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« Laurence Parisot » : différence entre les versions

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'''Laurence Parisot''', née le {{date de naissance|31|août|1959}} à [[Luxeuil-les-Bains]] ([[Haute-Saône]]), est une [[Personnalité du monde des affaires|dirigeante d'entreprise]] [[France|française]].
'''Laurence Parisot''', née le {{date de naissance|31|août|1959}} à [[Luxeuil-les-Bains]] ([[Haute-Saône]]), est une [[Personnalité du monde des affaires|dirigeante d'entreprise]] [[France|française]].


[[Présidente-directrice générale]] de l'[[institut de sondage]] [[Institut français d'opinion publique|IFOP]], entre 1990 et 2007, dont elle restera vice-présidente et actionnaire majoritaire jusqu'en 2016, elle devient en 2005 présidente du [[Mouvement des entreprises de France]] (Medef), principale [[organisation patronale française]]. Après un premier mandat de cinq ans, elle est réélue à ce poste en juillet 2010 et quitte ses fonctions à la fin de ce second mandat, en 2013.
[[Présidente-directrice générale]] de l'[[institut de sondage]] [[Institut français d'opinion publique|IFOP]], entre 1990 et 2007, dont elle restera vice-présidente et actionnaire majoritaire jusqu'en 2016, elle devient en 2005 présidente du [[Mouvement des entreprises de France]] (Medef), principale [[organisation patronale française]]. Après un premier mandat de cinq ans, elle est réélue à ce poste en {{date-|juillet 2010}} et quitte ses fonctions à la fin de ce second mandat, en 2013. Elle est vice-présidente de [[La Fondation droit animal, éthique et sciences]] depuis 2020.


== Biographie ==
== Biographie ==
=== Origines et formation ===
=== Jeunesse et études ===
Son grand-père Jacques Parisot, fondateur de la société et diplômé de l'[[école Boulle]]<ref>[http://www.parisot.com/le-groupe/historique historique]</ref> et son père ont dirigé ce qui devient en 2002 le groupe Parisot, entreprise de meubles, société non cotée en [[Bourse (économie)|Bourse]], implantée à [[Saint-Loup-sur-Semouse]] et à [[Corbenay]] ([[Haute-Saône]]), à [[Mattaincourt]] ([[Vosges (département)|Vosges]])<ref>[http://lorraine.france3.fr/info/mattaincourt---mvm-en-redressement-judiciaire-77369755.html Mattaincourt - MVM en redressement judiciaire], ''lorraine.france3.fr'', 7 novembre 2012</ref>, ainsi qu'en [[Roumanie]]<ref>[http://www.parisot.com/?mod=Contacts&page=filiales Page du groupe].</ref>, actuellement dirigée par Jacques Cuelhe après la démission de Thierry Resibois. Ses parents figuraient parmi les [[deux cents familles]] les plus riches de France<ref>[http://www.itele.fr/emissions/chronique/menard-sans-interdit/video/15588?chronique=6 ] Éric Verhaeghe, ancien membre du MEDEF, auteur du livre ''Au cœur du Medef'', dans l'émission ''Ménard sans interdit'' sur iTélé le 6 octobre 2011</ref>. Le groupe Parisot, en difficulté, est vendu en 2011 au groupe [[Windhurst Industries]] {{refnec|après avoir pourtant reçu plus de 20 millions d'euros de subventions publiques pour l'aider}}.
Laurence Parisot naît dans une famille aisée. Son grand-père, [[Jacques Parisot (industriel)|Jacques Parisot]], est fondateur de société et diplômé de l'[[école Boulle]]<ref>[http://www.parisot.com/le-groupe/historique historique]</ref>. Son père a dirigé, à la suite de son propre père, ce qui devient en 2002 le [[groupe Parisot]], entreprise de meubles, société non cotée en [[Bourse (économie)|Bourse]], implantée à [[Saint-Loup-sur-Semouse]] et à [[Corbenay]] ([[Haute-Saône]]), à [[Mattaincourt]] ([[Vosges (département)|Vosges]])<ref>[http://lorraine.france3.fr/info/mattaincourt---mvm-en-redressement-judiciaire-77369755.html Mattaincourt - MVM en redressement judiciaire], ''lorraine.france3.fr'', 7 novembre 2012</ref>, ainsi qu'en [[Roumanie]]<ref>[http://www.parisot.com/?mod=Contacts&page=filiales Page du groupe].</ref>. Ses parents figuraient parmi les [[deux cents familles]] les plus riches de France<ref>[http://www.itele.fr/emissions/chronique/menard-sans-interdit/video/15588?chronique=6] Éric Verhaeghe, ancien membre du MEDEF, auteur du livre ''Au cœur du Medef'', dans l'émission ''Ménard sans interdit'' sur iTélé le 6 octobre 2011</ref>.


Diplômée en 1981 de l'[[Institut d'études politiques de Paris]], elle y obtient l’année suivante un [[Diplôme d'études approfondies|DEA]] d'études politiques ainsi qu'une [[Maîtrise universitaire en droit|maîtrise de droit]] public à l’[[faculté de Nancy|université de Nancy II]]<ref>[http://www.france5.fr/c-a-dire/index-fr.php?page=biographie&id_article=451 Biographie de Laurence Parisot, sur le site de France 5].</ref>. Elle est membre du club [[Le Siècle]] ainsi que du [[groupe Bilderberg]]<ref>« Dîners du Siècle : les femmes s’invitent à la table du pouvoir », dans ''[[Madame Figaro]]'', 15 mai 2011 ([http://madame.lefigaro.fr/societe/diners-siecle-femmes-sinvitent-table-pouvoir-160511-150808 source])</ref>.
Laurence Parisot suit ses études à l'[[Institut d'études politiques de Paris]], dont elle est diplômée (section Politique économique et sociale) en 1981<ref>{{Ouvrage|prénom1=Marie|nom1=Scot|titre=Sciences Po, le roman vrai|éditeur=Sciences Po, les presses|date=2022|isbn=978-2-7246-3915-5|consulté le=2023-07-02}}</ref>. Elle obtient l’année suivante un [[Diplôme d'études approfondies|DEA]] d'études politiques ainsi qu'une [[Maîtrise universitaire en droit|maîtrise de droit]] public à l’[[faculté de Nancy|université de Nancy II]]<ref>[http://www.france5.fr/c-a-dire/index-fr.php?page=biographie&id_article=451 Biographie de Laurence Parisot, sur le site de France 5].</ref>.


