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En biologie, le terme '''protozoaire''' ('''''Protozoa'''''), du [[grec ancien]] proto- (πρῶτος, prôtos « premier ») et zôon (ζῷον « animal »), désigne les [[protistes]] ([[eucaryotes]] souvent [[unicellulaire]]s et sans [[tissu biologique|tissus]] spécialisés) [[hétérotrophes]] mobiles qui ingèrent leur nourriture par [[phagocytose]], contrairement aux deux autres types de [[protistes]] ([[protophyte]]s et [[protomycète]]s).
En biologie, le terme '''protozoaire''' ('''''Protozoa'''''), du [[grec ancien|grec]] {{grec ancien|πρῶτος|prôtos}} (« premier ») et {{grec ancien|zôon|ζῷον}} (« animal »), désigne les [[Protista|protistes]] ([[Eukaryota|eucaryotes]] généralement [[organisme unicellulaire|unicellulaires]] et sans [[tissu biologique|tissus]] spécialisés) [[hétérotrophie|hétérotrophes]] mobiles qui ingèrent leur nourriture par [[phagocytose]], contrairement à d'autres protistes.


Les protozoaires sont de petits organismes, approchant le millimètre pour les plus gros, qui existent sous forme de cellules solitaires ou de [[colonie (biologie)|colonies]] de cellules. Ils ne développent pas les structures tridimensionnelles différenciées caractéristiques de la [[organisme multicellulaire|multicellularité]] complexe. Sous forme de colonies, certains protozoaires peuvent néanmoins former des [[superorganisme]]s (par exemple ''[[Dictyostelium discoideum]]'') qui présentent des niveaux élevés de spécialisation cellulaire et frôlent la multicellularité<ref>{{Article |langue=en |prénom1=Pauline |nom1=Schaap |titre=Evolutionary crossroads in developmental biology: Dictyostelium discoideum |périodique=Development |volume=138 |numéro=3 |date=2011-02-01 |issn=1477-9129 |issn2=0950-1991 |pmid=21205784 |pmcid=PMC3014629 |doi=10.1242/dev.048934 |lire en ligne=https://journals.biologists.com/dev/article/138/3/387/44786/Evolutionary-crossroads-in-developmental-biology |consulté le=2021-06-14 |pages=387–396}}.</ref>.
Les Protozoaires sont souvent unicellulaires, ce sont toujours de petits organismes, approchant le millimètre pour les plus gros, mais pouvant s'associer en [[colonie (biologie)|colonies]], formant alors presque des [[superorganisme]]s.{{Référence nécessaire|date=21 février 2018}}


Ils vivent exclusivement dans l'eau ou dans les sols humides ou à l'intérieur d'un organisme (dans le mucus pulmonaire, l'intestin, la panse de certains animaux...).
Ils vivent exclusivement dans l'eau ou dans les sols humides ou à l'intérieur d'un organisme (dans le mucus pulmonaire, l'intestin, la panse de certains animaux{{etc.}}).


Ils sont connus pour être responsables de nombreuses maladies telles que la [[malaria]] et certaines [[dysenterie]]s, telle l'[[amibiase]].
Ils sont connus pour être responsables de nombreuses maladies telles que le [[paludisme]] et certaines [[dysenterie]]s, telle l'[[amœbose]].


Le groupe des protozoaires est [[paraphylétique]], il ne constitue donc plus un [[taxon]] valide dans les [[classification phylogénétique|classifications cladistes]], mais reste un règne reconnu dans les [[systématique évolutionniste|classifications évolutionnistes]]<ref name="aubert_2017">{{ouvrage|langue=fr|prénom1=Damien|nom1=Aubert|titre=Classer le vivant|sous-titre=Les perspectives de la systématique évolutionniste moderne|éditeur=Ellipses|date=2017|ISBN=9782340017733|id=Aubert2017|ref=Référence:Classer le vivant (Damien Aubert)}}</ref>. Les lignées de [[biconte]]s ayant perdu la photosynthèse sont exclues de ce groupe (leur inclusion rendrait le groupe [[polyphylétique]]) et sont plutôt incluses dans les [[chromiste]]s.
Le groupe des protozoaires est [[paraphylie|paraphylétique]], il ne constitue donc plus un [[taxon]] valide dans les [[classification phylogénétique|classifications cladistes]], mais reste un règne reconnu dans les [[systématique évolutionniste|classifications évolutionnistes]]<ref name="aubert_2017">{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Damien|nom1=Aubert|titre=Classer le vivant|sous-titre=Les perspectives de la systématique évolutionniste moderne|lieu=Paris|éditeur=[[Éditions Ellipses|Ellipses]]|année=2017|pages totales=496|isbn=978-2-340-01773-3|id=Aubert2017|référence simplifiée=Référence:Classer le vivant (Damien Aubert)}}</ref> : les lignées de [[Bikonta|bicontes]] ayant perdu la photosynthèse sont exclues de ce groupe (leur inclusion rendrait le groupe [[polyphylie|polyphylétique]]) et sont plutôt incluses dans les [[Chromista|chromistes]].


Il y a des formes libres et d'autres parasites. Parmi les formes libres on compte l'amibe (''[[Amoeba proteus]]'') et la paramécie (''{{Lien|trad=Paramecium caudatum|lang=en|fr=Paramecium caudatum|texte=Paramecium caudatum}}''). Le trypanosome (''[[Trypanosoma brucei|Trypanosoma gambiense]]'') est une forme parasite.
Il y a des formes libres et d'autres parasites. Parmi les formes libres on compte des [[amibe]]s comme ''[[Amoeba proteus]]'' et des [[paramécie]]s comme ''{{Lien|trad=Paramecium caudatum|lang=en| Paramecium caudatum}}''. Les [[Trypanosoma|trypanosomes]] sont des formes parasites.


== Description ==
== Description ==
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== Classification ==
== Classification ==
=== Classifications taxonomiques récentes ===
=== Classifications taxonomiques récentes (Liste des embranchements) ===
Selon {{Bioref|CatalogueofLife taxon|28 févr. 2013}} :
Selon {{Bioref|AlgaeBASE|2 septembre 2022}} :
* [[Amoebozoa]]
{{Colonnes|taille=25|* embranchement des [[Acritarcha]]
* [[Choanozoa]] Cavalier-Smith, 1981
* embranchement des [[Apicomplexa]]
* [[Euglenozoa]] Cavalier-Smith, 1981
* embranchement des [[Cercozoa]]
* [[Loukozoa]] Cavalier-Smith, 1999
* embranchement des [[Choanozoa]]
* [[Metamonada]] (Grassé) Cavalier-Smith, 1981
* embranchement des [[Ciliophora]]
* [[Percolozoa]]
* embranchement des [[Dinophyta]]
* [[Sulcozoa]]
* embranchement des [[Euglenozoa]]

* embranchement des [[Flagellata]]
Selon {{Bioref|CatalogueofLife|20 juin 2020}} :
* embranchement des [[Mycetozoa]]
{{Colonnes|taille=25|
* embranchement des [[Myzozoa]]
* [[Amoebozoa]]
* embranchement des [[Parabasalia]]
* [[Calcitarcha]]
* embranchement des [[Percolozoa]]
* [[Choanozoa]]
* embranchement des [[Sarcomastigophora]]
* [[Euglenozoa]]
* embranchement des [[Xenophyophora]]
* [[Loukozoa]]
* embranchement ''[[incertae sedis]]''}}
* [[Metamonada]]
* [[Microsporidia]]
* [[Mycetozoa]]
* [[Sarcomastigophora]]
* [[Sulcozoa]] }}


Selon {{Bioref|WRMS|28 févr. 2013}} :
Selon {{Bioref|WRMS|28 févr. 2013}} :
* sous-règne des [[Eozoa]]
* sous-règne des [[Eozoa]]
** embranchement des [[Euglenozoa]]
** [[Euglenozoa]]
** embranchement des [[Loukozoa]]
** [[Loukozoa]]
** embranchement des [[Metamonada]]
** [[Metamonada]]
** embranchement des [[Percolozoa]]
** [[Percolozoa]]
* sous-règne des [[Sarcomastigota]]
* sous-règne des [[Sarcomastigota]]
** embranchement des [[Amoebozoa]]
** [[Amoebozoa]]
** embranchement des [[Apusozoa]]
** [[Apusozoa]]
** embranchement des [[Choanozoa]]
** [[Choanozoa]]


=== Classification évolutionniste moderne ===
=== Classification évolutionniste moderne ===
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=== Classification classique ===
=== Classification classique ===
Dans certaines [[classification classique|classifications classiques]] où les protozoaires formaient un embranchement du [[règne animal]], on distinguait cinq sous-embranchements<ref>[[Pierre-Paul Grassé]] (publié sous la direction de), ''[[Traité de zoologie de Grassé|Traité de Zoologie: Anatomie, Systématique, Biologie]]'', Tome I, Premier Fascicule, ''Phylogénie, Protozoaires: Généralités, Flagellés'', [[Éditions Masson]], Paris, 1952, p.129.</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|langue=fr|titre=Dictionnaire Encyclopédique Quillet|lien titre=Dictionnaire encyclopédique Quillet|tome=10|titre tome=TON-Z|lieu=Paris|éditeur=Éditions Quillet|année=1986|isbn=2-7065-0072-7|titre chapitre=Zoologie|passage=7461-7527}}.</ref> :
Dans certaines [[classification classique|classifications classiques]] où les protozoaires formaient un embranchement du [[règne animal]], on distinguait cinq sous-embranchements<ref>[[Pierre-Paul Grassé]] (publié sous la direction de), ''[[Traité de zoologie de Grassé|Traité de Zoologie: Anatomie, Systématique, Biologie]]'', Tome I, Premier Fascicule, ''Phylogénie, Protozoaires: Généralités, Flagellés'', [[Éditions Masson]], Paris, 1952, p.129.</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|langue=fr|titre=[[Dictionnaire encyclopédique Quillet|Dictionnaire Encyclopédique Quillet]]|tome=10|titre tome=TON-Z|lieu=Paris|éditeur=Éditions Quillet|année=1986|passage=7461-7527|isbn=2-7065-0072-7|titre chapitre=Zoologie}}.</ref> :
* les '''actinopodes'''<ref>Robert Gaumont, « Actinopodes », dans ''[[Encyclopædia Universalis]]'', Corpus 1 : ''Aalto - