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Développant en parallèle ses missions éducatives et pédagogiques, notamment en direction des jeunes, le Forum des images touche un public de plus en plus large : étudiant·es, chercheur·ses, spectateur·rices curieux…
Développant en parallèle ses missions éducatives et pédagogiques, notamment en direction des jeunes, le Forum des images touche un public de plus en plus large : étudiant·es, chercheur·ses, spectateur·rices curieux…


Il devient peu à peu « un pôle cinéphile de la capitale »<ref>Le Monde, 23 septembre 1998, cité par Évelyne Cohen et Pascale Goetschel in « Le Forum des images, un espace dédié au cinéma et à Paris », ''Sociétés et représentations'', n° 28, oct. 2009, p.190</ref>» et un lieu de référence en termes d’équipement culturel local, régional et national. En 2005, pour répondre à une fréquentation croissante ainsi qu’à des besoins d’évolution technologique, le Forum des images ferme ses portes au public pour entreprendre une vaste transformation. Durant les trois années que durent les travaux, l’institution réalise un important travail de numérisation de ses collections et poursuit en parallèle son activité de programmation hors les murs dans une dizaine de lieux parisiens comme le [[Max Linder Panorama|Max Linder]], [[L'Arlequin|L’Arlequin]], l’Action Christine, le [[Théâtre Paris-Villette|théâtre Paris Villette]], le [[Pavillon de l'Arsenal|pavillon de l’Arsenal]] ou encore [[Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou|le Centre Pompidou]].
Il devient peu à peu « un pôle cinéphile de la capitale »<ref>Le Monde, 23 septembre 1998, cité par Évelyne Cohen et Pascale Goetschel in « Le Forum des images, un espace dédié au cinéma et à Paris », ''Sociétés et représentations'', n° 28, oct. 2009, p.190</ref> et un lieu de référence en termes d’équipement culturel local, régional et national. En 2005, pour répondre à une fréquentation croissante ainsi qu’à des besoins d’évolution technologique, le Forum des images ferme ses portes au public pour entreprendre une vaste transformation. Durant les trois années que durent les travaux, l’institution réalise un important travail de numérisation de ses collections et poursuit en parallèle son activité de programmation hors les murs dans une dizaine de lieux parisiens comme le [[Max Linder Panorama|Max Linder]], [[L'Arlequin|L’Arlequin]], l’Action Christine, le [[Théâtre Paris-Villette|théâtre Paris Villette]], le [[Pavillon de l'Arsenal|pavillon de l’Arsenal]] ou encore [[Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou|le Centre Pompidou]].


Le 5 décembre 2008, le Forum des images rouvre au public. Il prend désormais place dans la « rue du Cinéma », l’axe souterrain originellement appelé « grande galerie » reliant la [[place Carrée]] à la [[porte du Jour]]. Initiée par la Ville de Paris et inaugurée par [[Bertrand Delanoë]], la rue du Cinéma abrite également l’[[UGC Ciné Cité Les Halles]] et la [[Bibliothèque du cinéma François-Truffaut|Bibliothèque François Truffaut]]. Coexistent ainsi dans un même périmètre un ensemble d’équipements dédiés au cinéma, proposant une offre différenciée et complémentaire<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Frédérique |nom=Roussel |titre=La nouvelle bobine du Forum des images |url=https://www.liberation.fr/cinema/2008/12/06/la-nouvelle-bobine-du-forum-des-images_294294/ |site=Libération |consulté le=2022-01-21}}</ref>.
Le 5 décembre 2008, le Forum des images rouvre au public. Il prend désormais place dans la « rue du Cinéma », l’axe souterrain originellement appelé « grande galerie » reliant la [[place Carrée]] à la [[porte du Jour]]. Initiée par la Ville de Paris et inaugurée par [[Bertrand Delanoë]], la rue du Cinéma abrite également l’[[UGC Ciné Cité Les Halles]] et la [[Bibliothèque du cinéma François-Truffaut|Bibliothèque François Truffaut]]. Coexistent ainsi dans un même périmètre un ensemble d’équipements dédiés au cinéma, proposant une offre différenciée et complémentaire<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Frédérique |nom=Roussel |titre=La nouvelle bobine du Forum des images |url=https://www.liberation.fr/cinema/2008/12/06/la-nouvelle-bobine-du-forum-des-images_294294/ |site=Libération |consulté le=2022-01-21}}</ref>.

