée et injustifiée de la Fédération de Russie contre l'Ukraine » qui « viole de façon flagrante le droit international et les principes de la charte des Nations unies, et porte atteinte à la sécurité et à la stabilité européennes »[145]. L'OTAN publie le un communiqué qui rejette sur la Russie l'entière responsabilité du conflit[146]. Le Conseil de l'Europe suspend la Russie de sa participation à cette organisation à partir du 25 février[147].

Le , le projet de résolution examiné par le Conseil de sécurité de l'ONU pour condamner l’attaque militaire russe en Ukraine et demandant le retrait immédiat des troupes russes, est rejeté du fait que la Russie fait usage de son droit de veto[148]. Le 27 février 2022, le Conseil de sécurité a adopté la résolution 2623 (2022) pour convoquer une session extraordinaire d’urgence de l’Assemblée générale, afin d'étudier la situation en Ukraine : n'ayant besoin que d'une majorité de neuf voix, sans possibilité de veto, le Conseil a adopté la résolution par 11 voix pour, une voix contre (Russie), et les abstentions de l'Inde, de la Chine et des Émirats arabes unis[149]. À la date du 28 février 2022, il n'y a eu que 11 sessions extraordinaires d’urgence dans l’histoire de l’ONU[149].

La plupart des États condamnent l'invasion. Toutefois, certains parmi lesquels notamment la Chine et l'Inde adoptent une position de neutralité voire approuvent l'action militaire et dénoncent également le rôle de l'OTAN.

Le , la guerre en Ukraine pousse le chancelier allemand Olaf Scholz à prendre une décision à laquelle l’Allemagne ne voulait pas se résoudre, annonçant « une augmentation massive des dépenses de la Bundeswehr »[150].

Soutien militaire étranger à l'Ukraine

Soutien des États-Unis

Un FGM-148 Javelin tiré par des soldats américains.

Les États-Unis sont le premier fournisseur de matériel militaire à l'Ukraine : une nouvelle aide d'un montant de 350 millions de dollars est annoncée pour combattre l'invasion russe[151]. Le , le secrétaire d'État américain Antony Blinken annonce que cette aide sera constituée de nouveaux moyens militaires défensifs[151] : des systèmes anti-blindés et antiaériens, des armes légères et des munitions de divers calibres, des gilets pare-balles et des équipements connexes[152]. Ce soutien armé vient s'ajouter aux 60 millions de dollars d'assistance militaire décidés à l'automne 2021, puis 200 millions de plus en décembre[153] : il s'agissait notamment de livraisons de lance-missiles antichars FGM-148 Javelin et d'autres armes anti-blindage, d'armes légères, de divers calibres de munitions et d'autres équipements non létaux[154],[155]. C'est un total de plus d'un milliard de dollars octroyé à l'Ukraine depuis un an[153].

Soutien de pays européens

À partir du , deux jours après le début de l'invasion, plusieurs pays européens déclarent apporter un soutien militaire à l'Ukraine.

  • Drapeau de l'Allemagne Allemagne : le pays, qui était jusque-là hostile à une livraison d'armes, annonce la livraison à l'Ukraine de 400 lance-roquettes antichar Panzerfaust, de 1 000 lance-roquettes et 500 missiles sol-air Stinger, ainsi que 14 blindés et du carburant[156].
  • Drapeau de la Belgique Belgique : le pays déclare fournir 2 000 mitrailleuses et 3 800 tonnes de carburant à l'armée ukrainienne[157].
  • Drapeau du Danemark Danemark : la première ministre annonce donner 2 700 lance-roquettes antichar[158].
  • Drapeau de l'Espagne Espagne : des équipements défensifs, comme des gilets pare-balles, font partie des 20 tonnes d'aides envoyées par le pays[159].
  • Drapeau de la Finlande Finlande : le ministre de la défense finlandais, Antti Kaikkonen, a annoncé fournir 2 500 fusils d’assaut, 150 000 munitions, 1 500 armes antichars et des colis alimentaires[160].
  • Drapeau de la France France : l'état-major des armées déclare avoir « acté » des livraisons d'armes défensives à Kiev[157].
  • Drapeau de la Grèce Grèce : le pays prévoit d'envoyer des équipements défensifs[159].
  • Drapeau de l'Italie Italie : le premier ministre indique fournir une aide militaire « en particulier dans le secteur du déminage et de la fourniture d'équipements de protection »[161].
  • Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas : ils indiquent avoir expédié des fusils de précision et des casques et déclare fournir 200 missiles antiaériens Stinger[157].
  • Drapeau de la Pologne Pologne : le pays, qui a fourni des dizaines de milliers de munitions à l'Ukraine fin janvier[162], dénonce « l’égoïsme en béton [de] certains pays occidentaux » en matière de soutien militaire[163].
  • Drapeau du Portugal Portugal : le ministère de la Défense annonce la livraison à l'Ukraine de « gilets, des casques, des lunettes de vision nocturne, des grenades, des munitions de différents calibres » ou encore de « fusils automatiques G3 »[161].
  • Drapeau de la Roumanie Roumanie : le pays prévoit l'envoi de « combustible, des gilets pare-balles, des casques, des munitions et d’autres équipements militaires »[159].
  • Drapeau de la Suède Suède : le pays annonce l'envoi de rations de terrain, de 5 000 casques, 5 000 boucliers et 5 000 lance-roquettes antichar[164], rompant avec leur doctrine de ne pas livrer d'armes[129],[165].
  • Drapeau de la Tchéquie Tchéquie : le pays annonce, en plus des 4 000 obus d'artillerie envoyés en janvier[166], l'envoi de 30 000 pistolets, 7 000 fusils d’assaut, 3 000 fusils-mitrailleurs et plusieurs dizaines de fusils de précision, ainsi qu'un million de cartouches[157].
  • Drapeau de l’Union européenne Union européenne : pour la première fois de son histoire, elle propose de financer la fourniture d'armes létales, mais aussi du carburant, des équipements de protection et médicaux[129], ainsi que des avions de combat[167].

Soutien du Canada

Le , le Canada annonce l'envoi « de casques, de gilets pare-balles, de masques à gaz et de matériel de vision nocturne », après avoir déjà promis le la livraison d'armes et de munitions[168].

Soutien de l'OTAN

Quelques jours avant l'invasion, l'OTAN a commencé à fournir des armes défensives à l'Ukraine[169].

Sanctions contre la Russie

Les États-Unis, l'Union européenne et le Royaume-Uni prennent de façon concertée d'importantes mesures restrictives vis-à-vis de la Russie. Ces mesures, selon la déclaration conjointe du , portent notamment sur l'exclusion de certaines banques russes du système de messagerie SWIFT et le gel d'une partie des avoirs de la Banque centrale russe et visent de nombreux responsables politiques russes[170].

Convoqué dans l'urgence, le Conseil européen extraordinaire du 24 février 2022 décide du principe « de nouvelles mesures restrictives qui auront des conséquences lourdes et massives pour la Russie », en complément de celles déjà adoptées le par le Conseil de l'UE en réponse à la reconnaissance par la Russie des républiques autonomes autoproclamées de Donetsk et de Lougansk[171]. D'après la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, ces sanctions viseront d'abord le secteur financier ce qui signifie que « 70 % des banques russes auront beaucoup plus de difficultés à emprunter sur les marchés ». Ensuite, la Russie ne pourra plus bénéficier de l'accès à des « technologies cruciales », comme les composants électroniques ou des logiciels[172]. La plupart des pays européens ferment leur espace aérien aux compagnies aériennes russes et le pays entre dans la liste des compagnies aériennes interdites d'exploitation dans l'Union européenne le [173],[174].

L'Allemagne suspend la mise en service du gazoduc Nord Stream 2 avec la Russie, projet qu'elle avait défendu contre vents et marées malgré les pressions américaines[175]. En février 2022, le régulateur allemand avait décidé d'interdire la diffusion de la chaîne Russia Today en Allemagne[176]. Le 27 février 2022, la Présidente de la Commission européenne Ursula Von Der Leyen annonce le bannissement des chaînes RT dans toute l’Union européenne[177].

Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, annonce le « un paquet de sanctions économiques le plus important et le plus sévère que la Russie ait jamais vu »[178].

Les sanctions économiques décrétées par les puissances occidentales contre la Russie entrainent dès le au matin une très forte chute du cours du rouble dont le taux de change contre 1 dollar passe de 83,5 roubles le à 95,5 roubles russes. Simultanément, la Banque centrale de Russie avait, elle, porté son taux directeur de 9,5 à 20 %[179].

