Aller au contenu

« Leogorgon » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Amirani1746 (discuter | contributions)
mAucun résumé des modifications
Milyon (discuter | contributions)
m Projet:Liens rouges - correction du modèle Lien - cible inexistante
Ligne 16 : Ligne 16 :
</ref>. L'holotype, PIN 4549/13, est une boîte crânienne partielle de la localité de Klimovo-1 dans l'[[oblast de Vologda]], en [[Russie]], et appartient à l'assemblage faunique de Sokolki. Ivakhnenko a également renvoyé une incisive de la même localité à la nouvelle espèce. Il a interprété les fossiles comme représentant un grand [[gorgonopsien]] appartenant à la sous-famille des [[Rubidgeinae|rubidgeinés]], le premier trouvé en dehors d'[[Afrique]], et a noté qu'il était particulièrement similaire à ''[[Dinogorgon]]''.
</ref>. L'holotype, PIN 4549/13, est une boîte crânienne partielle de la localité de Klimovo-1 dans l'[[oblast de Vologda]], en [[Russie]], et appartient à l'assemblage faunique de Sokolki. Ivakhnenko a également renvoyé une incisive de la même localité à la nouvelle espèce. Il a interprété les fossiles comme représentant un grand [[gorgonopsien]] appartenant à la sous-famille des [[Rubidgeinae|rubidgeinés]], le premier trouvé en dehors d'[[Afrique]], et a noté qu'il était particulièrement similaire à ''[[Dinogorgon]]''.


Cependant, en [[2008]], Ivakhnenko a noté qu'en raison de son anatomie mal connue, ''Leogorgon'' pourrait être un parent des {{lien|trad=Phtinosuchidae|fr=Phtinosuchidae|texte=phthinosuchidés}} plutôt que d'être un représentant russe des [[Rubidgeinae|rubidgeinés]]<ref name=Ivakhnenko2008>
Cependant, en 2008, Ivakhnenko a noté qu'en raison de son anatomie mal connue, ''Leogorgon'' pourrait être un parent des [[Phthinosuchidae]] plutôt que d'être un représentant russe des [[Rubidgeinae|rubidgeinés]]<ref name=Ivakhnenko2008>
{{article| prénom1 = M. F. | nom1 = Ivakhnenko | année = 2008 | titre = Cranial morphology and evolution of Permian Dinomorpha (Eotherapsida) of Eastern Europe | journal = Paleontological Journal | volume = 42 | numéro = 9 | doi = 10.1134/S0031030108090013 | pages=859–995}}
{{article| prénom1 = M. F. | nom1 = Ivakhnenko | année = 2008 | titre = Cranial morphology and evolution of Permian Dinomorpha (Eotherapsida) of Eastern Europe | journal = Paleontological Journal | volume = 42 | numéro = 9 | doi = 10.1134/S0031030108090013 | pages=859–995}}
</ref>. En [[2016]], le paléontologue Christian Kammerer a formellement rejeté cette classification, car les caractéristiques qui, selon Ivakhnenko, soutenaient son affectation à Rubidgeinae sont en fait présentes chez d'autres gorgonopsiens, et que la boîte crânienne n'a aucune caractéristique de gorgonopsien et peut provenir d'un [[dicynodonte]]<ref name=Kammerer2016>
</ref>. En 2016, le paléontologue Christian Kammerer a formellement rejeté cette classification, car les caractéristiques qui, selon Ivakhnenko, soutenaient son affectation à Rubidgeinae sont en fait présentes chez d'autres gorgonopsiens, et que la boîte crânienne n'a aucune caractéristique de gorgonopsien et peut provenir d'un [[dicynodonte]]<ref name=Kammerer2016>
{{article| nom = Kammerer | prénom = Christian F. | année = 2016 | titre = Systematics of the Rubidgeinae (Therapsida: Gorgonopsia) | journal = PeerJ | volume = 4 | doi = 10.7717/peerj.1608 | pmc = 4730894 | pmid=26823998 | page=e1608}}
{{article| nom = Kammerer | prénom = Christian F. | année = 2016 | titre = Systematics of the Rubidgeinae (Therapsida: Gorgonopsia) | journal = PeerJ | volume = 4 | doi = 10.7717/peerj.1608 | pmc = 4730894 | pmid=26823998 | page=e1608}}
</ref>. La [[canine]] est celle d'un gorgonopsien, mais ne peut être distinguée des canines de son contemporain ''[[Inostrancevia]]''. Des preuves récentes suggèrent que les [[Rubidgeinae|gorgonopsien africains]] forment un groupe [[Endémisme|endémique]]<ref name=Kammerer2018>
</ref>. La [[canine]] est celle d'un gorgonopsien, mais ne peut être distinguée des canines de son contemporain ''[[Inostrancevia]]''. Des preuves récentes suggèrent que les [[Rubidgeinae|gorgonopsien africains]] forment un groupe [[Endémisme|endémique]]<ref name=Kammerer2018>

