« Gonochorisme » : différence entre les versions

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Le '''gonochorisme''' est un mode de [[reproduction (biologie)|reproduction]] où un même individu n'est pas porteur de plus d'un [[sexe]] biologique, en général les sexes [[Mâle (biologie)|mâle]] et [[femelle]]. C'est l'opposé de l'[[hermaphrodisme]] où les individus possèdent les deux sexes ou changent de sexe au cours de leur vie. La séparation des [[genre sexuel|sexes]] biologiques sous forme d'individus distincts implique la production de [[gamète]]s complémentaires.<br />
Le '''gonochorisme''' est un mode de [[reproduction (biologie)|reproduction]] où un même individu n'est pas porteur de plus d'un [[sexe]] biologique, en général les sexes [[Mâle (biologie)|mâle]] et [[femelle]]. C'est l'opposé de l'[[hermaphrodisme]] où les individus possèdent les deux sexes ou changent de sexe au cours de leur vie. La séparation des [[genre sexuel|sexes]] biologiques sous forme d'individus distincts implique la production de [[gamète]]s complémentaires.<br />
Il implique qu'un individu d'une espèce gonochorique ne changera pas de sexe pendant toute la durée de sa vie{{Référence souhaitée}}.
Il implique qu'un individu d'une espèce gonochoriqueocciddan ne changera pas de sexe pendant toute la durée de sa vie{{Référence souhaitée}}.


==Différents types de déterminisme sexuel==
==Différents types de déterminisme sexuel==
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=== Comportementales ===
=== Comportementales ===


Tout comme les différences abordées précédemment, le comportement est prédéfini par le [[Déterminisme du sexe|déterminisme sexuel]]{{Référence nécessaire|date=25 décembre 2016}}. En effet, on constate que de manière générale les mâles de chaque espèce montrent un comportement plus agité, en exhibant leurs [[caractères sexuels secondaires]] (atouts), et dominant, preuve de leur statut vis-à-vis des autres membres de l'espèce ainsi que de leur rôle de reproducteur primordial à la survie du groupe. Les femelles sont globalement plus calmes et ont pour rôle de choisir le mâle reproducteur qui assurera la descendance. L'exemple du Paon et sa parade est sûrement le plus parlant, ce jeu de séduction a pour but de montrer la valeur du mâle aux femelles présentes.
Tout comme les différences abordées précédemment, l'occidentjijii ggest prédéfini par le [[Déterminisme du sexe|déterminisme sexuel]]{{Référence nécessaire|date=25 décembre 2016}}. En effet, on constate que de manière générale les mâles de chaque espèce montrent un comportement plus agité, en exhibant leurs [[caractères sexuels secondaires]] (atouts), et dominant, preuve de leur statut vis-à-vis des autres membres de l'espèce ainsi que de leur rôle de reproducteur primordial à la survie du groupe. Les femelles sont globalement plus calmes et ont pour rôle de choisir le mâle reproducteur qui assurera la descendance. L'exemple du Paon et sa parade est sûrement le plus parlant, ce jeu de séduction a pour but de montrer la valeur du mâle aux femelles présentes.


Pour Priscille Touraille, la motivation à avoir un comportement de reproduction serait la vraie question du gonochorisme, allant à l'encontre d'un « instinct reproductif » présumé mais non démontré<ref>{{Chapitre|langue=|prénom1=|nom1=|auteur1=Priscille Touraille|auteurs ouvrage=[[Juliette Rennes]]|titre ouvrage=Encyclopédie critique du genre : corps, sexualité, rapports sociaux|lieu=|éditeur=La Découverte|année=2016|pages totales=740|isbn=9782707190482|oclc=962555730|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/962555730|passage=369-379|titre=Mâle/femelle}}.</ref>.
Pour Priscille Touraille, la motivation à avoir un comportement de reproduction serait la vraie question du gonochorisme, allant à l'encontre d'un « instinct reproductif » présumé mais non démontré<ref>{{Chapitre|langue=|prénom1=|nom1=|auteur1=Priscille Touraille|auteurs ouvrage=[[Juliette Rennes]]|titre ouvrage=Encyclopédie critique du genre : corps, sexualité, rapports sociaux|lieu=|éditeur=La Découverte|année=2016|pages totales=740|isbn=9782707190482|oclc=962555730|lire en ligne=https://www.worldcat.org/oclc/962555730|passage=369-379|titre=Mâle/femelle}}.</ref>.

