« Animation (audiovisuel) » : différence entre les versions

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L’'''animation''', dans le domaine de l’[[audiovisuel]], est un ensemble de techniques qui ont été mises au point à partir du {{s-|XIX|e}}, d'abord par la reprise du principe de la [[bande dessinée]] et l'utilisation de procédés optiques et mécaniques ne dépassant pas deux secondes dans leur représentation ([[jouet optique]], [[folioscope]]), puis, dès [[1892 au cinéma|1892]], par le perfectionnement de ces procédés en permettant des durées de représentation plus importantes, de une à cinq minutes ([[Théâtre optique]]), et par l'utilisation en [[1906 au cinéma|1906]] de la [[prise de vues cinématographique|prise de vues]] [[cadence de prise de vues#image par image, cadence de l'animation|image par image]] sur un support linéaire, la [[pellicule photographique]] ([[dessin animé]], [[animation en volume]]), et enfin, à partir des années 1970, par l'adoption de procédés informatiques ([[animation par ordinateur]], [[jeu vidéo|jeux vidéo]]). Ces techniques sont le résultat d'une recherche étalée sur plus d'un siècle pour obtenir des ouvrages visuels ou audiovisuels donnant l’illusion que des [[dessin]]s, des [[Tableau (beaux-arts)|peintures]], des objets inertes divers ([[sculpture]]s, [[maquette]]s, [[poupée]]s, [[marionnette]]s, etc) ou des [[images de synthèse]], sont doués de mouvements et de déplacements propres, comme s'ils étaient vivants, d'où l'utilisation du terme « animation » (du [[latin]] ''[[wikt:animalis|animalis]]'' « animé, vivant, animal »).
L’'''animation''', dans le domaine de l’[[audiovisuel]], est un ensemble de techniques qui ont été mises au point à partir du {{s-|XIX}}, d'abord par la reprise du principe de la [[bande dessinée]] et l'utilisation de procédés optiques et mécaniques ne dépassant pas deux secondes dans leur représentation ([[jouet optique]], [[folioscope]]), puis, dès [[1892 au cinéma|1892]], par le perfectionnement de ces procédés en permettant des durées de représentation plus importantes, de une à cinq minutes ([[Théâtre optique]]) et par l'utilisation en [[1906 au cinéma|1906]] de la [[prise de vues cinématographique|prise de vues]] [[cadence de prise de vues#image par image, cadence de l'animation|image par image]] sur un support linéaire, la [[pellicule photographique]] ([[dessin animé]], [[animation en volume]]), et enfin, à partir des années 1970, par l'adoption de procédés informatiques ([[animation par ordinateur]], [[jeu vidéo|jeux vidéo]]). Ces techniques sont le résultat d'une recherche étalée sur plus d'un siècle pour obtenir des ouvrages visuels ou audiovisuels donnant l'illusion que des [[dessin]]s, des [[Tableau (beaux-arts)|peintures]], des objets inertes divers ([[sculpture]]s, [[maquette]]s, [[poupée]]s, [[marionnette]]s, etc.) ou des [[images de synthèse]], sont doués de mouvements et de déplacements propres, comme s'ils étaient vivants, d'où l'utilisation du terme « animation » (du [[latin]] ''[[wikt:animalis|animalis]]'' « animé, vivant, animal »).


== Histoire de l'animation ==
== Histoire de l'animation ==
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[[File:Phenakistiscope.jpg|200px|droite|thumb|Disque de phénakistiscope (1832).]]
[[File:Phenakistiscope.jpg|200px|droite|thumb|Disque de phénakistiscope (1832).]]


L'histoire de l’animation commence bien avant celle du cinéma. Le [[folioscope]], petit carnet de dessins successifs qui donne l’illusion de personnages ou d’animaux en mouvement lorsqu'on l’effeuille avec le pouce, est sans doute l'un des premiers procédés d'animation complexe. Dans les premières décennies du {{s-|XIX|e}} apparaissent des dispositifs appelés couramment [[jouet optique|jouets optiques]], {{citation|qui vulgarisaient sous des formes récréatives les expériences scientifiques de laboratoire sur la décomposition et la restitution du mouvement à partir de dessins. Comme à cette époque, les scientifiques connaissaient tous le grec et le latin, ils donnaient à leurs machines des noms aussi étranges que savants. Ces jouets de salon suscitaient dans les dernières décennies du {{s-|XIX|e}} l’engouement d’un public fortuné en même temps qu’ils ouvraient le chemin des rêves aux artistes}}<ref>{{Grammaire du cinéma|passage=13}}</ref>. C'est ainsi que [[Joseph Plateau]], voulant mettre en évidence la [[persistance rétinienne]], invente le [[Phénakistiscope]] en 1832, un disque pivotant sur son axe, muni sur son pourtour de fentes verticales par lesquelles on observe, en reflet dans un miroir, une suite de dessins disposés en rayons sur le disque (un dessin voisine chaque fente), dessins qui représentent une personne ou un animal en mouvement en autant de positions immobiles<ref>{{ouvrage |langue=fr |prénom=Joseph |nom=Plateau |lien auteur=Joseph Plateau |titre=Sur un nouveau genre d'illusions d'optique |lieu=Bruxelles |éditeur=Correspondance mathématique et physique n°6 |année=1832 }}</ref>. [[Zootrope]], [[Praxinoscope]], [[Zoopraxiscope]], et d’autres machines suivent celle de Plateau. Ces petites machines et leurs disques sont classées dans l'ère du [[précinéma]] car leur principe même les condamne à un spectacle extrêmement court (1 seconde, ou plus rarement 2) axé sur la répétition cyclique d'un seul geste (un saut, une grimace...) sans qu'elles puissent un jour proposer un véritable spectacle, au moins un sketch voire une histoire complète.
L'histoire de l’animation commence bien avant celle du cinéma. Le [[folioscope]], petit carnet de dessins successifs qui donne l’illusion de personnages ou d’animaux en mouvement lorsqu'on l'effeuille avec le pouce, est sans doute l'un des premiers procédés d'animation complexe. Dans les premières décennies du {{s-|XIX}} apparaissent des dispositifs appelés couramment [[jouet optique|jouets optiques]], {{citation|qui vulgarisaient sous des formes récréatives les expériences scientifiques de laboratoire sur la décomposition et la restitution du mouvement à partir de dessins. Comme à cette époque, les scientifiques connaissaient tous le grec et le latin, ils donnaient à leurs machines des noms aussi étranges que savants. Ces jouets de salon suscitaient dans les dernières décennies du {{s-|XIX}} l'engouement d’un public fortuné en même temps qu'ils ouvraient le chemin des rêves aux artistes}}<ref>{{Grammaire du cinéma|passage=13}}</ref>. C'est ainsi que [[Joseph Plateau]], voulant mettre en évidence la [[persistance rétinienne]], invente le [[Phénakistiscope]] en 1832, un disque pivotant sur son axe, muni sur son pourtour de fentes verticales par lesquelles on observe, en reflet dans un miroir, une suite de dessins disposés en rayons sur le disque (un dessin voisine chaque fente), dessins qui représentent une personne ou un animal en mouvement en autant de positions immobiles<ref>{{ouvrage|langue=fr|prénom=Joseph|nom=Plateau|lien auteur=Joseph Plateau|titre=Sur un nouveau genre d'illusions d'optique|lieu=Bruxelles|éditeur=Correspondance mathématique et physique {{n°|6}}|année=1832}}.</ref>. [[Zootrope]], [[Praxinoscope]], [[Zoopraxiscope]] et d'autres machines suivent celle de Plateau. Ces petites machines et leurs disques sont classées dans l'ère du [[précinéma]] car leur principe même les condamne à un spectacle extrêmement court (1 seconde, ou plus rarement 2) axé sur la répétition cyclique d'un seul geste (un saut, une grimace…) sans qu'elles puissent un jour proposer un véritable spectacle, au moins un sketch voire une histoire complète.


[[Fichier:Pauvre Pierrot (Emile Reynaud, 1892).mp4.webm|200 px|gauche|vignette|''Pauvre Pierrot'', premier dessin animé de l'histoire, réalisé par Émile Reynaud (1892).]]
[[file:Pauvre Pierrot (Emile Reynaud, 1892).mp4.webm|200 px|gauche|thumb|''Pauvre Pierrot'', premier dessin animé de l'histoire, réalisé par Émile Reynaud (1892).]]Il faut donc attendre la dernière décennie du {{s-|XIX|e}} pour que naisse réellement l’animation, basée sur une histoire complète (de 1 minute 30 à 5 minutes), mettant en place plusieurs personnages et diverses péripéties : les [[Pantomimes lumineuses]], dessinées et coloriées directement sur un support linéaire. Leur auteur s’appelle [[Émile Reynaud]] et il a déjà inventé le Praxinoscope, un jouet optique dont il a assuré une bonne commercialisation de différents modèles. Il met une quinzaine d'années pour développer une machine qu'il appelle le [[Théâtre optique]], un appareil de projection qui assure la projection sur un écran devant un public assemblé, d'une bande de {{unité|70|mm}} de large, composée de centaines de carrés de gélatine protégée par de la gomme-laque, reliés entre eux par du carton et de fines lames métalliques flexibles, des vignettes sur lesquelles Reynaud a lui-même dessiné et colorié aux encres à l'aniline, les différentes phases des mouvements de plusieurs personnages qui interagissent dans diverses péripéties. Dès le {{Date|28|octobre|1892}} au [[musée Grévin]], trois ans avant la première [[projection cinématographique|séance de projection]] du [[Cinématographe]] des [[Auguste et Louis Lumière|Frères Lumière]]<ref>{{Ouvrage |langue=fr |prénom1=Vincent |nom1=Pinel |titre=Dictionnaire technique du cinéma |lieu=Paris |éditeur=[[Armand Colin]] |année=2012 |pages totales=369 |isbn=978-2-200-35130-4 |bnf=41207721 |passage=296}}</ref>, Reynaud exploite ses pantomimes lumineuses qui vont attirer dans cette unique salle un demi million de spectateurs en huit ans. Par sa technique originale, il inaugure pour le cinéma l'[[animation sans caméra]].
Il faut donc attendre la dernière décennie du {{s-|XIX}} pour que naisse réellement l'animation, basée sur une histoire complète (de {{Heure||1|30}} à {{unité|5|minutes}}), mettant en place plusieurs personnages et diverses péripéties: les [[Pantomimes lumineuses]], dessinées et coloriées directement sur un support linéaire. Leur auteur s'appelle [[Émile Reynaud]] et il a déjà inventé le Praxinoscope, un jouet optique dont il a assuré une bonne commercialisation de différents modèles. Il met une quinzaine d'années pour développer une machine qu'il appelle le [[Théâtre optique]], un appareil de projection qui assure la projection sur un écran devant un public assemblé, d'une bande de {{unité|70|mm}} de large, composée de centaines de carrés de gélatine protégée par de la gomme-laque, reliés entre eux par du carton et de fines lames métalliques flexibles, des vignettes sur lesquelles Reynaud a lui-même dessiné et colorié aux encres à l'aniline, les différentes phases des mouvements de plusieurs personnages qui interagissent dans diverses péripéties. Dès le {{Date|28|octobre|1892}} au [[musée Grévin]], trois ans avant la première [[projection cinématographique|séance de projection]] du [[Cinématographe]] des [[Auguste et Louis Lumière|Frères Lumière]]<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Vincent|nom1=Pinel|titre=Dictionnaire technique du cinéma|lieu=Paris|éditeur=[[Armand Colin]]|année=2012|pages totales=369|isbn=978-2-200-35130-4|bnf=41207721|passage=296}}.</ref>, Reynaud exploite ses pantomimes lumineuses qui vont attirer dans cette unique salle un demi million de spectateurs en huit ans. Par sa technique originale, il inaugure pour le cinéma l'[[animation sans caméra]].


[[Fichier:Humorous Phases of Funny Faces.ogv|droite|120 px|vignette|''{{Langue|en|texte=Humorous Phases of Funny Faces}}'', réalisé par James Stuart Blackton (1906).]]
[[file:Humorous Phases of Funny Faces.ogv|droite|120 px|thumb|''Humorous Phases of Funny Faces'', réalisé par James Stuart Blackton (1906).]]Le dessin animé filmé image par image avec une [[caméra argentique|caméra chargée d'une pellicule photographique]] voit le jour en [[1906 au cinéma|1906]] avec ''[[Humorous Phases of Funny Faces]]'' (traduisible par : ''Phases amusantes de figures rigolotes''), réalisé par le comédien américain [[James Stuart Blackton]]. En trois minutes, sur un tableau noir où sont tracés, puis modifiés [[cadence de prise de vues#Image par image, cadence de l'animation|image par image]], des traits à la craie blanche, une histoire complète est racontée, celle d'un jeune couple qui s'aime, puis vieillit, grossit, s'aigrit, et finit par se détester. Un coup d'éponge final, donné par le dessinateur, les plonge dans le brouillard. Suivent d'autres personnages... La technique est alors appelée {{citation|en France, "mouvement américain". Il était encore inconnu en Europe}}<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Georges|nom1=Sadoul|lien auteur1=Georges Sadoul|titre=Histoire du cinéma mondial, des origines à nos jours|lieu=Paris|éditeur=[[Groupe Flammarion|Flammarion]]|année=1968|pages totales=719|isbn=|passage=407-408}}</ref>. Le film est tourné photogramme après photogramme, à la manière d’un appareil photo, grâce à ce qu’on nommera longtemps le « tour de manivelle »<ref>{{harvsp|Pinel|2012|p=301 }}</ref>, un tour de la manivelle de la caméra déplace la pellicule d'un seul pas d'image (4 perforations) et enregistre un unique [[photogramme]]. Telle est la base de toute animation ayant recours à un appareil de prise de vues, ce qui est la majorité des films d'animation existants, même si l'appareil de prise de vues est devenue depuis quelques années un [[animation par ordinateur|ordinateur]].
Le dessin animé filmé image par image avec une [[caméra argentique|caméra chargée d'une pellicule photographique]] voit le jour en [[1906 au cinéma|1906]] avec ''[[Humorous Phases of Funny Faces]]'' (traduisible par: ''Phases amusantes de figures rigolotes''), réalisé par le comédien américain [[James Stuart Blackton]]. En 1917, [[Quirino Cristiani]] crée le premier long métrage d’animation de l’histoire intitulé El Apóstol<ref>{{Lien web |langue=es |prénom=Nicolás |nom=Isasi |lien auteur=Nicolás Isasi |titre=El inventor de la animación |url=https://www.eldia.com/nota/2016-8-28-el-inventor-de-la-animacion |site=www.eldia.com |périodique=El Día |jour=2016}}</ref>. En trois minutes, sur un tableau noir où sont tracés, puis modifiés [[cadence de prise de vues#Image par image, cadence de l'animation|image par image]], des traits à la craie blanche, une histoire complète est racontée, celle d'un jeune couple qui s'aime, puis vieillit, grossit, s'aigrit et finit par se détester. Un coup d'éponge final, donné par le dessinateur, les plonge dans le brouillard. Suivent d'autres personnages… La technique est alors appelée {{citation|en France, ''mouvement américain''. Il était encore inconnu en Europe}}<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Georges|nom1=Sadoul|lien auteur1=Georges Sadoul|titre=Histoire du cinéma mondial, des origines à nos jours|lieu=Paris|éditeur=[[Groupe Flammarion|Flammarion]]|année=1968|pages totales=719|isbn=|passage=407-408}}.</ref>. Le film est tourné photogramme après photogramme, à la manière d’un appareil photo, grâce à ce qu'on nommera longtemps le {{citation|tour de manivelle}}<ref>{{harvsp|Pinel|2012|p=301}}.</ref>, un tour de la manivelle de la caméra déplace la pellicule d'un seul pas d'image (soit {{unité|4|perforations}}) et enregistre un unique [[photogramme]]. Telle est la base de toute animation ayant recours à un appareil de prise de vues, ce qui est la majorité des films d'animation existants, même si l'appareil de prise de vues est devenue depuis quelques années un [[animation par ordinateur|ordinateur]].


== Technique du dessin animé ==
== Technique du dessin animé ==
[[Image:Animexample3.png|thumb|right|100 px|upright=2.5|'''Figure 2''' : décomposition des 6 images des figures 1.1 et 1.2, permettant la restitution du mouvement.]]
[[Fichier:Animexample3.png|vignette|100 px|upright=2.5|'''Figure 2''' : décomposition des 6 images des figures 1.1 et 1.2, permettant la restitution du mouvement.]]
[[Fichier:Bielsko-Biała Studio Filmów Rysunkowych 005.JPG|200 px|gauche|vignette|Banc d'animation film.]]
[[File:Bielsko-Biała Studio Filmów Rysunkowych 005.JPG|200 px|gauche|thumb|Banc d'animation film.]]La [[technique d'animation|technique]] est identique à celle découverte par James Stuart Blackton, quel que soit le moyen d'acquisition employé : le mouvement des personnages (et des objets) est décomposé en une succession de dessins, sur la base universelle de 24 ou 25 dessins par seconde d'action, qui, enregistrés dans l'ordre chronologique, produisent à la projection l'illusion d'un mouvement continu. Selon les indications du [[storyboard]] fourni par le [[réalisateur]] ou la [[réalisatrice]], l'[[animateur (artiste)|animateur ou animatrice]] dessine sur papier chaque position clé des personnages dans une action donnée et détermine en combien de secondes (donc autant de fois 24 ou 25 images) le mouvement ainsi souhaité doit se produire. C'est pour cela qu'on l'appelle le plus souvent [[animateur clé|animateur ou animatrice clé]]. Ses assistants, appelés [[intervalliste]]s, dessinent les positions intermédiaires entre chaque position clé, et, selon le principe du [[folioscope]], la fluidité du mouvement peut ainsi être testée (parfois filmé et projeté quand le budget du [[film (cinéma)|film]] le permet). <br> Après acceptation ou transformations, les dessins sur papier sont reportés à l'[[encre de Chine]] sur une succession de feuilles de [[celluloïd]] (appelés « [[celluloïd (dessin animé)|cells ou cels, ou cellos]] », maintenus en position par un jeu de perforations et de tenons qui permettent une superposition exacte des dessins. Les différentes manipulations des cells sont protégées des traces de doigts par des gants que l'on porte obligatoirement au cours des opérations. Chaque dessin est repris par les [[coloriste (bande dessinée)|coloristes]] qui appliquent des encres de couleur sur son verso sans dépasser les limites des tracés à l'encre de Chine. Dans le système industriel du dessin animé, chaque couleur est appliquée par le ou la même coloriste pour des raisons de productivité. Les cells terminés sont alors photographiés un par un avec une caméra dédiée à l'image par image sur un [[banc-titre|banc d'animation]] qui est doté des mêmes tenons utilisés auparavant par les animateurs. <br> L'image animée par ordinateur simplifie grandement tout ce travail : c'est le [[logiciel d'animation]] qui effectue lui-même les opérations de dessins intermédiaires et de mise en couleurs, et qui livre directement "au propre" l'animation désirée. <br> La même technique image par image lance l’[[animation en volume]], dont encore une fois le comédien James Stuart Blackton a l’idée, appliquant cette technique à un [[décor]] miniaturisé où les personnages sont en fait des objets qui semblent bouger tout seuls. En plus, Blackton innove en animant une marionnette, procédé image par image dont la cousine est l’[[animation de pâte à modeler]], deux techniques que l’on utilise encore de nos jours.
La [[technique d'animation|technique]] est identique à celle découverte par James Stuart Blackton, quel que soit le moyen d'acquisition employé : le mouvement des personnages (et des objets) est décomposé en une succession de dessins, sur la base universelle de 24 ou {{unité|25|dessins}} par seconde d'action, qui, enregistrés dans l'ordre chronologique, produisent à la projection l'illusion d'un mouvement continu. Selon les indications du [[storyboard]] fourni par le [[réalisateur]] ou la [[réalisatrice]], l'[[animateur (artiste)|animateur ou animatrice]] dessine sur papier chaque position clé des personnages dans une action donnée et détermine en combien de secondes (donc autant de fois 24 ou {{unité|25|images}}) le mouvement ainsi souhaité doit se produire. C'est pour cela qu'on l'appelle le plus souvent [[animateur clé|animateur ou animatrice clé]]. Ses assistants, appelés [[intervalliste]]s, dessinent les positions intermédiaires entre chaque position clé, et, selon le principe du [[folioscope]], la fluidité du mouvement peut ainsi être testée (parfois filmé et projeté quand le budget du [[film (cinéma)|film]] le permet).

Après acceptation ou transformations, les dessins sur papier sont reportés à l'[[encre de Chine]] sur une succession de feuilles de [[celluloïd]] (appelés « [[celluloïd (dessin animé)|cells ou cels ou cellos]] », maintenus en position par un jeu de perforations et de tenons qui permettent une superposition exacte des dessins. Les différentes manipulations des cells sont protégées des traces de doigts par des gants que l'on porte obligatoirement au cours des opérations. Chaque dessin est repris par les [[coloriste (bande dessinée)|coloristes]] qui appliquent des encres de couleur sur son verso sans dépasser les limites des tracés à l'encre de Chine. Dans le système industriel du dessin animé, chaque couleur est appliquée par le ou la même coloriste pour des raisons de productivité. Les cells terminés sont alors photographiés un par un avec une caméra dédiée à l'image par image sur un [[banc-titre|banc d'animation]] qui est doté des mêmes tenons utilisés auparavant par les animateurs.

L'image animée par ordinateur simplifie grandement tout ce travail : c'est le [[logiciel d'animation]] qui effectue lui-même les opérations de dessins intermédiaires et de mise en couleurs, et qui livre directement ''au propre'' l'animation désirée.

La même technique image par image lance l'[[animation en volume]], dont encore une fois le comédien James Stuart Blackton a l'idée, appliquant cette technique à un [[décor]] miniaturisé où les personnages sont en fait des objets qui semblent bouger tout seuls. En plus, Blackton innove en animant une marionnette, procédé image par image dont la cousine est l'[[animation de pâte à modeler]], deux techniques que l'on utilise encore de nos jours.


== Travail d'animation ==
== Travail d'animation ==
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{{Article détaillé|Technique d'animation}}
{{Article détaillé|Technique d'animation}}
À peu près tout peut être utilisé pour faire un film d'animation, l'élément principal étant souvent l'imagination. Voici une liste des principales techniques :
À peu près tout peut être utilisé pour faire un film d'animation, l'élément principal étant souvent l'imagination. Voici une liste des principales techniques :
{{Colonnes|taille=35|

{{Début de bloc solidaire}}
* [[Dessin animé]] :
* [[Dessin animé]] :
** Papier, carton
** Papier et carton ;
** [[Pellicule photographique|Pellicule]] (animation sans caméra)
** [[Pellicule photographique|Pellicule]] (animation sans caméra).
** [[Acétate de cellulose]] ou [[Celluloïd (dessin animé)|celluloïds]] (cells), avec deux styles graphiques :
** [[Acétate de cellulose]] ou [[Celluloïd (dessin animé)|celluloïds]] (cells), avec deux styles graphiques :
*** animation stylisée (Disney)
*** animation stylisée (Disney) ;
*** [[animation limitée]] (dont le style [[United Productions of America|UPA]], [[Warner Bros.|Warner Bros]])
*** [[animation limitée]] (dont le style [[United Productions of America|UPA]], [[Warner Bros.|Warner Bros]]).
{{Fin de bloc solidaire}}
{{Début de bloc solidaire}}
* Manipulation d'objets 2D :
* Manipulation d'objets 2D :
** [[Animation de sable|Sable]]
** [[Animation de sable|Sable]] ;
** [[Papier découpé]]
** [[Papier découpé]] ;
** [[Animation de pâte à modeler|Pâte à modeler]] (bas-relief)
** [[Animation de pâte à modeler|Pâte à modeler]] (bas-relief) ;
** [[Peinture animée|Peinture]]
** [[Peinture animée|Peinture]] ;
** [[Écran d'épingles]]
** [[Écran d'épingles]].
{{Fin de bloc solidaire}}
{{Début de bloc solidaire}}
* [[Animation en volume]] (objets réels) :
* [[Animation en volume]] (objets réels) :
** [[Marionnette]]s
** [[Marionnette]]s ;
** [[Animation de pâte à modeler|Pâte à modeler]] (haut-relief)
** [[Animation de pâte à modeler|Pâte à modeler]] (haut-relief) ;
** [[Figurine]]s en toute matière (fil de fer, plastique)
** [[Figurine]]s en toute matière (fil de fer et plastique) :
*** [[Brickfilm]]
*** [[Brickfilm]].
** [[Wikt:objet|Objet]]s divers ([[poupée]]s, [[jouet]]s, [[maquette]]s, [[fruit (alimentation humaine)|fruits]] et [[légume]]s, etc.)
** [[Wikt:objet|Objet]]s divers ([[poupée]]s, [[jouet]]s, [[maquette]]s, [[fruit (alimentation humaine)|fruits]] et [[légume]]s{{etc}}) ;
** [[Pixilation]] (objets et êtres humains)
** [[Pixilation]] (objets et êtres humains).
{{Fin de bloc solidaire}}
{{Début de bloc solidaire}}
* [[Infographie|Image de synthèse]] :
* [[Infographie|Image de synthèse]] :
** [[2D numérique|Animation 2D numérique]]
** [[2D numérique|Animation 2D numérique]] ;
** [[Animation 3D]]
** [[Animation 3D]].
{{Fin de bloc solidaire}}
}}


=== Logiciels d'animation ===
=== Logiciels d'animation ===
{{article détaillé|Logiciel d'animation}}
{{article détaillé|Logiciel d'animation}}
{{Colonnes|taille=35|

