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« Polyplacophora » : différence entre les versions

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{{Sous-titre/Taxon| nv1=Polyplacophores| nv2=Chitons| nv3=Oscabrions}}
{{Voir homonymes|Chiton (homonymie)}}
{{Voir homonymes|Chiton (homonymie)}}
{{Taxobox début | animal | ''Polyplacophora'' | Tonicella lineata 1.jpg | ''[[Tonicella lineata]]'' | classification=itis }}

{{Taxobox début | animal | Polyplacophora | Tonicella lineata 1.jpg | ''[[Tonicella lineata]]'' | classification=itis }}
{{Taxobox | sous-règne | Bilateria }}
{{Taxobox | sous-règne | Bilateria }}
{{Taxobox | infra-règne | Protostomia }}
{{Taxobox | infra-règne | Protostomia }}
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{{Taxobox fin}}
{{Taxobox fin}}


Les '''Polyplacophores''' ('''Polyplacophora''') , ou '''Chitons''' ou '''Oscabrions''' sont une ([[classe (biologie)|classe]] de [[mollusque]]s brouteurs dont la [[coquille (mollusque)|coquille]] est composée de 7 ou 8 plaques articulées. Ces plaques sont en [[aragonite]] (carbonate de calcium cristallisé et [[biosynthèse|biosynthétisé]]). C'est la constitution de la coquille en plaques multiples qui fait appeler ces animaux polyplacophores.
Les '''polyplacophores''' ('''Polyplacophora'''), ou '''chitons''', ou '''oscabrions''', sont une [[classe (biologie)|classe]] de [[mollusque]]s brouteurs dont la [[coquille (mollusque)|coquille]] est composée de 7 ou 8 plaques articulées. Ces plaques sont en [[aragonite]] (carbonate de calcium cristallisé et [[biosynthèse|biosynthétisé]]). C'est la constitution de la coquille en plaques multiples qui fait appeler ces animaux polyplacophores.


Le terme [[chiton (vêtement)|chiton]] dérive du [[grec ancien]] ''χιτών'' [''chitōn''], qui désigne ce qui enveloppe, la ''χιτωνίσκος'' [''chitōniscos''] étant une sorte de tunique pour femme<ref>{{CNRTL|Chiton}}</ref>. Il est également à l'origine du mot [[chitine]]. Le terme ''polyplacophore'' a été formé à partir des mots grecs ''poly-'' (plusieurs), ''plako-'' (plaques), et ''-phoros'' (transport). Les chitons furent étudiés pour la première fois par [[Carl von Linné]] en 1758. Depuis sa description des quatre premières espèces, les chitons ont été classés dans différents groupes dont les mollusques. Ils ont été appelés cyclobranches (« bras arrondi ») au début du {{XIXe siècle}} puis groupés alors avec les [[Aplacophora|aplacophores]] dans le sous-phylum des Polyplacophora en 1876. La classe des polyplacophores a été introduite par J. E. Gray en 1821.
Leur représentant le plus connu est le [[chiton]].


== Caractéristiques ==
== Caractéristiques ==
[[File:Cryptochiton stelleri underside.jpg|left|thumb|210px|Face interne du [[chiton]] ''[[Cryptochiton stelleri]]'', montrant le pied au centre, entouré des [[branchie]]s et du [[manteau (mollusque)|manteau]] (avec bouche visible à gauche de l'image)]]
[[Fichier:Cryptochiton stelleri underside.jpg|left|thumb|210px|Face interne du [[chiton]] ''[[Cryptochiton stelleri]]'', montrant le pied au centre, entouré des [[branchie]]s et du [[manteau (mollusque)|manteau]] (avec bouche visible à gauche de l'image)]]
[[File:Chiton (Chiton) marmoratus Gmelin, 1791 2013 000.JPG|thumb|left|Éléments de la carapace articulée d'un chiton (''[[marmoratus]]'') ]]
[[Fichier:Chiton (Chiton) marmoratus Gmelin, 1791 2013 000.JPG|thumb|left|Éléments de la carapace articulée d'un chiton (''[[marmoratus]]'')]]
[[Fichier:Chiton turkey 200109.jpg|right|thumb|Chiton tukey]]
[[Fichier:Chiton turkey 200109.jpg|right|thumb|Chiton de Turquie]]
[[Fichier:Cryptoconchus porosus (butterfly chiton).JPG|thumb|left|200px|Certaines espèces comme ''[[Cryptoconchus porosus]]'' ont leurs plaques entièrement recouvertes par le manteau.]]


[[Benthos|Benthiques]], ils se déplacent par [[reptation]] grâce à leur pied large (également appelé [[Sole (homonymie)|sole]] de reptation).
[[Benthos|Benthiques]], ils se déplacent par [[reptation]] grâce à leur pied large (également appelé [[Sole pédieuse|sole de reptation]]).


La coquille dorsale qui protège les chitons est constituée d'[[aragonite]], multicolore, décorée de motifs, lisse ou sculptée. L'aragonite constitue aussi la lentille de leurs yeux<ref>http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/actualite-le-mollusque-aux-yeux-de-pierre-26845.php</ref>.
La coquille dorsale qui protège les chitons est constituée d'[[aragonite]], multicolore, décorée de motifs, lisse ou sculptée. L'aragonite constitue aussi la lentille de leurs yeux<ref>{{lien web |titre=Le mollusque aux yeux de pierre |url=http://www.pourlascience.fr/ewb_pages/a/actualite-le-mollusque-aux-yeux-de-pierre-26845.php |site=Pourlascience.fr |éditeur=Pour la Science |consulté le=05-09-2020}}.</ref>.


Leur coque dorsale est formée de huit plaques calcaires articulées (également appelées valves) enveloppées dans la ceinture musculaire également secrétée par le [[Manteau (mollusque)|manteau]]. Cette disposition permet aux chitons de se rouler en boule en cas de danger et de s'accrocher sur des surfaces irrégulières. Au niveau de la ceinture, les [[Tissu biologique|tissus]] palléaux secrètent des [[Spicule (biologie)|spicules]] calcaires, des [[écaille]]s calcaires ou des [[soie]]s [[chitine]]uses (voire les trois).
Alors que leur corps n'est pas [[Métamérie|métamérisé]], leur coque dorsale est segmentée : elle est formée de huit plaques calcaires articulées (également appelées valves) enveloppées dans la ceinture musculaire également sécrétée par le [[Manteau (mollusque)|manteau]]<ref>{{ouvrage|auteur=André Chavan|titre=Les Mollusques et leur détermination|éditeur=Société d'édition d'enseignement supérieur|date=1966|passage=32|isbn=|lire en ligne=}}</ref>. Cette disposition permet aux chitons de se rouler en boule en cas de danger et de s'accrocher sur des surfaces irrégulières. Au niveau de la ceinture, les [[Tissu biologique|tissus]] palléaux sécrètent des [[Spicule (invertébrés)|spicules]] calcaires, des [[écaille]]s calcaires ou des [[soie]]s [[chitine]]uses (voire les trois).


La plus grande partie du corps est un pied similaire à celui des [[escargot]]s, mais ni tête ni autre partie molle au-delà de la ceinture musculaire ne sont visibles depuis le dos de l'animal. Entre le corps et la ceinture, il y a la cavité palléale, connectée à l'extérieur par des canaux aquifères. Le canal latéral est le canal aquifère entrant. Celui qui est attaché à l'anus est le canal aquifère sortant<ref>{{lien web|url=http://www.animalnetwork.com/fish2/aqfm/1999/aug/art0801/wbfig1.jpg|titre=image|site=www.animalnetwork.com}}</ref>. Les branchies pendent dans la cavité palléale, rarement près de l'anus. La tête possède une bouche dans laquelle se trouve une sorte de langue appelée [[radula]], qui possède de nombreuses rangées de 17 dents chacune et a pour rôle de racler des [[algue]]s microscopiques posées sur le [[substrat]]. Ces dents sont enduites de [[magnétite]], un biominéral ferreux qui les rend plus dures que l'acier. Elles font l'objet de recherche pour développer des biomatériaux (greffe osseuse, couche de finition industrielle)<ref>Jeremy Shaw, ''Tough mollusc teeth give bite to new research'', The University of West Australia
La plus grande partie du corps est un pied similaire à celui des [[escargot]]s, mais ni tête ni autre partie molle au-delà de la ceinture musculaire ne sont visibles depuis le dos de l'animal. Entre le corps et la ceinture, il y a la cavité palléale, connectée à l'extérieur par des canaux aquifères. Le canal latéral est le canal aquifère entrant. Celui qui est attaché à l'anus est le canal aquifère sortant<ref>{{lien web|url=http://www.animalnetwork.com/fish2/aqfm/1999/aug/art0801/wbfig1.jpg|titre=image|site=www.animalnetwork.com}}</ref>. Les branchies pendent dans la cavité palléale, rarement près de l'anus. La tête possède une bouche dans laquelle se trouve une sorte de langue appelée [[radula (anatomie)|radula]], qui possède de nombreuses rangées de 17 dents chacune et a pour rôle de racler des [[algue]]s microscopiques posées sur le [[substratum (géologie)|substrat]]. Ces dents sont enduites de [[magnétite]], un biominéral ferreux qui les rend plus dures que l'acier. Elles font l'objet de recherche pour développer des biomatériaux (greffe osseuse, couche de finition industrielle)<ref>Jeremy Shaw, ''Tough mollusc teeth give bite to new research'', The University of West Australia, 19 janvier 2009.</ref>.
, 19 janvier 2009.</ref>.


