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[[Image:HirudoMedicinalisHabitat.jpg|thumb|left|upright=1.3|Exemple de [[biotope]] de ''Hirudo verbana'']] |
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[[Image:Grazing marsh - geograph.org.uk - 599668.jpg|thumb|left|upright=1.3|Elevage - la principale source d'approvisionnement des adultes]] |
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[[Image:Hirudo verbana2.jpg|thumb|upright=1.3|left|Face dorsale et ventrale …]] |
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[[Image:HirudoAttack2.jpg|thumb|upright=1.3|left|sangsues cherchant à se nourrir]] |
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[[Image:Groene kikker op bankirai.jpg|thumb|upright=1.3|Grenouille verte ; les grenouilles sont l'une des source de nourriture pour les jeunes sangsues]] |
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[[Image:Deutsches schwarzköpfiges Fleischschaf.JPG|thumb|left|upright=1.3|L'élevage d'[[Ovin]]s en [[zone humide]] est une source d'approvisionnement pour les sangsues adultes]] |
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[[Image:Hirudo medicinalis - sanguisuga 1070197.JPG|thumb|upright=1.3|left|Bocaux d'une banque de sangsues médicales]] |
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[[Image:Aeromonas hydrophila.jpg|thumb|left|upright=1.3|''[[Aeromonas hydrophila]]'' ([[coloration]]) est l'hôte [[Commensalisme|commensal]] voire [[symbiote]] qui aide la sangsue à bien digérer l'[[hémoglobine]]. Après la morsure d'une sangsue, notamment si cette dernière a été pressée, ce microbe peut être à l'origine de plaies [[suppurant]]es<ref>A. Roussenq-Jean, G. Boyer, H. Darbas, M.H. Nicoleau, P. Desbonnet, Y. Allieu (), ''Des sangsues et des hommes : Suppuration à Aeromonas hydrophila d'un lambeau cutané après pose de sangsues Médecine et Maladies Infectieuses'', Volume 17, Issue 4, Pages 170-172 </ref>{{,}}<ref name=Nicolau89>M.H. Nicolau, H. Darbas, A. Roussenq-Jean, H. Jean-Pierre (1989) ''A propos d'un nouveau cas de suppuration cutanée a Aeromonas hydrophila apres pose de sangsues''. Intérêt de leur décontamination ; Médecine et Maladies Infectieuses, Volume 19, Issue 4, Avril 1989, Pages 196-197</ref>]] |
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Elles étaient utilisées pour les [[Saignée (médecine)|saignées]], à une époque où l'on croyait qu'un excès de sang était la cause de certaines maladies. Depuis l'abandon de cette pratique, les sangsues peuvent encore être utilisées à la suite d'une [[Greffe (médecine)|greffe]] [[Microchirurgie|microchirurgicale]] dans laquelle le sang peut s'accumuler, en raison de [[veine]]s défectueuses, ce qui entraîne un détachement de la greffe à cause de la pression exercée par le sang en trop<ref>{{fr}} {{lien web|url=http://ispb.univ-lyon1.fr/liens/lyon-pharma/lyon1-01/PDF/SANGSUES.pdf|titre=Les sangsues en pratique hospitalière|id=Les sangsues en pratique hospitalière|auteur=L. Bugnazet, J.M. Pons, J. Karchen|année=[[2001]]|éditeur=Lyon Pharmaceutique|page=3|en ligne le={{date|||}}|consulté le={{date|29|décembre|2007}}}}</ref>. |
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* Dr.Dominique Kaehler Schweizer, "''La thérapie par les sangsues''" 2008, éditions Jouvence |
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Version du 28 juin 2015 à 21:42
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Hirudo medicinalis
NT : Quasi menacé
Statut CITES
Annexe II , Rév. du 22/10/1987
Hirudo medicinalis (aussi appelée sangsue médicinale ou sangsue officinale) est une sangsue qui est depuis utilisée en médecine pour sa capacité à extraire le sang, mais également pour l'hirudine qu'elle sécrète et qui est un anticoagulant puissant.
Description
Elle peut mesurer jusqu'à douze centimètres et est de couleur marron avec des raies jaunes.
Il semble qu'elle soit souvent confondue avec Hirudo verbana, qui serait en fait élevée à sa place[3].
Alimentation
Elles se nourrissent du sang des mammifères, des reptiles ou encore des amphibiens.
Habitat
Son habitat naturel est la zone humide d'eau douce, certains réseaux de fossés en eau et les mares d'eau douce. Elle vit en Europe de la France à l'Ukraine et de la Norvège à l'Espagne.
Elle est considérée comme quasi [espèce menacée|menacée]] selon la liste rouge de l'UICN en raison de la destruction ou dégradation de son habitat et de son importante utilisation en médecine.
Utilisation médicinale
Depuis l'Antiquité et dans plusieurs civilisations (Arabie, Chine, Inde, Égypte et Occident) les sangsues sont utilisées en médecine. Une peinture murale datant de la XVIIIe dynastie égyptienne montre une personne appliquant des sangsues sur le front d'un malade[4].
Elles étaient utilisées pour les saignées, à une époque où l'on croyait qu'un excès de sang était la cause de certaines maladies. Depuis l'abandon de cette pratique, les sangsues peuvent encore être utilisées à la suite d'une greffe microchirurgicale dans laquelle le sang peut s'accumuler, en raison de veines défectueuses, ce qui entraîne un détachement de la greffe à cause de la pression exercée par le sang en trop[5].
Une étude médicale de 2003 a montré que l'hirudothérapie pouvait être plus efficace dans des cas d'arthrose du genou qu'un traitement au diclofénac. Les contre-indications de cette thérapie sont des troubles de la coagulation (comme l'hémophilie ou la prise d'anticoagulants), l'anémie ou encore le diabète de type 1. L'utilisation plus large de l'hirudothérapie pour d'autres types d'arthroses reste encore à être étudiée[6].
Pour limiter autant que possible le risque d'infection (dont par Aeromonas hydrophila), la sangsue posée sur un patient doit avoir fait l'objet d'un protocole adéquat de décontamination[2].
Source
- (fr) Hirudo medicinalis, sur le site du Muséum national d'histoire naturelle
Référence
- Dr.Dominique Kaehler Schweizer, "La thérapie par les sangsues" 2008, éditions Jouvence
Liens externes
- (fr) Référence INPN : Hirudo medicinalis Linnaeus, 1758 (TAXREF) (consulté le )
- (fr) Référence CITES : taxon Hirudo medicinalis (sur le site du ministère français de l'Écologie) (consulté le )
- Modèle:Faunaeur
- (fr + en) Référence ITIS : Hirudo medicinalis Linnaeus, 1758
- (en) Référence Animal Diversity Web : Hirudo medicinalis
- (en) Référence NCBI : Hirudo medicinalis (taxons inclus)
- (en) Référence UICN : espèce Hirudo medicinalis Linnaeus, 1758 (consulté le )
- (en) Référence CITES : espèce Hirudo medicinalis Linnaeus, 1758 (+ répartition sur Species+) (consulté le )
- (en) Référence Fonds documentaire ARKive : Hirudo medicinalis
Notes et références
- A. Roussenq-Jean, G. Boyer, H. Darbas, M.H. Nicoleau, P. Desbonnet, Y. Allieu (), Des sangsues et des hommes : Suppuration à Aeromonas hydrophila d'un lambeau cutané après pose de sangsues Médecine et Maladies Infectieuses, Volume 17, Issue 4, Pages 170-172
- M.H. Nicolau, H. Darbas, A. Roussenq-Jean, H. Jean-Pierre (1989) A propos d'un nouveau cas de suppuration cutanée a Aeromonas hydrophila apres pose de sangsues. Intérêt de leur décontamination ; Médecine et Maladies Infectieuses, Volume 19, Issue 4, Avril 1989, Pages 196-197
- revue La Recherche, n°409, juin 2007, page 98
- (fr) Sylvain Malassis, « Les sangsues », Ordre national des pharmaciens français (consulté le ), p. 3
- (fr) L. Bugnazet, J.M. Pons, J. Karchen, « Les sangsues en pratique hospitalière », Lyon Pharmaceutique, (consulté le ), p. 3
- (en) Andreas Michalsen, Stefanie Klotz, Rainer Ludtke, Susanne Moebus, Gunther Spahn et Gustav J. Dobos, « Effectiveness of Leech Therapy in Osteoarthritis of the Knee - A Randomized, Controlled Trial », Annals of Internal Medicine, (consulté le )
