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{{sujet|Helene Lange}}, née le {{date de naissance|9 avril 1848}} à [[Oldenbourg]] et morte le {{date de décès|13 mai 1930}} à [[Berlin]] est une [[pédagogue]] et [[féministe]] [[Allemagne|allemande]].
{{sujet|Helene Lange}}, née le {{date de naissance|9 avril 1848}} à [[Oldenbourg]] et morte le {{date de décès|13 mai 1930}} à [[Berlin]] est une [[pédagogue]], [[Féminisme|féministe]] et femme politique [[Allemagne|allemande]]. De 1919 à 1921, elle est membre du [[Bürgerschaft de Hambourg|Parlement de Hambourg]].


== Biographie ==
== Biographie ==
Helene Lange naît le {{date-|9|avril|1848}} à [[Oldenbourg]], dans une famille de la classe moyenne. Sa mère meurt de la tuberculose en 1855 et son père décède en 1864 d'un [[accident vasculaire cérébral]]. Elle est confiée à un tuteur, qui veut la détourner de l'enseignement. Elle part alors pour l'Alsace, où elle donne des cours de littérature allemande et de grammaire. Elle y suit aussi des cours pour devenir enseignante. Elle rentre en Allemagne en 1867 puis, en 1871, elle passe un concours du professorat. Elle commence à enseigner et, dès 1872, elle lutte pour l'émancipation des femmes grâce à l'éducation. Elle préconise l'enseignement des filles par des femmes. En 1893, elle fonde la revue ''{{lang|de|[[Die Frau]]}}'' (« ''La Femme'' »), qui devient le plus important journal féministe allemand. Cette même année elle est l'une des fondatrices de la ''{{lang|en|[[Bund Deutscher Frauenvereine]]}}'' (Fédération des associations de femmes allemandes) avec [[Gertrud Bäumer]]. Collaboratrices et compagnes, elles vivent ensemble à partir de 1898<ref name=LMOB>{{Lien web|langue=de|format= |auteur1= |lien auteur1= |coauteurs= |url= url=http://www.dhm.de/lemo/biografie/helene-lange|titre=Helene Lange 1848-1930; Frauenrechtlerin, Politikerin (in English: Helene Lange 1848-1930; Women's Rights Activist, Politician|site=Lebendiges Museum Online |éditeur=Deutsches Historisches Museum |isbn= |page= |citation= |consulté le=19 août 2015}}</ref>{{,}}<ref>Marianne Walle, [https://www.cairn.info/revue-guerres-mondiales-et-conflits-contemporains-2005-3-page-63.htmt « Allemagne, 1915. Le féminisme à l'épreuve de la guerre »], ''Guerres mondiales et conflits contemporains'', 2005/3 (n° 219), p. 63-69.</ref>.
Helene Lange naît le {{date-|9|avril|1848}} à [[Oldenbourg]], dans une famille de la classe moyenne. Sa mère, Johanne tom Dieck, meurt de la tuberculose en 1855 et son père, Carl Theodor Lange, décède en 1864 d'un [[accident vasculaire cérébral]]. Elle est confiée à un tuteur, le prêtre et écrivain Max Eifert à [[Eningen unter Achalm]], qui veut la détourner de l'enseignement. Elle part alors pour l'Alsace, où elle donne des cours de littérature allemande et de grammaire. Elle y suit aussi des cours pour devenir enseignante. Elle rentre en Allemagne en 1867 puis, en 1871, elle passe un concours du professorat à [[Berlin]]. Elle commence à enseigner et, dès 1872, elle lutte pour l'émancipation des femmes grâce à l'éducation. Elle préconise l'enseignement des filles par des femmes. En 1893, elle fonde la revue ''{{lang|de|[[Die Frau]]}}'' (« ''La Femme'' »), qui devient le plus important journal féministe allemand. Cette même année elle est l'une des fondatrices de la ''{{lang|en|[[Bund Deutscher Frauenvereine]]}}'' (Fédération des associations de femmes allemandes) avec [[Gertrud Bäumer]]. Collaboratrices et compagnes, elles vivent ensemble à partir de 1898<ref name=LMOB>{{Lien web|langue=de|format= |auteur1= |lien auteur1= |coauteurs= |url= url=http://www.dhm.de/lemo/biografie/helene-lange|titre=Helene Lange 1848-1930; Frauenrechtlerin, Politikerin (in English: Helene Lange 1848-1930; Women's Rights Activist, Politician|site=Lebendiges Museum Online |éditeur=Deutsches Historisches Museum |isbn= |page= |citation= |consulté le=19 août 2015}}</ref>{{,}}<ref>Marianne Walle, [https://www.cairn.info/revue-guerres-mondiales-et-conflits-contemporains-2005-3-page-63.htmt « Allemagne, 1915. Le féminisme à l'épreuve de la guerre »], ''Guerres mondiales et conflits contemporains'', 2005/3 (n° 219), p. 63-69.</ref>.


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Version du 2 novembre 2020 à 01:03

Helene Lange, née le à Oldenbourg et morte le à Berlin est une pédagogue, féministe et femme politique allemande. De 1919 à 1921, elle est membre du Parlement de Hambourg.

Biographie

Helene Lange naît le à Oldenbourg, dans une famille de la classe moyenne. Sa mère, Johanne tom Dieck, meurt de la tuberculose en 1855 et son père, Carl Theodor Lange, décède en 1864 d'un accident vasculaire cérébral. Elle est confiée à un tuteur, le prêtre et écrivain Max Eifert à Eningen unter Achalm, qui veut la détourner de l'enseignement. Elle part alors pour l'Alsace, où elle donne des cours de littérature allemande et de grammaire. Elle y suit aussi des cours pour devenir enseignante. Elle rentre en Allemagne en 1867 puis, en 1871, elle passe un concours du professorat à Berlin. Elle commence à enseigner et, dès 1872, elle lutte pour l'émancipation des femmes grâce à l'éducation. Elle préconise l'enseignement des filles par des femmes. En 1893, elle fonde la revue Die Frau (« La Femme »), qui devient le plus important journal féministe allemand. Cette même année elle est l'une des fondatrices de la Bund Deutscher Frauenvereine (Fédération des associations de femmes allemandes) avec Gertrud Bäumer. Collaboratrices et compagnes, elles vivent ensemble à partir de 1898[1],[2].

En 1906, elle travaille pour l'administration culturelle prussienne, ce qui aboutit en 1908 à une réforme de l'enseignement pour les filles en Prusse. En 1908, la loi prussienne sur les associations, qui interdisait aux femmes de faire partie d'un mouvement politique, est abolie. Helene Lange rejoint l'Union radicale. En 1917, elle habite Hambourg avec Gertrud Bäumer. En 1919, les femmes obtiennent le droit de voter et d'être élues et Helene Lange entre au parlement de Hambourg sous les couleurs du Parti démocrate allemand. Elle meurt le à Berlin[1].

Notes et références

  1. a et b (de) « Helene Lange 1848-1930; Frauenrechtlerin, Politikerin (in English: Helene Lange 1848-1930; Women's Rights Activist, Politician », sur Lebendiges Museum Online, Deutsches Historisches Museum (consulté le )
  2. Marianne Walle, « Allemagne, 1915. Le féminisme à l'épreuve de la guerre », Guerres mondiales et conflits contemporains, 2005/3 (n° 219), p. 63-69.

Liens externes