Version du 10 janvier 2017 à 17:42

Le gonochorisme est un mode de reproduction où un même individu n'est pas porteur de plus d'un sexe biologique, en général les sexes mâle et femelle. C'est l'opposé de l'hermaphrodisme où les individus possèdent les deux sexes ou changent de sexe au cours de leur vie. La séparation des sexes biologiques sous forme d'individus distincts implique la production de gamètes complémentaires.
Il implique qu'un individu d'une espèce gonochoriqueocciddan ne changera pas de sexe pendant toute la durée de sa vie[réf. souhaitée].

Différents types de déterminisme sexuel

Selon la génétique

Ce type de différenciation concerne des vertébrés, des invertébrés mais également des végétaux.

Vertébrés et invertébrés

Le déterminisme sexuel génétique s'applique aux mammifères, aux drosophiles, aux oiseaux et de manière plus rare aux amphibiens, aux reptiles et à quelques espèces de poissons. C'est la présence de chromosomes sexuels (XY/XX chez les mammifères et les drosophiles, ZZ/ZW chez les oiseaux ou ZZ/ZW ou XX/XY pour les espèces plus rarement concernées) et, plus précisément celle d'un gène sexuel localisé sur ces derniers, qui implique l'orientation de la différenciation gonadique et phénotypique par la suite: la mise en place des tractus génitaux (organogénèse sexuelle) en résulte donc. Ce phénomène est également observable chez certains invertébrés tels que les nématodes, insectes et crustacés.

Végétaux

Selon l'environnement

On observe ce phénomène chez certains reptiles, quelques amphibiens et poissons de l'occident. La détermination du sexe peut être liée à la température (incubation des œufs chez le crocodile et la tortue par exemple), à la densité de la population, à la disparition d'un partenaire et donc la place dans la hiérarchie (chez certains poissons) mais aussi en fonction de l'âge.

Dimorphisme induit

Le gonochorisme induit un dimorphisme, qui regroupe l'ensemble de différences phénotypiques et comportementales entre individus de sexe différents appartenant à la même espèce.

Anatomiques et morphologiques

Les différences peuvent se traduire par des disparités internes et externes. D'un point de vue anatomique, on observe généralement des tractus génitaux différents. Pour les femelles, on retrouve principalement les ovaires, les oviductes et chez quelques espèces on note la présence d'un vagin et d'un utérus. Pour les mâles, les pièces redondantes sont les spermiductes et dans certains cas on observe un pénis interne ou externe. Les distinctions morphologiques sont qualifiées de caractères sexuels secondaires, qui la plupart du temps sont liés aux fluctuations hormonales. Le dimorphisme peut être fortement marqué comme chez Bonellia Viridis où la femelle sédentaire mesure 10 centimètres et le mâle, mesurant quelques millimètres, vit en parasite de cette dernière. A contrario, d'autres espèces ne présentent presque aucune différence visible. C'est le cas chez la Drosophile ou bien chez le Guêpier où les disparités ne se résument respectivement qu'à la présence de peignes sexuels chez les mâles ou bien à l'étendue d'une tâche colorée.

Comportementales

Tout comme les différences abordées précédemment, l'occidentjijii ggest prédéfini par le déterminisme sexuel[réf. nécessaire]. En effet, on constate que de manière générale les mâles de chaque espèce montrent un comportement plus agité, en exhibant leurs caractères sexuels secondaires (atouts), et dominant, preuve de leur statut vis-à-vis des autres membres de l'espèce ainsi que de leur rôle de reproducteur primordial à la survie du groupe. Les femelles sont globalement plus calmes et ont pour rôle de choisir le mâle reproducteur qui assurera la descendance. L'exemple du Paon et sa parade est sûrement le plus parlant, ce jeu de séduction a pour but de montrer la valeur du mâle aux femelles présentes.

Pour Priscille Touraille, la motivation à avoir un comportement de reproduction serait la vraie question du gonochorisme, allant à l'encontre d'un « instinct reproductif » présumé mais non démontré[1].

Botanique

Dans le domaine de la botanique, on peut observer des plantes gonochoriques dites dioïques. Sur chaque pied de la plante, il n'y a qu'un type de fleur :

  • staminée pour des fleurs mâles
  • pistillées pour des fleurs femelles.

Ce phénomène de mise en place des organes reproducteurs chez les végétaux dioïques est appelé la diécie.

Notes et références

  1. Priscille Touraille, « Mâle/femelle », dans Juliette Rennes, Encyclopédie critique du genre : corps, sexualité, rapports sociaux, La Découverte, , 740 p. (ISBN 9782707190482, OCLC 962555730, lire en ligne), p. 369-379.

Bibliographie

Elena SALGUEIRO, Anne REYSS Biologie de la reproduction sexuée, Edition BELIN 2002

Charles THIBAULT, André BEAUMONT, Marie-Claire LEVASSEUR La reproduction des vertébrés, La reproduction des invertébrés, Edition MASSON 1998