* [[Adobe Animate|Adobe Animate CC]], précédemment [[Adobe Flash]] et anciennement Macromedia flash. Logiciel de 2D, de très bonne qualité, pouvant aller jusqu'à des animations très poussées.
* [[Adobe Animate|Adobe Animate CC]], précédemment [[Adobe Flash]] et anciennement Macromedia flash, logiciel de 2D, de très bonne qualité, pouvant aller jusqu'à des animations très poussées ;
* {{Lien|fr=Anime Studio|lang=en|trad=Anime Studio|texte=Anime Studio}} (anciennement Moho) Logiciel, au prix abordable pour le grand public, spécialisé en animation 2D incluant quelques fonctionnalités 3D.
* {{Lien|fr=Anime Studio|lang=en|trad=Anime Studio|texte=Anime Studio}} (anciennement Moho) Logiciel, au prix abordable pour le grand public, spécialisé en animation 2D incluant quelques fonctionnalités 3D ;
* Beneton Movie GIF Logiciel complètement gratuit d'animation [[Graphics Interchange Format|GIF]].
* [[Beneton Movie GIF]], logiciel complètement gratuit d'animation [[Graphics Interchange Format|GIF]] ;
* [[Blender]] Logiciel libre d'animation 3D, de rendu, de [[compositing]].
* [[Blender]], logiciel libre d'animation 3D, de rendu, de [[compositing]] ;
* [[GIMP|Gimp]] Logiciel libre de dessin permettant de créer des animations.
* [[GIMP|Gimp]], logiciel libre de dessin permettant de créer des animations ;
* [[CTP Pro]] Logiciel d'animation traditionnelle 2D surtout utilisé pour tester l'animation.
* [[CTP Pro]], logiciel d'animation traditionnelle 2D surtout utilisé pour tester l'animation ;
* {{Lien|Ktoon|lang=en}} Logiciel libre d'animation sous linux.
* {{Lien|Ktoon|lang=en}}, logiciel libre d'animation sous Linux ;
* [[Media PEGS]] du studio d'animation [[Pixibox]] a été, vers la fin des années [[1990]] un logiciel professionnel d'animation 2D et de colorisation comptant parmi les plus répandus au sein de nombreux studios internationaux.
* [[Media PEGS]] du studio d'animation [[Pixibox]] a été, vers la fin des années [[1990]] un logiciel professionnel d'animation 2D et de colorisation comptant parmi les plus répandus au sein de nombreux studios internationaux ;
* [[PackshotCreator]] Logiciel de capture et de gestion d'images et d'animations 3D en temps réel.
* [[PackshotCreator]], logiciel de capture et de gestion d'images et d'animations 3D en temps réel ;
* Pencil est un logiciel libre d'animation 2D (vectorielle/bitmap).
* [[Pencil]], logiciel libre d'animation 2D (vectorielle et bitmap) ;
* {{Lien|fr=Swift 3D|lang=en|trad=Swift 3D|texte=Swift 3D}} Logiciel de 3D particulièrement.
* {{Lien|fr=Swift 3D|lang=en|trad=Swift 3D|texte=Swift 3D}}, logiciel de 3D particulièrement ;
* [[Synfig]] Logiciel libre d'animation vectorielle 2D.
* [[Synfig]], logiciel libre d'animation vectorielle 2D ;
* [[Animation en volume|Stop Motion]] Logiciel d'animation utilisé avec une caméra
* [[Animation en volume|Stop Motion]], logiciel d'animation utilisé avec une caméra ;
* [[Toon Boom|ToonBoom]] Logiciel spécialiste en animation 2D utilisé par [[Warner Bros.|Warner Bros]] et [[Walt Disney Pictures|Disney]].
* ToonBoom, logiciel spécialiste en animation 2D utilisé par [[Warner Bros.|Warner Bros]] et [[Walt Disney Pictures|Disney]] ;
* [[Toonz]] utilisé par le [[Studio Ghibli]].
* [[Toonz]], logiciel utilisé par le [[Studio Ghibli]] ;
* [[TVPaint]] Animation - Logiciel d'animation [[Image matricielle|bitmap]] présentant la majorité des techniques d'[[animation traditionnelle]].
* [[TVPaint]] Animation, logiciel d'animation [[Image matricielle|bitmap]] présentant la majorité des techniques d'[[animation traditionnelle]] ;
* [[iStopMotion]] Logiciel sur MacOSX, capture et traitement d'images en stop motion.
* [[iStopMotion]], logiciel de capture et traitement d'images en stop motion sur MacOSX ;
* [[ToonLoop]] Logiciel libre d'animation en direct
* [[ToonLoop]], logiciel libre d'animation en direct ;
* {{Lien|fr=Daz Studio 3|lang=en|trad=DAZ Studio|texte=Daz Studio 3}}
* {{Lien|fr=Daz Studio 3|lang=en|trad=DAZ Studio|texte=Daz Studio 3}} ;
* [[Pencil Traditionnal Software]], logiciel d'animation traditionnel en [[Image matricielle|bitmap]] et en vectoriel, libre et gratuit
* [[Pencil Traditionnal Software]], logiciel d'animation traditionnel en [[Image matricielle|bitmap]] et en vectoriel, libre et gratuit ;
* [[Dragonframe]], logitiel d'animation en volume professionnel<ref>https://www.dragonframe.com/</ref>
* [[Dragonframe]], logiciel d'animation en volume professionnel<ref>https://www.dragonframe.com/</ref> ;
* [[Adobe Photoshop]], logiciel d'infographie 2D permettant également de créer des animations de très courtes durée, à l'aide de la fenêtre de montage.
}}


=== Métiers de l'animation ===
=== Métiers de l'animation ===

{{article détaillé|Métiers de l'audiovisuel}}
{{Article connexe|Métiers de l'audiovisuel}}

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=== Écoles de cinéma d'animation ===
=== Écoles de cinéma d'animation ===

{{...}}

* [[Liste des écoles d'animation]]
* [[Liste des écoles d'animation]]


=== Studios d'animation ===
=== Studios d'animation ===

{{Catégorie détaillée|amorce=Catégorie associée|Studio d'animation}}

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* [[Liste de sociétés d'animation|Liste de sociétés de film d'animation]]
* [[Liste de sociétés d'animation|Liste de sociétés de film d'animation]]
* [[:Catégorie:Studio d'animation|Studios d'animation]]


== Associations et Festivals ==
== Associations et festivals ==

=== Associations de cinéma d'animation ===
=== Associations de cinéma d'animation ===
''Voir:'' [[:Catégorie:Association du domaine de l'animation]]
* L'[[Association française du cinéma d'animation]] (AFCA)
* L'[[Association internationale du film d'animation]] (ASIFA), fondée par l'AFCA
* La [[Cité de l'image en mouvement d'Annecy|Cité de l'image en mouvement]] (CITIA)
*La [[NEF Animation]] (Nouvelles écritures pour le film d'animation)
* L'[[Association tunisienne du cinéma d'animation]] (ATCA)
* L'[[Association algérienne des cinémas d'animations]] (AACA)
* [[Écrans Vo]], l'association des cinémas indépendants du Val-d'Oise
* [[Cellofan']], l'association pour la promotion du cinéma d'animation
* CARTOON, l'association européenne du film d'animation, qui organise des forums de coproduction et des séminaires pour les professionnels de l'animation européens.


{{Catégorie détaillée|Association ou organisme lié à l'animation}}
=== Festivals de cinéma d'animation ===
''Voir:'' [[:Catégorie:Festival de cinéma d'animation]]


{{Colonnes|taille=35|
=== Canada ===
* L'[[Association française du cinéma d'animation]] (AFCA) ;
; Québec
* L'[[Association internationale du film d'animation]] (ASIFA), fondée par l'AFCA ;
* La [[Cité de l'image en mouvement d'Annecy|Cité de l'image en mouvement]] (CITIA) ;
* La [[NEF Animation]] (Nouvelles écritures pour le film d'animation) ;
* L'[[Association tunisienne du cinéma d'animation]] (ATCA) ;
* L'[[Association algérienne des cinémas d'animations]] (AACA) ;
* [[Écrans Vo]], l'association des cinémas indépendants du Val-d'Oise ;
* [[Cellofan']], l'association pour la promotion du cinéma d'animation ;
* Cartoon, l'association européenne du film d'animation, qui organise des forums de coproduction et des séminaires pour les professionnels de l'animation européens.
}}


=== Festivals de cinéma d'animation ===
* Festival de stop motion de Montréal
* [[Les Sommets du cinéma d'animation]], à [[Montréal]], ([[Canada]])
* Le Festival ReGard sur le court métrage au Saguenay [[Québec]], ([[Canada]])
* Le Festival Folie-Ô-Skop [[Québec]], ([[Canada]])


{{Catégorie détaillée|Festival de cinéma d'animation}}
===Europe===

; France
; [[Canada]] :
{{Colonnes|taille=35|
* Festival de stop motion de Montréal ;
* [[Les Sommets du cinéma d'animation]], à [[Montréal]] ;
* Le Festival ReGard sur le court métrage au Saguenay [[Québec]] ;
* Le Festival Folie-Ô-Skop [[Québec]].
}}