Une grande originalité des chitons est leur système visuel. Tous ont des structures sensibles à la lumière, appelées ''esthètes'' ou ''mégalesthètes''. Ce sont des cavités tubulaires microscopiques traversant la carapace, dont le fond est sensible à la lumière. L'ensemble de ces esthètes fonctionnerait comme un [[œil composé]], capable de repérer des ombres. Une centaine d'espèces environ ont jusqu'à un millier de véritables yeux, en plus des esthètes<ref>{{article |langue=en |prénom=Elisabeth |nom=Pennisi |titre=Crystalline eyes of chitons inspire material scientists |périodique=[[Science (revue)|Science]] |jour=20 |mois=novembre |année=2015 |volume=350 |numéro=6263 |page=899}}</ref>{{,}}<ref>{{article |langue=en |titre=Multifunctionality of chiton biomineralized armor with an integrated visual system |auteur1=Ling Li |auteur2=Matthew J. Connors |auteur3=Mathias Kolle |auteur4=Grant T. England |auteur5=Daniel I. Speiser |auteur6=Xianghui Xiao |auteur7=Joanna Aizenberg |auteur8=Christine Ortiz |périodique=[[Science (revue)|Science]] |jour=20 |mois=novembre |année=2015 |volume=350 |numéro=6263 |page=952-956}}</ref>. Chaque œil, également en forme de cavité microscopique dans la carapace, possède une lentille en aragonite [[polycristal]]line et une [[rétine]] pouvant comporter jusqu'à 100 cellules photosensibles. Des expériences suggèrent que les chitons sont capables de reconnaître des formes. Au cours de la vie de l'animal, esthètes et yeux sont régulièrement érodés et remplacés.
Le terme [[chiton (vêtement)|chiton]] dérive du [[grec ancien]] ''χιτών'' [''chitōn''], qui désigne ce qui enveloppe, la ''χιτωνίσκος'' [''Chitōniscos''] étant une sorte de tunique pour femme<ref>{{CNRTL|Chiton}}</ref>. Il est également à l'origine du mot [[chitine]]. Le terme de ''Polyplacophores'' a été formé à partir des mots grecs ''poly-'' (plusieurs), ''plako-'' (plaques), et ''-phoros'' (transport). Les Chitons furent étudiés pour la première fois par [[Carl von Linné]] en 1758. Depuis sa description des quatre premières espèces, les chitons ont été classés dans différents groupes dont les mollusques. Ils ont été appelés les Cyclobranches ("bras arrondi") au début du {{XIXe siècle}} puis groupés alors avec les [[Aplacophora|Aplacophores]] dans le sous-phylum des Polyplacophora en 1876. La classe des Polyplacophores a été introduite par J. E. Gray en 1821.

Le plus grand chiton jamais observé ({{unité|30|cm}} de long) est un chiton rose du Nord-Ouest du Pacifique.


== Habitat, répartition ==
== Habitat, répartition ==
Les quelque 900 espèces recensées dans les océans mondiaux vivent essentiellement dans la zone [[intertidale]] et les mers continentales peu profondes, mais quelques espèces peuvent se trouver jusqu'à des profondeurs pouvant atteindre {{unité|6000|m}}.
Les quelque {{nobr|900 espèces}} recensées dans les océans mondiaux vivent essentiellement dans la zone [[intertidale]] et les mers continentales peu profondes, mais quelques espèces peuvent se trouver jusqu'à des profondeurs pouvant atteindre {{unité|6000|m}}.


== Dans les milieux artificiels ==
== Dans les milieux artificiels ==
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== Mode de vie ==
== Mode de vie ==
Les Chitons mangent des [[algue]]s, des [[Ectoprocta|bryozoaires]], des [[Bacillariophyta|diatomées]] et parfois des [[Bacteria|bactéries]] en raclant le substrat rocheux à l'aide de leur radula bien développée. Certaines espèces ont une ceinture élargie à l'avant et se fixent sur d'autres animaux. Certains chitons ont un comportement casanier, retournant au même endroit le jour et se déplaçant pour se nourrir la nuit.
Les chitons mangent des [[algue]]s, des [[Ectoprocta|bryozoaires]], des [[Bacillariophyta|diatomées]] et parfois des [[Bacteria|bactéries]] en raclant le substrat rocheux à l'aide de leur radula bien développée. Certaines espèces ont une ceinture élargie à l'avant et se fixent sur d'autres animaux. Certains chitons ont un comportement casanier, retournant au même endroit le jour et se déplaçant pour se nourrir la nuit.


Leurs prédateurs sont les [[mouette]]s, les [[étoile de mer|étoiles de mer]], les [[crabe]]s et les [[anémone]]s de mer.
Leurs prédateurs sont les [[mouette]]s, les [[étoile de mer|étoiles de mer]], les [[crabe]]s et les [[anémone de mer|anémones de mer]].


== Reproduction ==
== Reproduction ==
[[Fichier:Polyplacophora ontogeny.jpg|thumb|left|Développement d'un polyplacophore, de gauche à droite : Stade larve trochophore, larve en métamorphose, polyplacophore juvénile]]
[[Fichier:Polyplacophora ontogeny.jpg|thumb|Développement d'un polyplacophore, de gauche à droite : Stade larve trochophore, larve en métamorphose, polyplacophore juvénile]]
Leur [[Reproduction (biologie)|reproduction]] est typique des mollusques avec une [[fécondation]] externe et une [[embryogenèse]] qui se déroule dans l'[[eau de mer]] pour donner une larve [[plancton]]ique [[trochophore]]. La larve se dirige ensuite vers les fonds, perd ses [[Cil cellulaire|cils]] et devient un juvénile benthique.
Leur [[Reproduction (biologie)|reproduction]] est typique des mollusques avec une [[fécondation]] externe et une [[embryogenèse]] qui se déroule dans l'[[eau de mer]] pour donner une larve [[plancton]]ique [[trochophore]]. La larve se dirige ensuite vers les fonds, perd ses [[Cil cellulaire|cils]] et devient un juvénile benthique.
{{clr}}
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== Liste des ordres ==
== Liste des ordres ==
La plupart des classifications actuelles est basée, au moins en partie, sur le Manuel de Conchyologie de Pilsbry (1892-1894), révisé par Kaas et Van Belle (1985-1990).
La plupart des classifications actuelles est basée, au moins en partie, sur le Manuel de Conchyologie de Pilsbry (1892-1894), révisé par Kaas et Van Belle (1985-1990).
Les chitons ont été divisés en chismobranches et colyplaxiphores au début du {{s|XIX}}.
Cette classe groupe environ {{nobr|900 espèces}} actuellement connues<ref name="POLYPLACOPHORES">{{Lien web |langue=fr |auteur=Andrée Tétry |lien auteur= |coauteurs= |url=http://www.universalis.fr/encyclopedie/polyplacophores/ |titre=Polyplacophores |série= |jour= |mois= |année= |site=[[Encyclopædia Universalis]] |éditeur= |page= |citation= |en ligne le= |consulté le=06/01/2017 }}.</ref>.


[[Fichier:Acanthopleura granulata.jpg|thumb|upright=1.3|''[[Acanthopleura granulata]]'']]
Classification méthode I<ref>[http://www.schnr-specimen-shells.com/Polyplacophora.html Classification méthode I] sur [http://www.schnr-specimen-shells.com schnr-specimen-shells.com], consulté le 19 novembre 2009</ref> :
[[Fichier:Chiton tuberculatus plates.jpg|thumb|Débris de l'armement d'un ''[[Chiton tuberculatus]]'' des Antilles (pièces antérieures en haut).]]

Selon {{Bioref|WRMS|12 janvier 2017}} et {{Bioref|BioLib|12 janvier 2017}} :
* classe Polyplacophora
** ordre [[Neoloricata]]
* sous-classe [[Neoloricata]] <small>Bergenhayn, 1955</small>
** ordre [[Chitonida]] <small>Thiele, 1909</small>
*** famille [[Leptochitonidae]]. Inclut le genre ''[[Leptochiton]]''
*** sous-ordre [[Acanthochitonina]] <small>Bergenhayn, 1930</small>
*** famille [[Afossochitonidae]]
**** super-famille [[Cryptoplacoidea]] <small>H. Adams & A. Adams, 1858</small>
*** famille [[Ischnochitonidae]]. Inclut les genres ''[[Callistochiton]]'', ''[[Callochiton]]'', ''[[Chaetopleura]]'', ''[[Ischnochiton]]'', ''[[Lepidochitona]]'' et ''[[Lepidozona]]''
*** famille [[Mopaliidae]]
***** famille [[Acanthochitonidae]] <small>Pilsbry, 1893</small>
*** famille [[Chitonidae]]. Inclut le genre ''Chiton''
***** famille [[Cryptoplacidae]] <small>H. Adams & A. Adams, 1858</small>
*** famille [[Cryptoplacidae]]
***** famille [[Hemiarthridae]] <small>Sirenko, 1997</small>
*** famille [[Acanthochitonidae]]. Inclut les genres ''[[Acanthochitona]]'', ''[[Notoplax]]''
***** famille [[Makarenkoplacidae]] <small>Sirenko & Dell'Angelo, 2015</small> †
**** super-famille [[Mopalioidea]] <small>Dall, 1889</small>
***** famille [[Choriplacidae]] <small>Ashby, 1928</small>
***** famille [[Lepidochitonidae]] <small>Iredale, 1914</small>
***** famille [[Mopaliidae]] <small>Dall, 1889</small>
***** famille [[Schizoplacidae]] <small>Bergenhayn, 1955</small>
***** famille [[Tonicellidae]] <small>Simroth, 1894</small>
*** sous-ordre [[Chitonina]] <small>Thiele, 1909</small>
**** super-famille [[Chitonoidea]] <small>Rafinesque, 1815</small>
***** famille [[Callistoplacidae]] <small>Pilsbry, 1893</small>
***** famille [[Callochitonidae]] <small>Plate, 1901</small>
***** famille [[Chaetopleuridae]] <small>Plate, 1899</small>
***** famille [[Chitonidae]] <small>Rafinesque, 1815</small>
***** famille [[Ischnochitonidae]] <small>Dall, 1889</small>
***** famille [[Loricidae]] <small>Iredale & Hull, 1923</small>
**** super-famille [[Schizochitonoidea]] <small>Dall, 1889</small>
***** famille [[Schizochitonidae]] <small>Dall, 1889</small>
** ordre [[Lepidopleurida]] <small>Thiele, 1909</small>
*** sous-ordre [[Lepidopleurina]] <small>Thiele, 1909</small>
**** famille [[Abyssochitonidae]] <small>Dell'Angelo & Palazzi, 1989</small>
**** famille [[Hanleyidae]] <small>Bergenhayn, 1955</small>
**** famille [[Leptochitonidae]] <small>Dall, 1889</small>
**** famille [[Nierstraszellidae]] <small>Sirenko, 1992</small>
**** famille [[Protochitonidae]] <small>Ashby, 1925</small> †
* sous-classe [[Palaeoloricata]] †
** ordre [[Chelodida]] †
** ordre [[Septemchitonida]] <small>Bergenhayn, 1955</small> †
** genre [[Phthipodochiton]] <small>Sutton & Sigwart, 2012</small> †
** genre ''[[Solenocaris]]'' †


{{boîte déroulante/début|titre=Autres classifications}}
{|
|
La classification suivante est celle de Parker, S. P<ref>{{en}} [http://www.worldwideconchology.com/fam/Chitonidae.shtml Classification based on in part: Parker, S. P. (ed.), 1982: Synopsis and classification of living organisms. Vols. 1 & 2. McGrew-Hill Book Company] sur [http://www.worldwideconchology.com worldwideconchology.com], consulté le 19 novembre 2009</ref>. :
La classification suivante est celle de Parker, S. P<ref>{{en}} [http://www.worldwideconchology.com/fam/Chitonidae.shtml Classification based on in part: Parker, S. P. (ed.), 1982: Synopsis and classification of living organisms. Vols. 1 & 2. McGrew-Hill Book Company] sur [http://www.worldwideconchology.com worldwideconchology.com], consulté le 19 novembre 2009</ref>. :

* classe Amphineura
* classe Amphineura
** Sous-classe Polyplacophora
** Sous-classe Polyplacophora
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**** sous-ordre [[Acanthochitonina]]
**** sous-ordre [[Acanthochitonina]]
***** famille [[Acanthochitonidae]]
***** famille [[Acanthochitonidae]]
|valign="top"|
Classification méthode I<ref>[http://www.schnr-specimen-shells.com/Polyplacophora.html Classification méthode I] sur [http://www.schnr-specimen-shells.com schnr-specimen-shells.com], consulté le 19 novembre 2009</ref> :
* classe Polyplacophora
** ordre [[Neoloricata]]
*** famille [[Leptochitonidae]]. <small>Inclut le genre ''[[Leptochiton]]''</small>
*** famille [[Afossochitonidae]]
*** famille [[Ischnochitonidae]]. <small>Inclut les genres ''[[Callistochiton]]'', ''[[Callochiton]]'', ''[[Chaetopleura]]'', ''[[Ischnochiton]]'', ''[[Lepidochitona]]'' et ''[[Lepidozona]]''</small>
*** famille [[Mopaliidae]]
*** famille [[Chitonidae]]. <small>Inclut le genre ''Chiton''</small>
*** famille [[Cryptoplacidae]]
*** famille [[Acanthochitonidae]]. <small>Inclut les genres ''[[Acanthochitona]]'', ''[[Notoplax]]''</small>
|}
{{boîte déroulante/fin}}


<gallery style="text-align:center;" mode="packed">
Les Chitons ont été divisés en chismobranches et colyplaxiphores au début du {{s|XIX}}.
Fichier:Acanthochiton garnoti.jpg|''[[Acanthochiton garnoti]]'' ([[Acanthochitonidae]])
Fichier:Tonicella-lineata.jpg|''[[Tonicella lineata]]'' ([[Mopaliidae]])
Fichier:Lepidochitona cinerea - top and unserside.JPG|''[[Lepidochitona cinerea]]'' ([[Tonicellidae]])
Fichier:Callochiton dentatus.jpg|''[[Callochiton dentatus]]'' ([[Callochitonidae]])
Fichier:Ischnochitonidae - Ischnochiton smaragdinus.JPG|''[[Ischnochiton smaragdinus]]'' ([[Ischnochitonidae]])
Fichier:Chaetopleuridae - Dinoplax gigas.JPG|''[[Dinoplax gigas]]'' ([[Chaetopleuridae]])
Fichier:Lepidochitonidae - Cyanoplax hartwegii.JPG|''[[Cyanoplax hartwegii]]'' ([[Lepidochitonidae]])
Fichier:ZooKeys - Hanleya hanleyi.jpg|''[[Hanleya hanleyi]]'' ([[Hanleyidae]])
Fichier:Leptochiton asellus.jpg|''[[Leptochiton asellus]]'' ([[Leptochitonidae]])
</gallery>


== Voir aussi ==
Selon [[Système d'Information Taxonomique Intégré|ITIS]]:
{{Autres projets
* ordre [[Neoloricata]] Bergenhayn, 1955 - [[chiton]]s
|commons=Category:Polyplacophora
** sous-ordre [[Acanthochitonina]] Bergenhayn, 1930
|wikispecies=Polyplacophora
*** famille [[Acanthochitonidae]] Pilsbry, 1893
}}
*** famille [[Cryptoplacidae]] H. Adams et A. Adams, 1958
** sous-ordre [[Choriplacina]] Starobogatov et Sirenko, 1975
*** famille [[Choriplacidae]] Ashby, 1928
** sous-ordre [[Ischnochitonina]] Bergenhayn, 1930
*** famille [[Chitonidae]] Rafinesque, 1815
*** famille [[Ischnochitonidae]] Dall, 1889
*** famille [[Mopaliidae]] Dall, 1889
*** famille [[Schizochitonidae]] Dall, 1889
** sous-ordre [[Lepidopleurina]] Thiele, 1910
*** famille [[Hanleyidae]] Bergenhayn, 1955
*** famille [[Leptochitonidae]] Dall, 1889


== Divers ==
=== Bibliographie ===
* {{en}} Okusu, A., Schwabe, E., Eernisse, D.J. & Giribet, G., 2003. Towards a phylogeny of chitons (Mollusca, Polyplacophora) based on combined analysis of five molecular loci. ''Organisms Diversity & Evolution, 3 (4), 281-302''. {{doi|10.1078/1439-6092-00085| Résumé}}
Le plus grand Chiton jamais observé ({{unité|30|cm}} de long) est un Chiton rose du Nord-Ouest du Pacifique.


== Notes et références ==
{{Références|colonnes=2}}

== Voir aussi ==
=== Articles connexes ===
=== Articles connexes ===
{{Début de colonnes|nombre=3}}
<div style="-moz-column-count:3; column-count:3; -webkit-column-count:3">
* [[Arbre phylogénétique]]
* [[Arbre phylogénétique]]
* [[Classification phylogénétique]]
* [[Classification phylogénétique]]
Ligne 119 : Ligne 162 :
* [[Biominéralisation]]
* [[Biominéralisation]]
* [[Aragonite]]
* [[Aragonite]]
{{Fin de colonnes}}
</div>


=== Liens externes ===
=== Liens externes ===
{{Autres projets
|commons=Category:Polyplacophora
|wikispecies=Polyplacophora
}}
* {{en}} [http://www.glennburghardt.com/chitons-welcome.htm Galerie de photos de chitons]
* {{en}} [http://www.glennburghardt.com/chitons-welcome.htm Galerie de photos de chitons]
* {{en}} [http://biology.fullerton.edu/deernisse/Okusu_et_al_03.pdf Article sur la phylogénie des chitons]
* {{en}} [http://biology.fullerton.edu/deernisse/Okusu_et_al_03.pdf Article sur la phylogénie des chitons]


=== Bibliographie ===
=== Références taxonomiques ===
* {{WRMS|55|Polyplacophora|Gray, 1821|afficher=ordres }}
{{en}} Okusu, A., Schwabe, E., Eernisse, D.J. & Giribet, G., 2003. Towards a phylogeny of chitons (Mollusca, Polyplacophora) based on combined analysis of five molecular loci. ''Organisms Diversity & Evolution, 3 (4), 281-302''. {{doi|10.1078/1439-6092-00085| Résumé}}
* {{BioLib|taxon|14985|''Polyplacophora'' de Blainville, 1816 }}

* {{ITIS|78807|Polyplacophora }}
=== Références ===
{{Crédit d'auteurs|interne|Chiton}}

==== Références taxonomiques====
=== Sous le nom Polyplacophora ===
* {{Tolweb|Polyplacophora }}
* {{Tolweb|Polyplacophora }}
* {{ITIS|78807|Polyplacophora }}
* {{ADW|Polyplacophora|Polyplacophora }}
* {{ADW|Polyplacophora|Polyplacophora }}
* {{NCBI|6650|Polyplacophora }}
* {{NCBI|6650|Polyplacophora }}