=== Carrière professionnelle ===
=== Carrière professionnelle ===
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Jusqu'en 2006, Laurence Parisot a également dirigé la société d'ameublement Optimum<ref>[https://www.ladepeche.fr/article/2006/03/21/65895-Optimum-quitte-le-giron-de-la-famille-Parisot.html ''Optimum quitte le giron de la famille Parisot''], la Dépêche, 21 mars 2006.</ref> qu'elle a cédée au [[fonds de pension]] luxembourgeois GMS<ref>[http://www.lemoniteur.fr/141-industrie-negoce/article/actualite/527939-parisot-cede-optimum-a-un-fond-luxembourgeois ''Parisot cède Optimum à un fond luxembourgeois''], le Moniteur, 16 mars 2006.</ref>.
Jusqu'en 2006, Laurence Parisot a également dirigé la société d'ameublement Optimum<ref>[https://www.ladepeche.fr/article/2006/03/21/65895-Optimum-quitte-le-giron-de-la-famille-Parisot.html ''Optimum quitte le giron de la famille Parisot''], la Dépêche, 21 mars 2006.</ref> qu'elle a cédée au [[fonds de pension]] luxembourgeois GMS<ref>[http://www.lemoniteur.fr/141-industrie-negoce/article/actualite/527939-parisot-cede-optimum-a-un-fond-luxembourgeois ''Parisot cède Optimum à un fond luxembourgeois''], le Moniteur, 16 mars 2006.</ref>.

Elle est membre du club [[Le Siècle]] ainsi que du [[groupe Bilderberg]]<ref>« Dîners du Siècle : les femmes s’invitent à la table du pouvoir », dans ''[[Madame Figaro]]'', 15 mai 2011 ([http://madame.lefigaro.fr/societe/diners-siecle-femmes-sinvitent-table-pouvoir-160511-150808 source])</ref>. Selon plusieurs sites appartenant au courant [[Altermondialisme|altermondialiste]], Laurence Parisot aurait été invitée aux réunions du [[groupe Bilderberg]], à Istanbul, les {{date-|31 mai}}{{date-|3 juin 2007}}, à Washington, le {{date-|8 juin 2008}} et en Grèce en 2009<ref>[http://www.wearechangeparis.com/app/download/1375175316/Tract+bilderberg.pdf Tract Bilderberg].</ref>{{,}}<ref>[http://911nwo.info/2009/05/19/bilderberg-09-la-liste-non-officielle-des-membres-de-la-reunion-secrete-de-2009/ ''Bilderberg 09 : La liste non officielle des membres de la réunion secrète de 2009''].</ref>.


=== Au Medef ===
=== Au Medef ===
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=== Autres engagements ===
=== Autres engagements ===
Début 2014, Laurence Parisot soutient les [[Centrisme|centristes]] aux [[élections européennes de 2014|élections européennes]], lors d'un meeting à [[Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)|Saint-Denis]] ([[Seine-Saint-Denis]]). Elle déclare : « sortir de l'[[euro]] serait une sortie de route mortelle »<ref>''[[Le Monde]]'', mardi 20 mai 2014, « Parisot-Gattaz : deux façons de défendre les patrons », page 12.</ref>.
Début 2014, Laurence Parisot soutient les [[Centrisme|centristes]] aux [[élections européennes de 2014|élections européennes]], lors d'un meeting à [[Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)|Saint-Denis]] ([[Seine-Saint-Denis]]). Elle déclare : « Sortir de l'[[euro]] serait une sortie de route mortelle »<ref>''[[Le Monde]]'', mardi 20 mai 2014, « Parisot-Gattaz : deux façons de défendre les patrons », page 12.</ref>.


En 2016, elle salue le travail de [[François Hollande]] dont elle estime qu'il a développé une approche « efficace » pour le pays<ref>[http://tempsreel.nouvelobs.com/en-direct/a-chaud/27882-eco-aucune-nouvelle-droite-approche-economique-sociale.html "Il n’y a aucune idée nouvelle à droite sur l’approche économique et sociale" : Laurence Parisot pilonne les candidats de la droite, mais salue le travail de François Hollande], tempsreel.nouvelobs.com, 19/09/2016</ref>.
En 2016, elle salue le travail de [[François Hollande]] dont elle estime qu'il a développé une approche « efficace » pour le pays<ref>[http://tempsreel.nouvelobs.com/en-direct/a-chaud/27882-eco-aucune-nouvelle-droite-approche-economique-sociale.html "Il n’y a aucune idée nouvelle à droite sur l’approche économique et sociale" : Laurence Parisot pilonne les candidats de la droite, mais salue le travail de François Hollande], tempsreel.nouvelobs.com, 19/09/2016</ref>.


Le {{date-|27 avril 2017}}, selon l'hebdomadaire ''[[Marianne (magazine)|Marianne]]'', Laurence Parisot se disait prête à occuper le poste de [[Premier ministre français|Premier ministre]] en cas de victoire d'[[Emmanuel Macron]] à l'issue du second tour de l'[[Élection présidentielle française de 2017|élection présidentielle]]. En 2006, Emmanuel Macron avait déjà été approché par Laurence Parisot qui souhaitait en faire le directeur général du Medef<ref name="Marianne">[https://www.marianne.net/politique/quel-premier-ministre-pour-macron-laurence-parisot-se-dit-disponible#link_time=1493280037 Quel Premier ministre pour Macron ? Laurence Parisot se dit disponible], ''Marianne'', 27 avril 2017.</ref>. Mais elle dément ces informations<ref name="Figaro">[http://www.lefigaro.fr/elections/presidentielles/2017/04/27/35003-20170427ARTFIG00148-laurence-parisot-se-dit-prete-pour-matignon.php Laurence Parisot dément se tenir «prête» pour Matignon en cas de victoire d'Emmanuel Macron], ''Le Figaro'', 27 avril 2017.</ref>. À la suite de cette déclaration, [[Richard Ferrand]], le secrétaire général d'[[En marche !]] affirme « Nous menons campagne pour rassembler et servir la France, d'autres rêvent à leur carrière. Dérisoire, inconvenant et vaniteux »<ref name="Figaro"/>.
Le {{date-|27 avril 2017}}, selon l'hebdomadaire ''[[Marianne (magazine)|Marianne]]'', Laurence Parisot se disait prête à occuper le poste de [[Premier ministre français|Premier ministre]] en cas de victoire d'[[Emmanuel Macron]] à l'issue du second tour de l'[[Élection présidentielle française de 2017|élection présidentielle]]. En 2006, Emmanuel Macron avait déjà été approché par Laurence Parisot qui souhaitait en faire le directeur général du Medef<ref name="Marianne">[https://www.marianne.net/politique/quel-premier-ministre-pour-macron-laurence-parisot-se-dit-disponible#link_time=1493280037 Quel Premier ministre pour Macron ? Laurence Parisot se dit disponible], ''Marianne'', 27 avril 2017.</ref>. Mais elle dément ces informations<ref name="Figaro">[http://www.lefigaro.fr/elections/presidentielles/2017/04/27/35003-20170427ARTFIG00148-laurence-parisot-se-dit-prete-pour-matignon.php Laurence Parisot dément se tenir «prête» pour Matignon en cas de victoire d'Emmanuel Macron], ''Le Figaro'', 27 avril 2017.</ref>. À la suite de cette déclaration, [[Richard Ferrand]], secrétaire général d'[[En marche]], affirme : « Nous menons campagne pour rassembler et servir la France, d'autres rêvent à leur carrière. Dérisoire, inconvenant et vaniteux »<ref name="Figaro"/>.

En 2022, Laurence Parisot défend la sauvegarde d'arbres qui devaient être abattus au pied de la [[tour Eiffel]]. Elle réussit à rassembler plus de 90 000 signatures contre ce projet<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Paris {{!}} La mairie s’engage à ne pas abattre d’arbres au pied de la Tour Eiffel |url=https://www.lapresse.ca/international/europe/2022-05-02/paris/la-mairie-s-engage-a-ne-pas-abattre-d-arbres-au-pied-de-la-tour-eiffel.php |site=La Presse |date=2022-05-02 |consulté le=2022-05-31}}</ref>


==== Défense de la cause animale ====
==== Défense de la cause animale ====
En 2017, elle demande publiquement au [[ministère de la Transition écologique et solidaire|ministre de la transition écologique et solidaire]] de mettre fin à la [[Vénerie|chasse à courre]]<ref>{{Lien web|langue=|auteur1=|titre=Laurence Parisot : « Monsieur Hulot, abolissez la chasse à courre ! »|url=https://www.lemonde.fr/idees/article/2017/11/11/laurence-parisot-monsieur-hulot-abolissez-la-chasse-a-courre_5213493_3232.html|date= 11/11/2017|site= [[Le Monde]]|consulté le= 24/01/2018}}.</ref>.
Elle est vice-présidente de la [[fondation Brigitte-Bardot]]<ref> François-Guillaume Lorrain, [https://www.lepoint.fr/culture/depart-d-hulot-brigitte-bardot-il-etait-temps-28-08-2018-2246568_3.php « Départ d'Hulot - Brigitte Bardot : "Il était temps" »], lepoint.fr, 29 août 2018.</ref>.

En 2017, elle demande publiquement au [[ministère de la Transition écologique et solidaire|ministre de la transition écologique et solidaire]] de mettre fin à la [[Vénerie|chasse à courre]]<ref>{{Lien web|langue=|auteur1=|titre=Laurence Parisot : « Monsieur Hulot, abolissez la chasse à courre ! »|url=https://www.lemonde.fr/idees/article/2017/11/11/laurence-parisot-monsieur-hulot-abolissez-la-chasse-a-courre_5213493_3232.html|date= 11/11/2017|site= [[Le Monde]]|consulté le= 24/01/2018}}.</ref>.


En 2018, au cours d'un débat à la [[Sorbonne]], elle assimile l'exploitation animale et en particulier l'[[élevage]] à de l'[[esclavagisme]]. Elle se dit ne pas être totalement [[Véganisme|végane]], mais le devenir tous les jours un peu plus et se demande si l'humanité ne devrait pas aller vers une nourriture purement végane. Elle salue l'association [[L214]] qui a fait connaître la réalité du traitement infligé aux animaux dans des laboratoires et des abattoirs en France et souhaite que les [[Industrie agroalimentaire|entreprises agroalimentaires]] fassent évoluer leurs modes de production, qu'elle juge aujourd'hui inacceptables<ref>{{Lien web|langue=|auteur1=|titre=Prolétariat animal, de l’exploitation à la libération ?|url= https://www.franceculture.fr/emissions/entendez-vous-leco/entendez-vous-leco-vendredi-19-janvier-2018|date= 19/01/2018|site= [[France Culture]]|consulté le= 24/01/2018}}.</ref>.
En 2018, au cours d'un débat à la [[Sorbonne]], elle assimile l'exploitation animale et en particulier l'[[élevage]] à de l'[[esclavagisme]]. Elle se dit ne pas être totalement [[Véganisme|végane]], mais le devenir tous les jours un peu plus et se demande si l'humanité ne devrait pas aller vers une nourriture purement végane. Elle salue l'association [[L214]] qui a fait connaître la réalité du traitement infligé aux animaux dans des laboratoires et des abattoirs en France et souhaite que les [[Industrie agroalimentaire|entreprises agroalimentaires]] fassent évoluer leurs modes de production, qu'elle juge aujourd'hui inacceptables<ref>{{Lien web|langue=|auteur1=|titre=Prolétariat animal, de l’exploitation à la libération ?|url= https://www.franceculture.fr/emissions/entendez-vous-leco/entendez-vous-leco-vendredi-19-janvier-2018|date= 19/01/2018|site= [[France Culture]]|consulté le= 24/01/2018}}.</ref>.

En 2019, elle rejoint le conseil d'administration de [[La Fondation droit animal, éthique et sciences]] (LFDA), dont elle salue la « démarche rigoureuse<ref>{{Lien web |langue=fr |nom=Challenges.fr |titre=Le bien-être animal, nouvelle préoccupation des Français ? |url=https://www.challenges.fr/common-good-summit/le-bien-etre-animal-nouvelle-preoccupation_857274 |site=Challenges |date=2023-06-01 |consulté le=2023-07-19}}</ref> », basée sur la science et le droit. D'abord désignée secrétaire générale, elle est élue vice-présidente en 2020 et participe notamment à la modération des colloques de LFDA.


== Autres fonctions et distinctions ==
== Autres fonctions et distinctions ==
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Depuis 2006, Laurence Parisot est membre du conseil d'administration de [[BNP Paribas]]<ref>[http://www.bnpparibas.com/fr/nous-connaitre/gouvernement-entreprise.asp Gouvernement d'Entreprise | Banque BNP Paribas<!-- Titre généré automatiquement -->].</ref> et de celui de la [[COFACE]]<ref>[http://www.coface.fr/CofacePortal/FR_fr_FR/pages/home/Qui_sommes_nous/gouvernance/conseil_dadministration Conseil d'administration] sur le site de la COFACE.</ref>.
Depuis 2006, Laurence Parisot est membre du conseil d'administration de [[BNP Paribas]]<ref>[http://www.bnpparibas.com/fr/nous-connaitre/gouvernement-entreprise.asp Gouvernement d'Entreprise | Banque BNP Paribas<!-- Titre généré automatiquement -->].</ref> et de celui de la [[COFACE]]<ref>[http://www.coface.fr/CofacePortal/FR_fr_FR/pages/home/Qui_sommes_nous/gouvernance/conseil_dadministration Conseil d'administration] sur le site de la COFACE.</ref>.


Depuis 2014, elle est membre du conseil d'administration d'[[Électricité de France|EDF]].
Depuis 2014, elle est membre du conseil d'administration d'[[Électricité de France|EDF]]<ref>{{Lien web|langue=|auteur1=|titre=ELECTRICITE DE FRANCE : liste des administrateurs|url=https://www.verif.com/societe/ELECTRICITE-DE-FRANCE-552081317/|site=www.verif.com|périodique=|date=|consulté le=2020-01-17}}</ref>.


Elle appartient également au conseil de surveillance de [[Michelin]]<ref>[http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_societes.phtml?num=231b1ca69335397f233dcbca5b091634&org=1rPML ''Michelin : Laurence Parisot reconduite au Conseil.''], Boursorama, 10 mai 2010.</ref>.
Elle appartenait également au conseil de surveillance de [[Michelin]]<ref>[http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_societes.phtml?num=231b1ca69335397f233dcbca5b091634&org=1rPML ''Michelin : Laurence Parisot reconduite au Conseil.''], Boursorama, 10 mai 2010.</ref>. Elle a été remplacée par Monique Leroux en {{date-|novembre 2015}}<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Michelin: nouveau membre au Conseil de surveillance.|url=https://votreargent.lexpress.fr/bourse-de-paris/michelin-nouveau-membre-au-conseil-de-surveillance_1723100.html|site=VotreArgent.fr|date=2015-10-06|consulté le=2020-01-17}}</ref>.


Elle est également membre du [[conseil économique, social et environnemental]], où son absentéisme a été remarqué et dont elle a même failli être radiée<ref>https://www.franceinter.fr/emissions/secrets-d-info/secrets-d-info-16-septembre-2017 "CESE : la chambre inutile de la République", ''Secrets d’info'', Jacques Monin, France-inter 16 septembre 2017</ref>.
Elle est également membre du [[conseil économique, social et environnemental]], où son absentéisme a été remarqué et dont elle a même failli être radiée<ref>https://www.franceinter.fr/emissions/secrets-d-info/secrets-d-info-16-septembre-2017 "CESE : la chambre inutile de la République", ''Secrets d’info'', Jacques Monin, France-inter 16 septembre 2017</ref>.


Le 1er octobre 2018, elle devient présidente de la banque américaine [[Citigroup|Citi]] en France<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Laurence Parisot va présider l'américain Citi en France - Les Echos|url=https://www.lesechos.fr/finance-marches/ma/0302311115279-laurence-parisot-va-presider-lamericain-citi-en-france-2208626.php|site=www.lesechos.fr|consulté le=2018-10-01}}</ref>.
Le {{date-|1 octobre 2018}}, elle devient présidente de la banque américaine [[Citigroup|Citi]] en France<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Laurence Parisot va présider l'américain Citi en France - Les Echos|url=https://www.lesechos.fr/finance-marches/ma/0302311115279-laurence-parisot-va-presider-lamericain-citi-en-france-2208626.php|site=www.lesechos.fr|consulté le=2018-10-01}}</ref>.


=== Distinctions ===
=== Distinctions ===
*[[Ordre national de la Légion d'honneur|Officier de la Légion d'honneur]] le {{date-|14 juillet 2018}} (chevalier le {{date-|25 avril 2006}})<ref>{{Lien web|titre=Décret du 13 juillet 2018 portant promotion et nomination|url=http://www.legiondhonneur.fr/sites/default/files/promotion/lh20180714.pdf|site=legiondhonneur.fr|consulté le=14 juillet 2018|format=pdf}}.</ref>
*{{Déco OLH}} le {{date-|14 juillet 2018}} (chevalier le {{date-|25 avril 2006}})<ref>{{Lien web |format=pdf |titre=Décret du 13 juillet 2018 portant promotion et nomination |url=http://www.legiondhonneur.fr/sites/default/files/promotion/lh20180714.pdf |site=legiondhonneur.fr |consulté le=14 juillet 2018}}.</ref>
* Officier de l'[[ordre national du Mérite (France)|ordre national du Mérite]]<ref>[http://www.voici.fr/star-life/le-fichier-people/laurence-parisot Biographie de Laurence Parisot], sur Voici.fr.</ref>.
*{{Déco OONM}}<ref>[http://www.voici.fr/star-life/le-fichier-people/laurence-parisot Biographie de Laurence Parisot], sur Voici.fr.</ref>.


== Controverses ==
== Controverses ==
=== Plainte contre les dirigeants de l'UIMM ===
=== Plainte contre les dirigeants de l'UIMM ===
Dans le cadre de l'affaire de l'[[Union des industries et métiers de la métallurgie]] (UIMM) fin [[2007]], Laurence Parisot porte plainte le 17 mars [[2008]] pour [[diffamation]] contre [[Daniel Dewavrin]] et [[Denis Gautier-Sauvagnac]], dirigeants de l'UIMM<ref>[http://www.liberation.fr/economie/010131688-parisot-porte-plainte-pour-diffamation-contre-denis-gautier-sauvagnac ''Parisot porte plainte pour diffamation contre Denis Gautier-Sauvagnac'', Libération, 8 mars 2008].</ref>. Cette plainte s'inscrirait dans le cadre d'une lutte d'influence pour la direction du [[syndicalisme]] patronal, entre les leaders historiques que sont les représentants des entreprises industrielles et ceux issus d'entreprises du secteur tertiaire{{refnec}}. En mars 2010, la Cour d'Appel de Paris déboute Laurence Parisot de sa plainte<ref name="Figaro_100310">[http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2010/03/10/04016-20100310ARTFIG00716-parisot-a-nouveau-deboutee-de-sa-plainte-en-diffamation-.php ''Parisot à nouveau déboutée de sa plainte en diffamation'', le Figaro, 10 mars 2010]</ref> retenant la « bonne foi » de Daniel Dewavrin et jugeant les faits insuffisants à prouver le grief<ref name="Figaro_100310"/>.
Dans le cadre de l'affaire de l'[[Union des industries et métiers de la métallurgie]] (UIMM) fin [[2007]], Laurence Parisot porte plainte le {{date|17 mars 2008}} pour [[diffamation]] contre [[Daniel Dewavrin]] et [[Denis Gautier-Sauvagnac]], dirigeants de l'UIMM<ref>[http://www.liberation.fr/economie/010131688-parisot-porte-plainte-pour-diffamation-contre-denis-gautier-sauvagnac ''Parisot porte plainte pour diffamation contre Denis Gautier-Sauvagnac'', Libération, 8 mars 2008].</ref>. Cette plainte s'inscrirait dans le cadre d'une lutte d'influence pour la direction du [[syndicalisme]] patronal, entre les leaders historiques que sont les représentants des entreprises industrielles et ceux issus d'entreprises du secteur tertiaire{{refnec}}. En {{date-|mars 2010}}, la Cour d'Appel de Paris déboute Laurence Parisot de sa plainte<ref name="Figaro_100310">[http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2010/03/10/04016-20100310ARTFIG00716-parisot-a-nouveau-deboutee-de-sa-plainte-en-diffamation-.php ''Parisot à nouveau déboutée de sa plainte en diffamation'', le Figaro, 10 mars 2010]</ref> retenant la « bonne foi » de Daniel Dewavrin et jugeant les faits insuffisants à prouver le grief<ref name="Figaro_100310"/>.


=== Affaire Optimum ===
=== Affaire Optimum ===
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Dans le cadre de la campagne présidentielle de 2007, Laurence Parisot a rédigé un ouvrage de propositions économiques et sociales, intitulé ''Besoin d'Air'', publié aux éditions du Seuil et destiné à alimenter la réflexion des candidats<ref>[https://www.marianne.net/Laurence-Parisot-interpelle-les-candidats_a613.html ''Laurence Parisot interpelle les candidats''], Marianne, 25 janvier 2007.</ref>.
Dans le cadre de la campagne présidentielle de 2007, Laurence Parisot a rédigé un ouvrage de propositions économiques et sociales, intitulé ''Besoin d'Air'', publié aux éditions du Seuil et destiné à alimenter la réflexion des candidats<ref>[https://www.marianne.net/Laurence-Parisot-interpelle-les-candidats_a613.html ''Laurence Parisot interpelle les candidats''], Marianne, 25 janvier 2007.</ref>.


En septembre 2011, elle publie chez Calmann-Levy ''Un piège bleu Marine'', livre qu'elle cosigne avec Rose Lapresle<ref>[http://www.lexpress.fr/actualite/economie/qui-est-vraiment-la-conseillere-de-laurence-parisot_735190.html Qui est vraiment la conseillère de Laurence Parisot?], Corinne Lhaïk et Marie Huret, ''lexpress.fr'', le 22 janvier 2009</ref> et dans lequel elle critique le programme économique du [[Front national (parti français)|Front national]]<ref>[https://www.20minutes.fr/ledirect/785938/parisot-marine-pen-danger-france ''Pour Parisot, Marine Le Pen est un « danger » pour la France''], 20 minutes, 13 septembre 2011</ref>. [[Marine Le Pen]], après lui avoir proposé plusieurs débats publics refusés par Laurence Parisot, dans une lettre destinée aux 45 membres du comité exécutif du Medef, se déclare indignée par les propos de celle-ci, argumentant que cette prise de position politique serait contradictoire avec les principes du Medef, notamment le refus d'ingérence dans le débat électoral<ref>[http://www.francesoir.fr/actualite/politique/marine-pen-replique-laurence-parisot-148008.html Marine Le Pen réplique à Laurence Parisot], ''francesoir.fr'', 17 octobre 2011</ref>.
En {{date-|septembre 2011}}, elle publie chez Calmann-Levy ''Un piège bleu Marine'', livre qu'elle cosigne avec Rose Lapresle<ref>[http://www.lexpress.fr/actualite/economie/qui-est-vraiment-la-conseillere-de-laurence-parisot_735190.html Qui est vraiment la conseillère de Laurence Parisot?], Corinne Lhaïk et Marie Huret, ''lexpress.fr'', le 22 janvier 2009</ref> et dans lequel elle critique le programme économique du [[Front national (parti français)|Front national]]<ref>[https://www.20minutes.fr/ledirect/785938/parisot-marine-pen-danger-france ''Pour Parisot, Marine Le Pen est un « danger » pour la France''], 20 minutes, 13 septembre 2011</ref>. [[Marine Le Pen]], après lui avoir proposé plusieurs débats publics refusés par Laurence Parisot, dans une lettre destinée aux 45 membres du comité exécutif du Medef, se déclare indignée par les propos de celle-ci, argumentant que cette prise de position politique serait contradictoire avec les principes du Medef, notamment le refus d'ingérence dans le débat électoral<ref>[http://www.francesoir.fr/actualite/politique/marine-pen-replique-laurence-parisot-148008.html Marine Le Pen réplique à Laurence Parisot], ''francesoir.fr'', 17 octobre 2011</ref>.


En juin 2007, elle préface le livre de Paule Boffa-Comby ''Promouvoir les talents''.
== Divers ==
En juin 2008, elle a fait l'objet d'une biographie, ''Laurence Parisot, une femme en guerre'', parue aux [[Éditions de l'Archipel]], sous la plume de la journaliste Fanny Guinochet<ref>[http://www.alternatives-economiques.fr/laurence-parisot--une-femme-en-guerre-par-fanny-guinochet_fr_art_746_38326.html Laurence Parisot. Une femme en guerre par Fanny Guinochet], Alternatives Economiques, septembre 2008.</ref>.


== Divers ==
Selon plusieurs sites appartenant au courant [[Altermondialisme|altermondialiste]], Laurence Parisot aurait été invitée aux réunions du [[groupe Bilderberg]], à Istanbul, les 31 mai – 3 juin 2007, à Washington, le 8 juin 2008 et en Grèce en 2009<ref>[http://www.wearechangeparis.com/app/download/1375175316/Tract+bilderberg.pdf Tract Bilderberg].</ref>{{,}}<ref>[http://911nwo.info/2009/05/19/bilderberg-09-la-liste-non-officielle-des-membres-de-la-reunion-secrete-de-2009/ ''Bilderberg 09 : La liste non officielle des membres de la réunion secrète de 2009''].</ref>.
En {{date-|juin 2008}}, elle a fait l'objet d'une biographie, ''Laurence Parisot, une femme en guerre'', parue aux [[Éditions de l'Archipel]], sous la plume de la journaliste Fanny Guinochet<ref>[http://www.alternatives-economiques.fr/laurence-parisot--une-femme-en-guerre-par-fanny-guinochet_fr_art_746_38326.html Laurence Parisot. Une femme en guerre par Fanny Guinochet], Alternatives Economiques, septembre 2008.</ref>.


Laurence Parisot est le sujet de planches dessinées, sous la plume d'[[Isa (auteur)|Isa]], publiées dans la revue ''[[Fluide glacial]]'', dont notamment ''La Vie sentimentale de Laurence P.'', qui fait l'objet d'un album<ref>{{Lien web|url=http://blog.lefigaro.fr/social/2011/10/laurence-parisot-heroine-malgr.html|titre=Laurence Parisot, héroïne (malgré elle) de BD|auteur=Marc Landré|date=octobre 2012<!--|éditeur=''[[Le Figaro]]''-->|éditeur=''[[Alternatives économiques]]''|consulté le=5 novembre 2012}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=http://alternatives-economiques.fr/blogs/abherve/2011/10/19/laurence-parisot-heroine-de-bande-dessinee/|titre=Laurence Parisot héroïne de bande dessinée|auteur=Michel Abhervé|consulté le=5 novembre 2012}}</ref>.
Laurence Parisot est le sujet de planches dessinées, sous la plume d'[[Isa (auteur)|Isa]], publiées dans la revue ''[[Fluide glacial]]'', dont notamment ''La Vie sentimentale de Laurence P.'', qui fait l'objet d'un album<ref>{{Lien web|url=http://blog.lefigaro.fr/social/2011/10/laurence-parisot-heroine-malgr.html|titre=Laurence Parisot, héroïne (malgré elle) de BD|auteur=Marc Landré|date=octobre 2012<!--|éditeur=''[[Le Figaro]]''-->|éditeur=''[[Alternatives économiques]]''|consulté le=5 novembre 2012}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=http://alternatives-economiques.fr/blogs/abherve/2011/10/19/laurence-parisot-heroine-de-bande-dessinee/|titre=Laurence Parisot héroïne de bande dessinée|auteur=Michel Abhervé|consulté le=5 novembre 2012}}</ref>.
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Laurence Parisot
Illustration.
Laurence Parisot en mars 2017 à Nantes.
Fonctions
Présidente du Medef

(7 ans, 11 mois et 28 jours)
Élection
Réélection
Prédécesseur Ernest-Antoine Seillière
Successeur Pierre Gattaz
Biographie
Date de naissance (64 ans)
Lieu de naissance Luxeuil-les-Bains, Haute-Saône (France)
Nationalité Française
Diplômée de IEP de Paris
Nancy II
Profession Chef d'entreprise

Laurence Parisot, née le à Luxeuil-les-Bains (Haute-Saône), est une dirigeante d'entreprise française.

Présidente-directrice générale de l'institut de sondage IFOP, entre 1990 et 2007, dont elle restera vice-présidente et actionnaire majoritaire jusqu'en 2016, elle devient en 2005 présidente du Mouvement des entreprises de France (Medef), principale organisation patronale française. Après un premier mandat de cinq ans, elle est réélue à ce poste en et quitte ses fonctions à la fin de ce second mandat, en 2013. Elle est vice-présidente de La Fondation droit animal, éthique et sciences depuis 2020.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et études[modifier | modifier le code]

Laurence Parisot naît dans une famille aisée. Son grand-père, Jacques Parisot, est fondateur de société et diplômé de l'école Boulle[1]. Son père a dirigé, à la suite de son propre père, ce qui devient en 2002 le groupe Parisot, entreprise de meubles, société non cotée en Bourse, implantée à Saint-Loup-sur-Semouse et à Corbenay (Haute-Saône), à Mattaincourt (Vosges)[2], ainsi qu'en Roumanie[3]. Ses parents figuraient parmi les deux cents familles les plus riches de France[4].

Laurence Parisot suit ses études à l'Institut d'études politiques de Paris, dont elle est diplômée (section Politique économique et sociale) en 1981[5]. Elle obtient l’année suivante un DEA d'études politiques ainsi qu'une maîtrise de droit public à l’université de Nancy II[6].

Carrière professionnelle[modifier | modifier le code]

Collaboratrice d’Alain Lancelot, président du CEVIPOF (Centre d'études de la vie politique française) de 1983 à 1985[7], elle entre en 1985 à l'institut de sondages Louis-Harris. L'année suivante, elle en devient directrice générale[8].

En 1990, elle prend la direction de l'institut de sondages IFOP, dont elle détiendra également 75 % du capital[9],[10]. En 2007, elle laisse la direction pour la vice-présidence, qu'elle conservera jusqu'en novembre 2016, date à laquelle elle se désengagera définitivement de l'institut et revendra ses parts à la famille Dentressangle.

Jusqu'en 2006, Laurence Parisot a également dirigé la société d'ameublement Optimum[11] qu'elle a cédée au fonds de pension luxembourgeois GMS[12].

Elle est membre du club Le Siècle ainsi que du groupe Bilderberg[13]. Selon plusieurs sites appartenant au courant altermondialiste, Laurence Parisot aurait été invitée aux réunions du groupe Bilderberg, à Istanbul, les , à Washington, le et en Grèce en 2009[14],[15].

Au Medef[modifier | modifier le code]

En 2002, elle entre au conseil exécutif du MEDEF[16].

Premier mandat de présidente (2005-2010)[modifier | modifier le code]

À la fin de la présidence d'Ernest-Antoine Seillière, Laurence Parisot est donnée favorite pour sa succession[17] : elle reçoit le soutien de plusieurs fédérations professionnelles du Medef comme la banque, les assurances, la santé et le bâtiment, ainsi que celui d'Ernest-Antoine Seillière[18].

Opposée à Yvon Jacob, Hugues-Arnaud Mayer et Francis Mer[19], elle est élue le dès le premier tour de scrutin à la majorité absolue avec 271 voix, lors de l'assemblée générale extraordinaire du MEDEF, devançant ainsi Jacob (150 voix) et Mayer (85 voix)[20]

Après quelques déclarations iconoclastes (« La liberté de penser s'arrête là où commence le code du travail » [21] ou « La vie, la santé, l'amour sont précaires, pourquoi le travail échapperait-il à cette loi ? »[22],[23],[24]), elle a voulu apaiser le débat en déclarant vouloir prouver que « libéral ne veut pas dire antisocial ». Elle a également déclaré qu'elle voulait que sa présidence soit sous le signe de la lutte contre le chômage et placer « l'entreprise au cœur de la société française »[25] pour en faire « le moteur de l'ascension sociale »[26].

Depuis son accession à la tête du mouvement patronal, Laurence Parisot s'est ainsi prononcée pour une « modernisation » du code du travail[27] et l'abandon de la durée légale du temps de travail[28]. Elle est également régulièrement intervenue sur la question de la fiscalité des entreprises[29] et sur la réforme du système de retraites, soutenant la mise en place de la retraite par capitalisation[30]. Aspirant à moderniser l’image du MEDEF, elle mène la campagne[31] affirmant une volonté de favoriser la diversité en entreprise et de renforcer les liens entre patronat et société civile[32].

Second mandat de présidente (2010-2013)[modifier | modifier le code]

Laurence Parisot à l'Assemblée générale du Medef, au théâtre Mogador, en février 2009.
Le président russe Dmitri Medvedev avec Laurence Parisot le 2 mars 2012.

Seule candidate à sa succession, Laurence Parisot est réélue par l'Assemblée générale du Medef pour un mandat de trois ans, avec 93,85 % des voix[33]. Lors de son intronisation, la présidente du Medef met l'accent sur la « compétitivité équitable »[34] et souligne la nécessité de réduire les déficits et développer l'entreprenariat en France[33].

À l’hiver 2012-2013, elle participe aux négociations avec les syndicats de salariés, qui aboutissent à un accord début 2013, portant notamment sur davantage de flexibilité du travail pour les chefs d’entreprise et une couverture sociale étendue pour les salariés[35].

En , elle se porte candidate à un troisième mandat, bien que les statuts du Medef ne le permettent pas[36] : elle demande pour cela la saisine du comité statutaire du syndicat patronal pour étudier une réforme de ces statuts visant à harmoniser la durée des mandats à la tête de l'organisation, deux mandats étant actuellement possibles (le premier de cinq ans, le second de trois) ; elle souhaite ainsi établir deux mandats de cinq ans, ce qui prolongerait alors, si cela devait se faire, le sien jusqu’en 2015[37].

Le , le Medef rejette à une voix près la proposition de changement des statuts[38]. Pierre Gattaz lui succède le suivant. Lors du dernier congrès du Medef, Pierre Gattaz célèbre les « années magnifiques » de son mandat. Est notamment porté à son crédit son rôle pendant la crise économique mondiale, le dialogue social qu'elle a introduit dans l'organisation patronale, et ses idées devenues lois, comme la rupture conventionnelle ou la représentativité syndicale afin de rendre plus légitimes les représentants des salariés. Elle a aussi été la première à évoquer un report de l'âge de départ à la retraite pour réduire les déficits, a défendu la compétitivité des entreprises et a mis au point le nouveau code Afep-Medef sur la rémunération des patrons. En sus de critiques misogynes auxquelles elle a dit avoir dû faire face dans un monde entrepreneurial essentiellement masculin[39], il lui est toutefois reproché son « exercice solitaire du pouvoir » et « son inclination pour les sujets sociétaux (parité, diversité) » ; sa tentative de modifier les statuts à la veille du scrutin a également été critiquée[40].

Autres engagements[modifier | modifier le code]

Début 2014, Laurence Parisot soutient les centristes aux élections européennes, lors d'un meeting à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Elle déclare : « Sortir de l'euro serait une sortie de route mortelle »[41].

En 2016, elle salue le travail de François Hollande dont elle estime qu'il a développé une approche « efficace » pour le pays[42].

Le , selon l'hebdomadaire Marianne, Laurence Parisot se disait prête à occuper le poste de Premier ministre en cas de victoire d'Emmanuel Macron à l'issue du second tour de l'élection présidentielle. En 2006, Emmanuel Macron avait déjà été approché par Laurence Parisot qui souhaitait en faire le directeur général du Medef[43]. Mais elle dément ces informations[44]. À la suite de cette déclaration, Richard Ferrand, secrétaire général d'En marche, affirme : « Nous menons campagne pour rassembler et servir la France, d'autres rêvent à leur carrière. Dérisoire, inconvenant et vaniteux »[44].

En 2022, Laurence Parisot défend la sauvegarde d'arbres qui devaient être abattus au pied de la tour Eiffel. Elle réussit à rassembler plus de 90 000 signatures contre ce projet[45]

Défense de la cause animale[modifier | modifier le code]

En 2017, elle demande publiquement au ministre de la transition écologique et solidaire de mettre fin à la chasse à courre[46].

En 2018, au cours d'un débat à la Sorbonne, elle assimile l'exploitation animale et en particulier l'élevage à de l'esclavagisme. Elle se dit ne pas être totalement végane, mais le devenir tous les jours un peu plus et se demande si l'humanité ne devrait pas aller vers une nourriture purement végane. Elle salue l'association L214 qui a fait connaître la réalité du traitement infligé aux animaux dans des laboratoires et des abattoirs en France et souhaite que les entreprises agroalimentaires fassent évoluer leurs modes de production, qu'elle juge aujourd'hui inacceptables[47].

En 2019, elle rejoint le conseil d'administration de La Fondation droit animal, éthique et sciences (LFDA), dont elle salue la « démarche rigoureuse[48] », basée sur la science et le droit. D'abord désignée secrétaire générale, elle est élue vice-présidente en 2020 et participe notamment à la modération des colloques de LFDA.

Autres fonctions et distinctions[modifier | modifier le code]

Mandats sociaux[modifier | modifier le code]

Depuis 2006, Laurence Parisot est membre du conseil d'administration de BNP Paribas[49] et de celui de la COFACE[50].

Depuis 2014, elle est membre du conseil d'administration d'EDF[51].

Elle appartenait également au conseil de surveillance de Michelin[52]. Elle a été remplacée par Monique Leroux en [53].

Elle est également membre du conseil économique, social et environnemental, où son absentéisme a été remarqué et dont elle a même failli être radiée[54].

Le , elle devient présidente de la banque américaine Citi en France[55].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Controverses[modifier | modifier le code]

Plainte contre les dirigeants de l'UIMM[modifier | modifier le code]

Dans le cadre de l'affaire de l'Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM) fin 2007, Laurence Parisot porte plainte le pour diffamation contre Daniel Dewavrin et Denis Gautier-Sauvagnac, dirigeants de l'UIMM[58]. Cette plainte s'inscrirait dans le cadre d'une lutte d'influence pour la direction du syndicalisme patronal, entre les leaders historiques que sont les représentants des entreprises industrielles et ceux issus d'entreprises du secteur tertiaire[réf. nécessaire]. En , la Cour d'Appel de Paris déboute Laurence Parisot de sa plainte[59] retenant la « bonne foi » de Daniel Dewavrin et jugeant les faits insuffisants à prouver le grief[59].

Affaire Optimum[modifier | modifier le code]

Dans son livre Allez-y, on vous couvre ! Un barbouze au service de l'État (2008, Éditions du Panama), Patrick Baptendier affirme qu'à l'époque où Laurence Parisot dirigeait l'entreprise Optimum, elle aurait mandaté le cabinet anglo-saxon d'intelligence économique Kroll pour surveiller les abords de la société et enquêter sur le passé de certains salariés[60]. Si Laurence Parisot confirme avoir mandaté ce cabinet pour éclaircir des affaires de vols jamais élucidés, elle conteste, de même que le cabinet, toute enquête sur la vie privée des salariés[61].

Publications[modifier | modifier le code]

Dans le cadre de la campagne présidentielle de 2007, Laurence Parisot a rédigé un ouvrage de propositions économiques et sociales, intitulé Besoin d'Air, publié aux éditions du Seuil et destiné à alimenter la réflexion des candidats[62].

En , elle publie chez Calmann-Levy Un piège bleu Marine, livre qu'elle cosigne avec Rose Lapresle[63] et dans lequel elle critique le programme économique du Front national[64]. Marine Le Pen, après lui avoir proposé plusieurs débats publics refusés par Laurence Parisot, dans une lettre destinée aux 45 membres du comité exécutif du Medef, se déclare indignée par les propos de celle-ci, argumentant que cette prise de position politique serait contradictoire avec les principes du Medef, notamment le refus d'ingérence dans le débat électoral[65].

En juin 2007, elle préface le livre de Paule Boffa-Comby Promouvoir les talents.

Divers[modifier | modifier le code]

En , elle a fait l'objet d'une biographie, Laurence Parisot, une femme en guerre, parue aux Éditions de l'Archipel, sous la plume de la journaliste Fanny Guinochet[66].

Laurence Parisot est le sujet de planches dessinées, sous la plume d'Isa, publiées dans la revue Fluide glacial, dont notamment La Vie sentimentale de Laurence P., qui fait l'objet d'un album[67],[68].

