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Prévu pour septembre, puis octobre 2006, le lancement du nouveau quotidien a progressivement été repoussé jusqu’à décembre, notamment à cause de désaccords entre ses deux actionnaires. Initialement, le journal devait être détenu à 50 % par chaque associé.
Prévu pour septembre, puis octobre 2006, le lancement du nouveau quotidien a progressivement été repoussé jusqu’à décembre, notamment à cause de désaccords entre ses deux actionnaires. Initialement, le journal devait être détenu à 50 % par chaque associé.


En novembre 2006, François Bonnet rédacteur en chef des projets éditoriaux au sein de La Vie-Le Monde, en charge du projet ''Paris Plus'', annonçait le [[8 novembre]] 2006 à l’[[Agence France Presse]] qu’il démissionnait suite à des désaccords sur la ligne éditoriale du nouveau gratuit : « Je quitte le groupe Le Monde parce que je suis en désaccord total avec ce qui s'avère in fine être un projet Bolloré et non plus un projet Bolloré/Le Monde. Il s'est avéré assez rapidement que [[Vincent Bolloré]] avait son propre projet élaboré avec [[Jacques Séguéla]] », explique François Bonnet, qui décrit le nouveau journal comme une « sorte de presse d'industrie pensée et formatée pour des publicitaires où l'enjeu de l'information n'existe plus. »
En novembre 2006, François Bonnet rédacteur en chef des projets éditoriaux au sein de La Vie-Le Monde, en charge du projet ''Paris Plus'', annonçait à l’[[Agence France Presse]] qu’il démissionnait suite à des désaccords sur la ligne éditoriale du nouveau gratuit : « Je quitte le groupe Le Monde parce que je suis en désaccord total avec ce qui s'avère in fine être un projet Bolloré et non plus un projet Bolloré/Le Monde. Il s'est avéré assez rapidement que [[Vincent Bolloré]] avait son propre projet élaboré avec [[Jacques Séguéla]] », explique François Bonnet, qui décrit le nouveau journal comme une « sorte de presse d'industrie pensée et formatée pour des publicitaires où l'enjeu de l'information n'existe plus. »


==Contenu rédactionnel==
==Contenu rédactionnel==

Version du 23 novembre 2006 à 02:40

Paris Plus est un journal quotidien d’information gratuit français qui sera lancé en Île-de-France entre le 6 et le 11 décembre 2006. Il est détenu à 70 % au groupe d’investissement Bolloré présent dans la publicité et dans la presse (Direct 8, Direct Soir, Havas) et à 30 % par le groupe de presse La Vie-Le Monde (Le Monde).

Ce « journal du matin » doit venir concurrencer Metro et 20 minutes, journaux gratuits distribués le matin en Île-de-France. Direct Soir, journal gratuit distribué le soir et appartenant au groupe Bolloré, n’est pas visé par ce nouveau produit. Une distribution de 350 000 exemplaires est annoncée.

Actionnariat et ligne éditoriale

Prévu pour septembre, puis octobre 2006, le lancement du nouveau quotidien a progressivement été repoussé jusqu’à décembre, notamment à cause de désaccords entre ses deux actionnaires. Initialement, le journal devait être détenu à 50 % par chaque associé.

En novembre 2006, François Bonnet rédacteur en chef des projets éditoriaux au sein de La Vie-Le Monde, en charge du projet Paris Plus, annonçait à l’Agence France Presse qu’il démissionnait suite à des désaccords sur la ligne éditoriale du nouveau gratuit : « Je quitte le groupe Le Monde parce que je suis en désaccord total avec ce qui s'avère in fine être un projet Bolloré et non plus un projet Bolloré/Le Monde. Il s'est avéré assez rapidement que Vincent Bolloré avait son propre projet élaboré avec Jacques Séguéla », explique François Bonnet, qui décrit le nouveau journal comme une « sorte de presse d'industrie pensée et formatée pour des publicitaires où l'enjeu de l'information n'existe plus. »

Contenu rédactionnel

Une pagination de 28 pages est prévue pour les premières semaines de parution, avant de passer à 30 puis 32 à terme. À la manière de Direct Soir, le contenu de Paris Plus reposera essentiellement sur la publication de photographies d’actualité en couleur accompagnées de légendes succinctes et d’articles courts fournis à la fois par les agences de presse et par les journalistes rédacteurs et animateurs non journalistes de la chaîne de télévision Direct 8. Un cahier d’environ quatre pages sera composé d’articles de fond fournis par la rédaction du quotidien Le Monde. Découpé en cahiers thématiques (Monde, France, Sports…), le journal proposera également des pages de jeux, une partie des programmes de certaines chaînes de télévision ou encore des recettes de cuisine.

Rédaction

En dehors de la hiérarchie, la rédaction devrait être composée d’environ quinze personnes (rédacteurs, secrétaires de rédaction-correcteurs, maquettistes et graphistes). À titre de comparaison, les grands journaux quotidiens d’information payants français emploient de 300 (Libération) à 400 personnes (Le Monde). Une telle différence s’explique par le fait que Paris Plus n’a pas comme ambition de proposer un contenu rédactionnel original, les journalistes de la rédaction n’effectuant quasi aucun travail de reportage. En interne, le seul contenu original sera fourni par les équipes de télévision de Direct 8, sur la base du volontariat. Plus étoffées (environ 50 personnes), les rédactions de 20 minutes et de Metro proposent un contenu plus dense en texte et des reportages de proximité. Paris Plus se rapproche, de part ses effectifs, de Direct Soir.

Les rédactions des deux gratuits partagerons d’ailleurs les mêmes locaux (4e étage de la tour Bolloré, à Puteaux), les mêmes postes de travail et les mêmes ordinateurs par roulement, l’un étant réalisé le soir pour être distribué le lendemain matin (Paris Plus), l’autre étant réalisé le matin pour être distribué le soir (Direct Soir). Les équipes des deux journaux seront appelées à œuvrer en complète harmonie, le personnel de Paris Plus pouvant être amené à travailler pour Direct Soir et vis et versa. Cette double rédaction devrait s'agrandir encore en 2007, avec le projet d'un « hebdomadaire du week-end ».

Sources