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''' Lucien Woog ''', né à [[Saint-Gilles (Bruxelles)|Saint-Gilles]] le {{date de naissance|12|juin|1867}} et mort à [[Trouville-sur-Mer]] le {{date de décès|14|juin|1937}}, est un [[architecte]] [[France|français]].
''' Lucien Woog''', né à [[Saint-Gilles (Bruxelles)|Saint-Gilles-lez-Bruxelles]] le {{date de naissance|12|juin|1867}} et mort à [[Trouville]] le {{date de décès|14|juin|1937}}, est un [[architecte]] [[France|français]].


== Biographie ==
== Biographie ==
Lucien Woog naît Français en Belgique, de parents français. Entre décembre 1885 et juillet 1886, il étudie à l'[[École nationale supérieure des arts décoratifs]] de Paris où il est élève de [[Charles Genuys]] et d’[[Émile Vaudremer]]. En août 1886 il est admis à l'[[École nationale supérieure des beaux-arts]] de Paris où il étudie l’architecture jusqu’en novembre 1889.
Lucien Woog naît [[France|français]] en Belgique, de parents français. Entre décembre 1885 et juillet 1886, il étudie à l'[[École nationale supérieure des arts décoratifs]] de Paris où il est élève de [[Charles Genuys]]. En août 1886, il est admis à l'[[École nationale supérieure des beaux-arts]] de Paris où il étudie l’architecture dans l'atelier d'[[Émile Vaudremer]] jusqu’en novembre 1889<ref>Louis Thérèse David de Penanrun, Edmond Augustin Delaire et F. Roux, ''Les architectes élèves de l'École des beaux-arts : 1793-1907'', Éditions Legare Street Press, 2022.</ref>.

Il est admis au Concours de Rome en mars 1889. Attaché à la mission archéologique de l’[[Afrique du Nord]], il travaille à la Direction des antiquités et des arts de Tunis entre 1890 et 1892.
Il est admis au concours du [[Prix de Rome (France)|prix de Rome]] en mars 1889. Attaché à la mission archéologique de l’[[Afrique du Nord]], il travaille à la Direction des antiquités et des arts de [[Tunis]] entre 1890 et 1892.

Il est nommé professeur à l'[[École nationale supérieure des arts décoratifs]] de Paris en 1898. Il y enseigne le dessin géométrique et de perspective aux jeunes filles jusqu’en 1915, puis le dessin d’architecture aux jeunes gens de 1915 à sa retraite en 1929.
Il est nommé professeur à l'[[École nationale supérieure des arts décoratifs]] de Paris en 1898. Il y enseigne le dessin géométrique et de perspective aux jeunes filles jusqu’en 1915, puis le dessin d’architecture aux jeunes gens de 1915 à sa retraite en 1929.

Installé dans le [[6e arrondissement de Paris|{{6e|arrondissement}}]], sa carrière d’architecte se déroule entre 1897 et 1936. Il est membre de l'Association Taylor en 1902, de la Société des artistes français en 1904 et de la Société nationale des Beaux-arts en 1920.
Installé à Paris, sa carrière d’architecte se déroule entre 1897 et 1936. Il est membre de la [[Fondation Taylor]] en 1902, de la [[Société des artistes français]] en 1904, de la [[Société nationale des beaux-arts]] en 1920 et de la Société des architectes modernes en 1922.


