« Machiko Hasegawa » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
DSisyphBot (discuter | contributions)
m Bot, ajoute {{autorité}} dans la section Liens externes
Milegue (discuter | contributions)
m wikification
Ligne 4 : Ligne 4 :
{{voir homonymes|Hasegawa}}
{{voir homonymes|Hasegawa}}


{{japonais|'''Machiko Hasegawa'''|長谷川 町子|Hasegawa Machiko}}, née à [[Saga (ville)|Saga]] le {{Date|30|janvier|1920}} – décédée le {{Date|27|mai|1992}}, est une ''[[mangaka]]'' japonaise.
{{japonais|'''Machiko Hasegawa'''|長谷川 町子|Hasegawa Machiko}}, née à [[Saga (ville)|Saga]] le {{Date|30|janvier|1920}} – morte le {{Date|27|mai|1992}}, est une ''[[mangaka]]'' japonaise.


Elle commença sa série ''[[Sazae-san]]'' en 1946. Publiée quotidiennement par le [[Asahi Shimbun]] entre 1949 et 1974, cette série sous forme de [[comic strip|strips]] de quatre cases (''[[yonkoma]]'') a acquis une diffusion nationale. ''[[Sazae-san]]'' raconte la vie d'une femme au foyer et de sa famille, et montre l'évolution de la société japonaise après la guerre, entre traditions et influence de l'occident. La série fut adaptée sous forme de pièces radiophoniques en 1955 puis en série d'animation hebdomadaire en 1969, toujours diffusée en 2005. Quelques extraits ont paru en anglais sous le titre ''The Wonderful World of Sazae-san'', mais aucune traduction française n'existe encore.
Elle commença sa série ''[[Sazae-san]]'' en 1946. Publiée quotidiennement par le [[Asahi Shimbun]] entre 1949 et 1974, cette série sous forme de [[comic strip|strips]] de quatre cases (''[[yonkoma]]'') a acquis une diffusion nationale. ''[[Sazae-san]]'' raconte la vie d'une femme au foyer et de sa famille, et montre l'évolution de la société japonaise après la guerre, entre traditions et influence de l'occident. La série fut adaptée sous forme de pièces radiophoniques en 1955 puis en série d'animation hebdomadaire en 1969, toujours diffusée en 2005. Quelques extraits ont paru en anglais sous le titre ''The Wonderful World of Sazae-san'', mais aucune traduction française n'existe encore.
Ligne 14 : Ligne 14 :
== Article connexe ==
== Article connexe ==
*[[Musée d'art Machiko Hasegawa]]
* [[Musée d'art Machiko Hasegawa]]
* [[Représentation des femmes dans la bande dessinée]]


== Liens externes ==
== Liens externes ==
* {{autorité}}
* {{autorité}}
* {{ja}} [http://www.hasegawamachiko.jp Site officiel]
* {{ja}} [http://www.hasegawamachiko.jp Site officiel]
* {{fr}} [http://okayama.over-blog.com/article-3424768.html La couverture du livre et autres pages] sur un blog sur Okayama
* [http://okayama.over-blog.com/article-3424768.html La couverture du livre et autres pages] sur un blog sur Okayama
* {{en}} [http://www.slowtrains.com/vol6issue1/nielsenvol6issue1.html Slow Trains Literary Journal] article de Suzanne Nielsen
* {{en}} [http://www.slowtrains.com/vol6issue1/nielsenvol6issue1.html Slow Trains Literary Journal] article de Suzanne Nielsen



Version du 19 mai 2015 à 17:14

Machiko Hasegawa en août 1950

Modèle:Unicode japonais

Machiko Hasegawa (長谷川 町子, Hasegawa Machiko?), née à Saga le – morte le , est une mangaka japonaise.

Elle commença sa série Sazae-san en 1946. Publiée quotidiennement par le Asahi Shimbun entre 1949 et 1974, cette série sous forme de strips de quatre cases (yonkoma) a acquis une diffusion nationale. Sazae-san raconte la vie d'une femme au foyer et de sa famille, et montre l'évolution de la société japonaise après la guerre, entre traditions et influence de l'occident. La série fut adaptée sous forme de pièces radiophoniques en 1955 puis en série d'animation hebdomadaire en 1969, toujours diffusée en 2005. Quelques extraits ont paru en anglais sous le titre The Wonderful World of Sazae-san, mais aucune traduction française n'existe encore.

Célibataire, Hasegawa publiait ses albums dans la maison d'édition dirigée par sa sœur. Elle a aussi réalisé Eipuron Obasan et Ijiwaru Basan (sur une grand-mère farceuse). Elle ouvrit en 1985 une galerie à Tōkyō qui exposait ses dessins. Après sa mort, le premier ministre lui remit un prix posthume, et sa galerie est devenue un musée. Son œuvre était et reste extrêmement populaire au Japon. Au milieu des années 1990, les ayants droit de Hasegawa avaient vendu plus de soixante millions d'exemplaires, pour le seul Japon.

Études

  • Hiroko Sato, « Aperçu des mutations de la famille japonaise au XXe siècle à travers trois mangas », Clio no 19, 2004.

Article connexe

Liens externes