« Kuchisake-onna » : différence entre les versions

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{{japonais|'''Kuchisake-onna'''|口裂け女|Kuchisakeonna|« femme à la bouche fendue »}} se réfère à une histoire issue de la [[mythologie japonaise]], ainsi qu'à la version moderne de la légende urbaine d'une femme défigurée par un mari jaloux, et changée en un esprit malin avide de reproduire par vengeance, le même acte dont elle a été victime. Pour s’en débarrasser il faut ou lui donner des bonbons ou lui dire quand elle nous pose la question « est-ce que je suis jolie ? » lui dire qu’elle est jeune.
{{japonais|'''Kuchisake-onna'''|口裂け女|Kuchisakeonna|« femme à la bouche fendue »}} se réfère à une histoire issue de la [[mythologie japonaise]], ainsi qu'à la version moderne de la légende urbaine d'une femme défigurée par un mari jaloux, et changée en un esprit malin avide de reproduire par vengeance, le même acte dont elle a été victime.


== Légende ==
== Légende ==

Version du 21 octobre 2019 à 14:39

Kuchisake-onna (口裂け女, Kuchisakeonna?, « femme à la bouche fendue ») se réfère à une histoire issue de la mythologie japonaise, ainsi qu'à la version moderne de la légende urbaine d'une femme défigurée par un mari jaloux, et changée en un esprit malin avide de reproduire par vengeance, le même acte dont elle a été victime.

Légende

La légende originale comprenait une jeune femme vivant il y a une centaine d'années (certaines versions de cette légende situent l'histoire à l'ère d'Edo[1]) et ayant été la femme, ou bien la concubine d'un samouraï. Elle était décrite comme étant d'une grande beauté mais aussi très vaniteuse, et probablement infidèle à son époux. Le samouraï, extrêmement jaloux et se sentant trompé et déshonoré, l'attaqua et lui fendit la bouche jusqu'aux deux oreilles, criant : « Qui te trouvera belle, désormais ? ».

La légende urbaine débute à ce point, racontant qu'une femme erre la nuit (surtout pendant les après-midi de brouillard), le visage caché derrière un masque chirurgical, qui ne paraîtrait pas spécialement incongru, dans la mesure où il est de coutume au Japon de porter un masque lors de maladies, afin de ne pas infecter les autres. Lorsqu'elle croise quelqu'un (le plus souvent des enfants et des collégiens), elle leur demande timidement : « Suis-je belle ? » (« Watashi kirei? »). Si la personne répond oui, elle enlève son masque et dit : « Même comme cela ? »

Arrivée là, si la victime répond « Non », elle la tue ou bien lui fend la bouche afin qu'elle lui ressemble (dans plusieurs versions l'arme est une paire de ciseaux). Si la victime lui dit qu'elle est belle une seconde fois, elle la suit jusque chez elle et la tue sur le seuil de sa porte, dû au fait que kirei (きれい), « belle » en japonais, est un proche homophone de kire (切れ), la forme impérative de « couper ». Dans d'autres versions du mythe, si vous lui répondez oui à nouveau, elle remet son masque et vous confie un gros rubis rouge comme le sang puis s'en va.

Durant les années soixante-dix s'est ajouté à la légende que si vous répondiez : « Vous êtes ordinaire », vous seriez sauvé. Lorsque la légende a regagné en popularité autour de 2000, la réponse qui pourrait vous sauver changea en « so, so » avec la différence que la Kuchisake-onna serait contrainte de réfléchir à comment agir, et sa victime profiterait de son moment de réflexion pour s'enfuir. Une autre manière de lui échapper alors qu'elle est distraite est de lui envoyer des bonbons ou d'autres friandises, ou de simplement lui en offrir. Une autre méthode est de lui demander si nous, sommes beaux. Elle sera perturbée et partira.

Notes et références

Notes

Références

  1. chizuru, « Edo », L'ère d'Edo,‎ 1600/1800, p. 1

Voir aussi

Liens externes

Source de la traduction