Certains pays d'Asie se joignent aux sanctions internationales parmi lesquels la Corée du Sud qui annonce le 28 février, son ralliement aux sanctions internationales en votant pour l'exclusion de la Russie du système SWIFT et en interdisant des exportations stratégiques à destination de la Russie.

L'île de Taïwan aussi dit se joindre aux sanctions économiques dès le 24 février via la voix de Joseph Wu, ministre des taïwanais des affaires étrangères. Ce dernier qualifie l'action russe de "violation de la Charte des Nations unies". Taiwan vote donc l'exclusion de la Russie du système SWIFT; décision annoncée par le premier ministre Su Tseng-chang lui même.

Le Japon (via la voix de son premier ministre Fumio Kishida) se joint lui aussi aux sanctions dès le 25 février; en interdisant l'exportations pour la Russie, surtout dans le domaine des semi-conducteurs. Il décide aussi de geler les avoir de Vladimir Poutine. De plus, le Japon se joind aux pays occidentaux pour exclure certaines banques russes de la plateforme Swift. Le Japon adopte des sanctions à l'encontre du président du Bélarus et de la banque centrale russe le 28 février.

Le lundi 28 février, Singapour a annonce l'imposition de sanctions à la Russie après son invasion de l'Ukraine, bloquant notamment les transactions financières et les exportations de biens susceptibles d'être utilisés comme des armes contre des Ukrainiens.

Guerre de l'information

Avec la désinformation généralisée et les médias sociaux amplifiant les revendications militaires et les demandes reconventionnelles, il est difficile de déterminer exactement les informations fiables pour donner les deux points de vue de façon neutre[180][Quoi ?].

Les médias russes ont délibérément propagé de fausses informations comme l’explosion d’un conteneur de gaz au chlore près d’une zone habitée par des civils à Gorlovska mais aussi la transmission d’affrontements pré-enregistrés ou encore provenant d’autres pays entre séparatiste et armée ukrainienne[181].

Pour justifier l'invasion de l'Ukraine, les forces séparatistes sont soupçonnée d'avoir orchestrées plusieurs fausses attaques pour justifier l'escalade militaire[182].

Concernant la manipulation d’enregistrements, John Kirby, porte-parole du Pentagone a déclaré lors d'une allocution début février qu’« il est probable que le gouvernement russe, nous le pensons, prépare une fausse attaque de soldats ou d’agents de renseignement ukrainiens contre le territoire russe ou des russophones [d’Ukraine] »[183].

Les forces armées ukrainiennes sont aussi accusée d'avoir propagée de fausses informations. Le ministère des armées ukrainienne a par exemple publié une vidéo montrant un drone turc abattant un char d'assaut du régime syrien près de Maarat Al-Numan en Syrie, et a écrit : « Forces armées ukrainiennes ont libéré une vidéo avec la destruction de l’équipement militaire russe Bayraktar TB2 »[184].

Révisionnisme historique

Discours du président russe le 21 février avec traduction partielle.

En , le président Vladimir Poutine publie un essai, De l'unité historique des Russes et des Ukrainiens, où il aborde en longueur les liens qui uniraient les deux peuples tant sur le plan historique mais aussi sur le plan culturel et religieux. Ce faisant, le président russe considère « les Russes et les Ukrainiens sont un seul peuple qui appartient au même espace historique et spirituel »[185]. À l'occasion d'un sondage effectué peu après par l'ONG Rating Group Ukraine, sur l'ensemble de la population, seul 41 % des Ukrainiens sont en accord avec cette position[186],[185]. L'étude montre que les Ukrainiens sont partagés selon les régions et les mouvements politiques d'appartenance tandis qu'à l'Est et dans les mouvements pro-russes, 60 % des répondants partagent ce point de vue, à l'Ouest 70 % sont en désaccord tout comme les membres des partis politiques opposés au Kremlin qui réfutent à 80 % cette position[186].