== Œuvres ==
== Œuvres ==
* Église Saint-Ignace de Cesson à [[Saint-Brieuc]] en 1895<ref>[https://www.letelegramme.fr/cotes-d-armor/saint-brieuc-22000/leglise-saint-ignace-de-cesson-2541354.php ''L’église Saint-Ignace de Cesson'', Le Télégramme, 12 octobre 2015.]</ref>.
* Église Saint-Ignace de Cesson à [[Saint-Brieuc]] en 1895 : construction de l’édifice<ref>[https://www.letelegramme.fr/cotes-d-armor/saint-brieuc-22000/leglise-saint-ignace-de-cesson-2541354.php ''L’église Saint-Ignace de Cesson'', Le Télégramme, 12 octobre 2015.]</ref>{{,}}<ref>[https://saintbrieuc-treguier.catholique.fr/eglises-chapelles-22/ L'église de Cesson sur le site ''Église catholique en Côtes d'Armor''.]</ref>.
* Établissement thermal de [[Vichy]] en 1900 : architecte adjoint pour la construction du grand établissement thermal de première classe<ref>Claude Loupiac, Gérard Monnier, Christine Mengin et Joseph Abram, ''L'architecture moderne en France : 1889-1940'', Éditions Picard, 1997.</ref>{{,}}<ref>Bernard Toulier et Caroline Rose, ''Villes d'eaux : architecture publique des stations thermales'', Éditions Dexia, 2002.</ref>.
* [[Opéra de Vichy]] : En 1901 il est architecte adjoint des travaux lors des travaux d’embellissement de l’opéra de Vichy<ref>Josette Alviset, Fabien Noble et Antoine Paillet, ''L'opéra de Vichy : scène fastueuse de la reine des villes d'eaux'', Éditions Bleu Autour, 2019.</ref>{{,}}<ref>Roland Biguenet, ''Émile Guillaume : le sculpteur de la IIIème République'', Éditions Publishroom Factory, 2020.</ref>{{,}}<ref>[https://www.ville-vichy.fr/opera L'opéra de Vichy sur le site de la ville de Vichy.]</ref>{{,}}<ref>[https://artsandculture.google.com/story/IwWR0_tU4BseKg?hl=fr L'opéra de Vichy sur le site ''Google Arts and Culture''.]</ref>.
* [[Opéra de Vichy]] en 1901 : architecte adjoint pour la construction de l'opéra qui s'ajoute au casino existant<ref>Josette Alviset, Fabien Noble et Antoine Paillet, ''L'opéra de Vichy : scène fastueuse de la reine des villes d'eaux'', Éditions Bleu Autour, 2019.</ref>{{,}}<ref>Roland Biguenet, ''Émile Guillaume : le sculpteur de la IIIème République'', Éditions Publishroom Factory, 2020.</ref>{{,}}<ref>[https://www.ville-vichy.fr/opera L'opéra de Vichy sur le site de la ville de Vichy.]</ref>{{,}}<ref>[https://artsandculture.google.com/story/IwWR0_tU4BseKg?hl=fr L'opéra de Vichy sur le site ''Google Arts and Culture''.]</ref>.
* [[Café-concert]] ''La Cigale'' à Paris : En 1905, transformation de l’ancien [[café-concert]] ''La Cigale'' en salle de spectacle qui prend le nom de [[La Boule noire (salle de spectacle)|''La Boule noire'']].
* [[Salle de spectacle]] [[La Cigale]] à [[Montmartre]] en 1905 : la salle et les dépendances sont agrandies et embellies, la façade est refaite<ref>Raphaëlle Doublier, ''Les aventures de Mercure, 1924'', Éditions L'Harmattan, 2014.</ref>.
* [[Source des Célestins]] à [[Vichy]] : En 1908, construction du pavillon de la source des Célestins.
* [[Source des Célestins]] à [[Vichy]] en 1908 : construction du pavillon<ref>[https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00093349 La source des Célestins sur le site du ministère de la Culture.]</ref>{{,}}<ref>[https://www.vichy-patrimoine-mondial.com/patrimoine/pavillon-de-la-source-des-celestins/ Le pavillon de la source des Célestins sur le site ''Vichy patrimoine mondial''.]</ref>{{,}}<ref>[https://vichymonamour.fr/offres/source-des-celestins-vichy-fr-3385430/ La source des Célestins sur le site ''Vichy mon Amour''.]</ref>.
* [[Théâtre municipal de Tunis|Théâtre de Tunis]] : En 1910, il est l’architecte de la transformation du théâtre municipal de Tunis. En récompense, il est fait commandeur de l’ordre du Nichan Iftikhar.
* [[Théâtre municipal de Tunis]] en 1910 : transformation de l’édifice ; en récompense, il est fait commandeur de l’ordre du [[Nichan Iftikhar]]<ref>[http://halimede.huma-num.fr/node/1158 Le théâtre municipal de Tunis sur le site ''Halimede''.]</ref>.
* [[Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes]] à [[Paris]] en 1925 : construction du monument « Pergola de la Douce France »<ref>[https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/memoire/00158929 Le monument « Pergola de la Douce France » sur le site du ministère de la Culture.]</ref>{{,}}<ref>[https://anosgrandshommes.musee-orsay.fr/index.php/Detail/objects/7061 Le monument « Pergola de la Douce France » sur le site ''À nos grands hommes''.]</ref>{{,}}<ref group=Note>Le monument comporte 16 bas-reliefs scuptés en taille directe sur le thème des légendes celtiques. Il remporte le grand prix d'architecture de l'Exposition. Installé à [[Étampes]] en 1935, restauré en 1995, classé [[Monument historique (France)|monument historique]] en 1998, il se trouve désormais dans le square de la Douce France d'Étampes.</ref> et construction de la porte d'entrée « Université Constantine »<ref>[https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/memoire/00159405 La porte Université Constantine sur le site du ministère de la Culture.]</ref>.


== Décorations ==
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=== Bibliographie ===
=== Bibliographie ===
* Abe Kumiko, ''Lucien-Léon-Henri Woog (1867-1937), architecte'', Mémoire de maîtrise sous la direction de Bruno Foucart, Universté de Sorbonne Paris IV, 1998.
* Abe Kumiko, ''Lucien-Léon-Henri Woog (1867-1937), architecte'', mémoire de maîtrise sous la direction de Bruno Foucart, Université Sorbonne Paris IV, 1998.