=== Sous le nom Loricata ===
== Notes et références ==
{{Crédit d'auteurs|interne|Chiton}}
* {{WRMS|153958|Loricata|Schumacher, 1817|nv }}
{{Références}}
* {{WRMS|55|Polyplacophora }}


{{Palette|Ordres de mollusques|Polyplacophora}}
=== Sous le nom Amphineura ===
* {{ITIS|78809|Amphineura | nv }}
* {{ITIS|78807|Polyplacophora }}


{{Portail|malacologie}}
{{Portail|malacologie|Biologie marine}}


[[Catégorie:Eumollusca]]
[[Catégorie:Polyplacophora| ]]
[[Catégorie:Chitonidae]]
[[Catégorie:Classe de mollusques (nom scientifique)]]
[[Catégorie:Classe de mollusques (nom scientifique)]]
[[Catégorie:Taxon décrit en 1816]]

Version du 16 mai 2024 à 13:09

Polyplacophores, Chitons, Oscabrions

Les polyplacophores (Polyplacophora), ou chitons, ou oscabrions, sont une classe de mollusques brouteurs dont la coquille est composée de 7 ou 8 plaques articulées. Ces plaques sont en aragonite (carbonate de calcium cristallisé et biosynthétisé). C'est la constitution de la coquille en plaques multiples qui fait appeler ces animaux polyplacophores.

Le terme chiton dérive du grec ancien χιτών [chitōn], qui désigne ce qui enveloppe, la χιτωνίσκος [chitōniscos] étant une sorte de tunique pour femme[1]. Il est également à l'origine du mot chitine. Le terme polyplacophore a été formé à partir des mots grecs poly- (plusieurs), plako- (plaques), et -phoros (transport). Les chitons furent étudiés pour la première fois par Carl von Linné en 1758. Depuis sa description des quatre premières espèces, les chitons ont été classés dans différents groupes dont les mollusques. Ils ont été appelés cyclobranches (« bras arrondi ») au début du XIXe siècle puis groupés alors avec les aplacophores dans le sous-phylum des Polyplacophora en 1876. La classe des polyplacophores a été introduite par J. E. Gray en 1821.

Caractéristiques

Face interne du chiton Cryptochiton stelleri, montrant le pied au centre, entouré des branchies et du manteau (avec bouche visible à gauche de l'image)
Éléments de la carapace articulée d'un chiton (marmoratus)
Chiton de Turquie
Certaines espèces comme Cryptoconchus porosus ont leurs plaques entièrement recouvertes par le manteau.

Benthiques, ils se déplacent par reptation grâce à leur pied large (également appelé sole de reptation).

La coquille dorsale qui protège les chitons est constituée d'aragonite, multicolore, décorée de motifs, lisse ou sculptée. L'aragonite constitue aussi la lentille de leurs yeux[2].

Alors que leur corps n'est pas métamérisé, leur coque dorsale est segmentée : elle est formée de huit plaques calcaires articulées (également appelées valves) enveloppées dans la ceinture musculaire également sécrétée par le manteau[3]. Cette disposition permet aux chitons de se rouler en boule en cas de danger et de s'accrocher sur des surfaces irrégulières. Au niveau de la ceinture, les tissus palléaux sécrètent des spicules calcaires, des écailles calcaires ou des soies chitineuses (voire les trois).

La plus grande partie du corps est un pied similaire à celui des escargots, mais ni tête ni autre partie molle au-delà de la ceinture musculaire ne sont visibles depuis le dos de l'animal. Entre le corps et la ceinture, il y a la cavité palléale, connectée à l'extérieur par des canaux aquifères. Le canal latéral est le canal aquifère entrant. Celui qui est attaché à l'anus est le canal aquifère sortant[4]. Les branchies pendent dans la cavité palléale, rarement près de l'anus. La tête possède une bouche dans laquelle se trouve une sorte de langue appelée radula, qui possède de nombreuses rangées de 17 dents chacune et a pour rôle de racler des algues microscopiques posées sur le substrat. Ces dents sont enduites de magnétite, un biominéral ferreux qui les rend plus dures que l'acier. Elles font l'objet de recherche pour développer des biomatériaux (greffe osseuse, couche de finition industrielle)[5].

Une grande originalité des chitons est leur système visuel. Tous ont des structures sensibles à la lumière, appelées esthètes ou mégalesthètes. Ce sont des cavités tubulaires microscopiques traversant la carapace, dont le fond est sensible à la lumière. L'ensemble de ces esthètes fonctionnerait comme un œil composé, capable de repérer des ombres. Une centaine d'espèces environ ont jusqu'à un millier de véritables yeux, en plus des esthètes[6],[7]. Chaque œil, également en forme de cavité microscopique dans la carapace, possède une lentille en aragonite polycristalline et une rétine pouvant comporter jusqu'à 100 cellules photosensibles. Des expériences suggèrent que les chitons sont capables de reconnaître des formes. Au cours de la vie de l'animal, esthètes et yeux sont régulièrement érodés et remplacés.

