« Rue du Faubourg-Saint-Denis » : différence entre les versions

	10e arrt Rue du Faubourg-Saint-Denis
	; La rue du Fbg Saint-Denis avec la porte.
	; La rue du Fbg Saint-Denis avec la porte.
Situation
Arrondissement	10e
Quartier	Porte-Saint-Denis; Saint-Vincent-de-Paul
Début	2, boulevard de Bonne-Nouvelle; 28, boulevard Saint-Denis
Fin	37, boulevard de la Chapelle; 75, rue Louis-Blanc
Voies desservies	Passage du Prado; Rue de l'Échiquier; Rue de Metz; Passage de l'Industrie; Rue d'Enghien; Passage Brady; Cour des Petites-Écuries; Passage Reilhac; Rue des Petites-Écuries; Rue du Château-d'Eau; Passage du Désir; Rue Jarry; Rue de Paradis; Rue de la Fidélité; Square Alban-Satragne; Boulevard de Magenta; Cour de la Ferme-Saint-Lazare; Rue de Chabrol; Rue du 8-Mai-1945; Passage d'Étienne; Rue de Valenciennes; Passage Delanos; Rue des Deux-Gares; Rue La Fayette; Rue de Dunkerque; Rue Demarquay; Rue Cail; Rue Perdonnet; Rue Louis-Blanc
Morphologie
Longueur	1 672 m
Largeur	Entre 17,5 et 20 m
Historique
Ancien nom	Rue du Faubourg-Saint-Lazare; Rue du Faubourg-de-Gloire; Rue du Faubourg-Franciade (1793)
Géocodification
Ville de Paris	3541
DGI	3516
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La rue du Faubourg-Saint-Denis est une voie du 10^e arrondissement de Paris située dans le prolongement de la rue Saint-Denis au sud ; elle conduit à la basilique de Saint-Denis au nord.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Située dans le prolongement de la rue Saint-Denis, la rue du Faubourg-Saint-Denis traverse, du sud au nord, les quartiers de la Porte-Saint-Denis et Saint-Vincent-de-Paul, dans le 10^e arrondissement, reliant la porte Saint-Denis au métro La Chapelle, en passant par les gares de l'Est et du Nord.

Ce site est desservi par les stations de métro Gare du Nord, La Chapelle et Gare de l'Est (à quelques mètres).

Panneau Histoire de Paris
« Porte Saint-Denis ».
Sud de la rue du Faubourg-Saint-Denis (2007).
Extrémité nord de la rue.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

La rue du Faubourg-Saint-Denis doit son nom au fait qu'elle traversait le hameau à l'extérieur du mur d'enceinte, symbolisé aujourd'hui par la porte Saint-Denis, situé sur l'ancienne route vers Saint-Denis, dénommé « faubourg Saint-Denis », attesté dans le plan de Turgot, et qui desservait l'abbaye de Saint-Denis. Le faubourg est primitivement un quartier « fors le bourg » (de l'ancien français « fors », issu du latin foris, « en dehors » et de borc, « bourg », forsborc vers 1200, forbours vers 1260^[1]).

Historique[modifier | modifier le code]

La rue fait partie de l'ancienne voie romaine de Lutèce à Caesasoromagus (Beauvais) reprenant probablement le tracé d'un chemin gaulois antérieur à la conquête romaine.

Au XII^e siècle, à la suite de l’instauration de la foire Saint-Lazare par Louis VI le Gros, la voie est appelée « chaussée Saint-Lazare »^[2].

Elle est citée sous le nom de « Grand rue du faulxbourg Saint Denis » et de « rue du faulxbourg Saint Lazare » dans un manuscrit de 1636.

La rue du faubourg Saint-Denis sur un plan de 1705

Cette voie est restée jusqu'à l'ouverture des boulevards de Strasbourg et de Sébastopol au milieu du XIX^e siècle un élément de cet axe de communication majeur de Paris vers le nord de la France. La rue conduisait à la ville de Saint-Denis et à sa basilique où étaient enterrés les rois de France.

Jusqu'au cours du Premier Empire, la portion comprise entre la rue Saint-Laurent et la place de la Chapelle a porté le nom de « rue du Faubourg-Saint-Lazare », du fait qu'elle longeait la maison Saint-Lazare. Elle a également porté le nom de « rue du Faubourg-de-Gloire » à cause du voisinage d'un terrain qui portait ce nom^[3].

Durant la Révolution, la rue porta brièvement le nom de « rue du Faubourg-Franciade » en 1793^[4]^,^[5], la commune de Saint-Denis ayant été renommée « Franciade^[5] ».

Depuis quelques années, un processus de gentrification dans la partie basse de la rue s'est amorcé entre la porte Saint-Denis et le boulevard Magenta^[6]. Ainsi, la rue fait figure de trait d'union entre deux Paris : le Paris bourgeois des quartiers centraux et le Paris populaire des arrondissements du nord. Elle reste donc aujourd'hui une rue populaire et à forte population immigrée, tout en étant devenue un nouveau lieu de la jeunesse branchée parisienne^[7].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire[modifier | modifier le code]

Mistinguett, bien que née à Enghien-les-Bains, a popularisé le faubourg en chantant Je suis née dans le faubourg Saint-Denis.
Les marchandes des quatre-saisons étaient typiques du faubourg Saint-Denis. On les voit dans le film Une femme est une femme (1961), de Jean-Luc Godard. Elles ont disparu car elles gênaient la circulation.

Ce site est desservi par la station de métro Strasbourg - Saint-Denis.

N^o 12 : le passage du Prado fait la jonction en « L » entre la rue et le boulevard Saint-Denis, ouvert en 1785 sous le nom de « passage du Bois de Boulogne », il a été couvert en 1925 ; il est réputé pour sa décoration Art déco.
Au n^o 16 se trouve le restaurant Julien, un ancien bouillon devenu brasserie chic, Chez Julien, dont la réputation des profiteroles fait le tour de Paris. Le restaurant et l'immeuble qui l'abrite sont classés monuments historiques^[8], décor Art nouveau, on peut y voir des panneaux peints sur pâte de verre de Louis Trézel. À cet emplacement avait été fondée en 1787 une auberge à l'enseigne du Cheval Blanc, qui sera par la suite un des premiers cafés-concerts^[9].
N^o 19 : en 1834, domicile du peintre, graveur et enseignant Jean Éloi Malenfant (1802-après 1855)^[10].
Au n^o 21 se place le Café Saint Denis, un bistrot traditionnel imprégné de l'esprit populaire et de la chaleur des habitants locaux.
n^o 23 : emplacement d'une salle d'entraînement de boxe ouverte par Jean Bretonnel^[11].

Sites desservis par les stations de métro Strasbourg - Saint-Denis et Château d'Eau.

N^o 42 : le passage de l'Industrie, spécialisé dans les grossistes pour coiffeurs.
N^o 45 : la plus ancienne pharmacie de Paris, la pharmacie Vée, a été fondée ici en 1783, à l'angle de la rue du Faubourg-Saint-Denis et de la rue d'Enghien.
N^o 46 : le passage Brady, inauguré en 1828, abritait à l'origine des magasins de vêtements ; aujourd'hui, il est réputé pour ses restaurants pakistanais, devenant ainsi le quartier pakistanais de Paris, parfois surnommé Little Islamabad.

Ce site est desservi par la station de métro Château d'Eau.

Au n^o 55 vécut la chanteuse La Houppa.
Au n^o 57 se trouvait le Central sporting club, salle de boxe au gymnase Christmann. Une scène du film L'Air de Paris (1954), avec Jean Gabin, a été tournée au Central ; la salle est fermée en 1968, occupée depuis par l'école de théâtre Jacques-Lecoq.
Au n^o 60 se trouvait la Manufacture de porcelaine du faubourg Saint-Denis, fondée par Pierre Antoine Hannong (1761-1785), en 1771 ou 1772, qui sera sous la protection du second frère du roi Louis XVI, Charles-Philippe, comte d'Artois. Cette manufacture sera reprise en 1798 par Marc Schœlcher, fermée et finalement vendue en 1834^[12]^,^[13]. C'est dans ce lieu qu'est né son fils, Victor Schœlcher, le 22 juillet 1804.
Au n^o 61 bis se trouve l'entrée de la cour des Petites-Écuries, située sur l'emplacement qu'occupaient les petites écuries royales à la fin du XVIII^e siècle.
À l'actuel n^o 65 est né le président Félix Faure ; sur son acte de naissance, en 1841, il est noté « demeurant rue du Faubourg-Saint Denis, 71^[14] » ; après enquête du Petit Journal^[15], le n^o 71 correspondait alors au n^o 65 actuel.
N^o 87 : siège du Parti ouvrier indépendant^[16].

Ce site est desservi par la station de métro Gare de l'Est.

N^o 85 : l'ancien atelier parisien du peintre, photographe et graveur français et fondateur du Centre national d'art contemporain de la villa Arson, Henri Maccheroni.
N^os 94 à 114 : emplacement de l'ancien couvent des Filles de la charité de Saint-Vincent-de-Paul qui fut transformé en caserne, la caserne Saint-Lazare.
N^os 99, 101, 103 et 105 : plusieurs bâtiments du début du XVIII^e siècle, construits par les pères de la Mission de la Maison de Saint-Lazare, afin de les louer à des séculiers ; ces bâtiments sont toujours visibles.
Au n^o 107 se trouvait la prison Saint-Lazare.
Au n^o 110 se trouvait l'échoppe de coiffeur de la famille Reggiani ; Serge Reggiani évoque la rue dans une chanson autobiographique (Le Barbier de Belleville).
Le dernier tronçon de la rue du Faubourg-Saint-Denis est surnommé Little Jaffna, c'est ici que se retrouvent les Tamouls de la région parisienne qui ont fui le Sri Lanka en guerre civile dans les années 1980. Le Ganesh Chaturthi y est fêté, et de nombreux commerces indiens ou srilankais s'y sont implantés^[17].

N^o 132 : un bureau de renseignements pour les ouvriers français travaillant en Allemagne permissionnaires est ouvert à cette adresse durant l'occupation allemande.
N^o 144 : Fonderie Thiébaut Frères.
Au n^o 174 se situe un faux immeuble, la façade aux fenêtres en trompe-l'œil cachant une gaine de ventilation de la gare souterraine de Magenta située sur la ligne E du RER.
N^o 176 : plaque commémorative du Réseau AGIR, à la mémoire de Michel Hollard et de trois membres de son réseau, arrêtés le 5 février 1944 au Café des Chasseurs, alors situé à cette adresse.
N^o 200 : hôpital Fernand-Widal. Jean Baptiste Clément y est décédé le 23 février 1903^[18].
N^o 224 : ancien débouché de la rue des Fossés-Saint-Martin, voie disparue qui reliait la rue Philippe-de-Girard (au niveau du croisement entre cette rue et l'actuelle rue Louis-Blanc) et la rue du Faubourg-Saint-Denis et qui fut supprimée en 1866, en même temps que la création de la rue Cail et que le prolongement de la rue Louis-Blanc^[19]^,^[20]^,^[21].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Rue du Faubourg-Saint-Denis, sur Wikimedia Commons

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de minuit, 1972, 1985, 1991, 1997, etc. (1^re éd. 1960), 1 476 p., 2 vol. [détail des éditions] (ISBN 2-7073-1054-9, OCLC 466966117).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

↑ Alain Rey, Dictionnaire historique de la langue française, 3 vol., 3^e édition, Le Robert, 2006.
↑ Paul Léon, Paris Histoire de la rue, Paris, La Taille Douce, 1947, page 16.
↑ Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments.
↑ Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de minuit, 1972, 1985, 1991, 1997, etc. (1^re éd. 1960), 1 476 p., 2 vol. [détail des éditions] (ISBN 2-7073-1054-9, OCLC 466966117), p. 500.
↑ ^{a et b} Noms révolutionnaires des communes de France, p. 62.
↑ Anne Clerval, « Les dynamiques spatiales de la gentrification à Paris », Cybergeo: European Journal of Geography, 20 juillet 2010 (consulté le 15 janvier 2012).
↑ Claire Fleury et Anne Sogno Fiole, « Tout ce qui bouge à Boboland », Le Nouvel Observateur, 13 juillet 2012 (consulté le 15 janvier 2012).
↑ « Immeuble abritant le restaurant Julien », notice n^o PA00086515, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
↑ H. Gourdon de Genouillac, Paris à travers les siècles. Histoire nationale de Paris et des Parisiens depuis la fondation de Lutèce jusqu'à nos jours, t. 5, p. 266.
↑ Dictionnaire des imprimeurs, lithographes au XIX^e siècle.
↑ « Jean Bretonnel (1910-1990) » (consulté le 10 mars 2010).
↑ Régine de Plinval de Guillebon, La Porcelaine à Paris sous le Consulat et l'Empire, p. 93.
↑ « Marc Schœlcher, un porcelainier de talent », Musée Victor Schœlcher (consulté le 10 mars 2010).
↑ Paul Bluysen, Félix Faure, intime, 1898, p. 41 et p. 45.
↑ Paul Bluysen, Félix Faure, intime, 1898, p. 43.
↑ Julie Carriat et Sandrine Cassini, « A La France insoumise, verrouillage à tous les étages », sur lemonde.fr, 15 juin 2023 (consulté le 15 juin 2023).
↑ Anthony Goreau-Ponceaud, « La diaspora tamoule en France : entre visibilité et politisation », EchoGéo, Sur le vif 2009, 13 mai 2009 (consulté le 11 mars 2010).
↑ Acte de décès du 10e arrondissement de Paris cote 10D 277, page 28/31, acte n°904.
↑ Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, édition de 1844, p. 421 [lire en ligne]
↑ Analyse diachronique de l'espace urbain parisien : approche géomatique (ALPAGE)
↑ Adolphe Alphand (dir.), Adrien Deville et Émile Hochereau, Ville de Paris : Recueil des lettres patentes, ordonnances royales, décrets et arrêtés préfectoraux concernant les voies publiques, Paris, Imprimerie nouvelle (association ouvrière), 1886 (lire en ligne), « Décret du 21 avril 1866 », p. 366-367.

[1] Alain Rey, Dictionnaire historique de la langue française, 3 vol., 3^e édition, Le Robert, 2006.

[2] Paul Léon, Paris Histoire de la rue, Paris, La Taille Douce, 1947, page 16.

[3] Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments.

[4] Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de minuit, 1972, 1985, 1991, 1997, etc. (1^re éd. 1960), 1 476 p., 2 vol. [détail des éditions] (ISBN 2-7073-1054-9, OCLC 466966117), p. 500.

[NRCF62-5] {a et b} Noms révolutionnaires des communes de France, p. 62.

[6] Anne Clerval, « Les dynamiques spatiales de la gentrification à Paris », Cybergeo: European Journal of Geography, 20 juillet 2010 (consulté le 15 janvier 2012).

[7] Claire Fleury et Anne Sogno Fiole, « Tout ce qui bouge à Boboland », Le Nouvel Observateur, 13 juillet 2012 (consulté le 15 janvier 2012).

[8] « Immeuble abritant le restaurant Julien », notice n^o PA00086515, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

[9] H. Gourdon de Genouillac, Paris à travers les siècles. Histoire nationale de Paris et des Parisiens depuis la fondation de Lutèce jusqu'à nos jours, t. 5, p. 266.

[10] Dictionnaire des imprimeurs, lithographes au XIX^e siècle.

[11] « Jean Bretonnel (1910-1990) » (consulté le 10 mars 2010).

[12] Régine de Plinval de Guillebon, La Porcelaine à Paris sous le Consulat et l'Empire, p. 93.

[13] « Marc Schœlcher, un porcelainier de talent », Musée Victor Schœlcher (consulté le 10 mars 2010).

[14] Paul Bluysen, Félix Faure, intime, 1898, p. 41 et p. 45.

[15] Paul Bluysen, Félix Faure, intime, 1898, p. 43.

[16] Julie Carriat et Sandrine Cassini, « A La France insoumise, verrouillage à tous les étages », sur lemonde.fr, 15 juin 2023 (consulté le 15 juin 2023).

[17] Anthony Goreau-Ponceaud, « La diaspora tamoule en France : entre visibilité et politisation », EchoGéo, Sur le vif 2009, 13 mai 2009 (consulté le 11 mars 2010).

[18] Acte de décès du 10e arrondissement de Paris cote 10D 277, page 28/31, acte n°904.

[dico_rue-19] Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, édition de 1844, p. 421 [lire en ligne]

[20] Analyse diachronique de l'espace urbain parisien : approche géomatique (ALPAGE)

[21] Adolphe Alphand (dir.), Adrien Deville et Émile Hochereau, Ville de Paris : Recueil des lettres patentes, ordonnances royales, décrets et arrêtés préfectoraux concernant les voies publiques, Paris, Imprimerie nouvelle (association ouvrière), 1886 (lire en ligne), « Décret du 21 avril 1866 », p. 366-367.

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 Située dans le prolongement de la [[Rue Saint-Denis (Paris)|rue Saint-Denis]], la rue du Faubourg-Saint-Denis traverse, du sud au nord, les quartiers [[Quartier de la Porte-Saint-Denis|de la Porte-Saint-Denis]] et [[quartier Saint-Vincent-de-Paul|Saint-Vincent-de-Paul]], dans le [[10e arrondissement de Paris|{{10e|arrondissement}}]], reliant la [[porte Saint-Denis]] au [[Métro de Paris|métro]] [[La Chapelle (métro de Paris)|''La Chapelle'']], en passant par les gares [[Gare de Paris-Est|de l'Est]] et [[Gare de Paris-Nord|du Nord]].
-Ce site est desservi par les [[Liste des stations du métro de Paris|stations de métro]] [[Gare du Nord (métro de Paris)|''Gare du Nord'']], [[La Chapelle (métro de Paris)|''La Chapelle'']] et [[Gare de l'Est (métro de Paris)|Gare de l'Est]] (à quelque mètres).
+Ce site est desservi par les [[Liste des stations du métro de Paris|stations de métro]] [[Gare du Nord (métro de Paris)|''Gare du Nord'']], [[La Chapelle (métro de Paris)|''La Chapelle'']] et [[Gare de l'Est (métro de Paris)|Gare de l'Est]] (à quelques mètres).
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+Panneau Porte Saint-Denis.jpg|<center>[[Panneau Histoire de Paris]]<br> « [[Porte Saint-Denis]] ».</center>
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 == Origine du nom ==
-La rue du Faubourg-Saint-Denis doit son nom au fait qu'elle traversait le hameau à l'extérieur du [[Enceinte de Charles V|mur d'enceinte]], symbolisé aujourd'hui par la [[porte Saint-Denis]], situé sur l'ancienne route vers [[Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)|Saint-Denis]], dénommé « faubourg Saint-Denis », attesté dans le [[plan de Turgot]], et qui desservait l'[[abbaye de Saint-Denis]]. Le [[faubourg]] est primitivement un quartier « fors le bourg » (de l'ancien français « fors », issu du latin ''{{lang|la|foris}}'', « en dehors » et de ''{{lang|la|borc}}'', « bourg », ''forsborc'' vers 1200, ''forbours'' vers 1260<ref>[[Alain Rey]], ''Dictionnaire historique de la langue française'', 3 vol., {{3e|édition}}, Le Robert, 2006.</ref>).
+La rue du Faubourg-Saint-Denis doit son nom au fait qu'elle traversait le hameau à l'extérieur du [[Enceinte de Charles V|mur d'enceinte]], symbolisé aujourd'hui par la [[porte Saint-Denis]], situé sur l'ancienne route vers [[Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)|Saint-Denis]], dénommé « faubourg Saint-Denis », attesté dans le [[plan de Turgot]], et qui desservait l'[[abbaye de Saint-Denis]]. Le [[faubourg]] est primitivement un quartier « fors le bourg » (de l'ancien français « fors », issu du latin ''{{lang|la|foris}}'', « en dehors » et de ''{{lang|la|borc}}'', « bourg », ''forsborc'' vers 1200, ''forbours'' vers 1260<ref>[[Alain Rey]], ''Dictionnaire historique de la langue française'', 3 vol., {{3e|édition}}, Le Robert, 2006.</ref>).
 == Historique ==
 La rue fait partie de l'ancienne [[Estrée (Saint-Denis)|voie romaine de Lutèce à Caesasoromagus (Beauvais)]] reprenant probablement le tracé d'un chemin gaulois antérieur à la conquête romaine.
+Au {{s-|XII}}, à la suite de l’instauration de la [[Enclos Saint-Laurent|foire Saint-Lazare]] par [[Louis VI le Gros]], la voie est appelée « chaussée Saint-Lazare »<ref>{{Ouvrage|auteur1=Paul Léon|titre=Paris Histoire de la rue|lieu=Paris|éditeur=La Taille Douce|année=1947|passage=page 16.}}</ref>.
-[[Rues de Paris en 1636|Elle est cité sous le nom]] de « Grand rue du faulxbourg Saint Denis » et de « rue du faulxbourg Saint Lazare » dans un [[manuscrit]] de 1636.
+[[Rues de Paris en 1636|Elle est citée sous le nom]] de « Grand rue du faulxbourg Saint Denis » et de « rue du faulxbourg Saint Lazare » dans un [[manuscrit]] de 1636.
+[[File:Enclos-saint-lazare-1705.jpg|thumb|left|La rue du faubourg Saint-Denis sur un plan de 1705]]
 Cette voie est restée jusqu'à l'ouverture des boulevards de [[Boulevard de Strasbourg (Paris)|Strasbourg]] et de [[Boulevard de Sébastopol|Sébastopol]] au milieu du {{s|XIX}} un élément de cet axe de communication majeur de Paris vers le nord de la France. La rue conduisait à la ville de [[Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)|Saint-Denis]] et à sa [[Basilique Saint-Denis|basilique]] où étaient enterrés les rois de France.
 Jusqu'au cours du [[Premier Empire]], la portion comprise entre la [[Rue Saint-Laurent (Paris)|rue Saint-Laurent]] et la [[place de la Chapelle]] a porté le nom de « rue du Faubourg-Saint-Lazare », du fait qu'elle longeait la [[maison Saint-Lazare]]. Elle a également porté le nom de « rue du Faubourg-de-Gloire » à cause du voisinage d'un terrain qui portait ce nom<ref>Félix et Louis Lazare, ''[[Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments]]''.</ref>.
-Durant la [[Révolution française|Révolution]], la rue porta brièvement le nom de « rue du Faubourg-Franciade » en 1793<ref>{{Dictionnaire historique des rues de Paris}}, {{p.}}500.</ref>{{,}}<ref name=NRCF62>[https://archive.org/stream/lesnomsrvoluti00figuuoft#page/62/mode/2up ''Noms révolutionnaires des communes de France'', {{p.|62}}].</ref>, la commune de [[Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)|Saint-Denis]] ayant été renommée « Franciade<ref name=NRCF62/> ».
+[[Noms des voies de Paris sous la Révolution|Durant la Révolution]], la rue porta brièvement le nom de « rue du Faubourg-Franciade » en 1793<ref>{{Dictionnaire historique des rues de Paris}}, {{p.}}500.</ref>{{,}}<ref name=NRCF62>[https://archive.org/stream/lesnomsrvoluti00figuuoft#page/62/mode/2up ''Noms révolutionnaires des communes de France'', {{p.|62}}].</ref>, la commune de [[Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)|Saint-Denis]] ayant été renommée « Franciade<ref name=NRCF62/> ».
 Depuis quelques années, un processus de gentrification dans la partie basse de la rue s'est amorcé entre la porte Saint-Denis et le boulevard Magenta<ref>{{Lien web|url=http://cybergeo.revues.org/23231|titre=Les dynamiques spatiales de la gentrification à Paris|auteur=Anne Clerval|année=20-07-2010|éditeur=Cybergeo: European Journal of Geography|consulté le=15-01-2012}}.</ref>. Ainsi, la rue fait figure de trait d'union entre deux Paris : le Paris bourgeois des quartiers centraux et le Paris populaire des arrondissements du nord. Elle reste donc aujourd'hui une rue populaire et à forte population immigrée, tout en étant devenue un nouveau lieu de la jeunesse branchée parisienne<ref>{{Lien web|url=http://tempsreel.nouvelobs.com/infos-paris-10e-arrondissement/20120315.REG0615/10e-arrondissementtout-ce-qui-bouge-a-boboland.html|titre=Tout ce qui bouge à Boboland|auteur=Claire Fleury et Anne Sogno Fiole|année=13-07-2012|éditeur=Le Nouvel Observateur|consulté le=15-01-2012}}.</ref>.
 == Bâtiments remarquables et lieux de mémoire ==
-[[Fichier:Panneau Porte Saint-Denis.jpg|150px|thumb|gauche|<center>[[Panneau Histoire de Paris]]<br> « [[Porte Saint-Denis]] »</center>]]
 * [[Mistinguett]], bien que née à [[Enghien-les-Bains]], a popularisé le faubourg en chantant ''Je suis née dans le faubourg Saint-Denis''.
 * Les [[wikt:marchand des quatre-saisons|marchandes des quatre-saisons]] étaient typiques du faubourg Saint-Denis. On les voit dans le film ''[[Une femme est une femme]]'' (1961), de [[Jean-Luc Godard]]. Elles ont disparu car elles gênaient la circulation.
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 Ce site est desservi par la [[Liste des stations du métro de Paris|station de métro]] [[Strasbourg - Saint-Denis (métro de Paris)|''Strasbourg - Saint-Denis'']].
+[[File:F6519 Paris x Rue du Fbg St-Denis Au grand St Antoine rwk.jpg|thumb|left|<center>N°2 : sculpture "Au grand Saint-Antoine".</center>]]
-[[Image:Fgstdenis.jpg|thumb|upright=0.9|Sud de la rue du Faubourg-Saint-Denis (2007).]]
 * {{numéro avec majuscule}}12 : le [[passage du Prado]] fait la jonction en « L » entre la rue et le boulevard Saint-Denis, ouvert en 1785 sous le nom de « passage du Bois de Boulogne », il a été couvert en 1925 ; il est réputé pour sa décoration [[Art déco]].
-* Au {{numéro}}16 se trouve le [[restaurant Julien|restaurant ''Julien'']], un ancien [[Bouillon (restaurant)|bouillon]] devenu [[Brasserie (restaurant)|brasserie]] chic, ''Chez Julien'', dont la réputation des profiteroles fait le tour de Paris. Le restaurant et l'immeuble qui l'abrite sont classés monuments historiques<ref>[http://www.patrimoine-de-france.org/richesses-43-13445-94654.html Fiche patrimoine de France], ''www.patrimoine-de-france.org''.</ref>, décor [[Art nouveau]], on peut y voir des panneaux peints sur pâte de verre de [[Louis Trézel]]. À cet emplacement avait été fondée en 1787 une auberge à l'enseigne du ''Cheval Blanc'', qui sera par la suite un des premiers café-concert<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k200690b H. Gourdon de Genouillac, ''Paris à travers les siècles. Histoire nationale de Paris et des Parisiens depuis la fondation de Lutèce jusqu'à nos jours''], {{t.|5}}, {{p.}}266.</ref>.
+* Au {{numéro}}16 se trouve le [[restaurant Julien|restaurant ''Julien'']], un ancien [[Bouillon (restaurant)|bouillon]] devenu [[Brasserie (restaurant)|brasserie]] chic, ''Chez Julien'', dont la réputation des profiteroles fait le tour de Paris. Le restaurant et l'immeuble qui l'abrite sont classés monuments historiques<ref>{{Base Mérimée|PA00086515|Immeuble abritant le restaurant Julien}}.</ref>, décor [[Art nouveau]], on peut y voir des panneaux peints sur pâte de verre de [[Louis Trézel]]. À cet emplacement avait été fondée en 1787 une auberge à l'enseigne du ''Cheval Blanc'', qui sera par la suite un des premiers cafés-concerts<ref>[https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k200690b H. Gourdon de Genouillac, ''Paris à travers les siècles. Histoire nationale de Paris et des Parisiens depuis la fondation de Lutèce jusqu'à nos jours''], {{t.|5}}, {{p.}}266.</ref>.
 * {{numéro avec majuscule|19}} : en 1834, domicile du peintre, graveur et enseignant [[Jean Éloi Malenfant]] (1802-après 1855)<ref>''Dictionnaire des imprimeurs, lithographes au {{s-|XIX}}''.</ref>.
-* Au {{numéro}}21 se place le Cafe Saint Denis, un bistrot traditionnel imprégné de l'esprit populaire et de la chaleur des habitants locaux.
+* Au {{numéro}}21 se place le Café Saint Denis, un bistrot traditionnel imprégné de l'esprit populaire et de la chaleur des habitants locaux.
 *{{numéro}}23 : emplacement d'une salle d'entraînement de boxe ouverte par [[Jean Bretonnel]]<ref>{{Lien web | url = http://www.lenobleart.com/rep1/page02.php?id=71 | titre = Jean Bretonnel (1910-1990)  | auteur = | année = | éditeur = | consulté le = 10-03-2010}}.</ref>.
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 * {{numéro avec majuscule}}42 : le [[passage de l'Industrie]], spécialisé dans les grossistes pour coiffeurs.
 * {{numéro avec majuscule}}45 : la plus ancienne pharmacie de Paris, la pharmacie Vée, a été fondée ici en 1783, à l'angle de la rue du Faubourg-Saint-Denis et de la rue d'Enghien.
-* {{numéro}}46 : le [[passage Brady]], inauguré en 1828, abritait à l'origine des magasins de vêtements ; aujourd'hui, il est réputé pour ses restaurants pakistanais, devenant ainsi le quartier pakistanais de Paris, parfois surnommé ''Little Islamabad''.
+* {{numéro avec majuscule}}46 : le [[passage Brady]], inauguré en 1828, abritait à l'origine des magasins de vêtements ; aujourd'hui, il est réputé pour ses restaurants pakistanais, devenant ainsi le quartier pakistanais de Paris, parfois surnommé ''Little Islamabad''.
 Ce site est desservi par la [[Liste des stations du métro de Paris|station de métro]] [[Château d'Eau (métro de Paris)|''Château d'Eau'']].
+* Au {{numéro}}55 vécut la chanteuse [[La Houppa]].
 * Au {{numéro}}57 se trouvait le [[Central sporting club]], salle de boxe au gymnase Christmann. Une scène du film ''[[L'Air de Paris]]'' (1954), avec [[Jean Gabin]], a été tournée au Central ; la salle est fermée en 1968, occupée depuis par l'école de théâtre Jacques-Lecoq.
 * Au {{numéro}}60 se trouvait la Manufacture de porcelaine du faubourg Saint-Denis, fondée par Pierre Antoine Hannong (1761-1785), en 1771 ou 1772, qui sera sous la protection du second frère du roi Louis XVI, [[Charles X de France|Charles-Philippe, comte d'Artois]]. Cette manufacture sera reprise en 1798 par [[Marc Schœlcher]], fermée et finalement vendue en 1834<ref>[https://books.google.fr/books?id=fB_a0hNtjYEC&lpg=PP1&pg=PP1#v=onepage&q=&f=false Régine de Plinval de Guillebon], ''La Porcelaine à Paris sous le Consulat et l'Empire'', {{p.}}93.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web | url = http://www.cg971.fr/musees/schoelcher/mschoelcher.htm | titre = Marc Schœlcher, un porcelainier de talent | auteur = | année = | éditeur = Musée Victor Schœlcher | consulté le = 10-03-2010}}.</ref>. C'est dans ce lieu qu'est né son fils, [[Victor Schœlcher]], le {{date-|22 juillet 1804}}.
 * Au {{numéro}}61 bis se trouve l'entrée de la [[cour des Petites-Écuries]], située sur l'emplacement qu'occupaient les petites écuries royales à la fin du {{s-|XVIII}}.
 * À l'actuel {{numéro}}65 est né le président [[Félix Faure]] ; sur son acte de naissance, en 1841, il est noté {{citation|demeurant rue du Faubourg-Saint Denis, 71<ref>[https://archive.org/details/flixfaureintim00bluyuoft Paul Bluysen], ''Félix Faure, intime'', 1898, {{p.}}41 et {{p.}}45.</ref>}} ; après enquête du ''[[Le Petit Journal (quotidien)|Petit Journal]]''<ref>[https://archive.org/details/flixfaureintim00bluyuoft Paul Bluysen], ''Félix Faure, intime'', 1898, {{p.}}43.</ref>, le {{numéro}}71 correspondait alors au {{numéro}}65 actuel.
+* {{numéro avec majuscule}}87 : siège du [[Parti ouvrier indépendant]]<ref>{{Lien web|url=https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/06/15/a-la-france-insoumise-verrouillage-a-tous-les-etages_6177718_823448.html |titre=A La France insoumise, verrouillage à tous les étages |date=15 juin 2023|auteur= Julie Carriat et Sandrine Cassini |consulté le=15 juin 2023|site=[[Le Monde|lemonde.fr]]}}.</ref>.
-* {{numéro avec majuscule}}77 : siège du [[Parti ouvrier indépendant]].
 Ce site est desservi par la [[Liste des stations du métro de Paris|station de métro]] [[Gare de l'Est (métro de Paris)|''Gare de l'Est'']].
-* {{numéro avec majuscule}}85 : l'ancien atelier parisien du peintre, photographe et graveur français et fondateur du Centre national d'art contemporain de la [[villa Arson]], [[Henri Maccheroni]].
+* {{numéro avec majuscule|85}} : l'ancien atelier parisien du peintre, photographe et graveur français et fondateur du Centre national d'art contemporain de la [[villa Arson]], [[Henri Maccheroni]].
-* {{numéros avec majuscule|94 à 114}} : emplacement du [[couvent des Filles de la Charité]] qui fut transformé en [[caserne (militaire)|caserne]], la [[Liste des casernes de Paris|caserne Saint-Lazare]].
+* {{numéros avec majuscule|94 à 114}} : emplacement de l'ancien couvent des [[Filles de la charité de Saint-Vincent-de-Paul]] qui fut transformé en [[caserne (militaire)|caserne]], la [[Liste des casernes de Paris|caserne Saint-Lazare]].
-* {{numéros avec majuscule}}99, 101, 103 et 105 : plusieurs bâtiments du début du {{s-|XVIII}}, construits par les [[Congrégation de la Mission|pères de la Mission]] de la [[Maison de Saint-Lazare]], afin de les louer à des séculiers ; ces bâtiments sont toujours visibles.
+* {{numéros avec majuscule|99, 101, 103 et 105}} : plusieurs bâtiments du début du {{s-|XVIII}}, construits par les [[Congrégation de la Mission|pères de la Mission]] de la [[Maison de Saint-Lazare]], afin de les louer à des séculiers ; ces bâtiments sont toujours visibles.
-* Au {{numéro}} 107 se trouvait la [[prison Saint-Lazare]].
+* Au {{numéro|107}}  se trouvait la [[prison Saint-Lazare]].
-* Au {{numéro}} 110 se trouvait l'échoppe de coiffeur de la famille Reggiani ; [[Serge Reggiani]] évoque la rue dans une chanson autobiographique (''Le Barbier de Belleville'').
+* Au {{numéro|110}}  se trouvait l'échoppe de coiffeur de la famille Reggiani ; [[Serge Reggiani]] évoque la rue dans une chanson autobiographique (''Le Barbier de Belleville'').
-* Le dernier tronçon de la rue du Faubourg-Saint-Denis est surnommé ''Little Jaffna'', c'est ici que se retrouvent les [[Tamouls]] de la région parisienne qui ont fui le [[Sri Lanka]] en guerre civile dans les années 1980. On y fête le [[Ganesh Chaturthi]], on y trouve de nombreux commerces indiens ou srilankais<ref>{{Lien web|url=http://echogeo.revues.org/index11157.html|titre=La diaspora tamoule en France : entre visibilité et politisation|auteur=Anthony Goreau-Ponceaud|année=13-05-2009|éditeur=EchoGéo, Sur le vif 2009|consulté le=11-03-2010}}.</ref>.
+* Le dernier tronçon de la rue du Faubourg-Saint-Denis est surnommé ''Little Jaffna'', c'est ici que se retrouvent les [[Tamouls]] de la région parisienne qui ont fui le [[Sri Lanka]] en guerre civile dans les années 1980. Le [[Ganesh Chaturthi]] y est fêté, et de nombreux commerces indiens ou srilankais s'y sont implantés<ref>{{Lien web|url=http://echogeo.revues.org/index11157.html|titre=La diaspora tamoule en France : entre visibilité et politisation|auteur=Anthony Goreau-Ponceaud|année=13-05-2009|éditeur=EchoGéo, Sur le vif 2009|consulté le=11-03-2010}}.</ref>.