Version du 12 janvier 2022 à 00:05

Leogorgon klimovensis

Leogorgon
Description de cette image, également commentée ci-après
Canine de Leogorgon (en bas), comparé à une canine d'Inostrancevia (en haut).
Classification
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Sous-embr. Vertebrata
Classe Synapsida
Ordre Therapsida
Sous-ordre  Gorgonopsia ?

Genre

 Leogorgon
Ivakhnenko, 2003

Espèce

 Leogorgon klimovensis
Ivakhnenko, 2003

Leogorgon (littéralement « Gorgone de Léo ») est un genre éteint de thérapsides douteux datant de la fin du Permien et ayant vécu dans ce qui est aujourd'hui le nord de la Russie européenne. Il était à l'origine classé comme un gorgonopsien de la sous-famille des rubidgeinés, et aurait été donc le premier membre de ce groupe à avoir vécu en dehors d'Afrique, si cette identification serait resté valide. Cependant, il peut plutôt s'agir d'une combinaison d'une canine de gorgonopsien et de la boîte crânienne d'un dicynodonte, et donc d'un possible taxon poubelle.

Histoire

L'espèce Leogorgon klimovensis a été nommé en 2003 par le paléontologue Mikhail Ivakhnenko en honorant le nom du paléontologue Leonid Tatarinov[1]. L'holotype, PIN 4549/13, est une boîte crânienne partielle de la localité de Klimovo-1 dans l'oblast de Vologda, en Russie, et appartient à l'assemblage faunique de Sokolki. Ivakhnenko a également renvoyé une incisive de la même localité à la nouvelle espèce. Il a interprété les fossiles comme représentant un grand gorgonopsien appartenant à la sous-famille des rubidgeinés, le premier trouvé en dehors d'Afrique, et a noté qu'il était particulièrement similaire à Dinogorgon.

Cependant, en 2008, Ivakhnenko a noté qu'en raison de son anatomie mal connue, Leogorgon pourrait être un parent des Phthinosuchidae plutôt que d'être un représentant russe des rubidgeinés[2]. En 2016, le paléontologue Christian Kammerer a formellement rejeté cette classification, car les caractéristiques qui, selon Ivakhnenko, soutenaient son affectation à Rubidgeinae sont en fait présentes chez d'autres gorgonopsiens, et que la boîte crânienne n'a aucune caractéristique de gorgonopsien et peut provenir d'un dicynodonte[3]. La canine est celle d'un gorgonopsien, mais ne peut être distinguée des canines de son contemporain Inostrancevia. Des preuves récentes suggèrent que les gorgonopsien africains forment un groupe endémique[4].

Notes et références

Notes

Références

  1. M. F. Ivakhnenko, « Eotherapsids from the East European Placket (Late Permian) », Paleontological Journal, vol. 37,‎ , p. 339–465
  2. M. F. Ivakhnenko, « Cranial morphology and evolution of Permian Dinomorpha (Eotherapsida) of Eastern Europe », Paleontological Journal, vol. 42, no 9,‎ , p. 859–995 (DOI 10.1134/S0031030108090013)
  3. Christian F. Kammerer, « Systematics of the Rubidgeinae (Therapsida: Gorgonopsia) », PeerJ, vol. 4,‎ , e1608 (PMID 26823998, PMCID 4730894, DOI 10.7717/peerj.1608)
  4. Christian F. Kammerer et Vladimir Masyutin, « Gorgonopsian therapsids (Nochnitsa gen. nov. and Viatkogorgon) from the Permian Kotelnich locality of Russia », PeerJ, vol. 6,‎ , e4954 (PMID 29900078, PMCID 5995105, DOI 10.7717/peerj.4954)

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :