« Isao Takahata » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Navigation interactive dans l’historique
← Modification précédente
Contenu supprimé Contenu ajouté
VisuelWikicode
Cinéphilkino (discuter | contributions)
13 531 modifications
mAucun résumé des modifications
Malvoört (discuter | contributions)
46 306 modifications
Annulation de la modification de 193.49.61.44 (d)
Balise : Annulation
 
(34 versions intermédiaires par 25 utilisateurs non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{Voir homonymes|Takahata (homonymie)}}
{{Voir homonymes|Takahata (homonymie)}}
{{Infobox Cinéma (personnalité)
{{Infobox Cinéma (personnalité)
| couleur = artiste
| nom = Isao Takahata
| nom = Isao Takahata
| image = Isao Takahata.jpg
| image = Isao Takahata.jpg
| légende = Isao Takahata recevant son Cristal d'honneur au [[Festival international du film d'animation d'Annecy 2014]].
| nom de naissance = <!-- Si différent du nom principal -->
| taille image =
| surnom = <!-- Pseudo, autre nom, nom de scène -->
| légende = Isao Takahata recevant son Cristal d'honneur au [[Festival international du film d'animation d'Annecy 2014]].
| nom de naissance =
| date de naissance = 29 octobre 1935
| lieu de naissance = [[Ise (Mie)|Ise]] ([[Empire du Japon|Japon]])
⚫
| surnom =
| date de naissance = {{Date de naissance|29|10|1935}}
| date de décès = 5 avril 2018
| lieu de naissance = [[Ise (Mie)|Ise]], [[Japon]]
| lieu de décès = [[Tokyo]] ([[Japon]])
| nationalité = {{Drapeau|Japon}} Japonais
| nationalité = {{Drapeau|Japon}} [[Japon]]ais
⚫
| profession = [[Réalisateur]]
| date de mort = {{Date de décès|05|04|2018|29|10|1935}}
⚫
| films notables = ''[[Le Tombeau des lucioles]]''<br />''[[Souvenirs goutte à goutte]]''<br />''[[Pompoko]]''<br />''[[Mes voisins les Yamada (film)|Mes voisins les Yamada]]''<br />''[[Le Conte de la princesse Kaguya]]''
| lieu de mort = [[Tokyo]], Japon
| séries notables = <!-- 3 ou 4 max. -->
⚫
| profession(s) = [[Réalisateur]]
⚫
| site web =
⚫
| films notables = ''[[Le Tombeau des lucioles]]''<br />''[[Souvenirs goutte à goutte]]''<br />''[[Pompoko]]''<br />''[[Mes voisins les Yamada (film)|Mes voisins les Yamada]]''<br />''[[Le Conte de la princesse Kaguya]]''
| conjoint =
| enfant =
| site Internet =
| récompense =
}}
}}


{{japonais|'''Isao Takahata'''|高畑 勲|Takahata Isao}} est un [[réalisateur]] [[japon]]ais de [[anime|films d'animation]], né le {{date de naissance|29 octobre 1935}} à [[Ise (Mie)|Ise]] et mort le {{Date de décès|5|avril|2018}} à [[Tokyo]]. Il est le cofondateur du [[studio Ghibli]] avec [[Hayao Miyazaki]].
{{japonais|'''Isao Takahata'''|高畑 勲|Takahata Isao}} est un [[réalisateur]] [[japon]]ais de [[anime|films d'animation]], né le {{date de naissance|29|octobre|1935}} à [[Ise (Mie)|Ise]] et mort le {{Date de décès|5|avril|2018}} à [[Tokyo]]. Il est le cofondateur du [[studio Ghibli]] avec [[Hayao Miyazaki]].


Sa notoriété en Occident vient principalement de son film ''[[Le Tombeau des lucioles]]'', sorti en [[1988 au cinéma|1988]]. Considéré par ses pairs comme l'un des plus grands réalisateurs d'animation, il exerce une influence capitale sur l'évolution de son art au Japon comme à l'échelle internationale.
Sa notoriété en Occident vient principalement de son film ''[[Le Tombeau des lucioles]]'', sorti en [[1988 au cinéma|1988]]. Considéré par ses pairs comme l'un des plus grands réalisateurs d'animation, il exerce une influence capitale sur l'évolution de son art au Japon comme à l'échelle internationale.


== Biographie ==
== Biographie ==

Né à [[Ise (Mie)|Ise]] ([[Japon]]) le {{Date de naissance|29|octobre|1935}}, Isao Takahata reste marqué par le bombardement de la région d'[[Okayama]] par les Américains pendant la [[Seconde Guerre mondiale]], fuyant pieds nus en pyjama avec l'une de ses sœurs<ref name="Fig">Étienne Sorin, « Disparition - Isao Takahata, un maître de l'animation s'éteint », ''[[Le Figaro]]'', samedi 7 / dimanche 8 avril 2018, p. 16.</ref>.
Né à [[Ise (Mie)|Ise]] ([[Japon]]) le {{Date de naissance|29|octobre|1935}}, Isao Takahata reste marqué par le bombardement de la région d'[[Okayama]] par les Américains pendant la [[Seconde Guerre mondiale]], fuyant pieds nus en pyjama avec l'une de ses sœurs<ref name="Fig">Étienne Sorin, « Disparition - Isao Takahata, un maître de l'animation s'éteint », ''[[Le Figaro]]'', samedi 7 / dimanche 8 avril 2018, p. 16.</ref>.


Il étudie la littérature française à l'[[université de Tokyo|université de Tōkyō]]. Il découvre ainsi les poèmes de [[Jacques Prévert]], mais aussi son travail avec [[Paul Grimault]], pour ''La Bergère et le Ramoneur'' première version du [[Le Roi et l'Oiseau|Roi et l'Oiseau]]'','' sortie au Japon en 1956. Ce film est l'un des déclencheurs de sa vocation artistique<ref name="Fig"/>.
Il étudie la littérature française à l'[[université de Tokyo]]. Il découvre ainsi les poèmes de [[Jacques Prévert]], mais aussi son travail avec [[Paul Grimault]], pour ''La Bergère et le Ramoneur'' première version du ''[[Le Roi et l'Oiseau|Roi et l'Oiseau]]'', sortie au Japon en 1956. Ce film est l'un des déclencheurs de sa vocation artistique<ref name="Fig"/>.


Dès [[1959]], il rejoint le studio d'animation [[Tōei animation|Tōei Animation]] en tant qu’assistant, où il effectue toutes sortes les travaux, y compris le balayage. Il y fait connaissance de [[Hayao Miyazaki]], avec qui il est engagé dans le mouvement [[Syndicalisme|syndical]]. En 1963, il réalise la série ''Ken, l’enfant loup''<ref name=":0" />.
Dès [[1959]], il rejoint le studio d'animation [[Tōei animation|Tōei Animation]] en tant qu’assistant, où il effectue toutes sortes les travaux, y compris le balayage. Il y fait connaissance de [[Hayao Miyazaki]], avec qui il est engagé dans le mouvement [[Syndicalisme|syndical]]. En 1963, il réalise la série ''Ken, l’enfant loup''<ref name=":0" />.


