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« Direct-to-video » : différence entre les versions

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production de DTV en France : le cas de Richard J.Thomson
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== Définition ==
== Définition ==
Les DTV ont la particularité d'être diffusés directement sur les supports (autrefois [[Video Home System|VHS]]) [[DVD]], [[Disque Blu-ray|Blu-ray]] ou sur des plates-formes de téléchargement sans passer par les salles de cinéma. Ils sont techniquement appelés « films de second marché » par opposition aux « films de premier marché » dont l'exploitation débute en salle<ref name="Nanarland">[http://www.nanarland.com/glossaire-definition-30-D-comme-direct-to-video-ou-dtv-ou-v.html Page Direct-To-DVD du site ''Nanarland.com''].</ref>.
Les DTV ont la particularité d'être diffusés directement sur les supports (autrefois [[Video Home System|VHS]]) [[DVD]], [[Disque Blu-ray|Blu-ray]] ou sur des plates-formes de téléchargement sans passer par les salles de cinéma. Ils sont techniquement appelés « films de second marché » par opposition aux « films de premier marché » dont l'exploitation débute en salle<ref name="Nanarland">[http://www.nanarland.com/glossaire-definition-30-D-comme-direct-to-video-ou-dtv-ou-v.html Page Direct-To-DVD du site ''Nanarland.com''].</ref>. En France, quelques producteurs et réalisateurs ont produit des DTV tels que [[Richard J. Thomson|Richard J.Thomson]] qui a débuté sa carrière<ref>{{Ouvrage|prénom1=Gimello-Mesplomb|nom1=Frédéric|titre=[2012] Gimello-Mesplomb F. Produire un film de genre en France : entre hétérotopie artistique et quête de légitimité. Analyse d’une tension identitaire dans le champ de la création|passage=9–72|date=2012-02-16|isbn=9782296968059|lire en ligne=https://www.researchgate.net/publication/282542086_2012_Gimello-Mesplomb_F_Produire_un_film_de_genre_en_France_entre_heterotopie_artistique_et_quete_de_legitimite_Analyse_d'une_tension_identitaire_dans_le_champ_de_la_creation|consulté le=2018-06-11}}</ref> en diffusant ses parodies et films fantastiques dans les vidéo clubs sous forme de cassettes VHS.


== V-Cinéma ==
== V-Cinéma ==

Version du 11 juin 2018 à 23:36

Le direct-to-video, souvent abrégé en « DTV », également appelé vidéofilm, est la sortie d'un film directement à la vente et à la location sans qu'il ait été exploité dans les salles de cinéma.

Au Japon, on appelle cela « V-Cinéma ».

Définition

Les DTV ont la particularité d'être diffusés directement sur les supports (autrefois VHS) DVD, Blu-ray ou sur des plates-formes de téléchargement sans passer par les salles de cinéma. Ils sont techniquement appelés « films de second marché » par opposition aux « films de premier marché » dont l'exploitation débute en salle[1]. En France, quelques producteurs et réalisateurs ont produit des DTV tels que Richard J.Thomson qui a débuté sa carrière[2] en diffusant ses parodies et films fantastiques dans les vidéo clubs sous forme de cassettes VHS.

V-Cinéma

Julien Sévéon, dans son livre Le Cinéma enragé au Japon, rappelle que si le DTV « signifie en Occident des productions bas de gamme, cela n'a pas le même sens au Japon où les œuvres V-Cinéma […] restent un terreau de création et d'expérimentation sans pareil, dans lequel de nombreux grands noms comme Takashi Miike ont travaillé ou travaillent encore »[1].

Notes et références

  1. a et b Page Direct-To-DVD du site Nanarland.com.
  2. Gimello-Mesplomb Frédéric, [2012] Gimello-Mesplomb F. Produire un film de genre en France : entre hétérotopie artistique et quête de légitimité. Analyse d’une tension identitaire dans le champ de la création, (ISBN 9782296968059, lire en ligne), p. 9–72

Voir aussi

Articles connexes