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=== Tensions entre Venezuela et Colombie ===
Dans une vidéo datée 29 août, [[Iván Márquez (guérillero)|Iván Márquez]], ancien numéro deux des [[Forces armées révolutionnaires de Colombie]] (Farc) annonce aux côtés d'autres guérilleros qu'ils reprennent les armes en coordination avec l'[[Armée de libération nationale (Colombie)|Armée de libération nationale]] (ELN, en espagnol : ''Ejército de Liberación Nacional),'' un autre groupe paramilitaire colombien<ref name=":0">{{Lien web|titre=Colombie : l'ex-numéro deux des Farc reprend les armes, Bogota riposte|url=https://www.france24.com/fr/20190829-colombie-marquez-ex-numero-deux-farc-reprise-lutte-armee-guerilla|périodique=France 24|date=29 août 2019|consulté le=2019-09-18}}</ref>''.'' Les [[Métadonnée|métadonnées]] montrent que la vidéo a été enregistrée à [[Anzoátegui (municipalité)|Anzoátegui]], Venezuela<ref name=":1">{{Lien web|titre=Colombie: retour aux armes d'ex-chefs Farc, dont la tête est mise à prix|url=https://www.lexpress.fr/actualites/1/monde/colombie-retour-aux-armes-d-ex-chefs-farc-dont-la-tete-est-mise-a-prix_2095958.html|périodique=L'Express|date=30 août 2019|consulté le=2019-09-18}}</ref>. Le gouvernement colombien avait signé un accord de paix et désarmement avec les Farc en 2016<ref name=":0" />. Le président Colombien [[Iván Duque]] ordonne la création d'une unité spéciale de renseignement et dénonce la "dictature de Maduro" d'avoir hébergé des bandes narcoterroristes<ref name=":1" />. En juin, Maduro avait déclaré qu'Iván Márquez et à son bras droit, [[Jesús Santrich]], sont « bienvenus au Venezuela ». Guaidó dénoncé l'utilisation du territoire vénézuélien comme base pour les « menaces » de la Farc<ref name=":1" />. Le président de l'Assemblée constituante, Diosdado Cabello réfute les allégations de support du gouvernement vénézuélien au groupe paramilitaire, se « désolant profondément » de ce qui arrive en Colombie<ref name=":1" />.

Début septembre, Maduro accuse aux autorités colombiennes de se servir de l'annonce des Farc pour « manœuvrer » et « déclencher un conflit militaire »<ref>{{Lien web|titre=Venezuela: Maduro accuse la Colombie de «manœuvrer» pour «déclencher un conflit»|url=http://www.lefigaro.fr/flash-actu/venezuela-maduro-accuse-la-colombie-de-manoeuvrer-pour-declencher-un-conflit-20190904|site=FIGARO|date=2019-09-04|consulté le=2019-09-18}}</ref>. Duque affirme sa volonté de pousser à Maduro du pouvoir par une voie diplomatique et écarte l'hypothèse d'une intervention militaire<ref>{{Lien web|titre=Tension Colombie-Venezuela: Bogota écarte une intervention militaire|url=http://www.lefigaro.fr/flash-actu/tension-colombie-venezuela-bogota-ecarte-une-intervention-militaire-20190905|périodique=Le Figaro|date=5 septembre 2019|consulté le=2019-09-18}}</ref>. Le 10 septembre, Maduro déclare « alerte orange » et déploie 150 000 hommes, soit presque la moitié de l'armée, aux côtés de véhicules militaires portant de missiles sur la frontière Venezuela-Colombie<ref name=":3">{{Lien web|titre=Caracas entame des manœuvres militaires à la frontière colombienne|url=https://www.france24.com/fr/20190911-demonstration-force-militaire-venezuela-exercices-frontiere-colombie-maduro-duque|périodique=France 24|date=11 septembre 2019|consulté le=2019-09-18}}</ref>. Maduro accuse à Duque de fomenter des actes "terroristes" pour tenter de le renverser<ref name=":3" />.

Les autorités colombiennes accusent le gouvernement colombien de bloquer les opérations de renseignement avec l'aide des groupes paramilitaires<ref name=":4">{{Lien web|titre=La Colombie accuse le Venezuela de vouloir la bloquer avec l'aide de groupes armés|url=http://www.lefigaro.fr/flash-actu/la-colombie-accuse-le-venezuela-de-vouloir-la-bloquer-avec-l-aide-de-groupes-armes-20190911|périodique=Figaro|date=11 septembre 2019|consulté le=2019-09-18}}</ref>. Le commandant des forces armées colombiennes confirme les documents publiés par l'hebdomadaire [[Semana (Colombie)|''Semana'']], que manifestent une coordination directe entre l'armée vénézuélienne et les groupes paramilitaires colombiens<ref name=":4" />{{,}}<ref>{{Lien web|langue=espagnol|titre=Manguala contra Colombia: los secretos de la alianza entre el gobierno de Maduro, las disidencias y el ELN|url=https://www.semana.com/nacion/articulo/los-secretos-de-la-alianza-entre-el-gobierno-de-maduro-las-disidencias-y-el-eln/630999|périodique=Semana|date=9 septembre 2019|consulté le=2019-09-18}}</ref>.

Pendant les tensions, le procureur général [[Tarek William Saab]] dévoile des photos prises en février 2019 où Guaidó est identifié aux côtés des membres de ''Los Rastrojos'', un groupe [[Trafic de stupéfiants|narcotrafiquant]] et [[paramilitaire]] colombien. Ces photos suscitent une polémique en Colombie et Venezuela<ref name=":2">{{Lien web|langue=fr|titre=Colombie: Juan Guaido photographié aux côtés de paramilitaires, la polémique enfle|url=http://www.rfi.fr/ameriques/20190914-colombie-guaido-photographie-rastrojos-paramilitaires-polemique|site=RFI|date=2019-09-14|consulté le=2019-09-14}}</ref>. Elles auraient été prises en février, alors que Guaidó, sous le coup d'une interdiction de quitter le Venezuela, était passé clandestinement en Colombie pour superviser un envoi d'aide humanitaire au Venezuela<ref>Agence France-Presse, « Venezuela: enquête contre Guaidó pour des 'liens' avec des narcotrafiquants colombiens », La Presse, 13 septembre 2019, [https://www.lapresse.ca/international/amerique-latine/201909/13/01-5241132-venezuela-enquete-contre-guaido-pour-des-liens-avec-des-narcotrafiquants-colombiens.php en ligne].</ref>. Guaidó ne nie pas avoir été pris en photo avec ces personnes, mais affirme ne pas avoir connu leur identité<ref name=":2" />. Wilfredo Cañizares, propriétaire des photos et membre d'une ONG colombienne, repousse l'explication de Guaidó. Il ne « croi[t] pas que Juan Guaido ait négocié directement son entrée sur le territoire colombien avec les ''Rastrojos'' » : il estime que l'opération a été coordonnée par les autorités colombiennes et demande à celles-ci de « dire la vérité »<ref name=":2" />. Le président de la Colombie, [[Iván Duque]], soutient la version de Guaidó<ref name=":2" />.

Version du 15 octobre 2020 à 08:44