Dans ce discours, le président russe détermine que l'Ukraine a été créée de toute pièce par la Russie soviétique et particulièrement Lénine et conteste de nouveau son existence[187]. Les bolchéviks auraient ensuite, selon lui, abandonné des parties du territoire historique de la Russie — à l'instar du transfert de la Crimée actée par Khrouchtchev en  — et découpé les slaves de l'est en plusieurs nations[N 2],[187]. Cette révision de l'histoire ukrainienne se place dans un discours qui trace une continuité directe entre la conversion de Vladimir Ier à l'orthodoxie, le Rus' de Kiev et la Russie tsariste[185]. Cette prééminence des communistes russes dans la « création » de l'Ukraine selon Poutine a une signification particulière quand Kiev a depuis plusieurs années amorcé une politique de décommunisation (« декоммунизацию », dekommounizatsiyou) puisqu'il implique le démantèlement du pays sous sa forme actuelle[187]. Juliette Cadiot, directrice d'étude au centre d'études des mondes russe, caucasien et centre-européen (CERCEC) à l'EHESS, indique que le président russe utilise un discours des sciences sociales actuelles donnant aux empires en voie de dislocation — ici en l'occurrence l'empire tsariste — la genèse des nationalismes sans prendre en compte la dimension populaire, illustrée en Ukraine par l'indépendance du pays de à [188].

Pour le chercheur à l'université d'Oxford Milàn Czerny, l'utilisation du terme « génocide » s'inscrit dans une longue durée comme l'indique l'utilisation par Sergueï Glaziev (en) dès les années 1990 de « génocide économique » contre les Russes après la libéralisation du pays[187]. Glaziev est devenu le conseiller de Vladimir Poutine dès 2012[187]. Pour Cécile Vaissié, spécialiste du monde slave à Rennes-II, cette vision est partagée par de nombreux membres des cercles néoconservateurs et nationalistes russes[189]. Pour ces derniers, la diminution de l'importance du russe dans les ex-pays soviétiques — même si une large majorité des Ukrainiens est bilingue, une série de lois depuis 2014 diminuent la place du russe dans l'espace public sans la supprimer comme le prétendent les tenants du discours d'une « ukrainisation totale »[190] — relève d'un « génocide culturel »[189],[187]. Aussi, l'incendie criminel à Odessa touchant des russophones en 2014 est régulièrement utilisé par le locataire du Kremlin[188].

Dans le même temps, l'ouverture du discours du locataire du Kremlin par le terme « compatriote » remonte selon Czerny à Boris Eltsine et couvre toute personne se considérant comme liée à la Russie — monde russe soit en russe « rousskïï mir » — et que Moscou doit protéger[187]. Vladimir Poutine est coutumier de ce terme puisqu'il l'utilise dès et lui a servi notamment lors de la crise de Crimée[191],[192].

Notes et références

Notes

  1. Au sommet de Lisbonne fin 2010, l'Alliance adopte un nouveau concept stratégique, toujours actuel[52], qui rappelle les principes fondamentaux de sécurité et défense collective sur lesquels l'Alliance est fondée : « Nous maintiendrons une combinaison appropriée de forces conventionnelles, nucléaires et de défense antimissile. La défense antimissile deviendra partie intégrante de notre posture générale de défense. Notre objectif est de renforcer la dissuasion en tant qu’un des éléments centraux de notre défense collective et de contribuer à la sécurité indivisible de l’Alliance. »[a] qui met principalement l'accent sur les menaces qui pèsent de manière croissante sur ses membres, telles que la prolifération des armes de destruction massive NBC et des missiles balistiques porteurs de ces armes, les cyberattaques et le terrorisme, la sécurité maritime et aérienne et sur les risques liés aux crises et conflits au-delà des frontières de l’OTAN[53],[54],[55] .
  2. Les slaves de l'Est représentent les pays de l'Ukraine, la Biélorussie et la Russie par opposition aux slaves du Sud (réunis autrefois dans la traduction littérale « Yougoslavie ») et les slaves de l'Ouest en Pologne, République tchèque et Slovaquie.
  1. « La dissuasion, articulée autour d’une combinaison appropriée de capacités nucléaires et conventionnelles, demeure un élément central de notre stratégie d’ensemble. Les conditions dans lesquelles un recours à l’arme nucléaire pourrait être envisagé sont extrêmement improbables. Aussi longtemps qu’il y aura des armes nucléaires, l’OTAN restera une alliance nucléaire. »

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