Version du 21 janvier 2022 à 23:42

Forum des images
Logo de l'organisation
Logo du Forum des images à Paris.
Situation
Ancien nom Vidéothèque de Paris
Siège Forum des Halles
2, rue du Cinéma
75001 Paris
Organisation
Président Marc Tessier
Directeur Claude Farge
Organisations affiliées Mairie de Paris

Site web forumdesimages.fr

Le Forum des images, fondé en 1988 sous le nom de Vidéothèque de Paris, est une institution culturelle de la Ville de Paris consacrée au cinéma et à toutes les formes d'images (réalité virtuelle, jeu vidéo, bande dessinée…). Il est situé au Forum des Halles, dans le 1er arrondissement de Paris. Il a le statut d'association loi de 1901 et est actuellement dirigé par Claude Farge.

Lieu de cinéphilie, mais aussi de création, de diffusion, d'innovation et d'éducation à l'image, le Forum des images organise ou accueille de nombreux cycles thématiques, festivals, rendez-vous, rencontres et débats tout au long de l'année pour des publics de tous les âges.

Son fonds d'archives compte près de 7 700 films ayant Paris pour sujet ou pour décor, ainsi que plusieurs centaines d'autres documents issus de diverses collections rares et difficiles d'accès.

En septembre 2018, le Forum des images a créé TUMO Paris, son école de la création numérique, gratuite, destinée aux adolescent·es de 12 à 18 ans[1].

Histoire

Sous l’impulsion du poète Pierre Emmanuel[2] dès 1980, la Vidéothèque de Paris créée par la Mairie de Paris ouvre ses portes le . Elle est inaugurée par Jacques Chirac, alors maire de Paris.

Sa mission initiale est de constituer la mémoire audiovisuelle de la ville de Paris, en collectant des images de la capitale filmées depuis 1895, issues d'une grande variété d'origines, de genres et de supports[3].

Longs et courts métrages, fictions, documentaires, publicités, émissions de télévision, films amateurs, films d’entreprises sont réunis dans « les collections » du Forum des images, un fonds d’archives audiovisuelles à l’ampleur inédite.

Lieu de « lecture publique[4] », le Forum des images, dès son ouverture, met à la disposition des spectateurs les films de ses collections de façon simple, large et immédiate, grâce à « un système de consultation combinant robotique et informatique documentaire »[4]. Grâce à cet équipement technique révolutionnaire pour l’époque, chacun·e peut faire ses recherches et visionner le film de son choix sur l’un des postes disponibles dans la salle de consultation. Par ailleurs, son catalogue est accessible à distance, par Minitel.

Également lieu de cinéphilie, la Vidéothèque de Paris propose notamment au public des cycles de projections thématiques :  véritable ADN de l'institution[4], ils ont pour objet de « tisser des liens entre les films, entre les époques et de croiser les points de vue[5] ». D'abord centrée sur Paris et sa représentation, la programmation s’élargit et s’ouvre à peu à de nouveaux corpus de films, formats, rendez-vous et publics, notamment sous la direction de Michel Reilhac (1992-2002).

En 1995 se tiennent les premières Rencontres internationales du cinéma à Paris (RICAP), qui célèbrent le cinéma indépendant, et en 1999 a lieu la première édition de la biennale Nouvelles images du Japon, consacrée au cinéma d’animation japonais. Le festival connaît un grand succès public et médiatique : en 2001, la rétrospective consacrée aux Studios Ghibli se tient en présence de Hayao Miyazaki.

Forte de ces évolutions, c’est tout naturellement que la Vidéothèque de Paris est rebaptisée en 1998 Forum des images. Cette nouvelle dénomination témoigne d’une identité en devenir, tournée vers la modernité et la curiosité pour toutes les formes d’images, notamment celles de la création contemporaine.

En 2002, Laurence Herszberg succède à Michel Reilhac à la direction de l’institution. Sous son impulsion sont créés plusieurs festivals, dont Pocket Films, consacré à la réalisation de films sur téléphone mobile ou Tout-Petits Cinéma.  En 2010 a lieu la première édition de Séries Mania, premier festival du genre en France, dédié aux séries télévisées du monde entier.

Développant en parallèle ses missions éducatives et pédagogiques, notamment en direction des jeunes, le Forum des images touche un public de plus en plus large : étudiant·es, chercheur·ses, spectateur·rices curieux…

Il devient peu à peu « un pôle cinéphile de la capitale »[6] et un lieu de référence en termes d’équipement culturel local, régional et national. En 2005, pour répondre à une fréquentation croissante ainsi qu’à des besoins d’évolution technologique, le Forum des images ferme ses portes au public pour entreprendre une vaste transformation. Durant les trois années que durent les travaux, l’institution réalise un important travail de numérisation de ses collections et poursuit en parallèle son activité de programmation hors les murs dans une dizaine de lieux parisiens comme le Max Linder, L’Arlequin, l’Action Christine, le théâtre Paris Villette, le pavillon de l’Arsenal ou encore le Centre Pompidou.

Le 5 décembre 2008, le Forum des images rouvre au public. Il prend désormais place dans la « rue du Cinéma », l’axe souterrain originellement appelé « grande galerie » reliant la place Carrée à la porte du Jour. Initiée par la Ville de Paris et inaugurée par Bertrand Delanoë, la rue du Cinéma abrite également l’UGC Ciné Cité Les Halles et la Bibliothèque François Truffaut. Coexistent ainsi dans un même périmètre un ensemble d’équipements dédiés au cinéma, proposant une offre différenciée et complémentaire[7].

En 2017, Laurence Herzberg quitte la direction du Forum des images pour prendre celle du festival Séries Mania, qui déménage à Lille, suite à l'appel d'offres du gouvernement et du CNC visant à créer en France un grand festival international des séries TV, que Lille et sa région remportent.

En février 2018, Claude Farge est nommé directeur du Forum des images[8]. Sous son impulsion, et grâce au soutien actif de la Ville de Paris, le Forum des images ouvre en septembre 2018 TUMO Paris, la première école de création numérique gratuite à destination des adolescente·s de 12 à 18 ans[1].

Identité visuelle (logo)

Présidence

Depuis pas longtemps Claude Farge

Notes et références

  1. a et b Philippe Baverel, « Paris : le Forum des images lance son école de la création numérique », sur Le Parisien,
  2. Ancien président de l’Institut National de l’Audiovisuel et ami de Jacques Chirac, alors maire de Paris
  3. Évelyne Cohen et Pascale Goetschel, « Le Forum des images, un espace dédié au cinéma et à Paris », Sociétés et représentations, n° 28,‎ , p.190
  4. a b et c Jean-Yves de Lépinay, Le Forum des images : Les collections accessibles et les services associés, Bulletin des bibliothèques de France, ENSSIB, vol. 52, no 2, , p. 52
  5. Rapport de la mairie de Paris, n°08-13, déc. 2009
  6. Le Monde, 23 septembre 1998, cité par Évelyne Cohen et Pascale Goetschel in « Le Forum des images, un espace dédié au cinéma et à Paris », Sociétés et représentations, n° 28, oct. 2009, p.190
  7. Frédérique Roussel, « La nouvelle bobine du Forum des images », sur Libération (consulté le )
  8. Océane Le Moal, « Claude Farge officialisé à la tête du Forum des images », Le Film français, 5 décembre 2017

Voir aussi

Bibliographie

Lien externe

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