En [[1968]], il réalise son premier long métrage, ''[[Horus, prince du Soleil|Horus, prince du soleil]]'', en collaboration avec [[Hayao Miyazaki]]. Ce film, sorti dans une version inachevée et mutilée, n'ayant pas obtenu le succès attendu, les producteurs privilégient alors la création télévisuelle plutôt que cinématographique. À partir de ce projet, Miyazaki et Takahata travaillent souvent ensemble, sur des films (''Heidi, la petite fille des Alpes'' en 1974, ''[[Nausicaä de la vallée du vent (film d'animation)|Nausicaä de la vallée du vent]]'' en 1984 et ''[[L'Histoire du canal de Yanagawa]]'' en 1987)<ref name=":0" /> comme sur des séries télévisées (notamment la première série de ''[[Lupin III]]'', plus connue en France sous le nom d'''Edgar de la Cambriole'').
En [[1968]], il réalise son premier long métrage, ''[[Horus, prince du Soleil|Horus, prince du soleil]]'', en collaboration avec [[Hayao Miyazaki]]. Ce film, sorti dans une version inachevée et mutilée, n'ayant pas obtenu le succès attendu, les producteurs privilégient alors la création télévisuelle plutôt que cinématographique. À partir de ce projet, Miyazaki et Takahata travaillent souvent ensemble, sur des films (''Heidi, la petite fille des Alpes'' en 1974, ''[[Nausicaä de la vallée du vent (film d'animation)|Nausicaä de la vallée du vent]]'' en 1984 et ''[[L'Histoire des canaux de Yanagawa]]'' en 1987)<ref name=":0" /> comme sur des séries télévisées (notamment la première série de ''[[Lupin III]]'', plus connue en France sous le nom d'''Edgar de la Cambriole'').


Pour Takahata et Miyazaki, la « trilogie » ''[[Heidi (série télévisée d'animation)|Heidi]]'', ''[[Marco (anime)|Marco]]'' (d'après ''[[Le Livre-Cœur]]'') et ''[[Akage no An]]'' (ou ''Anne, la maison aux pignons verts''), tous trois réalisés entre [[1974]] et [[1979]], constitue un âge d'or, même si leur collaboration s'est terminée avec le dernier épisode. Leur amitié persiste néanmoins, et la collaboration prend alors une nouvelle orientation : Miyazaki dirige et Takahata réalise. Cependant, au cours de la réalisation de ''Anne, la Maison aux pignons verts'', Miyazaki démissionne.
Pour Takahata et Miyazaki, la « trilogie » ''[[Heidi (série télévisée d'animation)|Heidi]]'', ''[[Marco (anime)|Marco]]'' (d'après ''[[Le Livre-Cœur]]'') et ''[[Akage no An]]'' (ou ''Anne, la maison aux pignons verts''), tous trois réalisés entre [[1974]] et [[1979]], constitue un âge d'or, même si leur collaboration s'est terminée avec le dernier épisode. Leur amitié persiste néanmoins, et la collaboration prend alors une nouvelle orientation : Miyazaki dirige et Takahata réalise. Cependant, au cours de la réalisation de ''Anne, la Maison aux pignons verts'', Miyazaki démissionne.
Takahata aide alors Miyazaki à produire ''[[Conan, le fils du futur]].''
Takahata aide alors Miyazaki à produire ''[[Conan, le fils du futur]]''.


En [[1981]], Takahata achève son second long-métrage ''[[Kié la petite peste]]'', qui reçoit un bon accueil puis [[Goshu le violoncelliste|''Goshu le Violoncelliste'']] récompensé par le Prix Ofuji.
En [[1981]], Takahata achève son second long-métrage ''[[Kié la petite peste]]'', qui reçoit un bon accueil puis [[Goshu le violoncelliste|''Goshu le Violoncelliste'']] récompensé par le Prix Ofuji.


C'est en [[1985]] que Takahata fonde avec Miyazaki le Studio Ghibli. Il réalise pour ce studio, en [[1988]], ''[[Le Tombeau des lucioles]]'' puis ''[[Souvenirs goutte à goutte]]'' (1991), ''[[Pompoko]]'' (1994) qui reçoit le prix du long-métrage au festival d'Annecy, ''[[Mes voisins les Yamada (film)|Mes voisins les Yamada]]'' (1999). Enfin ''[[Le Conte de la princesse Kaguya]]'' (2013) est présenté au Festival de Cannes (Quinzaine des réalisateurs) et nominé aux Oscars.
C'est en [[1985]] que Takahata fonde avec Miyazaki le Studio Ghibli. Il réalise pour ce studio, en [[1988]], ''[[Le Tombeau des lucioles]]'' puis ''[[Souvenirs goutte à goutte]]'' (1991), ''[[Pompoko]]'' (1994) qui reçoit le prix du long-métrage au festival d'Annecy, ''[[Mes voisins les Yamada (film)|Mes voisins les Yamada]]'' (1999). Enfin ''[[Le Conte de la princesse Kaguya]]'' (2013) est présenté au Festival de Cannes ([[Quinzaine des réalisateurs]]) et nommé aux Oscars.


Contrairement à Miyazaki, Takahata n'est pas dessinateur d'animation. Il se considère avant tout comme un réalisateur. Il réalise d'ailleurs un documentaire en [[prise de vue réelle]], ''L'Histoire du canal de Yanagawa'', en [[1987]]. Ce statut lui permet de n'être attaché à aucun style de dessin en particulier et de pousser au plus loin toute forme d'expérimentation dans le domaine de l'animation. Ainsi, le long métrage ''Mes voisins les Yamada'' est entièrement créé sur ordinateur afin d'obtenir un effet d'aquarelle difficile à traduire sur [[celluloïd]]
Contrairement à Miyazaki, Takahata n'est pas dessinateur d'animation. Il se considère avant tout comme un réalisateur. Il réalise d'ailleurs un documentaire en [[prise de vue réelle]], ''L'Histoire des canaux de Yanagawa'', en [[1987]]. Ce statut lui permet de n'être attaché à aucun style de dessin en particulier et de pousser au plus loin toute forme d'expérimentation dans le domaine de l'animation. Ainsi, le long métrage ''Mes voisins les Yamada'' est entièrement créé sur ordinateur afin d'obtenir un effet d'aquarelle difficile à traduire sur [[celluloïd]].


Le style des sujets traités par Takahata est très varié. Ainsi, ''Le Tombeau des lucioles'' est un drame de guerre plutôt réaliste, ''Pompoko'' tend vers le burlesque en présentant des ''[[tanuki]]'' qui tentent d'empêcher des humains de s'installer sur leurs terres. Le plus souvent, Isao Takahata s'inspire d'une œuvre existante (le [[Roman (littérature)|roman]] d'[[Akiyuki Nosaka]] pour ''Le Tombeau des lucioles'' et celui de [[Kenji Miyazawa]] pour ''[[Goshu le violoncelliste]]'') ou encore de l'univers des [[manga]]s (''Souvenirs goutte à goutte'' ou ''Mes voisins les Yamada''). Il peut également développer une idée originale, comme pour ''Pompoko'' (la guerre des ''tanuki'').
Le style des sujets traités par Takahata est très varié. Ainsi, ''Le Tombeau des lucioles'' est un drame de guerre plutôt réaliste, ''Pompoko'' tend vers le burlesque en présentant des ''[[tanuki]]'' qui tentent d'empêcher des humains de s'installer sur leurs terres. Le plus souvent, Isao Takahata s'inspire d'une œuvre existante (le [[Roman (littérature)|roman]] d'[[Akiyuki Nosaka]] pour ''Le Tombeau des lucioles'' et celui de [[Kenji Miyazawa]] pour ''[[Goshu le violoncelliste]]'') ou encore de l'univers des [[manga]]s (''Souvenirs goutte à goutte'' ou ''Mes voisins les Yamada''). Il peut également développer une idée originale, comme pour ''Pompoko'' (la guerre des ''tanuki'').


Il reste très attaché au dessin à la main, malgré l’ère du numérique. Celui-ci laisse selon lui l’imagination du spectateur plus libre<ref name=":0" />.
Il reste très attaché au dessin à la main, malgré l’ère du numérique. Celui-ci laisse selon lui l’imagination du spectateur plus libre<ref name=":0" />.


Son œuvre, marquée par le pacifisme, le conduit à s'opposer au projet d'amendement de l'article 9 de la Constitution japonaise, qui dispose que {{Citation|le peuple japonais renonce à jamais à la guerre}}. Membre du groupe Eigajin Kyujo no kai (« Les cinéastes pour l'article 9 »), il s'élève en 2015 contre les lois jugées sécuritaires et bellicistes du Premier ministre [[Shinzo Abe]]<ref name="Fig"/>.
Son œuvre, marquée par le pacifisme, le conduit à s'opposer au projet d'amendement de l'[[article 9 de la constitution japonaise]], qui dispose que {{Citation|le peuple japonais renonce à jamais à la guerre}}. Membre du groupe Eigajin Kyujo no kai (« Les cinéastes pour l'article 9 »), il s'élève en 2015 contre les lois jugées sécuritaires et bellicistes du Premier ministre [[Shinzō Abe]]<ref name="Fig"/>.


Isao Takahata meurt au matin du 5 avril 2018 à l'hôpital annexe de la Teikyo University Medical School, des suites d’un cancer du poumon<ref>{{Article|langue=ja|auteur1=|prénom1=|nom1=|titre=高畑勲監督　訃報 - スタジオジブリ｜STUDIO GHIBLI|périodique=Note de service|date=06 Avril 2018|issn=|lire en ligne=http://www.ghibli.jp/info/012850/|consulté le=2018-04-06|pages=1}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Mort d’Isao Takahata, réalisateur du « Tombeau des lucioles »|url=https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2018/04/06/mort-du-japonais-isao-takahata-cofondateur-du-studio-ghibli-et-realisateur-du-tombeau-des-lucioles_5281308_3382.html|date=6 avril 2018|site=[[Le Monde]]|consulté le=6 avril 2018}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Mort du maître japonais de l'animation Isao Takahata à 82 ans|url=https://www.lexpress.fr/actualites/1/culture/mort-du-maitre-japonais-de-l-animation-isao-takahata-a-82-ans_1998066.html|date=6 avril 2018|site=[[L'express]]|consulté le=6 avril 2018}}</ref>.
Isao Takahata meurt au matin du {{date-|5 avril 2018}} à l'hôpital annexe de la Teikyo University Medical School, des suites d'un [[cancer du poumon]]<ref>{{Article|langue=ja|auteur1=|prénom1=|nom1=|titre=高畑勲監督　訃報 - スタジオジブリ｜STUDIO GHIBLI|périodique=Note de service|date=06 Avril 2018|issn=|lire en ligne=http://www.ghibli.jp/info/012850/|consulté le=2018-04-06|pages=1}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Mort d’Isao Takahata, réalisateur du « Tombeau des lucioles »|url=https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2018/04/06/mort-du-japonais-isao-takahata-cofondateur-du-studio-ghibli-et-realisateur-du-tombeau-des-lucioles_5281308_3382.html|date=6 avril 2018|site=[[Le Monde]]|consulté le=6 avril 2018}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Mort du maître japonais de l'animation Isao Takahata à 82 ans|url=https://www.lexpress.fr/actualites/1/culture/mort-du-maitre-japonais-de-l-animation-isao-takahata-a-82-ans_1998066.html|date=6 avril 2018|site=[[L'Express]]|consulté le=6 avril 2018}}</ref>. Il est incinéré.


== En France ==
== En France ==
Passionné par la France et la culture française, Isao Takahata y effectue de fréquents voyages.
Passionné par la France et la culture française, Isao Takahata y effectue de fréquents voyages.


Il est notamment reçu à plusieurs reprises par le Forum des Images à Paris dans le cadre du festival [[Nouvelles images du Japon|Nouvelles Images du Japon]] dont il est l'un des invités en 1999. Cet évènement contribue à la reconnaissance de son œuvre en France et à la sortie en salles de plusieurs de ses films : ''[[Horus, prince du Soleil]]'', ''[[Panda Petit Panda]]'', ''[[Kié la petite peste]]'', ''[[Goshu le violoncelliste]]''... C'est également à l'occasion de ce festival qu'Isao Takahata est sollicité par [[Kihachirō Kawamoto|Kihachiro Kawamoto]] qui lui propose de participer au film collectif ''[[Jours d'hiver]]'' (2003).
Il est notamment reçu à plusieurs reprises par le [[Forum des images|Forum des Images]] à Paris dans le cadre du festival [[Nouvelles images du Japon|Nouvelles Images du Japon]] dont il est l'un des invités en 1999. Cet évènement contribue à la reconnaissance de son œuvre en France et à la sortie en salles de plusieurs de ses films : ''[[Horus, prince du Soleil]]'', ''[[Panda Petit Panda]]'', ''[[Kié la petite peste]]'', ''[[Goshu le violoncelliste]]''... C'est également à l'occasion de ce festival qu'Isao Takahata est sollicité par [[Kihachirō Kawamoto|Kihachiro Kawamoto]] qui lui propose de participer au film collectif ''[[Jours d'hiver]]'' (2003).


Les créateurs de ce festival, [[Xavier Kawa-Topor]] et [[Ilan Nguyen]], interprète du réalisateur, vont s'employer tout au long des années suivantes, à faire reconnaître l'œuvre d'Isao Takahata en France. Ainsi, Isao Takahata a été l'invité de ''Portrait d'un cinéaste sous l'arbre'' (2002), festival itinérant en [[Poitou-Charentes]] qui présente les différentes facettes de l'œuvre et de la personnalité artistique et intellectuelle de Takahata Isao autour de nombreux invités qui lui rendent hommage comme les réalisateurs [[René Laloux]] et [[Jacques Colombat]], le comédien [[Maurice Baquet (acteur)|Maurice Baquet]], le violoncelliste [[Jérôme Pernoo]], Paulette et Henri Grimault...
Les créateurs de ce festival, [[Xavier Kawa-Topor]] et [[Ilan Nguyen]], interprète du réalisateur, vont s'employer tout au long des années suivantes, à faire reconnaître l'œuvre d'Isao Takahata en France. Ainsi, Isao Takahata a été l'invité de ''Portrait d'un cinéaste sous l'arbre'' (2002), festival itinérant en [[Poitou-Charentes]] qui présente les différentes facettes de l'œuvre et de la personnalité artistique et intellectuelle de Takahata Isao autour de nombreux invités qui lui rendent hommage comme les réalisateurs [[René Laloux]] et [[Jacques Colombat]], le comédien [[Maurice Baquet (acteur)|Maurice Baquet]], le violoncelliste [[Jérôme Pernoo]], Paulette et Henri Grimault, Paule et Jean-Pierre Pagliano<ref>Jean-Pierre Pagliano et Isao Takahata évoquent cette aventure dans la revue ''Positif'' (n°508, juin 2003).</ref>…


Isao Takahata a également dirigé des [[master class]]es sur les rouleaux peints du Moyen Age japonais au Centre européen d'art et de civilisation médiévale à [[Conques]] (2000) puis à l'[[Abbaye royale de Fontevraud]] (2007)<ref>{{lien web|url=http://www.actuabd.com/+Isao-Takahata-a-l-Abbaye-Royale-de-Fontevraud+|titre=Isao Takahata à l’Abbaye Royale de Fontevraud|site=actuabd.com|date=17 avril 2007|consulté le=24 février 2015}}.</ref>. Ce même lieu consacre, en 2008, une grande exposition « Mondes et merveilles du dessin animé » à la filiation artistique entre [[Paul Grimault]], Isao Takahata et [[Hayao Miyazaki]]. À l'occasion de son inauguration, Isao Takahata est accueilli par [[Jeanne Moreau]]<ref>{{lien web|url=https://www.lesechos.fr/28/08/2008/LesEchos/20245-038-ECH_le-dessin-anime-a-fontevraud.htm|titre=Le dessin animé à Fontevraud|site=lesechos.fr|date=28 août 2008|consulté le=24 février 2015}}.</ref>.
Isao Takahata a aussi dirigé des [[master class]] sur les rouleaux peints du Moyen Âge japonais au Centre européen d'art et de civilisation médiévale à [[Conques]] (2000) puis à l'[[abbaye Notre-Dame de Fontevraud]] (2007)<ref>{{lien web|url=http://www.actuabd.com/+Isao-Takahata-a-l-Abbaye-Royale-de-Fontevraud+|titre=Isao Takahata à l’abbaye royale de Fontevraud|site=actuabd.com|date=17 avril 2007|consulté le=24 février 2015}}.</ref>. Ce même lieu consacre, en 2008, une grande exposition « Mondes et merveilles du dessin animé » à la filiation artistique entre [[Paul Grimault]], Isao Takahata et [[Hayao Miyazaki]] (commissaire : Jean-Pierre Pagliano). À l'occasion de son inauguration, Isao Takahata est accueilli par [[Jeanne Moreau]]<ref>{{lien web|url=https://www.lesechos.fr/28/08/2008/LesEchos/20245-038-ECH_le-dessin-anime-a-fontevraud.htm|titre=Le dessin animé à Fontevraud|site=lesechos.fr|date=28 août 2008|consulté le=24 février 2015}}.</ref>.


Isao Takahata a également contribué à la sortie au Japon de plusieurs longs-métrages d'animation français. En 2002, ayant rencontré le réalisateur [[Michel Ocelot]] à la [[Maison franco-japonaise]] de Tokyo, Isao Takahata organise, via le [[studio Ghibli]], la sortie en salles au Japon de ''[[Kirikou et la Sorcière]]'', qui n'y avait pas trouvé de distributeur depuis sa sortie en France quatre ans plus tôt<ref name="ocelot145">M. Ocelot (2003), {{p.}}145.</ref>. Il traduit en japonais le roman d'Ocelot tiré de ''Kirikou'', rédige les sous-titres japonais destinés aux projections en version originale, traduit les dialogues pour le doublage japonais et se charge de la distribution des rôles<ref name="ocelot146">M. Ocelot (2003), {{p.}}146.</ref>. Par la suite, il prend part à la sortie au Japon des films ''[[Azur et Asmar]]'' de [[Michel Ocelot]], ''[[Les Triplettes de Belleville]]'' et ''[[L'Illusionniste (film, 2010)|L'Illusionniste]]'' de Sylvain Chomet. A son instigation, le studio Ghibli coproduit ''[[La Tortue rouge|La Tortue Rouge]]'' de [[Michael Dudok de Wit]].
Isao Takahata a également contribué à la sortie au Japon de plusieurs longs-métrages d'animation français. En 2002, ayant rencontré le réalisateur [[Michel Ocelot]] à la [[Maison franco-japonaise]] de Tokyo, Isao Takahata organise, via le [[studio Ghibli]], la sortie en salles au Japon de ''[[Kirikou et la Sorcière]]'', qui n'y avait pas trouvé de distributeur depuis sa sortie en France quatre ans plus tôt<ref name="ocelot145">M. Ocelot (2003), {{p.}}145.</ref>. Il traduit en japonais le roman d'Ocelot tiré de ''Kirikou'', rédige les sous-titres japonais destinés aux projections en version originale, traduit les dialogues pour le doublage japonais et se charge de la distribution des rôles<ref name="ocelot146">M. Ocelot (2003), {{p.}}146.</ref>. Par la suite, il prend part à la sortie au Japon des films ''[[Azur et Asmar]]'' de [[Michel Ocelot]], ''[[Les Triplettes de Belleville]]'' et ''[[L'Illusionniste (film, 2010)|L'Illusionniste]]'' de [[Sylvain Chomet]]. À son instigation, le studio Ghibli coproduit ''[[La Tortue rouge]]'' de [[Michael Dudok de Wit]].


En 2011, le [[musée de la Tapisserie de Bayeux]] présente une exposition inspirée de son ouvrage sur les rouleaux peints japonais<ref>{{lien web|url=http://www.citazine.fr/article/Isao-Takahata-monstre-sacre|titre=Isao Takahata, monstre sacré|site=citazine.fr|date=11 avril 2011|consulté le=24 février 2015}}.</ref>
En 2011, le [[musée de la Tapisserie de Bayeux]] présente une exposition inspirée de son ouvrage sur les rouleaux peints japonais<ref>{{lien web|url=http://www.citazine.fr/article/Isao-Takahata-monstre-sacre|titre=Isao Takahata, monstre sacré|site=citazine.fr|date=11 avril 2011|consulté le=24 février 2015}}.</ref>


En 2014, le [[festival d'Annecy]] lui décerne le ''Cristal d'honneur'' pour l'ensemble de son œuvre<ref>{{lien web|url=http://www.lefigaro.fr/cinema/2014/06/10/03002-20140610ARTFIG00257-le-festival-d-annecy-rend-hommage-a-isao-takahata.php|titre=Le festival d'Annecy rend hommage à Isao Takahata|site=[[Le Figaro]]|date=10 juin 2014|consulté le=24 février 2015}}.</ref>.
En 2014, le [[Festival international du film d'animation d'Annecy|festival d'Annecy]] lui décerne le ''Cristal d'honneur'' pour l'ensemble de son œuvre<ref>{{lien web|url=http://www.lefigaro.fr/cinema/2014/06/10/03002-20140610ARTFIG00257-le-festival-d-annecy-rend-hommage-a-isao-takahata.php|titre=Le festival d'Annecy rend hommage à Isao Takahata|site=[[Le Figaro]]|date=10 juin 2014|consulté le=24 février 2015}}.</ref>.


En 2015, il est élevé au rang d'officier de l'[[ordre des Arts et des Lettres]] par le ministère de la Culture<ref>{{lien web|url=http://tempsreel.nouvelobs.com/culture/20150408.AFP4257/japon-le-realisateur-takahata-devient-officier-des-arts-et-des-lettres.html|titre=Japon: le réalisateur Takahata devient officier des Arts et des Lettres|site=[[L'Obs]]|date=9 avril 2015|consulté le=11 avril 2015}}.</ref>.
En 2015, il est élevé au rang d'officier de l'[[ordre des Arts et des Lettres]] par le ministère de la Culture<ref>{{lien web|url=http://tempsreel.nouvelobs.com/culture/20150408.AFP4257/japon-le-realisateur-takahata-devient-officier-des-arts-et-des-lettres.html|titre=Japon : le réalisateur Takahata devient officier des Arts et des Lettres|site=[[L'Obs]]|date=9 avril 2015|consulté le=11 avril 2015}}.</ref>.
Dans son discours d'acceptation, il souligne son attachement à la France et déclare : « La France est le pays où j'ai le plus voyagé et je suis des plus heureux d'être décoré par la nation dont je me sens le plus proche »<ref>{{Article|langue=fr-FR|titre=Mort d'Isao Takahata, le complice de toujours de Hayao Miyazaki|périodique=FIGARO|date=2018-04-06|lire en ligne=http://www.lefigaro.fr/cinema/2018/04/06/03002-20180406ARTFIG00090-mort-d-isao-takahata-le-complice-de-toujours-de-hayao-miyazaki.php|consulté le=2018-04-09}}</ref>.
Dans son discours d'acceptation, il souligne son attachement à la France et déclare : « La France est le pays où j'ai le plus voyagé et je suis des plus heureux d'être décoré par la nation dont je me sens le plus proche »<ref>{{Article|langue=fr-FR|titre=Mort d'Isao Takahata, le complice de toujours de Hayao Miyazaki|périodique=FIGARO|date=2018-04-06|lire en ligne=http://www.lefigaro.fr/cinema/2018/04/06/03002-20180406ARTFIG00090-mort-d-isao-takahata-le-complice-de-toujours-de-hayao-miyazaki.php|consulté le=2018-04-09}}</ref>.


Ligne 73 : Ligne 68 :


== Engagement politique ==
== Engagement politique ==
Sympathisant [[Communisme|communiste]] et [[Pacifisme|pacifiste]], il s'engage notamment contre le premier ministre nationaliste [[Shinzō Abe|Shinzo Abe]] et ses projets de réarmement du Japon et de participation à des théâtres d’opération extérieurs. En 2011, après la [[catastrophe de Fukushima]], il se montre critique à l'égard du nucléaire<ref name=":0">https://www.humanite.fr/mort-disao-takahata-maitre-de-lanimation-japonaise-653307</ref>.
Sympathisant [[Communisme|communiste]] et [[Pacifisme|pacifiste]], il s'engage notamment contre le premier ministre nationaliste [[Shinzō Abe]] et ses projets de réarmement du Japon et de participation à des théâtres d’opération extérieurs. En 2011, après la [[catastrophe de Fukushima]], il se montre critique à l'égard du nucléaire<ref name=":0">{{lien web |titre=Mort d’Isao Takahata, maître de l’animation japonaise |url=http://web.archive.org/web/20220124005547/https://www.humanite.fr/mort-disao-takahata-maitre-de-lanimation-japonaise-653307 |site=humanite.fr via [[Internet Archive]] |date=06-04-2018 |consulté le=22-12-2023}}.</ref>.


== Filmographie ==
== Filmographie ==
=== Réalisateur ===
=== Réalisateur ===

==== Longs métrages ====
==== Longs métrages ====
* [[1968 au cinéma|1968]] : {{japonais|''[[Horus, prince du Soleil]]''|太陽の王子　ホルスの大冒険|Taiyō no ōji : Horus no daibōken}}
* [[1968 au cinéma|1968]] : {{japonais|''[[Horus, prince du Soleil]]''|太陽の王子　ホルスの大冒険|Taiyō no ōji : Horus no daibōken}}
* [[1981 au cinéma|1981]] : {{japonais|''[[Kié la petite peste]]''|じゃリン子チエ|Jarinko Chie}}
* [[1981 au cinéma|1981]] : {{japonais|''[[Kié la petite peste]]''|じゃリン子チエ|Jarinko Chie}}
* [[1982 au cinéma|1982]] : {{japonais|''[[Goshu le violoncelliste]]''|セロ弾きのゴーシュ|Cello hiki no Gōshu}}
* [[1982 au cinéma|1982]] : {{japonais|''[[Goshu le violoncelliste]]''|セロ弾きのゴーシュ|Cello hiki no Gōshu}}
* [[1987 au cinéma|1987]] : {{japonais|''[[L'Histoire du canal de Yanagawa]]''|柳川堀割物語|Yanagawa horiwari monogatari}}
* [[1987 au cinéma|1987]] : {{japonais|''[[L'Histoire des canaux de Yanagawa]]''|柳川堀割物語|Yanagawa horiwari monogatari}}
* [[1988 au cinéma|1988]] : {{japonais|''[[Le Tombeau des lucioles]]''|火垂るの墓|Hotaru no haka}}
* [[1988 au cinéma|1988]] : {{japonais|''[[Le Tombeau des lucioles]]''|火垂るの墓|Hotaru no haka}}
* [[1991 au cinéma|1991]] : {{japonais|''[[Souvenirs goutte à goutte|Omoide Poroporo - Souvenirs goutte à goutte]]''|おもいでぽろぽろ|Omoide Poroporo}}
* [[1991 au cinéma|1991]] : {{japonais|''[[Souvenirs goutte à goutte]]''|おもいでぽろぽろ|Omoide poroporo}}
* [[1994 au cinéma|1994]] : {{japonais|''[[Pompoko]]''|総天然色漫画映画　平成狸合戦ぽんぽこ|Heisei tanuki gassen Pompoko}}
* [[1994 au cinéma|1994]] : {{japonais|''[[Pompoko]]''|総天然色漫画映画 平成狸合戦ぽんぽこ|Heisei tanuki gassen Ponpoko}}
* [[1999 au cinéma|1999]] : {{japonais|''[[Mes voisins les Yamada (film)|Mes voisins les Yamada]]''|ホーホケキョ　となりの山田くん|Hōhokekyo tonari no Yamada-kun}}
* [[1999 au cinéma|1999]] : {{japonais|''[[Mes voisins les Yamada (film)|Mes voisins les Yamada]]''|ホーホケキョ　となりの山田くん|Hōhokekyo tonari no Yamada-kun}}
* [[2013 au cinéma|2013]] : {{japonais|''[[Le Conte de la princesse Kaguya]]''|かぐや姫の物語|Kaguya-Hime no Monogatari}}
* [[2013 au cinéma|2013]] : {{japonais|''[[Le Conte de la princesse Kaguya]]''|かぐや姫の物語|Kaguya-Hime no monogatari}}


==== Court métrage ====
==== Court métrage ====
Ligne 94 : Ligne 88 :
* [[2003 au cinéma|2003]] : {{japonais|''[[Jours d'hiver]]''|冬の日|Fuyu no hi}} - segment
* [[2003 au cinéma|2003]] : {{japonais|''[[Jours d'hiver]]''|冬の日|Fuyu no hi}} - segment


==== Séries TV ====
==== Séries télévisées ====
* [[1974 à la télévision|1974]] : {{japonais|''[[Heidi (série télévisée d'animation)|Heidi]]''|アルプスの少女ハイジ|Alps no shōjo Heidi}}
* [[1974 à la télévision|1974]] : {{japonais|''[[Heidi (série télévisée d'animation)|Heidi]]''|アルプスの少女ハイジ|Alps no shōjo Heidi}}
* [[1976 à la télévision|1976]] : {{japonais|''[[Marco (anime)|Marco]]''|母をたずねて三千里}}
* [[1976 à la télévision|1976]] : {{japonais|''[[Marco (anime)|Marco]]''|母をたずねて三千里}}
* [[1979 à la télévision|1979]] : {{japonais|''[[Akage no An]]''|赤毛のアン}}
* [[1979 à la télévision|1979]] : {{japonais|''[[Anne… la maison aux pignons verts (série télévisée d'animation, 1979)|Anne… la maison aux pignons verts]]''|赤毛のアン|Akage no An}}


===== Divers =====
===== Divers =====
* [[1963 à la télévision|1963]]-[[1965 à la télévision|1965]] : {{japonais|''Ken l'enfant loup''|狼少年ケン|Ookami shōnen Ken}}, réalisateur d'épisodes, non traduit en français.
* [[1963 à la télévision|1963]]-[[1965 à la télévision|1965]] : {{japonais|''Ken l'enfant loup''|狼少年ケン|Ookami shōnen Ken}}, réalisateur d'épisodes, non traduit en français.
* [[1968 à la télévision|1968]]-1969 : {{japonais|''Gegege no Kitaro''|ゲゲゲの鬼太郎}}, réalisateur d'épisodes, non traduit en français.
* [[1968 à la télévision|1968]]-1969 : {{japonais|''Gegege no Kitaro''|ゲゲゲの鬼太郎}}, réalisateur d'épisodes, non traduit en français.
* [[1969 à la télévision|1969]]-[[1970 à la télévision|1970]] : {{japonais|''Mooretsu atarō''|もーれつア太郎}}, réalisateur d'épisodes, non traduit en français.
* [[1969 à la télévision|1969]]-[[1970 à la télévision|1970]] : {{japonais|''Mooretsu atarō''|もーれつア太郎}}, réalisateur d'épisodes, non traduit en français.
* [[1971 à la télévision|1971]]-[[1972 à la télévision|1972]] : {{japonais|''Apache Yakyugun''|アパッチ野球軍}}, réalisateur d'épisodes, non traduit en français.
* [[1971 à la télévision|1971]]-[[1972 à la télévision|1972]] : {{japonais|''Apache Yakyugun''|アパッチ野球軍}}, réalisateur d'épisodes, non traduit en français.
* 1971-1972 : {{japonais|''Gegege no Kitaro''|ゲゲゲの鬼太郎}}, La deuxième série, réalisateur d'épisodes, non traduit en français.
* 1971-1972 : {{japonais|''Gegege no Kitaro''|ゲゲゲの鬼太郎}}, La deuxième série, réalisateur d'épisodes, non traduit en français.
* 1971-1972 : {{japonais|''[[Lupin III]]''|ルパン三世|Lupin sansei}}, coréalisateur avec Hayao Miyazaki des épisodes de la seconde moitié de la saison.
* 1971-1972 : {{japonais|''[[Lupin III]]''|ルパン三世|Lupin sansei}}, coréalisateur avec Hayao Miyazaki des épisodes de la seconde moitié de la saison.
Ligne 111 : Ligne 105 :
* [[1984 au cinéma|1984]] : {{japonais|''[[Nausicaä de la vallée du vent (film d'animation)|Nausicaä de la vallée du vent]]''|風の谷のナウシカ|Kaze no tani no Naushika}}.
* [[1984 au cinéma|1984]] : {{japonais|''[[Nausicaä de la vallée du vent (film d'animation)|Nausicaä de la vallée du vent]]''|風の谷のナウシカ|Kaze no tani no Naushika}}.
* [[1986 au cinéma|1986]] : {{japonais|''[[Le Château dans le ciel]]''|天空の城ラピュタ|Tenku no shiro Laputa}}.
* [[1986 au cinéma|1986]] : {{japonais|''[[Le Château dans le ciel]]''|天空の城ラピュタ|Tenku no shiro Laputa}}.
* [[2016 au cinéma|2016]] : ''[[La Tortue rouge]] de Michael Dudok de Wit (producteur artistique).''
* [[2016 au cinéma|2016]] : ''[[La Tortue rouge]]'' de [[Michael Dudok de Wit]] (producteur artistique).


=== Assistant-réalisateur ===
=== Assistant-réalisateur ===
Ligne 120 : Ligne 114 :


== Notes et références ==
== Notes et références ==
{{Références|taille=30}}
{{Références}}


== Annexes ==
== Annexes ==
{{Autres projets|commons=Category:Isao Takahata}}
{{Autres projets
|commons=Category:Isao Takahata
|wikiquote=Isao Takahata}}


=== Bibliographie ===
=== Bibliographie ===
* {{Ouvrage|titre = Isao Takahata|sous-titre=Cinéaste en animation, Modernité du dessin animé|éditeur=L'Harmattan|prénom1=Stéphane |nom1=Le Roux|lien auteur1 =|année=[[2010 en littérature|2010]]|lieu=Paris|pages=254|isbn=978-2-296-11281-0}}
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Stéphane|nom1=Le Roux|titre=Isao Takahata|sous-titre=Cinéaste en animation, Modernité du dessin animé|lieu=Paris|éditeur=[[Éditions L'Harmattan|L'Harmattan]]|année=2010|pages totales=254|isbn=978-2-296-11281-0|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=vUjqFe47ZIUC&printsec=frontcover}}
* [[Xavier Kawa-Topor]] et Ilan Nguyen, '' Gauche le Violoncelliste d'Isao Takahata'', édition Les Enfants de cinéma, collection « Carnets de notes sur... », 2000, 40 p.
* [[Xavier Kawa-Topor]] et Ilan Nguyen, '' Gauche le Violoncelliste d'Isao Takahata'', édition Les Enfants de cinéma, collection « Carnets de notes sur... », 2000, 40 p.
* Xavier Kawa-Topor et Ilan Nguyen, ''Le Tombeau des Lucioles d'Isao Takahata'', édition CNC, collection « Dossier collège et cinéma », n° 149, 2005.
* Xavier Kawa-Topor et Ilan Nguyen, ''Le Tombeau des Lucioles d'Isao Takahata'', édition CNC, collection « Dossier collège et cinéma », n° 149, 2005.
* {{ouvrage|langue=|prénom1=Michel|nom1=Ocelot|lien auteur1=Michel Ocelot|titre=Tout sur Kirikou |sous-titre=|lien titre=|numéro d'édition=|éditeur=Seuil|lien éditeur=Éditions du Seuil|lieu=Paris|année=2003|volume=|tome=|pages totales=160|passage=|isbn=2020628279|isbn2=978-2020628273|lire en ligne=|consulté le=}}
* {{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Michel|nom1=Ocelot|lien auteur1=Michel Ocelot|titre=Tout sur Kirikou|lieu=Paris|éditeur=[[Éditions du Seuil|Seuil]]|année=2003|pages totales=160|isbn=2-02-062827-9|isbn2=978-2020628273}}
* Jean-Pierre Pagliano, ''Isao Takahata ou la saveur du quotidien'' (article + entretien) : ''Positif'' {{n°|508}}, juin 2003 ({{p.|99–103}})
* Jean-Pierre Pagliano, ''Isao Takahata ou la saveur du quotidien'' (article + entretien) : ''Positif'' {{n°|508}}, {{date-|juin 2003}} ({{p.|99–103}})
* Hubert Niogret, « Isaho Takahata, 1935-2018. ''Réalisateur d'animation sans dessiner'' », ''[[Positif (revue) |Positif]], {{numéro}}688'', Paris, [[Institut Lumière]]/[[Actes Sud]], {{date-|juin 2018}}, {{page|74}}, {{ISSN|0048-4911}}


=== Liens externes ===
=== Liens externes ===
* {{autorité}}
* {{Autorité}}
* {{Bases audiovisuel}}
* {{Dictionnaires}}
* {{Bases}}
* [http://www.buta-connection.net/studio/takahata.php Isao Takahata] sur [http://www.buta-connection.net/accueil/ Buta Connection]
* [http://www.buta-connection.net/index.php/studio/isao-takahata Isao Takahata] sur [http://www.buta-connection.net/accueil/ Buta Connection]


{{Palette|Studio Ghibli}}
{{Palette|Studio Ghibli}}
{{Portail|Animation et bande dessinée asiatiques|Réalisation|cinéma japonais}}
{{Portail|animation et bande dessinée asiatiques|réalisation audiovisuelle|cinéma japonais|Studio Ghibli}}


{{DEFAULTSORT:Takahata, Isao}}
{{DEFAULTSORT:Takahata, Isao}}
Ligne 148 : Ligne 146 :
[[Catégorie:Réalisateur d'anime]]
[[Catégorie:Réalisateur d'anime]]
[[Catégorie:Réalisateur japonais]]
[[Catégorie:Réalisateur japonais]]
[[Catégorie:Studio Ghibli]]
[[Catégorie:Personnalité liée au studio Ghibli]]
[[Catégorie:Officier des Arts et des Lettres]]
[[Catégorie:Officier des Arts et des Lettres]]
⚫
[[Catégorie:Décès en avril 2018]]
⚫
[[Catégorie:Décès à Tokyo]]
[[Catégorie:Décès à 82 ans]]
[[Catégorie:Décès à 82 ans]]
[[Catégorie:Mort d'un cancer du poumon]]
[[Catégorie:Mort d'un cancer du poumon]]
⚫
[[Catégorie:Décès à Tokyo]]
⚫
[[Catégorie:Décès en avril 2018]]
[[Catégorie:Mort d'un cancer au Japon]]
[[Catégorie:Mort d'un cancer au Japon]]
[[Catégorie:Personnalité japonaise incinérée]]

Dernière version du 26 mars 2024 à 17:58

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Takahata (homonymie).

Isao Takahata
Description de cette image, également commentée ci-après
Isao Takahata recevant son Cristal d'honneur au Festival international du film d'animation d'Annecy 2014.
Naissance
Ise (Japon)
Nationalité Drapeau du Japon Japonais
Décès (à 82 ans)
Tokyo (Japon)
Profession Réalisateur
Films notables Le Tombeau des lucioles
Souvenirs goutte à goutte
Pompoko
Mes voisins les Yamada
Le Conte de la princesse Kaguya

modifier Consultez la documentation du modèle

Isao Takahata (高畑 勲, Takahata Isao?) est un réalisateur japonais de films d'animation, né le à Ise et mort le à Tokyo. Il est le cofondateur du studio Ghibli avec Hayao Miyazaki.

Sa notoriété en Occident vient principalement de son film Le Tombeau des lucioles, sorti en 1988. Considéré par ses pairs comme l'un des plus grands réalisateurs d'animation, il exerce une influence capitale sur l'évolution de son art au Japon comme à l'échelle internationale.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né à Ise (Japon) le , Isao Takahata reste marqué par le bombardement de la région d'Okayama par les Américains pendant la Seconde Guerre mondiale, fuyant pieds nus en pyjama avec l'une de ses sœurs[1].

Il étudie la littérature française à l'université de Tokyo. Il découvre ainsi les poèmes de Jacques Prévert, mais aussi son travail avec Paul Grimault, pour La Bergère et le Ramoneur première version du Roi et l'Oiseau, sortie au Japon en 1956. Ce film est l'un des déclencheurs de sa vocation artistique[1].

Dès 1959, il rejoint le studio d'animation Tōei Animation en tant qu’assistant, où il effectue toutes sortes les travaux, y compris le balayage. Il y fait connaissance de Hayao Miyazaki, avec qui il est engagé dans le mouvement syndical. En 1963, il réalise la série Ken, l’enfant loup[2].

En 1968, il réalise son premier long métrage, Horus, prince du soleil, en collaboration avec Hayao Miyazaki. Ce film, sorti dans une version inachevée et mutilée, n'ayant pas obtenu le succès attendu, les producteurs privilégient alors la création télévisuelle plutôt que cinématographique. À partir de ce projet, Miyazaki et Takahata travaillent souvent ensemble, sur des films (Heidi, la petite fille des Alpes en 1974, Nausicaä de la vallée du vent en 1984 et L'Histoire des canaux de Yanagawa en 1987)[2] comme sur des séries télévisées (notamment la première série de Lupin III, plus connue en France sous le nom d'Edgar de la Cambriole).

Pour Takahata et Miyazaki, la « trilogie » Heidi, Marco (d'après Le Livre-Cœur) et Akage no An (ou Anne, la maison aux pignons verts), tous trois réalisés entre 1974 et 1979, constitue un âge d'or, même si leur collaboration s'est terminée avec le dernier épisode. Leur amitié persiste néanmoins, et la collaboration prend alors une nouvelle orientation : Miyazaki dirige et Takahata réalise. Cependant, au cours de la réalisation de Anne, la Maison aux pignons verts, Miyazaki démissionne. Takahata aide alors Miyazaki à produire Conan, le fils du futur.

En 1981, Takahata achève son second long-métrage Kié la petite peste, qui reçoit un bon accueil puis Goshu le Violoncelliste récompensé par le Prix Ofuji.

C'est en 1985 que Takahata fonde avec Miyazaki le Studio Ghibli. Il réalise pour ce studio, en 1988, Le Tombeau des lucioles puis Souvenirs goutte à goutte (1991), Pompoko (1994) qui reçoit le prix du long-métrage au festival d'Annecy, Mes voisins les Yamada (1999). Enfin Le Conte de la princesse Kaguya (2013) est présenté au Festival de Cannes (Quinzaine des réalisateurs) et nommé aux Oscars.

Contrairement à Miyazaki, Takahata n'est pas dessinateur d'animation. Il se considère avant tout comme un réalisateur. Il réalise d'ailleurs un documentaire en prise de vue réelle, L'Histoire des canaux de Yanagawa, en 1987. Ce statut lui permet de n'être attaché à aucun style de dessin en particulier et de pousser au plus loin toute forme d'expérimentation dans le domaine de l'animation. Ainsi, le long métrage Mes voisins les Yamada est entièrement créé sur ordinateur afin d'obtenir un effet d'aquarelle difficile à traduire sur celluloïd.

Le style des sujets traités par Takahata est très varié. Ainsi, Le Tombeau des lucioles est un drame de guerre plutôt réaliste, Pompoko tend vers le burlesque en présentant des tanuki qui tentent d'empêcher des humains de s'installer sur leurs terres. Le plus souvent, Isao Takahata s'inspire d'une œuvre existante (le roman d'Akiyuki Nosaka pour Le Tombeau des lucioles et celui de Kenji Miyazawa pour Goshu le violoncelliste) ou encore de l'univers des mangas (Souvenirs goutte à goutte ou Mes voisins les Yamada). Il peut également développer une idée originale, comme pour Pompoko (la guerre des tanuki).

Il reste très attaché au dessin à la main, malgré l’ère du numérique. Celui-ci laisse selon lui l’imagination du spectateur plus libre[2].

Son œuvre, marquée par le pacifisme, le conduit à s'opposer au projet d'amendement de l'article 9 de la constitution japonaise, qui dispose que « le peuple japonais renonce à jamais à la guerre ». Membre du groupe Eigajin Kyujo no kai (« Les cinéastes pour l'article 9 »), il s'élève en 2015 contre les lois jugées sécuritaires et bellicistes du Premier ministre Shinzō Abe[1].

Isao Takahata meurt au matin du à l'hôpital annexe de la Teikyo University Medical School, des suites d'un cancer du poumon[3],[4],[5]. Il est incinéré.

En France[modifier | modifier le code]

Passionné par la France et la culture française, Isao Takahata y effectue de fréquents voyages.

Il est notamment reçu à plusieurs reprises par le Forum des Images à Paris dans le cadre du festival Nouvelles Images du Japon dont il est l'un des invités en 1999. Cet évènement contribue à la reconnaissance de son œuvre en France et à la sortie en salles de plusieurs de ses films : Horus, prince du Soleil, Panda Petit Panda, Kié la petite peste, Goshu le violoncelliste... C'est également à l'occasion de ce festival qu'Isao Takahata est sollicité par Kihachiro Kawamoto qui lui propose de participer au film collectif Jours d'hiver (2003).

Les créateurs de ce festival, Xavier Kawa-Topor et Ilan Nguyen, interprète du réalisateur, vont s'employer tout au long des années suivantes, à faire reconnaître l'œuvre d'Isao Takahata en France. Ainsi, Isao Takahata a été l'invité de Portrait d'un cinéaste sous l'arbre (2002), festival itinérant en Poitou-Charentes qui présente les différentes facettes de l'œuvre et de la personnalité artistique et intellectuelle de Takahata Isao autour de nombreux invités qui lui rendent hommage comme les réalisateurs René Laloux et Jacques Colombat, le comédien Maurice Baquet, le violoncelliste Jérôme Pernoo, Paulette et Henri Grimault, Paule et Jean-Pierre Pagliano[6]…

Isao Takahata a aussi dirigé des master class sur les rouleaux peints du Moyen Âge japonais au Centre européen d'art et de civilisation médiévale à Conques (2000) puis à l'abbaye Notre-Dame de Fontevraud (2007)[7]. Ce même lieu consacre, en 2008, une grande exposition « Mondes et merveilles du dessin animé » à la filiation artistique entre Paul Grimault, Isao Takahata et Hayao Miyazaki (commissaire : Jean-Pierre Pagliano). À l'occasion de son inauguration, Isao Takahata est accueilli par Jeanne Moreau[8].

Isao Takahata a également contribué à la sortie au Japon de plusieurs longs-métrages d'animation français. En 2002, ayant rencontré le réalisateur Michel Ocelot à la Maison franco-japonaise de Tokyo, Isao Takahata organise, via le studio Ghibli, la sortie en salles au Japon de Kirikou et la Sorcière, qui n'y avait pas trouvé de distributeur depuis sa sortie en France quatre ans plus tôt[9]. Il traduit en japonais le roman d'Ocelot tiré de Kirikou, rédige les sous-titres japonais destinés aux projections en version originale, traduit les dialogues pour le doublage japonais et se charge de la distribution des rôles[10]. Par la suite, il prend part à la sortie au Japon des films Azur et Asmar de Michel Ocelot, Les Triplettes de Belleville et L'Illusionniste de Sylvain Chomet. À son instigation, le studio Ghibli coproduit La Tortue rouge de Michael Dudok de Wit.

En 2011, le musée de la Tapisserie de Bayeux présente une exposition inspirée de son ouvrage sur les rouleaux peints japonais[11]

En 2014, le festival d'Annecy lui décerne le Cristal d'honneur pour l'ensemble de son œuvre[12].

En 2015, il est élevé au rang d'officier de l'ordre des Arts et des Lettres par le ministère de la Culture[13]. Dans son discours d'acceptation, il souligne son attachement à la France et déclare : « La France est le pays où j'ai le plus voyagé et je suis des plus heureux d'être décoré par la nation dont je me sens le plus proche »[14].

En 2016, il dirige une master class consacrée à son œuvre télévisée, organisée au Centre européen d'études japonaises d'Alsace (CEEJA) par la NEF Animation et l'Agence culturelle d'Alsace[15].

Engagement politique[modifier | modifier le code]

Sympathisant communiste et pacifiste, il s'engage notamment contre le premier ministre nationaliste Shinzō Abe et ses projets de réarmement du Japon et de participation à des théâtres d’opération extérieurs. En 2011, après la catastrophe de Fukushima, il se montre critique à l'égard du nucléaire[2].

Filmographie[modifier | modifier le code]

Réalisateur[modifier | modifier le code]

Longs métrages[modifier | modifier le code]

Court métrage[modifier | modifier le code]

Séries télévisées[modifier | modifier le code]

Divers[modifier | modifier le code]
  • 1963-1965 : Ken l'enfant loup (狼少年ケン, Ookami shōnen Ken?), réalisateur d'épisodes, non traduit en français.
  • 1968-1969 : Gegege no Kitaro (ゲゲゲの鬼太郎?), réalisateur d'épisodes, non traduit en français.
  • 1969-1970 : Mooretsu atarō (もーれつア太郎?), réalisateur d'épisodes, non traduit en français.
  • 1971-1972 : Apache Yakyugun (アパッチ野球軍?), réalisateur d'épisodes, non traduit en français.
  • 1971-1972 : Gegege no Kitaro (ゲゲゲの鬼太郎?), La deuxième série, réalisateur d'épisodes, non traduit en français.
  • 1971-1972 : Lupin III (ルパン三世, Lupin sansei?), coréalisateur avec Hayao Miyazaki des épisodes de la seconde moitié de la saison.
  • 1978 : Conan, le fils du futur (未来少年コナン, Mirai Shōnen Conan?), coréalisateur des épisodes 8 et 9 avec Hayao Miyazaki.

Producteur[modifier | modifier le code]

Assistant-réalisateur[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ a b et c Étienne Sorin, « Disparition - Isao Takahata, un maître de l'animation s'éteint », Le Figaro, samedi 7 / dimanche 8 avril 2018, p. 16.
  2. ↑ a b c et d « Mort d’Isao Takahata, maître de l’animation japonaise », sur humanite.fr via Internet Archive, (consulté le ).
  3. ↑ (ja) « 高畑勲監督　訃報 - スタジオジブリ｜STUDIO GHIBLI », Note de service,‎ , p. 1 (lire en ligne, consulté le )
  4. ↑ « Mort d’Isao Takahata, réalisateur du « Tombeau des lucioles » », sur Le Monde, (consulté le )
  5. ↑ « Mort du maître japonais de l'animation Isao Takahata à 82 ans », sur L'Express, (consulté le )
  6. ↑ Jean-Pierre Pagliano et Isao Takahata évoquent cette aventure dans la revue Positif (n°508, juin 2003).
  7. ↑ « Isao Takahata à l’abbaye royale de Fontevraud », sur actuabd.com, (consulté le ).
  8. ↑ « Le dessin animé à Fontevraud », sur lesechos.fr, (consulté le ).
  9. ↑ M. Ocelot (2003), p. 145.
  10. ↑ M. Ocelot (2003), p. 146.
  11. ↑ « Isao Takahata, monstre sacré », sur citazine.fr, (consulté le ).
  12. ↑ « Le festival d'Annecy rend hommage à Isao Takahata », sur Le Figaro, (consulté le ).
  13. ↑ « Japon : le réalisateur Takahata devient officier des Arts et des Lettres », sur L'Obs, (consulté le ).
  14. ↑ « Mort d'Isao Takahata, le complice de toujours de Hayao Miyazaki », FIGARO,‎ (lire en ligne, consulté le )
  15. ↑ « Grand Atelier Takahata Isao en Alsace, inscription jusqu'au 14 septembre - NEF Animation », NEF Animation,‎ (lire en ligne, consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Stéphane Le Roux, Isao Takahata : Cinéaste en animation, Modernité du dessin animé, Paris, L'Harmattan, , 254 p. (ISBN 978-2-296-11281-0, lire en ligne)
  • Xavier Kawa-Topor et Ilan Nguyen, Gauche le Violoncelliste d'Isao Takahata, édition Les Enfants de cinéma, collection « Carnets de notes sur... », 2000, 40 p.
  • Xavier Kawa-Topor et Ilan Nguyen, Le Tombeau des Lucioles d'Isao Takahata, édition CNC, collection « Dossier collège et cinéma », n° 149, 2005.
  • Michel Ocelot, Tout sur Kirikou, Paris, Seuil, , 160 p. (ISBN 2-02-062827-9 et 978-2020628273)
  • Jean-Pierre Pagliano, Isao Takahata ou la saveur du quotidien (article + entretien) : Positif no 508, (p. 99–103)
  • Hubert Niogret, « Isaho Takahata, 1935-2018. Réalisateur d'animation sans dessiner », Positif, no 688, Paris, Institut Lumière/Actes Sud, , p. 74, (ISSN 0048-4911)

Liens externes[modifier | modifier le code]

v · m
Époque pré-Ghibli
Longs métrages
Courts métrages
Personnel
Fondateurs :
Principal producteur :
Principaux collaborateurs :
Personnages
Autres
Portail du Studio Ghibli
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Isao_Takahata&oldid=213698076 ».