Art[modifier | modifier le code]

Collectionneuse de tableaux, Laurence Parisot est passionnée par l'art surréaliste[69]. En 2008, elle a ainsi acheté à l'artiste QUIK, spécialisé dans l'art du graffiti, une toile qui trône au-dessus de son bureau[70].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. historique
  2. Mattaincourt - MVM en redressement judiciaire, lorraine.france3.fr, 7 novembre 2012
  3. Page du groupe.
  4. [1] Éric Verhaeghe, ancien membre du MEDEF, auteur du livre Au cœur du Medef, dans l'émission Ménard sans interdit sur iTélé le 6 octobre 2011
  5. Marie Scot, Sciences Po, le roman vrai, Sciences Po, les presses, (ISBN 978-2-7246-3915-5)
  6. Biographie de Laurence Parisot, sur le site de France 5.
  7. Biographie de Laurence Parisot sur le site du Sénat, novembre 2009
  8. Bio Express : Laurence Parisot, L'Express, 29 août 2006.
  9. Medef : Laurence Parisot aux commandes, les Échos, 2005.
  10. « Parisot ne veut pas céder l'Ifop », sur lefigaro.fr,
  11. Optimum quitte le giron de la famille Parisot, la Dépêche, 21 mars 2006.
  12. Parisot cède Optimum à un fond luxembourgeois, le Moniteur, 16 mars 2006.
  13. « Dîners du Siècle : les femmes s’invitent à la table du pouvoir », dans Madame Figaro, 15 mai 2011 (source)
  14. Tract Bilderberg.
  15. Bilderberg 09 : La liste non officielle des membres de la réunion secrète de 2009.
  16. Biographie de Laurence Parisot sur le site de Larousse
  17. Parisot, super-favorite pour la présidence du Medef, le Parisien, 31 mai 2005.
  18. Une patronne pour les patrons, RFI, juillet 2005
  19. Laurence Parisot - Une femme à poigne pour les patrons, Le Point, 7 juillet 2005.
  20. Laurence Parisot élue présidente du Medef, la Croix, 5 juillet 2005
  21. Parisot condamnée aux prud'hommes, actualité Mariane]
  22. « La vie, la santé, l'amour sont précaires, pourquoi le travail échapperait-il à cette loi ? »
  23. Medef : «L'amour est précaire. Le travail doit l'être aussi»
  24. « La vie, la santé, l’amour sont précaires. Pourquoi le travail ne le serait-il pas ? »
  25. Discours prononcé lors de l'Assemblée générale 2005 du MEDEF
  26. ibid.
  27. Une patronne pour les patrons, op.cit.
  28. Laurence Parisot propose de supprimer la durée légale du travail, Le Point, 21 novembre 2007
  29. Laurence Parisot lance une offensive sur la fiscalité, Le Point, 16 novembre 2010
  30. Le Medef rappelle les «vertus» de la capitalisation, le Figaro, 18 mai 2010
  31. L’entreprise, c’est la vie, L'université d'été du MEDEF à l'heure des réformes, la Voix Eco, 24 août 2007.
  32. Laurence Parisot tente d'imposer son style à l'assemblée générale du Medef, le Monde, 17 janvier 2006].
  33. a et b Laurence Parisot réélue à la tête du Medef, le Monde, 1er juillet 2010.
  34. Réélue pour trois ans, Laurence Parisot défendra une « compétitivité équitable », 2 juillet 2010
  35. Marc Landré, « Syndicats et patronat sont enfin parvenus à un accord », lefigaro.fr, 11 janvier 2013.
  36. Le Medef refuse un troisième mandat à Laurence Parisot, lemonde, 28 mars 2013
  37. « Laurence Parisot "heureuse" dans son job », in latribune.fr, 15 janvier 2013.
  38. [2]
  39. « Laurence Parisot voit en Pierre Gattaz un misogyne », Les Échos,‎ (lire en ligne) ; « Laurence Parisot : « La misogynie a changé de visage : il ne faut jamais croire que c’est gagné » », Elle,‎ (lire en ligne).
  40. Marc Landré, « Après huit dans de règne sans partage, Laurence Parisot laisse derrière elle un bilan mitigé, mais aura marqué l'histoire du Medef », in Le Figaro, jeudi 4 juillet 2013, p. 18.
  41. Le Monde, mardi 20 mai 2014, « Parisot-Gattaz : deux façons de défendre les patrons », page 12.
  42. "Il n’y a aucune idée nouvelle à droite sur l’approche économique et sociale" : Laurence Parisot pilonne les candidats de la droite, mais salue le travail de François Hollande, tempsreel.nouvelobs.com, 19/09/2016
  43. Quel Premier ministre pour Macron ? Laurence Parisot se dit disponible, Marianne, 27 avril 2017.
  44. a et b Laurence Parisot dément se tenir «prête» pour Matignon en cas de victoire d'Emmanuel Macron, Le Figaro, 27 avril 2017.
  45. « Paris | La mairie s’engage à ne pas abattre d’arbres au pied de la Tour Eiffel », sur La Presse, (consulté le )
  46. « Laurence Parisot : « Monsieur Hulot, abolissez la chasse à courre ! » », sur Le Monde, (consulté le ).
  47. « Prolétariat animal, de l’exploitation à la libération ? », sur France Culture, (consulté le ).
  48. Challenges.fr, « Le bien-être animal, nouvelle préoccupation des Français ? », sur Challenges, (consulté le )
  49. Gouvernement d'Entreprise | Banque BNP Paribas.
  50. Conseil d'administration sur le site de la COFACE.
  51. « ELECTRICITE DE FRANCE : liste des administrateurs », sur www.verif.com (consulté le )
  52. Michelin : Laurence Parisot reconduite au Conseil., Boursorama, 10 mai 2010.
  53. « Michelin: nouveau membre au Conseil de surveillance. », sur VotreArgent.fr, (consulté le )
  54. https://www.franceinter.fr/emissions/secrets-d-info/secrets-d-info-16-septembre-2017 "CESE : la chambre inutile de la République", Secrets d’info, Jacques Monin, France-inter 16 septembre 2017
  55. « Laurence Parisot va présider l'américain Citi en France - Les Echos », sur www.lesechos.fr (consulté le )
  56. « Décret du 13 juillet 2018 portant promotion et nomination » [PDF], sur legiondhonneur.fr (consulté le ).
  57. Biographie de Laurence Parisot, sur Voici.fr.
  58. Parisot porte plainte pour diffamation contre Denis Gautier-Sauvagnac, Libération, 8 mars 2008.
  59. a et b Parisot à nouveau déboutée de sa plainte en diffamation, le Figaro, 10 mars 2010
  60. Patrick Baptendier, Allez-y, on vous couvre ! Un barbouze au service de l'État, éditions du Panama, 2008
  61. Odile Plichon et François Vignolle, « Laurence Parisot accusée d'avoir fait espionner ses salariés », Le Parisien, 27 mai 2008
  62. Laurence Parisot interpelle les candidats, Marianne, 25 janvier 2007.
  63. Qui est vraiment la conseillère de Laurence Parisot?, Corinne Lhaïk et Marie Huret, lexpress.fr, le 22 janvier 2009
  64. Pour Parisot, Marine Le Pen est un « danger » pour la France, 20 minutes, 13 septembre 2011
  65. Marine Le Pen réplique à Laurence Parisot, francesoir.fr, 17 octobre 2011
  66. Laurence Parisot. Une femme en guerre par Fanny Guinochet, Alternatives Economiques, septembre 2008.
  67. Marc Landré, « Laurence Parisot, héroïne (malgré elle) de BD », Alternatives économiques, (consulté le )
  68. Michel Abhervé, « Laurence Parisot héroïne de bande dessinée » (consulté le )
  69. Laurence Parisot : le style dada, Le Point, 17 janvier 2007
  70. L'Express

Liens externes[modifier | modifier le code]

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