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[[image:Cone_rode.svg|thumb|Structure des cônes et des bâtonnets]]
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Les '''cellules photoréceptrices''' peuvent grâce à leur capacité d'adaptation répondre à de très faibles intensités lumineuses arrivant dans l'[[œil]] (dans des conditions expérimentales précises, un [[photon]] seul peut suffire à les stimuler). Elles existent sous deux formes :
Les '''cellules photoréceptrices''' peuvent grâce à leur capacité d'adaptation répondre à de très faibles intensités lumineuses arrivant dans l'[[œil]] (dans des conditions expérimentales précises, un [[photon]] seul peut suffire à les stimuler). Elles existent sous deux formes :
*les [[cône (biologie)|cônes]], à réponses rapides et sensibles suivant leur type à différentes gammes de longueur d'ondes de la lumière et permettent donc de voir les couleurs, mais aussi d'avoir une vision nette (forte acuité visuelle).
*les [[cône (biologie)|cônes]], à réponses rapides et sensibles suivant leur type à différentes gammes de longueur d'onde de la lumière et permettent donc de voir les couleurs, mais aussi d'avoir une vision nette (forte acuité visuelle).
*les [[bâtonnet]]s, plus lents et plus grands, il n'y en a qu'un type (mais qui possède plus de pigments photorécepteurs que le cône), permettant la vision nocturne mais pas la vision des couleurs. Ils permettent aussi la vision périphérique.
*les [[bâtonnet]]s, plus lents et plus grands, il n'y en a qu'un type (mais qui possède plus de pigments photorécepteurs que le cône), permettant la vision nocturne mais pas la vision des couleurs. Ils permettent aussi la vision périphérique.


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Ils diffusent cette activité grâce à leurs [[synapse]]s avec les cellules bipolaires et horizontales, de telle sorte que les activités de ces cellules sur la surface rétinienne forment une image des contrastes lumineux. Ce signal est ensuite propagé en avant des cellules bipolaires jusqu'aux cellules ganglionnaires. Les cellules horizontales et amacrines jouent alors un rôle important en propageant en même temps le signal latéralement dans la [[rétine]].
Ils diffusent cette activité grâce à leurs [[synapse]]s avec les cellules bipolaires et horizontales, de telle sorte que les activités de ces cellules sur la surface rétinienne forment une image des contrastes lumineux. Ce signal est ensuite propagé en avant des cellules bipolaires jusqu'aux cellules ganglionnaires. Les cellules horizontales et amacrines jouent alors un rôle important en propageant en même temps le signal latéralement dans la [[rétine]].


== Voir aussi ==
== Articles connexes ==


*[[Rhodopsine]]
* [[Rhodopsine]]
*[[Phytochrome]]
* [[Phytochrome]]
*[[Phototropine]]
* [[Phototropine]]
*[[Iodopsine]]
* [[Iodopsine]]





Version du 9 août 2015 à 17:15

Suivant le contexte, le terme photorécepteur peut désigner un neurone sensoriel sensible à la lumière que l'on trouve sur la couche postérieure de la rétine (on parle alors de cellule photoréceptrice ou neurone photorécepteur) ou alors la molécule qui assure la transduction de l'énergie lumineuse en signal biochimique au sein de la cellule photoréceptrice.

Généralités

Structure des cônes et des bâtonnets

Les cellules photoréceptrices peuvent grâce à leur capacité d'adaptation répondre à de très faibles intensités lumineuses arrivant dans l'œil (dans des conditions expérimentales précises, un photon seul peut suffire à les stimuler). Elles existent sous deux formes :

  • les cônes, à réponses rapides et sensibles suivant leur type à différentes gammes de longueur d'onde de la lumière et permettent donc de voir les couleurs, mais aussi d'avoir une vision nette (forte acuité visuelle).
  • les bâtonnets, plus lents et plus grands, il n'y en a qu'un type (mais qui possède plus de pigments photorécepteurs que le cône), permettant la vision nocturne mais pas la vision des couleurs. Ils permettent aussi la vision périphérique.

Propriétés fonctionnelles du neurone photorécepteur

Les neurones photorécepteurs convertissent, par un processus photo-chimique, l'énergie lumineuse en un signal neurochimique. Ils ont la particularité physiologique d'être continuellement activés en l'absence de stimulus. La réponse analogique des photorécepteurs à la puissance lumineuse suit approximativement une loi logarithmique de telle sorte que la comparaison de différentes réponses mesurent des rapports de puissance lumineuse.

Ils diffusent cette activité grâce à leurs synapses avec les cellules bipolaires et horizontales, de telle sorte que les activités de ces cellules sur la surface rétinienne forment une image des contrastes lumineux. Ce signal est ensuite propagé en avant des cellules bipolaires jusqu'aux cellules ganglionnaires. Les cellules horizontales et amacrines jouent alors un rôle important en propageant en même temps le signal latéralement dans la rétine.

Articles connexes