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* [https://www.lesjeudis.com/articles/conseils-chief-happiness-officer-comment-mettre-le-bonheur-en-boite-1632?source=post_page-----bdedba7c9c4b Chief Happiness Officer : comment mettre le bonheur en boîte ?] ''les Jeudis'', non daté
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* [http://www.leparisien.fr/societe/metier-responsable-du-bonheur-27-01-2017-6624018.php « Chief happiness officer », responsable du bonheur en entreprise], Christine Mateus, ''Le Parisien'', 27 janvier 2017
* [http://www.leparisien.fr/societe/metier-responsable-du-bonheur-27-01-2017-6624018.php « Chief happiness officer », responsable du bonheur en entreprise], Christine Mateus, ''Le Parisien'', {{date-|27 janvier 2017}}
* [https://www.lemonde.fr/emploi/article/2017/05/22/manageur-du-bonheur-un-metier-ou-une-mode_5131693_1698637.html Manageur du bonheur : un métier ou une mode ?], Camille Thomine, ''Le Monde'', 22 mai 2017
* [https://www.lemonde.fr/emploi/article/2017/05/22/manageur-du-bonheur-un-metier-ou-une-mode_5131693_1698637.html Manageur du bonheur : un métier ou une mode ?], Camille Thomine, ''Le Monde'', {{date-|22 mai 2017}}
* [https://www.harmony-group.fr/distributeurs/blog/le-chief-happiness-officer-symptome-un-besoin-de-smile-out-en-entreprise-18278.html Le Chief Happiness Officer, symptôme d’un besoin de smile-out en entreprise], Harmony, 14 septembre
* [https://www.harmony-group.fr/distributeurs/blog/le-chief-happiness-officer-symptome-un-besoin-de-smile-out-en-entreprise-18278.html Le Chief Happiness Officer, symptôme d’un besoin de smile-out en entreprise], Harmony, {{date-|14 septembre}}
* Responsabilité sociale (ou sociétale) des organisations (RSO), et [[responsabilité sociétale des entreprises]] (RSE)
* Responsabilité sociale (ou sociétale) des organisations (RSO), et [[responsabilité sociétale des entreprises]] (RSE)
* [http://ubatx.org Site de l'Université du Bonheur Au Travail (UBAT)]
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Version du 8 avril 2020 à 17:03

Le responsable du bonheur (en anglais Chief Happiness Officer - CHO) est un professionnel, en charge des conditions de travail dans une logique d'améliorer le bien-être des salariés.

Origine

Le concept a été créé par Chade-Meng Tan, un ingénieur américain, 107e salarié embauché par Google qui a changé de métier pour se concentrer sur le développement des personnes et leur bien-être. Il invente donc la fonction de « Jolly Good Fellow » qui se traduit par : super bon camarade. Il est aujourd’hui milliardaire et enseigne la méditation[1].

Le métier se développe dans la Silicon Valley dans les années 2000. En 2015, le métier commence à être mis sur le devant de la scène en France et à faire des émules. Il a été créé en premier lieu dans les start-ups.

Ce poste se déploie dans des types d'activités divers[2],[3], même si sa mise en place semble quelquefois un souci d’image plus que de réelle transformation managériale, et qu’un gros tiers des postes, en 2017, est confié à des stagiaires, selon une étude Joblift[4].

Contexte

Ces dernières années, un plus grand intérêt est montré en ce qui concerne les bienfaits du bonheur au travail[5],[6].

Quelques exemples de responsables du bonheur sont :

  • L’Américain Tony Hsieh, cofondateur de Zappos, auteur de L'entreprise du bonheur (2011)[6] ;
  • Le Danois Alexander Kjerulf avec son ouvrage Happy Hour is 9 to 5 (2014)[6] ;
  • Laurence Vanhée à travers son ouvrage Happy RH :le bonheur au travail (2013)[7] ;
  • Arnaud Collery - "Mister Happiness" des éditions Larousse - à travers sa conférence TED "Chief Happiness Officer" (2015).

