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== Notes et références == |
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Version du 30 mars 2020 à 11:00
Naissance | |
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Nom dans la langue maternelle |
池田理代子 |
Nationalité | |
Formation | |
Activités |
Tessiture | |
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Site web | |
Distinction |
La Rose de Versailles, Très cher frère..., Orpheus no Mado (d) |
Riyoko Ikeda (池田理代子, Ikeda Riyoko ) est une dessinatrice de bande dessinée japonaise née le à Ōsaka, au Japon.
Spécialisée dans le shōjo manga, elle commence sa carrière en 1967 avec Bara yashiki no shōjo. Elle se fait connaître grâce à La Rose de Versailles. Avec cette œuvre, Ikeda vient bouleverser le shōjo manga des années 1970, participant à son âge d'or au côté d'une nouvelle génération de dessinatrices, le Groupe de l'an 24. Elle offre à ses lectrices une romance sur fond historique, prônant l'émancipation féminine.
En 1999, elle devient chanteuse lyrique professionnelle et crée une école de chant. Elle continue cependant à écrire des mangas de manière parcellaire.
Biographie
Riyoko Ikeda née le à Ōsaka, au Japon. Elle fait des études de philosophie et de lettres[1] avant de se lancer, à 20 ans, en tant que mangaka[2] ; dans les années 60, la forte demande en shōjo manga permet l’émergence des femmes mangaka[réf. souhaitée].
En s'inspirant notamment de Princesse Saphir d'Ozamu Tezuka, Ikeda publie Bara Yashiki no Shōjo (バラ屋敷の少女 ) dans Shōjo Friend en 1967[2]. Elle publie ensuite plusieurs histoires et raffine son style tout en participant au Groupe de l'an 24 (24年組, Nijūyo nen Gumi ).
En 1972, elle doit négocier ferme[pourquoi ?] avec son éditeur[réf. souhaitée] pour commencer à publier La Rose de Versailles (ベルサイユのばら, Berusaiyu no bara ) ; la série rencontre un succès immédiat, les ventes du magazine Margaret exploses. L'histoire reprend le contexte historique et politique de la Révolution française et de Marie Antoinette ainsi que les codes du shojo avec des héros au destin tragique, ce qui touche - au-delà de la cible éditoriale des adolescentes - un large publique au Japon, désireux d'en apprendre plus sur cette période de la France[2]. Le manga sera ensuite adapté en film, en dessins animés et en comédie musicale[3] par la troupe de théâtre féminine Takarazuka[4]. Elle définie alors une nouvelle approche du genre et le début de l'age d'or du shojo[réf. nécessaire].
En 1995, Riyoko Ikeda est acceptée à l'Université Musicale de Tokyo et se consacre désormais au chant[5]. Elle reprend ensuite[Quand ?] sa carrière de mangaka[6].
En 2019 paraît en France un quatrième volume de La Rose de Versailles, série de courtes histoires sur Marie-Antoinette d'Autriche et sa garde du corps Oscar de Jarjayes[7].
Bibliographie
- 1967 :
- 1969 :
- Ai wa Eien ni (愛は永遠に ) ; 1 volume publié chez Shueisha[BU 2].
- Francesca no shōzō (フランチェスカの肖像, Furanchesuka no shōzō ), pré publié dans le magazine Margaret ; 1 volume publié chez Shueisha, puis Wakaki Shobo[BU 3].
- Sokoku ni Ai o (祖国に愛を ), pré publié dans le magazine Margaret ; 1 volume publié chez Shueisha[BU 4].
- 1970 :
- 1971 :
- 1972 :
- Sakura Kyō (桜京 ) ; 2 volume publié chez Shueisha[BU 11].
- La Rose de Versailles (ベルサイユのばら, Versailles no bara ), pré publié dans le magazine Margaret ; 14 volumes publiés chez Shueisha ; plusieurs fois ré-édité (différents formats, volumes) par Shueisha, Chuokoron, Fairbell et Fukkan[BU 12].
- 1973 :
- 1974 :
- Shōko no Echūdo (章子のエチュード ), pré publié dans le magazine Margaret ; 2 volumes publiés chez Shueisha[BU 15].
- 1975 :
- Très cher frère... (おにいさまへ…, Oniisama e… ), pré publié dans le magazine Margaret ; 3 volumes publiés chez Shueisha, puis Chuuoukouron Shinsha[BU 16].
- La Fenêtre d'Orphée (オルフェウスの窓, Orufeusu no Mado ), pré publié dans le magazine Margaret ; 18 volumes publiés chez Shueisha, puis Chuuoukouron Shinsha[BU 17].
- 1978 :
- Claudine (クローディーヌ・・・!, Kurōdīnu! ), pré publié dans le magazine Margaret ; 1 volume publié chez Shueisha, puis Chuuoukouron Shinsha[BU 18].
- 1980 :
- Ayako (妖子, Yōko ), pré publié dans le magazine Monthly Seventeen ; 2 volumes publiés chez Shueisha, puis Chuokoron Shinsha, Fairbell, Shueisha[BU 19].
- 1981 :
- Epitaram: A Wedding Song (エピタラム -祝婚歌, Epitaramu - shukkonka ), pré publié dans le magazine Monthly Seventeen ; 2 volumes publiés chez Shueisha, puis Chuokoron Shinsha, Fairbell, Shueisha[BU 20].
- 1983 :
- 1984 :
- Versailles no Bara Gaiden (ベルサイユのばら外伝 ), pré publié dans le magazine Gekkan Jam ; 2 volumes publiés chez Jitsugyou no Nihonsha, puis Chuuoukouron Shinsha et Fairbell[BU 23].
- 1986 :
- Eikō no Napoleon - Eroica (栄光のナポレオン - エロイカ, Eikō no Naporeon - eroika ) ; 14 volumes publiés chez Chuokoron Shinsha[BU 24].
- 1987 :
- Glass no Yami (ガラスの闇 ) ; 1 volume publié chez Shueisha[BU 25].
- 1988 :
- Mijo Monogatari (魅女物語 ) ; 3 volumes publiés chez Shueisha[BU 26].
- 1991 :
- 1997 :
- Fuyu no Shukusai (冬の祝祭 ) ; 1 volume publié chez Shueisha[BU 29].
- 1999 :
- Elizabeth (女王エリザベス ), pré publié dans le magazine Shuukan Josei ; 1 volume publié chez Shufu to Seikatsusha, puis Kodansha[BU 30].
- 2000 :
- Nibelungen no Yubiwa (ニーベルンクの指輪 ) dessin par Erika Miyamoto, pré publié dans le magazine You ; 4 volumes publiés chez Shueisha[BU 31].
- 2001 :
- Ikeda Riyoko the Best: Ai to Tatakau Onnatachi (愛と闘う女たち ) ; 1 volume publié chez Shueisha[BU 32].
- 2004 :
- Falcon no Meikishu (ファルコンの名騎手 ) ; 1 volume publié chez Shimanaka Shoten[BU 33].
- 2005 :
- Ai wa Waltz ni Nosete (愛はワルツにのせて ) ; 1 volume publié chez Shimanaka Shoten[BU 34].
- 2006 :
- 2007 :
- Taiyou Shijinki (太王四神記 ), pré publié dans le magazine Tokyo 1 Week ; 6 volumes publiés chez Kodansha[BU 37].
- 2014 :
- Taketori Monogatari: Sōgyō 90-shūnen kikaku (竹取物語: 創業90周年企画 ), pré publié dans le magazine Tokyo 1 Week ; 6 volumes publiés chez Kodansha[BU 38].
Style
Il y a plusieurs période dans le style d'Ikeda.
Récompenses
- 11 mars 2009 : chevalier dans l’ordre national de la Légion d’honneur en France[9],[10],[11].