* [https://agorha.inha.fr/ark:/54721/423cafb1-9ede-4f92-b097-ca0eae6756df Biographie de Lucien Woog par Marie-Laure Crosnier Leconte sur le site de l’Institut national d’histoire de l’art.]
=== Liens externes ===
=== Liens externes ===
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* [https://agorha.inha.fr/ark:/54721/423cafb1-9ede-4f92-b097-ca0eae6756df Biographie de Lucien Woog par Marie-Laure Crosnier Leconte sur le site de l’Institut national d’histoire de l’art].

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[[Catégorie:Architecte français du XXe siècle]]
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Version du 7 mai 2024 à 13:00

Lucien Woog
Présentation
Nom de naissance Lucien Léon Henri Woog
Naissance
Saint-Gilles-lez-Bruxelles
Décès (à 70 ans)
Trouville
Nationalité Française Drapeau de la France
Activités Architecte, enseignant
Formation École nationale supérieure des arts décoratifs
École nationale supérieure des beaux-arts

Lucien Woog, né à Saint-Gilles-lez-Bruxelles le et mort à Trouville le , est un architecte français.

Biographie

Lucien Woog naît français en Belgique, de parents français. Entre décembre 1885 et juillet 1886, il étudie à l'École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris où il est élève de Charles Genuys. En août 1886, il est admis à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris où il étudie l’architecture dans l'atelier d'Émile Vaudremer jusqu’en novembre 1889[1].

Il est admis au concours du prix de Rome en mars 1889. Attaché à la mission archéologique de l’Afrique du Nord, il travaille à la Direction des antiquités et des arts de Tunis entre 1890 et 1892.

Il est nommé professeur à l'École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris en 1898. Il y enseigne le dessin géométrique et de perspective aux jeunes filles jusqu’en 1915, puis le dessin d’architecture aux jeunes gens de 1915 à sa retraite en 1929.

Installé à Paris, sa carrière d’architecte se déroule entre 1897 et 1936. Il est membre de la Fondation Taylor en 1902, de la Société des artistes français en 1904, de la Société nationale des beaux-arts en 1920 et de la Société des architectes modernes en 1922.

Œuvres

Décorations

Notes et références

Notes

  1. Le monument comporte 16 bas-reliefs scuptés en taille directe sur le thème des légendes celtiques. Il remporte le grand prix d'architecture de l'Exposition. Installé à Étampes en 1935, restauré en 1995, classé monument historique en 1998, il se trouve désormais dans le square de la Douce France d'Étampes.

Références

  1. Louis Thérèse David de Penanrun, Edmond Augustin Delaire et F. Roux, Les architectes élèves de l'École des beaux-arts : 1793-1907, Éditions Legare Street Press, 2022.
  2. L’église Saint-Ignace de Cesson, Le Télégramme, 12 octobre 2015.
  3. L'église de Cesson sur le site Église catholique en Côtes d'Armor.
  4. Claude Loupiac, Gérard Monnier, Christine Mengin et Joseph Abram, L'architecture moderne en France : 1889-1940, Éditions Picard, 1997.
  5. Bernard Toulier et Caroline Rose, Villes d'eaux : architecture publique des stations thermales, Éditions Dexia, 2002.
  6. Josette Alviset, Fabien Noble et Antoine Paillet, L'opéra de Vichy : scène fastueuse de la reine des villes d'eaux, Éditions Bleu Autour, 2019.
  7. Roland Biguenet, Émile Guillaume : le sculpteur de la IIIème République, Éditions Publishroom Factory, 2020.
  8. L'opéra de Vichy sur le site de la ville de Vichy.
  9. L'opéra de Vichy sur le site Google Arts and Culture.
  10. Raphaëlle Doublier, Les aventures de Mercure, 1924, Éditions L'Harmattan, 2014.
  11. La source des Célestins sur le site du ministère de la Culture.
  12. Le pavillon de la source des Célestins sur le site Vichy patrimoine mondial.
  13. La source des Célestins sur le site Vichy mon Amour.
  14. Le théâtre municipal de Tunis sur le site Halimede.
  15. Le monument « Pergola de la Douce France » sur le site du ministère de la Culture.
  16. Le monument « Pergola de la Douce France » sur le site À nos grands hommes.
  17. La porte Université Constantine sur le site du ministère de la Culture.

Voir aussi

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Bibliographie

  • Abe Kumiko, Lucien-Léon-Henri Woog (1867-1937), architecte, mémoire de maîtrise sous la direction de Bruno Foucart, Université Sorbonne Paris IV, 1998.

Liens externes