Le plus grand chiton jamais observé (30 cm de long) est un chiton rose du Nord-Ouest du Pacifique.

Habitat, répartition

Les quelque 900 espèces recensées dans les océans mondiaux vivent essentiellement dans la zone intertidale et les mers continentales peu profondes, mais quelques espèces peuvent se trouver jusqu'à des profondeurs pouvant atteindre 6 000 m.

Dans les milieux artificiels

Dans les ports, sur les jetées et digues ou éléments artificiels de la zone intertidale, ils colonisent mal les substrats lisses, et plus facilement les supports complexes riches en fentes et creux[8]. Il semble facile d'améliorer la capacité d'accueil des murs et digues artificiels, pour de nombreuses espèces de polyplacophores[8] ou crabes par exemple) en complexifiant leur surface[8].

Mode de vie

Les chitons mangent des algues, des bryozoaires, des diatomées et parfois des bactéries en raclant le substrat rocheux à l'aide de leur radula bien développée. Certaines espèces ont une ceinture élargie à l'avant et se fixent sur d'autres animaux. Certains chitons ont un comportement casanier, retournant au même endroit le jour et se déplaçant pour se nourrir la nuit.

Leurs prédateurs sont les mouettes, les étoiles de mer, les crabes et les anémones de mer.

Reproduction

Développement d'un polyplacophore, de gauche à droite : Stade larve trochophore, larve en métamorphose, polyplacophore juvénile

Leur reproduction est typique des mollusques avec une fécondation externe et une embryogenèse qui se déroule dans l'eau de mer pour donner une larve planctonique trochophore. La larve se dirige ensuite vers les fonds, perd ses cils et devient un juvénile benthique.

Liste des ordres

La plupart des classifications actuelles est basée, au moins en partie, sur le Manuel de Conchyologie de Pilsbry (1892-1894), révisé par Kaas et Van Belle (1985-1990). Les chitons ont été divisés en chismobranches et colyplaxiphores au début du XIXe siècle. Cette classe groupe environ 900 espèces actuellement connues[9].

Acanthopleura granulata
Débris de l'armement d'un Chiton tuberculatus des Antilles (pièces antérieures en haut).

Selon World Register of Marine Species (12 janvier 2017)[10] et BioLib (12 janvier 2017)[11] :

Voir aussi

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Bibliographie

  • (en) Okusu, A., Schwabe, E., Eernisse, D.J. & Giribet, G., 2003. Towards a phylogeny of chitons (Mollusca, Polyplacophora) based on combined analysis of five molecular loci. Organisms Diversity & Evolution, 3 (4), 281-302. DOI  Résumé

Articles connexes

Liens externes

Références taxonomiques

Notes et références

  1. Informations lexicographiques et étymologiques de « Chiton » dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales
  2. « Le mollusque aux yeux de pierre », sur Pourlascience.fr, Pour la Science (consulté le ).
  3. André Chavan, Les Mollusques et leur détermination, Société d'édition d'enseignement supérieur, , p. 32
  4. « image », sur www.animalnetwork.com
  5. Jeremy Shaw, Tough mollusc teeth give bite to new research, The University of West Australia, 19 janvier 2009.
  6. (en) Elisabeth Pennisi, « Crystalline eyes of chitons inspire material scientists », Science, vol. 350, no 6263,‎ , p. 899
  7. (en) Ling Li, Matthew J. Connors, Mathias Kolle, Grant T. England, Daniel I. Speiser, Xianghui Xiao, Joanna Aizenberg et Christine Ortiz, « Multifunctionality of chiton biomineralized armor with an integrated visual system », Science, vol. 350, no 6263,‎ , p. 952-956
  8. a b et c J. Moreira, M.G. Chapman, A.J. Underwood ; Maintenance of chitons on seawalls using crevices on sandstone blocks as habitat in Sydney Harbour, Australia ; Journal of Experimental Marine Biology and Ecology, Volume 347, Issues 1-2, 24 August 2007, Pages 134-143 (Résumé)
  9. Andrée Tétry, « Polyplacophores », sur Encyclopædia Universalis (consulté le ).
  10. World Register of Marine Species, consulté le 12 janvier 2017
  11. BioLib, consulté le 12 janvier 2017
  12. (en) Classification based on in part: Parker, S. P. (ed.), 1982: Synopsis and classification of living organisms. Vols. 1 & 2. McGrew-Hill Book Company sur worldwideconchology.com, consulté le 19 novembre 2009
  13. Classification méthode I sur schnr-specimen-shells.com, consulté le 19 novembre 2009