; France :
* La [[Fête de l'animation de Lille|Fête de l'Animation]], à [[Lille]]
{{Colonnes|taille=35|
* Le [[Festival international du film d'animation d'Annecy]]
* Le [[Festival national du film d'animation de Bruz|Festival national du film d'animation de Rennes]]
* La [[Fête de l'animation de Lille|Fête de l'Animation]], à [[Lille]] ;
* Le [[Festival du film d'animation de Baillargues]]
* Le [[Festival international du film d'animation d'Annecy]] ;
* "Les Nuits Magiques" - Le [[Festival du film d'animation de Bègles|Festival du film d'animation de Begles]]
* Le [[Festival national du film d'animation de Bruz|Festival national du film d'animation de Rennes]] ;
* Le Festival Numéo, Festival de courts-métrages d'animation à [[Compiègne]]
* Le [[Festival du film d'animation de Baillargues]] ;
* Festival du court métrage d'animation de [[Roanne]].
* ''Les Nuits Magiques'' - Le [[Festival du film d'animation de Bègles]] ;
* Le Festival Numéo, Festival de courts-métrages d'animation à [[Compiègne]] ;
* [[Le_Festival_du_Film_d'Animation_de_Paris|Croq'Anime - Le Festival du Film d'Animation de Paris.]]
* Le Festival International du Court Métrage de [[Clermont-Ferrand]].
* Festival du court métrage d'animation de [[Roanne]] ;
* Le Festival Court mais bon<ref>[http://courtmaisbon.le-disjoncteur.fr/ Site du Festival Court mais bon.]</ref> : Festival International du Court-Métrage d'Animation, au [[Puy-en-Velay]].
* [[Le Festival du Film d'Animation de Paris|Croq'Anime - Le Festival du Film d'Animation de Paris]] ;
* Le Festival d'un Jour de Valence.
* Le Festival International du Court Métrage de [[Clermont-Ferrand]] ;
* Le Festival Court mais bon<ref>[http://courtmaisbon.le-disjoncteur.fr/ Site du Festival Court mais bon].</ref> : Festival International du Court-Métrage d'Animation, au [[Puy-en-Velay]] ;
* Le Festival Image par Image de cinéma d'animation du Val-d'Oise.
* Le Festival d'un Jour de Valence ;
* Le Festival Image par Image de cinéma d'animation du Val-d'Oise ;
* Le Festival Les petites lanternes magiques de [[Tournefeuille]].
* Le Festival Les petites lanternes magiques de [[Tournefeuille]].
}}


; Autres
; Autres pays :
{{Colonnes|taille=35|
* Le [[Festival international du film d'animation de Bruxelles|Festival Anima]], à [[Bruxelles]] ([[Belgique]])
{{Début de bloc solidaire}}
* Le Festival du court métrage d'animation de Neufchâteau (Belgique)
* [[Allemagne]] :
* Le [[Holland Animation Film Festival]] d'[[Utrecht]] ([[Pays-Bas]])
* Le Festival du film d'animation (''Anim'est''), de [[Bucarest]] ([[Roumanie]])
** Le [[Festival international du film documentaire et du film d'animation de Leipzig|International Leipzig Festival for Documentary and Animated Film]], à [[Leipzig]] ;
** Le Festival International du Film d'Animation de Stuttgart (Internationales Trickfilm Festival [[Stuttgart]] (ITFS)<ref>{{en}} [http://www.itfs.de/en/ Site de l'ITFS].</ref>.
* Le [[Animafest Zagreb|Festival international du film d'animation de Zagreb]] ([[Croatie]])
{{Fin de bloc solidaire}}
* La [[Biennale d'animation de Bratislava]] (BAB) ou Festival international de films d'animation pour enfants ([[Slovaquie]])
* [[Autriche]] : Le [[Festival Ars Electronica]], à [[Linz (Autriche)|Linz]].
* Le Festival Anifest - Festival international du film d'animation à [[Třeboň]] ([[République tchèque|Tchéquie]])
{{Début de bloc solidaire}}
* Le [[Festival international du film documentaire et du film d'animation de Leipzig|International Leipzig Festival for Documentary and Animated Film]], à [[Leipzig]] ([[Allemagne]])
* [[Belgique]] :
* Le Festival International du Film d'Animation de Stuttgart (Internationales Trickfilm Festival [[Stuttgart]] (ITFS)<ref>[http://www.itfs.de/en/ Site de l'ITFS ] {{en}}</ref> ([[Allemagne]])
* Le [[Festival Ars Electronica]], à [[Linz (Autriche)|Linz]] ([[Autriche]])
** Le [[Festival international du film d'animation de Bruxelles|Festival Anima]], à [[Bruxelles]] ;
* Le Festival [[Imagina]], à [[Monaco]]
** Le Festival du court métrage d'animation de Neufchâteau.
{{Fin de bloc solidaire}}
* Le festival international du film d'animation Cinanima de Espinho ([[Portugal]])
* Le festival du film d'animation de Kecskemét (KAFF) ([[Hongrie]])
* [[Croatie]] : Le [[Animafest Zagreb|Festival international du film d'animation de Zagreb]] ;
* [[Hongrie]] : Le festival du film d'animation de Kecskemét (KAFF) ;
* [[Monaco]] : Le Festival [[Imagina]] ;
* [[Pays-Bas]] : Le [[Holland Animation Film Festival]] d'[[Utrecht]] ;
* [[Portugal]] : Le festival international du film d'animation Cinanima de Espinho ;
* [[Roumanie]] : Le Festival du film d'animation (''Anim'est''), de [[Bucarest]] ;
* [[Slovaquie]] : La [[Biennale d'animation de Bratislava]] (BAB) ou Festival international de films d'animation pour enfants ;
* [[République tchèque|Tchéquie]] : Le Festival Anifest - Festival international du film d'animation à [[Třeboň]].
}}


==== Hors Europe====
; Hors Europe :
{{Colonnes|taille=35|
* Le [[Festival international de cinéma d'animation de Meknès]] ([[Maroc]])
* Le [[Festival Internacional del Nuevo Cine Latinoamericano]], à [[La Havane]] ([[Cuba]])
* [[Brésil]] : Le Festival [[Anima Mundi (festival) |Anima Mundi]], à [[Rio de Janeiro]] ;
* [[Cuba]] : Le [[Festival Internacional del Nuevo Cine Latinoamericano]], à [[La Havane]] ;
* Le Festival [[Anima mundi|Anima Mundi]], à [[Rio de Janeiro]] ([[Brésil]])
* [[Maroc]] : Le [[Festival international de cinéma d'animation de Meknès]].
}}


=== Le cinéma d'animation dans le monde ===
=== Le cinéma d'animation dans le monde ===

{{début de colonnes|taille=20}}
{{...}}

{{Colonnes|taille=20|
* [[Histoire de l'animation américaine]]
* [[Histoire de l'animation américaine]]
* [[Histoire de l'animation autrichienne]]
* [[Histoire de l'animation autrichienne]]
Ligne 150 : Ligne 200 :
* [[Histoire de l'animation chinoise]]
* [[Histoire de l'animation chinoise]]
* [[Histoire de l'animation coréenne]]
* [[Histoire de l'animation coréenne]]
* [[Histoire de l'animation croate]]
* [[Histoire de l'animation danoise]]
* [[Histoire de l'animation danoise]]
* [[Histoire de l'animation espagnole]]
* [[Histoire de l'animation espagnole]]
Ligne 158 : Ligne 209 :
* [[Histoire de l'animation marocaine]]
* [[Histoire de l'animation marocaine]]
* [[Histoire de l'animation norvégienne]]
* [[Histoire de l'animation norvégienne]]
* [[Histoire de l'animation polonaise]]
* [[Histoire de l'animation russe]]
* [[Histoire de l'animation russe]]
* [[Histoire de l'animation suédoise]]
* [[Histoire de l'animation suédoise]]
* [[Histoire de l'animation turque]]{{fin de colonnes}}
* [[Histoire de l'animation turque]]
}}


=== Personnalités du domaine de l'animation ===
=== Personnalités du domaine de l'animation ===

{{Catégorie détaillée|amorce=Catégories associées|Personnalité du domaine de l'animation|Animateur par nationalité}}

{{...}}

* [[Liste de personnalités du domaine de l'animation|Liste de personnalités du cinéma d'animation]]
* [[Liste de personnalités du domaine de l'animation|Liste de personnalités du cinéma d'animation]]
* [[:Catégorie:Personnalité du domaine de l'animation|Personnalités du domaine de l'animation]]
* [[:Catégorie:Animateur par nationalité|Animateurs par nationalité]]