-[[Image:Bundesarchiv Bild 183-2002-0225-500, Paris, Werbung für Arbeit in Deutschland.jpg|thumb|alt=Le « Bureau de renseignements pour les ouvriers français travaillant en Allemagne permissionnaires », (février 1943).|gauche|Le bureau de renseignements pour les ouvriers français travaillant en Allemagne permissionnaires ({{Date-||février|1943}}).]]
+[[Fichier:Bundesarchiv Bild 183-2002-0225-500, Paris, Werbung für Arbeit in Deutschland.jpg|vignette|alt=Le « Bureau de renseignements pour les ouvriers français travaillant en Allemagne permissionnaires », (février 1943).|Le bureau de renseignements pour les ouvriers français travaillant en Allemagne permissionnaires ({{Date-||février|1943}}).]]
+* {{numéro avec majuscule|132}} : un bureau de renseignements pour les ouvriers français travaillant en Allemagne permissionnaires est ouvert à cette adresse durant l'[[Paris sous l'Occupation allemande|occupation allemande]].
+* {{numéro avec majuscule|144}} : [[Fonderie Thiébaut Frères]].
-[[File:P1300860 Paris X rue du Fbg-St-Denis rwk.jpg|thumb|Extrémité nord de la rue.]]
+* Au {{numéro|174}} se situe un [[Liste des façades factices de Paris|faux immeuble]], la façade aux fenêtres en [[trompe-l'œil]] cachant une gaine de ventilation de la [[Gare de Magenta|gare souterraine de Magenta]] située sur la [[Ligne E du RER d'Île-de-France|ligne E du RER]].
+* {{numéro avec majuscule|176}} : plaque commémorative du [[Réseau AGIR]], à la mémoire de [[Michel Hollard]] et de trois membres de son réseau, arrêtés le {{date-|5 février 1944}} au ''Café des Chasseurs'', alors situé à cette adresse.
-* {{numéro avec majuscule}}132 : un bureau de renseignements pour les ouvriers français travaillant en Allemagne permissionnaires est ouvert à cette adresse durant l'[[Paris sous l'Occupation allemande|occupation allemande]].
+* {{numéro avec majuscule|200}} : [[hôpital Fernand-Widal]]. [[Jean Baptiste Clément]] y est décédé le {{Date|23|02|1903}}<ref>[http://archives.paris.fr/s/4/etat-civil-actes/resultats/? Acte de décès du 10e arrondissement de Paris cote 10D 277, page 28/31, acte n°904].</ref>.
-* Au {{numéro}}174 se situe un [[Liste des façades factices de Paris|faux immeuble]], la façade aux fenêtres en [[trompe-l'œil]] cachant une gaine de ventilation de la [[Gare de Magenta|gare souterraine de Magenta]] située sur la [[Ligne E du RER d'Île-de-France|ligne E du RER]].
+* {{numéro avec majuscule|224}} : ancien débouché de la [[rue des Fossés-Saint-Martin]], voie disparue qui reliait la [[rue Philippe-de-Girard]] (au niveau du croisement entre cette rue et l'actuelle [[Rue Louis-Blanc (Paris)|rue Louis-Blanc]]) et la rue du Faubourg-Saint-Denis et qui fut supprimée en 1866, en même temps que la création de la [[rue Cail]] et que le prolongement de la [[Rue Louis-Blanc (Paris)|rue Louis-Blanc]]<ref name=dico_rue>Félix et Louis Lazare, ''[[Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments]]'', édition de 1844, {{p.|421}} {{lire en ligne|url=https://fr.wikisource.org/wiki/Dictionnaire_administratif_et_historique_des_rues_de_Paris_et_de_ses_monuments/Martin_(rue_des_Foss%C3%A9s-Saint-)}}</ref>{{,}}<ref>[https://alpage.huma-num.fr/presentation/plateforme-de-webmapping/ Analyse diachronique de l'espace urbain parisien : approche géomatique (ALPAGE)]</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|prénom1=Adolphe|nom1=Alphand|lien auteur1=Jean-Charles Alphand|directeur1=oui|prénom2=Adrien|nom2=Deville|prénom3=Émile|nom3=Hochereau|titre=Ville de Paris|sous-titre=Recueil des lettres patentes, ordonnances royales, décrets et arrêtés préfectoraux concernant les voies publiques|lieu=Paris|éditeur=Imprimerie nouvelle (association ouvrière)|année=1886|passage=366-367|lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54064199/f369.item|titre chapitre=Décret du 21 avril 1866}}.</ref>.
-* {{numéro avec majuscule}}176 : plaque commémorative du [[Réseau AGIR]], à la mémoire de [[Michel Hollard]] et de trois membres de son réseau, arrêtés le {{date-|5 février 1944}} au ''Café des Chasseurs'', alors situé à cette adresse.
-== Notes et références ==
-{{Références|colonnes=2}}
+== Voir aussi ==
+{{Autres projets|commons=Category:Rue du Faubourg-Saint-Denis (Paris)}}
 == Bibliographie ==
 * {{Dictionnaire historique des rues de Paris}}.
-== Voir aussi ==
+=== Articles connexes ===
-=== Article connexe ===
 * [[Anciens faubourgs de Paris]]
+* [[10e arrondissement de Paris|{{10e}} arrondissement de Paris]]
+* [[Liste des voies du 10e arrondissement de Paris|Liste des voies du {{10e}} arrondissement de Paris]]
+== Notes et références ==
+{{Références|colonnes=2}}
 {{Portail|Paris|route}}