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Dans la [[mythologie aborigène]], '''Bahloo''' est la divinité de la lune. Il participe à la création de l'humanité, en particulier des femmes et de leur grossesse.
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== Mythe ==
Dans la [[mythologie des Aborigènes d'Australie]], '''Bahloo''' est la divinité de la lune. Elle est responsable de la naissance des bébés filles.
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Il est accompagné de trois serpents à la morsure mortelle pour l'humain : une [[vipère péliade]], un [[serpent-tigre]] et un ''[[pseudechis]]<ref name=":1">{{Ouvrage|langue=en|prénom1=Michael|nom1=Buonanno|titre=The Meaning of Myth in World Cultures|éditeur=McFarland|date=2018-12-06|isbn=9781476633923|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=RAV-DwAAQBAJ&pg=PT112&lpg=PT112&dq=Euahlayi+bahloo&source=bl&ots=_RrHH1k0mQ&sig=eZC0W0J2Lz0maB9qhFUyr7453dU&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjw1qq33M7fAhUHmrQKHeUDC7AQ6AEwC3oECAMQAQ#v=onepage&q=Euahlayi%20bahloo&f=false|consulté le=2019-01-02}}</ref>''.
Cette divinité aborigène était en particulier vénérée chez les Euahlayi, une tribu de chasseurs de l'ouest [[Australie|australien]]. Bahloo, aidée d'un corbeau, était en effet censée être à l'origine de la fécondation des femmes<ref>{{Ouvrage |langue= |auteur1=Elisabeth Della Santa |titre= Les figures humaines du paléolithique supérieur eurasiatique |sous-titre= |éditeur= De Sikkel |collection= |lieu= |année=1947 |volume= |tome= |pages totales= |passage=64 |isbn= |lire en ligne= }}.</ref>. Il était cependant déconseillé aux femmes de regarder directement la lune sous peine que Bahloo envoie deux jumeaux<ref>{{Ouvrage |langue= |auteur1=[[Paul Sébillot]] |titre= Le folk-lore |sous-titre= Littérature orale et ethnographie traditionnelle |éditeur= O. Doin et fils |collection= |lieu= |année=1913 |volume= |tome= |pages totales= |passage=115 |isbn= |lire en ligne= }}. </ref>.


Bahloo est à l'origine de la fécondation des femmes<ref>{{Ouvrage |langue= |auteur1=Elisabeth Della Santa |titre= Les figures humaines du paléolithique supérieur eurasiatique |sous-titre= |éditeur= De Sikkel |collection= |lieu= |année=1947 |volume= |tome= |pages totales= |passage=64 |isbn= |lire en ligne= }}.</ref>. Comme ses serpents qui muent, symbole d'immortalité, il permet l'immortalité par la grossesse<ref name=":1" />. Il est cependant déconseillé aux femmes de regarder directement la lune, sous peine que Bahloo envoie deux jumeaux<ref>{{Ouvrage |langue= |auteur1=[[Paul Sébillot]] |titre= Le folk-lore |sous-titre= Littérature orale et ethnographie traditionnelle |éditeur= O. Doin et fils |collection= |lieu= |année=1913 |volume= |tome= |pages totales= |passage=115 |isbn= |lire en ligne= }}. </ref>.
== Références ==

== Culte ==
Cette divinité aborigène était en particulier vénérée chez les [[Euahlayi]], une tribu de chasseurs de l'ouest [[Australie|australien]]. Dans le mythe des Euahlayi, la tribu refuse de faire confiance à Bahloo, qui leur demande de s'occuper de ses trois serpents mortels. Vexé, Bahloo refuse de leur accorder l'immortalité et les condamne à vivre dans un monde où les serpents venimaux pullulent<ref name=":1" />.

== Notes et références ==
<references />
<references />

== Voir aussi ==
=== Articles connexes ===
* [[Mythologie aborigène]]


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Version du 2 janvier 2019 à 11:04

Dans la mythologie aborigène, Bahloo est la divinité de la lune. Il participe à la création de l'humanité, en particulier des femmes et de leur grossesse.

Mythe

Bahloo est le fils ou une création de Yhi, ainsi que son partenaire[1]. Dans certains récits, il n'est pas créé par Yhi et refuse ses avances, ce qui le pousse à fuir la lumière du jour[2]. Il est en effet le dieu de la Lune[3]. Ensemble, Yhi et Bahloo créent tous les animaux sur Terre, y compris les humains[1].

Il est accompagné de trois serpents à la morsure mortelle pour l'humain : une vipère péliade, un serpent-tigre et un pseudechis[4].

Bahloo est à l'origine de la fécondation des femmes[5]. Comme ses serpents qui muent, symbole d'immortalité, il permet l'immortalité par la grossesse[4]. Il est cependant déconseillé aux femmes de regarder directement la lune, sous peine que Bahloo envoie deux jumeaux[6].

Culte

Cette divinité aborigène était en particulier vénérée chez les Euahlayi, une tribu de chasseurs de l'ouest australien. Dans le mythe des Euahlayi, la tribu refuse de faire confiance à Bahloo, qui leur demande de s'occuper de ses trois serpents mortels. Vexé, Bahloo refuse de leur accorder l'immortalité et les condamne à vivre dans un monde où les serpents venimaux pullulent[4].

Notes et références

  1. a et b (en) A. J. Drew, A Wiccan Bible: Exploring the Mysteries of the Craft From Birth to Summerland, Red Wheel/Weiser, (ISBN 9781601639288, lire en ligne)
  2. (en) K. Langloh Parker, The Euahlayi Tribe: a Study of Aboriginal Life in Australia: Easyread Comfort Edition, ReadHowYouWant.com, (ISBN 9781425008833, lire en ligne)
  3. (en) Barbara Carroll, Gods, Goddesses, and Saints: A Solitary Practice of Chanting and Meditation, Outskirts Press, (ISBN 9781478747000, lire en ligne)
  4. a b et c (en) Michael Buonanno, The Meaning of Myth in World Cultures, McFarland, (ISBN 9781476633923, lire en ligne)
  5. Elisabeth Della Santa, Les figures humaines du paléolithique supérieur eurasiatique, De Sikkel, , p. 64.
  6. Paul Sébillot, Le folk-lore : Littérature orale et ethnographie traditionnelle, O. Doin et fils, , p. 115.

Voir aussi

Articles connexes