Les grandes entreprises internationales ont vu un intérêt à cette nouvelle fonction permettant de répondre à plusieurs problématiques telles que le décloisonnement, la motivation et l’engagement des salariés, la santé au travail, et finalement, outre l'impact sur l'image, une meilleure productivité espérée.

Définition du métier

Le métier consiste à créer des conditions de bien-être pour les salariés en étant à leur écoute et en leur proposant des améliorations au quotidien[réf. souhaitée].

L’objectif est de mettre en œuvre une ambiance de travail positive, de veiller à ce que les salariés se retrouvent dans les meilleures conditions et qu’aucun obstacle ne puisse entraver leur travail[réf. souhaitée]. Ce dernier [Qui ?] doit aussi s’assurer d’intervenir sur la mise en place de nouveaux outils : aménagement d’horaires, de la mobilité c’est-à-dire permettre aux salariés de travailler à distance par du télétravail s’ils en ont besoin. Mais aussi sur l’optimisation du parcours individuel au sein de l’entreprise, mais aussi d’organiser des entretiens de motivation, de favoriser la cohésion d’équipe, et de permettre une mise à disposition de coaching. Il a aussi la fonction d’organiser des activités conviviales : par exemple des petits-déjeuners, des after work, des random lunch, des ateliers de créativité, des concours internes… Il est à la fois un super-communicant maîtrisant l’événementiel et la médiation[4],[8].

Les entreprises s’y intéressent de plus en plus[citation nécessaire]: plus de la moitié des offres de poste de CHO sont émises par des startups, 28% par des PME et 18% par de grandes entreprises.

60% des postes de Chief Happiness Officer sont en lien avec les postes d’Office Manager, d’Assistant de direction voire aux Services Généraux, et les missions se limitent aux tâches administratives. Dans 23% des cas, le poste est en lien avec les services Marketing et Communication et 17% avec les Ressources Humaines. [9]


Missions associées

Happiness manager signifie cibler les besoins, auditer l’intérieur de l’entreprise, prendre en compte les retours, développer la marque employeur, donner de la visibilité, rendre les salariés fiers de leur entreprise, qu’ils s’y sentent bien car ils n'en partiront pas. Ce métier aide à cibler les inconvenances d’une entreprise, et mettre une place une véritable stratégie long-terme. Une stratégie long-terme c’est :

- Auditer les différents services de l’entreprise : prendre en compte les côtés négatifs mais aussi positifs, la satisfaction des employés...

- Développer la marque employeur : c’est primordial pour le rayonnement de votre entreprise, évidemment.

- Développer l’interaction : une entreprise qui encourage les interactions, fédère ses équipes, cela ne peut qu’aller dans le bon sens et faire grandir le sentiment d’appartenance.

- Organiser des événements, les rendre professionnels, parfois funs... Il en faut pour tous les goûts !

- Développer les projets internes annexes : montrer aux salariés que votre entreprise n’est pas orientée que « business », mais qu’elle pense aux salariés.[10]

Références

  1. « Chade-Meng Tan, le gourou de Google », Le Parisien,‎ (lire en ligne)
  2. Jean-Pierre Stroobants, « Le bonheur est dans le ministère », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  3. Christine Mateus, « Chief happiness officer, responsable du bonheur en entreprise », Le Parisien,‎ (lire en ligne)
  4. a et b Camille Thomine, « Manageur du bonheur : un métier ou une mode ? », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  5. Gaëlle Picut, « Souriez ! Vous êtes au travail », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  6. a b et c Sophie Lhameen, « DRH du bonheur en entreprise : des exemples dans le monde entier », Cadre et dirigeant magazine,‎ (lire en ligne)
  7. « "Travailler dans la joie et la bonne humeur n’est pas contradictoire avec la performance", rappelle Laurence Vanhée », L'Usine Nouvelle,‎ (lire en ligne)
  8. Marlène Duretz, « Les nouveaux métiers : responsable du bonheur à Roubaix », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  9. « Chief Happiness Officer : appât marketing ou vraie valeur ajoutée ? », sur joblift.fr (consulté le )
  10. « Happiness manager n'est pas un "bullshit job" ! Par Camille Schuster », sur Focus RH, (consulté le )

Liens internes

Liens externes