== Bibliographie ==
== Notes et références ==
{{Références|taille=35}}


=== Histoire ===
== Voir aussi ==
{{Autres projets
| commons=Category:Animations
| wiktionary=animation|wiktionary titre=animation
| wiktionary2=animé|wiktionary titre2=animé
}}


=== Bibliographie ===
==== Histoire ====
* Giannalberto Bendazzi, ''Cartoons'', Liana Levi, 1991, 704p. (édition originale en italien : Marsilio Editori, 1988) {{ISBN|2-8674-6073-5}}
* Giannalberto Bendazzi, ''Cartoons'', Liana Levi, 1991, 704p. (édition originale en italien : Marsilio Editori, 1988) {{ISBN|2-8674-6073-5}}
* Bernard Clarens, ''André Martin, écrits sur l'Animation.1'', Dreamland éditeur {{ISBN|2-9100-2763-5}}
* Bernard Clarens, ''André Martin, écrits sur l'Animation.1'', Dreamland éditeur {{ISBN|2-9100-2763-5}}
* [[Olivier Cotte]], ''Il était une fois le dessin animé'', Éditions Dreamland, 2001 {{ISBN|2-9100-2777-5}}
* [[Olivier Cotte]], ''[[Il était une fois le dessin animé]]'', Éditions Dreamland, 2001 {{ISBN|2-9100-2777-5}}
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Olivier|nom1=Cotte|lien auteur1=Olivier Cotte|titre=100 ans de cinéma d’animation|lieu=Paris|éditeur=Dunod|année=2015|mois=octobre|jour=21|pages totales=416|isbn=978-2-10-072841-1|bnf=444471235}}
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Olivier|nom1=Cotte|lien auteur1=Olivier Cotte|titre=''[[100 ans de cinéma d'animation]]''|lieu=Paris|éditeur=Dunod|année=2015|mois=octobre|jour=21|pages totales=416|isbn=978-2-10-072841-1|bnf=444471235}}
* [[Bernard Génin]], ''Le cinéma d'animation : dessin animé, marionnettes, images de synthèse'', Cahiers du cinéma, Scéren-CNDP, coll. « Les petits cahiers », 2003 {{ISBN|2-8664-2370-4}}
* [[Bernard Génin]], ''Le cinéma d'animation : dessin animé, marionnettes, images de synthèse'', Cahiers du cinéma, Scéren-CNDP, coll. « Les petits cahiers », 2003 {{ISBN|2-8664-2370-4}}
* [[Xavier Kawa-Topor]], ''Le Cinéma d’animation en 100 films'', sous la direction de Xavier Kawa-Topor et Philippe Moins, Éd. Capricci, 352 pages,
* [[Xavier Kawa-Topor]], ''Le Cinéma d’animation en 100 films'', sous la direction de Xavier Kawa-Topor et Philippe Moins, Éd. Capricci, 352 pages,
Ligne 182 : Ligne 246 :
* Dominique Willoughby, ''Le cinéma graphique : une histoire des dessins animés'', Éditions Textuel, 2009.
* Dominique Willoughby, ''Le cinéma graphique : une histoire des dessins animés'', Éditions Textuel, 2009.


=== Esthétique ===
==== Esthétique ====

* Marcel Jean, ''Le Langage des signes et autres essais sur le cinéma d’animation'', éditions Les 400 coups, 2006,
* Marcel Jean, ''Le Langage des signes et autres essais sur le cinéma d’animation'', éditions Les 400 coups, 2006,

* Hervé Joubert-Laurencin, ''La Lettre volante, quatre essais sur le cinéma d’animation'', Presses de la Sorbonne Nouvelle, 1997, collection « Œil vivant »,
* Hervé Joubert-Laurencin, ''La Lettre volante, quatre essais sur le cinéma d’animation'', Presses de la Sorbonne Nouvelle, 1997, collection « Œil vivant »,
* [[Xavier Kawa-Topor]] (sous la direction de), ''Le Cinéma d’animation'', Éditions 303, 2014,
* [[Xavier Kawa-Topor]] (sous la direction de), ''Le Cinéma d’animation'', Éditions 303, 2014,
* [[Xavier Kawa-Topor]], ''Cinéma d’animation, au-delà du réel'', Éd. Capricci, 92 pages,
* [[Xavier Kawa-Topor]], ''Cinéma d’animation, au-delà du réel'', Éd. Capricci, 92 p.

* Jayne Pilling, ''Cartoons and the movies'', Éditions Dreamland, 1997,
* Jayne Pilling, ''Cartoons and the movies'', Éditions Dreamland, 1997,
* Georges Sifianos, ''Esthétique du cinéma d’animation'', Éditions du Cerf, 2012, collection « 7ème Art »,
* Georges Sifianos, ''Esthétique du cinéma d’animation'', Éditions du Cerf, 2012, collection « Septième Art »,

=== Dossiers sur le cinéma d'animation publiés dans des magazines de cinéma ===


==== Dossiers sur le cinéma d'animation publiés dans des magazines de cinéma ====
* ''[[Positif (revue)|Positif]]'' {{Numéro|54}}-55 {{p.|1}} ; {{Numéro|297}} {{p.|31}} ; {{Numéro|316}} {{p.|46}} ; {{Numéro|345}} {{p.|36}} ; {{Numéro|346}} {{p.|44}} ; {{Numéro|370}} {{p.|83}} ; {{Numéro|371}} {{p.|83}} ; {{Numéro|398}} {{p.|78}} ; {{Numéro|412}} {{p.|76}} ; {{Numéro|415}} {{p.|86}} ; {{Numéro|447}} {{p.|80}} ; {{Numéro|472}} {{p.|78}} ; {{Numéro|508}} {{p.|74}}
* ''[[Positif (revue)|Positif]]'' {{Numéro|54}}-55 {{p.|1}} ; {{Numéro|297}} {{p.|31}} ; {{Numéro|316}} {{p.|46}} ; {{Numéro|345}} {{p.|36}} ; {{Numéro|346}} {{p.|44}} ; {{Numéro|370}} {{p.|83}} ; {{Numéro|371}} {{p.|83}} ; {{Numéro|398}} {{p.|78}} ; {{Numéro|412}} {{p.|76}} ; {{Numéro|415}} {{p.|86}} ; {{Numéro|447}} {{p.|80}} ; {{Numéro|472}} {{p.|78}} ; {{Numéro|508}} {{p.|74}}
* ''Écran'' {{Numéro|11}} {{p.|2}}
* ''Écran'' {{Numéro|11}} {{p.|2}}
* ''Cinématographe'' {{Numéro|6}} {{p.|20}}.
* ''Cinématographe'' {{Numéro|6}} {{p.|20}}.
* Cinémaction n°51, {{date-|avril 1989}}.
* Cinémaction {{n°|51}}, {{date-|avril 1989}}.

=== Technique ===


==== Technique ====
* S. De Marchi & R. Amiot, ''Le Dessin Animé d'Amateur et l'Animation'', [[Paul Montel (éditeur)|publications Photo-cinéma Paul Montel]], 1971
* S. De Marchi & R. Amiot, ''Le Dessin Animé d'Amateur et l'Animation'', [[Paul Montel (éditeur)|publications Photo-cinéma Paul Montel]], 1971
* Preston Blair, ''Cartoon, l'animation sans peine'', éditions Taschen, 1994
* Preston Blair, ''Cartoon, l'animation sans peine'', éditions Taschen, 1994
* [[Richard Williams (animateur)|Richard Williams]], ''Techniques d'animation'', édition en langue française publiée par le groupe Eyrolles, 2003
* [[Richard Williams (animateur)|Richard Williams]], ''Techniques d'animation'', édition en langue française publiée par le groupe Eyrolles, 2003
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Olivier|nom1=Cotte|lien auteur1=Olivier Cotte|titre=Les Oscars du film d'animation|sous-titre=secrets de fabrication de 13 courts-métrages récompensés à Hollywood|lieu=Paris|éditeur=Eyrolles|année=2006|mois=juin|jour=8|pages totales=288|isbn=978-2-212-11568-0|isbn10=2212115687|bnf=40207182}}
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Olivier|nom1=Cotte|lien auteur1=Olivier Cotte|titre=''[[Les Oscars du film d'animation]]''|sous-titre=secrets de fabrication de 13 courts-métrages récompensés à Hollywood|lieu=Paris|éditeur=Eyrolles|année=2006|mois=juin|jour=8|pages totales=288|isbn=978-2-212-11568-0|isbn10=2212115687|bnf=40207182}}
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Olivier|nom1=Cotte|lien auteur1=Olivier Cotte|titre=Le grand livre des techniques du cinéma d’animation|lieu=Paris|éditeur=Dunod|année=2018|mois=octobre|jour=3|pages totales=360|isbn=978-2-10-077778-5|bnf=45556860}}
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Olivier|nom1=Cotte|lien auteur1=Olivier Cotte|titre=Le grand livre des techniques du cinéma d’animation|lieu=Paris|éditeur=Dunod|année=2018|mois=octobre|jour=3|pages totales=360|isbn=978-2-10-077778-5|bnf=45556860}}

== Notes et références ==
{{Références}}

== Voir aussi ==


=== Articles connexes ===
=== Articles connexes ===
{{catégorie principale|Animation}}
{{Colonnes|nombre=3|1=
{{Colonnes|taille=25|
*[[Histoire du cinéma d'animation]]
*[[Technique d'animation]]
* [[Histoire du cinéma d'animation]]
* [[Technique d'animation]]
*[[Animation sans caméra]]
*[[Animation en volume]]
* [[Animation sans caméra]]
*[[Dessin animé]]
* [[Animation en volume]]
*[[Cartoon]]
* [[Dessin animé]]
*[[Celluloïd (dessin animé)|Cellulo]]
* [[Cartoon]]
* [[Celluloïd (dessin animé)|Cellulo]]
*[[Anime]]
* [[Anime]]
*[[Brickfilm]]
* [[Brickfilm]]
*[[Pixilation]]
* [[Pixilation]]
*[[Mapping vidéo]]
* [[Mapping vidéo]]
*[[Capture de mouvement]]
* [[Capture de mouvement]]
*[[Synthèse d'image]]
* [[Synthèse d'image]]
*[[Animation procédurale]]
* [[Animation procédurale]]
*[[Animation par ordinateur]]
* [[Animation par ordinateur]]
*[[Image de synthèse]]
* [[Image de synthèse]]
*[[2D numérique]]
* [[2D numérique]]
*[[Animation 3D]]
* [[Animation 3D]]
*[[Logiciel de modélisation 3D]]
* [[Logiciel de modélisation 3D]]
*[[Glossaire du cinéma]]
* [[Glossaire du cinéma]]
*[[Liste des longs métrages d'animation]]
* [[Journée mondiale du cinéma d'animation]]
*[[Films de cinéma exclusivement en images de synthèse|Liste des longs métrages d'animation réalisés en images de synthèse]]
* [[Liste des longs métrages d'animation]]
* [[Films de cinéma exclusivement en images de synthèse|Liste des longs métrages d'animation réalisés en images de synthèse]]
*[[Liste de personnalités du cinéma d'animation]]
* [[Liste de personnalités du cinéma d'animation]]
*[[Liste de sociétés d'animation]]
* [[Liste de sociétés d'animation]]
*[[Animation russe]]
* [[Animation russe]]
*[[:Catégorie:Animateur par nationalité|Animateurs par nationalité]]
* [[:Catégorie:Animateur par nationalité|Animateurs par nationalité]]
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}}


=== Liens externes ===
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{{Autres projets
* [https://www.histv.net/animation Bibliographie sur l'animation - Site d'André Lange "Histoire de la télévision"]
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* [https://www.histv.net/animation Bibliographie sur l'animation - Site d'André Lange "Histoire de la télévision".]
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* [https://www.futura-sciences.com/tech/dossiers/technologie-cinema-animation-techniques-plus-grands-films-2537/ Cinéma d'animation : les techniques des plus grands films]
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D'autre part, Wikipédia n'a pas pour rôle de constituer une base de données et privilégie un contenu encyclopédique plutôt que la recherche de l'exhaustivité.

L’animation, dans le domaine de l’audiovisuel, est un ensemble de techniques qui ont été mises au point à partir du XIXe siècle, d'abord par la reprise du principe de la bande dessinée et l'utilisation de procédés optiques et mécaniques ne dépassant pas deux secondes dans leur représentation (jouet optique, folioscope), puis, dès 1892, par le perfectionnement de ces procédés en permettant des durées de représentation plus importantes, de une à cinq minutes (Théâtre optique) et par l'utilisation en 1906 de la prise de vues image par image sur un support linéaire, la pellicule photographique (dessin animé, animation en volume), et enfin, à partir des années 1970, par l'adoption de procédés informatiques (animation par ordinateur, jeux vidéo). Ces techniques sont le résultat d'une recherche étalée sur plus d'un siècle pour obtenir des ouvrages visuels ou audiovisuels donnant l'illusion que des dessins, des peintures, des objets inertes divers (sculptures, maquettes, poupées, marionnettes, etc.) ou des images de synthèse, sont doués de mouvements et de déplacements propres, comme s'ils étaient vivants, d'où l'utilisation du terme « animation » (du latin animalis « animé, vivant, animal »).

Histoire de l'animation[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Histoire de l'animation.
Figure 1.2
Cette animation comprend dix images par seconde. À cette cadence, l'illusion d'un mouvement continu est possible.
Figure 1.1
Cette animation comprend deux images par seconde. À cette cadence, les images sont perçues séparément et l’illusion d'un mouvement continu est donc impossible.
Disque de phénakistiscope (1832).

L'histoire de l’animation commence bien avant celle du cinéma. Le folioscope, petit carnet de dessins successifs qui donne l’illusion de personnages ou d’animaux en mouvement lorsqu'on l'effeuille avec le pouce, est sans doute l'un des premiers procédés d'animation complexe. Dans les premières décennies du XIXe siècle apparaissent des dispositifs appelés couramment jouets optiques, « qui vulgarisaient sous des formes récréatives les expériences scientifiques de laboratoire sur la décomposition et la restitution du mouvement à partir de dessins. Comme à cette époque, les scientifiques connaissaient tous le grec et le latin, ils donnaient à leurs machines des noms aussi étranges que savants. Ces jouets de salon suscitaient dans les dernières décennies du XIXe siècle l'engouement d’un public fortuné en même temps qu'ils ouvraient le chemin des rêves aux artistes »[1]. C'est ainsi que Joseph Plateau, voulant mettre en évidence la persistance rétinienne, invente le Phénakistiscope en 1832, un disque pivotant sur son axe, muni sur son pourtour de fentes verticales par lesquelles on observe, en reflet dans un miroir, une suite de dessins disposés en rayons sur le disque (un dessin voisine chaque fente), dessins qui représentent une personne ou un animal en mouvement en autant de positions immobiles[2]. Zootrope, Praxinoscope, Zoopraxiscope et d'autres machines suivent celle de Plateau. Ces petites machines et leurs disques sont classées dans l'ère du précinéma car leur principe même les condamne à un spectacle extrêmement court (1 seconde, ou plus rarement 2) axé sur la répétition cyclique d'un seul geste (un saut, une grimace…) sans qu'elles puissent un jour proposer un véritable spectacle, au moins un sketch voire une histoire complète.

Pauvre Pierrot, premier dessin animé de l'histoire, réalisé par Émile Reynaud (1892).

Il faut donc attendre la dernière décennie du XIXe siècle pour que naisse réellement l'animation, basée sur une histoire complète (de 1 min 30 s à 5 minutes), mettant en place plusieurs personnages et diverses péripéties: les Pantomimes lumineuses, dessinées et coloriées directement sur un support linéaire. Leur auteur s'appelle Émile Reynaud et il a déjà inventé le Praxinoscope, un jouet optique dont il a assuré une bonne commercialisation de différents modèles. Il met une quinzaine d'années pour développer une machine qu'il appelle le Théâtre optique, un appareil de projection qui assure la projection sur un écran devant un public assemblé, d'une bande de 70 mm de large, composée de centaines de carrés de gélatine protégée par de la gomme-laque, reliés entre eux par du carton et de fines lames métalliques flexibles, des vignettes sur lesquelles Reynaud a lui-même dessiné et colorié aux encres à l'aniline, les différentes phases des mouvements de plusieurs personnages qui interagissent dans diverses péripéties. Dès le au musée Grévin, trois ans avant la première séance de projection du Cinématographe des Frères Lumière[3], Reynaud exploite ses pantomimes lumineuses qui vont attirer dans cette unique salle un demi million de spectateurs en huit ans. Par sa technique originale, il inaugure pour le cinéma l'animation sans caméra.

Humorous Phases of Funny Faces, réalisé par James Stuart Blackton (1906).

Le dessin animé filmé image par image avec une caméra chargée d'une pellicule photographique voit le jour en 1906 avec Humorous Phases of Funny Faces (traduisible par: Phases amusantes de figures rigolotes), réalisé par le comédien américain James Stuart Blackton. En 1917, Quirino Cristiani crée le premier long métrage d’animation de l’histoire intitulé El Apóstol[4]. En trois minutes, sur un tableau noir où sont tracés, puis modifiés image par image, des traits à la craie blanche, une histoire complète est racontée, celle d'un jeune couple qui s'aime, puis vieillit, grossit, s'aigrit et finit par se détester. Un coup d'éponge final, donné par le dessinateur, les plonge dans le brouillard. Suivent d'autres personnages… La technique est alors appelée « en France, mouvement américain. Il était encore inconnu en Europe »[5]. Le film est tourné photogramme après photogramme, à la manière d’un appareil photo, grâce à ce qu'on nommera longtemps le « tour de manivelle »[6], un tour de la manivelle de la caméra déplace la pellicule d'un seul pas d'image (soit 4 perforations) et enregistre un unique photogramme. Telle est la base de toute animation ayant recours à un appareil de prise de vues, ce qui est la majorité des films d'animation existants, même si l'appareil de prise de vues est devenue depuis quelques années un ordinateur.

