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« Étonnement » : différence entre les versions

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L'étonnement se distingue de la [[surprise]] dans la mesure où il suppose une conscience humaine. La cause de l'étonnement est la [[conscience]] alors que la surprise est le résultat d'un événement extérieur à la pensée. L'étonnement suscité par le réel serait le sentiment déclencheur de l'[[philosophie|attitude philosophique]], notamment d'après [[Socrate]] (on parle alors souvent d'''étonnement socratique''), qui utilise pour désigner cette émotion le mot θαυμάζειν (''thaumazein'', qui signifie aussi ''émerveillement'').
L'étonnement se distingue de la [[surprise]] dans la mesure où il suppose une conscience humaine. La cause de l'étonnement est la [[conscience]] alors que la surprise est le résultat d'un événement extérieur à la pensée. L'étonnement suscité par le réel serait le sentiment déclencheur de l'[[philosophie|attitude philosophique]], notamment d'après [[Socrate]] (on parle alors souvent d'''étonnement socratique''), qui utilise pour désigner cette émotion le mot θαυμάζειν (''thaumazein'', qui signifie aussi ''émerveillement'').


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Version du 17 octobre 2019 à 18:57

Dimanche au musée par Honoré Daumier.

L'étonnement est une émotion causée par un événement ou une réalité qui conduit à se poser des questions du fait de son caractère inhabituel, inattendu, étrange, difficile à expliquer. Dans ses formes les plus intenses, on parle en français de stupéfaction ou de sidération.

L'étonnement se distingue de la surprise dans la mesure où il suppose une conscience humaine. La cause de l'étonnement est la conscience alors que la surprise est le résultat d'un événement extérieur à la pensée. L'étonnement suscité par le réel serait le sentiment déclencheur de l'attitude philosophique, notamment d'après Socrate (on parle alors souvent d'étonnement socratique), qui utilise pour désigner cette émotion le mot θαυμάζειν (thaumazein, qui signifie aussi émerveillement).

En philosophie


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Pages connexes

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Bibliographie

  • Jeanne Hersch, L'étonnement philosophique, Paris, Gallimard, coll. « Folio Essai », 1993, 464 p.