Notes et références
- « Riyoko IKEDA », sur www.lemondeladyoscar.com
- « Riyoko Ikeda Biographie », sur Les Roses de Versailles
- « La biographie de Riyoko Ikeda », sur ZOO
- « En 1974, la fameuse troupe de théâtre féminine Takarazuka a produit une comédie musicale basée sur la série. Elle est devenue un succès phénoménale et continue aujourd’hui d'attirer les foules. » — Manga Design, p. 66
- « Un changement inattendu dans sa carrière a eu lieu en 1995. Ikeda est accepté à l'Université Musicale de Tokyo avec une spécialisation en chant, et depuis lors elle se dévoue à la musique. » — Manga Design, p. 66
- « Riyoko Ikeda », sur IMDb (consulté le )
- Morgane Tual, « Manga : quarante ans après, « La Rose de Versailles » revient », sur Les enfants d'Akira, .
- « Debut with "Barayashiki no Shoujo" (The Girl from Rose Mansion) published in a special issue of Weekly Shojo Friend in 1967. » — Manga Design, p. 64
- « Remise de la Légion d’honneur à Mme Riyoko Ikeda », sur La France au Japon (consulté le )
- Romain Brethes, « Manga-Antoinette à Angoulême », sur Le Point, : « Riyoko Ikeda, qui a obtenu la Légion d'honneur en 2009 pour son rôle déterminant en faveur de la culture française au Japon [...] »
- Florian Rubis, « Angoulême 2011 : Riyoko Ikeda, la voix du shôjo manga », sur actuabd.com, : « […] cette artiste nippone, « monument national » au Japon, qui avait déjà reçu, le 11 mars 2009, les insignes de chevalier de l’Ordre national de la Légion d’honneur des mains de l’ambassadeur français à Tôkyô. »
- Baka-Update
- « Bara Yashiki no Shoujo »
- « Ai wa Eien ni »
- « Francesca no Shouzou »
- « Sokoku ni Ai o »
- « Hatsukoi Monogatari »
- « Freesia no Asa »
- « Mariko »
- « Ikite te Yokatta! »
- « Futari Pocchi »
- « Jinchouge »
- « Sakura Kyou »
- « Freesia no Asa »
- « Shiroi Egmont »
- « Yureru Soushun »
- « Shouko no Etude »
- « Oniisama e... »
- « Orpheus no Mado »
- « Claudine...! »
- « Ayako »
- « Epitaram: A Wedding Song »
- « Jotei Ecatherina »
- « Aoi Zakuro »
- « Versailles no Bara Gaiden »
- « Versailles no Bara Gaiden »
- « Glass no Yami »
- « Mijo Monogatari »
- « Mijo Monogatari »
- « Porando Hishi Ten no Hate Made »
- « Fuyu no Shukusai »
- « Elizabeth »
- « Nibelungen no Yubiwa »
- « Ikeda Riyoko the Best: Ai to Tatakau Onnatachi »
- « Falcon no Meikishu »
- « Ai wa Waltz ni Nosete »
- « Haru no Yuki »
- « BeruBara Kids »
- « Taiyou Shijinki »
- « Taketori Monogatari »
Annexes
Bibliographie
- Patrick Gaumer, « Ikeda, Ryoko », dans Dictionnaire mondial de la BD, Paris, Larousse, (ISBN 9782035843319), p. 431-432.
- (en + de + fr + ja) Masanao Amano, Manga Design, Cologne, Taschen, coll. « Mi », , 576 p., 19,6 cm × 24,9 cm, broché (ISBN 978-3-8228-2591-4, présentation en ligne), p. 64-67édition multilingue (1 livre + 1 DVD) : allemand (trad. originale Ulrike Roeckelein), anglais (trad. John McDonald & Tamami Sanbommatsu) et français (trad. Marc Combes)
Liens externes
- Ressources relatives à la bande dessinée :
- Ressources relatives aux beaux-arts :