Technique du dessin animé[modifier | modifier le code]

Figure 2 : décomposition des 6 images des figures 1.1 et 1.2, permettant la restitution du mouvement.
Banc d'animation film.

La technique est identique à celle découverte par James Stuart Blackton, quel que soit le moyen d'acquisition employé : le mouvement des personnages (et des objets) est décomposé en une succession de dessins, sur la base universelle de 24 ou 25 dessins par seconde d'action, qui, enregistrés dans l'ordre chronologique, produisent à la projection l'illusion d'un mouvement continu. Selon les indications du storyboard fourni par le réalisateur ou la réalisatrice, l'animateur ou animatrice dessine sur papier chaque position clé des personnages dans une action donnée et détermine en combien de secondes (donc autant de fois 24 ou 25 images) le mouvement ainsi souhaité doit se produire. C'est pour cela qu'on l'appelle le plus souvent animateur ou animatrice clé. Ses assistants, appelés intervallistes, dessinent les positions intermédiaires entre chaque position clé, et, selon le principe du folioscope, la fluidité du mouvement peut ainsi être testée (parfois filmé et projeté quand le budget du film le permet).

Après acceptation ou transformations, les dessins sur papier sont reportés à l'encre de Chine sur une succession de feuilles de celluloïd (appelés « cells ou cels ou cellos », maintenus en position par un jeu de perforations et de tenons qui permettent une superposition exacte des dessins. Les différentes manipulations des cells sont protégées des traces de doigts par des gants que l'on porte obligatoirement au cours des opérations. Chaque dessin est repris par les coloristes qui appliquent des encres de couleur sur son verso sans dépasser les limites des tracés à l'encre de Chine. Dans le système industriel du dessin animé, chaque couleur est appliquée par le ou la même coloriste pour des raisons de productivité. Les cells terminés sont alors photographiés un par un avec une caméra dédiée à l'image par image sur un banc d'animation qui est doté des mêmes tenons utilisés auparavant par les animateurs.

L'image animée par ordinateur simplifie grandement tout ce travail : c'est le logiciel d'animation qui effectue lui-même les opérations de dessins intermédiaires et de mise en couleurs, et qui livre directement au propre l'animation désirée.

La même technique image par image lance l'animation en volume, dont encore une fois le comédien James Stuart Blackton a l'idée, appliquant cette technique à un décor miniaturisé où les personnages sont en fait des objets qui semblent bouger tout seuls. En plus, Blackton innove en animant une marionnette, procédé image par image dont la cousine est l'animation de pâte à modeler, deux techniques que l'on utilise encore de nos jours.

Travail d'animation[modifier | modifier le code]

Techniques d'animation[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Technique d'animation.

À peu près tout peut être utilisé pour faire un film d'animation, l'élément principal étant souvent l'imagination. Voici une liste des principales techniques :

Logiciels d'animation[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Logiciel d'animation.
  • Adobe Animate CC, précédemment Adobe Flash et anciennement Macromedia flash, logiciel de 2D, de très bonne qualité, pouvant aller jusqu'à des animations très poussées ;
  • Anime Studio (en) (anciennement Moho) Logiciel, au prix abordable pour le grand public, spécialisé en animation 2D incluant quelques fonctionnalités 3D ;
  • Beneton Movie GIF, logiciel complètement gratuit d'animation GIF ;
  • Blender, logiciel libre d'animation 3D, de rendu, de compositing ;
  • Gimp, logiciel libre de dessin permettant de créer des animations ;
  • CTP Pro, logiciel d'animation traditionnelle 2D surtout utilisé pour tester l'animation ;
  • Ktoon (en), logiciel libre d'animation sous Linux ;
  • Media PEGS du studio d'animation Pixibox a été, vers la fin des années 1990 un logiciel professionnel d'animation 2D et de colorisation comptant parmi les plus répandus au sein de nombreux studios internationaux ;
  • PackshotCreator, logiciel de capture et de gestion d'images et d'animations 3D en temps réel ;
  • Pencil, logiciel libre d'animation 2D (vectorielle et bitmap) ;
  • Swift 3D (en), logiciel de 3D particulièrement ;
  • Synfig, logiciel libre d'animation vectorielle 2D ;
  • Stop Motion, logiciel d'animation utilisé avec une caméra ;
  • ToonBoom, logiciel spécialiste en animation 2D utilisé par Warner Bros et Disney ;
  • Toonz, logiciel utilisé par le Studio Ghibli ;
  • TVPaint Animation, logiciel d'animation bitmap présentant la majorité des techniques d'animation traditionnelle ;
  • iStopMotion, logiciel de capture et traitement d'images en stop motion sur MacOSX ;
  • ToonLoop, logiciel libre d'animation en direct ;
  • Daz Studio 3 (en) ;
  • Pencil Traditionnal Software, logiciel d'animation traditionnel en bitmap et en vectoriel, libre et gratuit ;
  • Dragonframe, logiciel d'animation en volume professionnel[7] ;
  • Adobe Photoshop, logiciel d'infographie 2D permettant également de créer des animations de très courtes durée, à l'aide de la fenêtre de montage.

Métiers de l'animation[modifier | modifier le code]

Article connexe : Métiers de l'audiovisuel.
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Écoles de cinéma d'animation[modifier | modifier le code]

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Studios d'animation[modifier | modifier le code]

Catégorie associée : Studio d'animation.
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Associations et festivals[modifier | modifier le code]

Associations de cinéma d'animation[modifier | modifier le code]

Voir la catégorie : Association ou organisme lié à l'animation.

Festivals de cinéma d'animation[modifier | modifier le code]

Voir la catégorie : Festival de cinéma d'animation.
Canada
France
Autres pays
Hors Europe

Le cinéma d'animation dans le monde[modifier | modifier le code]

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Personnalités du domaine de l'animation[modifier | modifier le code]

Catégories associées : Personnalité du domaine de l'animation et Animateur par nationalité.
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Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ Marie-France Briselance et Jean-Claude Morin, Grammaire du cinéma, Paris, Nouveau Monde, coll. « Cinéma », , 588 p. (ISBN 978-2-84736-458-3), p. 13
  2. ↑ Joseph Plateau, Sur un nouveau genre d'illusions d'optique, Bruxelles, Correspondance mathématique et physique no 6, .
  3. ↑ Vincent Pinel, Dictionnaire technique du cinéma, Paris, Armand Colin, , 369 p. (ISBN 978-2-200-35130-4, BNF 41207721), p. 296.
  4. ↑ (es) Nicolás Isasi, « El inventor de la animación », sur www.eldia.com, El Día
  5. ↑ Georges Sadoul, Histoire du cinéma mondial, des origines à nos jours, Paris, Flammarion, , 719 p., p. 407-408.
  6. ↑ Pinel 2012, p. 301.
  7. ↑ https://www.dragonframe.com/
  8. ↑ Site du Festival Court mais bon.
  9. ↑ (en) Site de l'ITFS.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Esthétique[modifier | modifier le code]

  • Marcel Jean, Le Langage des signes et autres essais sur le cinéma d’animation, éditions Les 400 coups, 2006,
  • Hervé Joubert-Laurencin, La Lettre volante, quatre essais sur le cinéma d’animation, Presses de la Sorbonne Nouvelle, 1997, collection « Œil vivant »,
  • Xavier Kawa-Topor (sous la direction de), Le Cinéma d’animation, Éditions 303, 2014,
  • Xavier Kawa-Topor, Cinéma d’animation, au-delà du réel, Éd. Capricci, 92 p.
  • Jayne Pilling, Cartoons and the movies, Éditions Dreamland, 1997,
  • Georges Sifianos, Esthétique du cinéma d’animation, Éditions du Cerf, 2012, collection « Septième Art »,

Dossiers sur le cinéma d'animation publiés dans des magazines de cinéma[modifier | modifier le code]

  • Positif no 54-55 p. 1 ; no 297 p. 31 ; no 316 p. 46 ; no 345 p. 36 ; no 346 p. 44 ; no 370 p. 83 ; no 371 p. 83 ; no 398 p. 78 ; no 412 p. 76 ; no 415 p. 86 ; no 447 p. 80 ; no 472 p. 78 ; no 508 p. 74
  • Écran no 11 p. 2
  • Cinématographe no 6 p. 20.
  • Cinémaction no 51, .

Technique[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Il existe une catégorie consacrée à ce sujet : Animation.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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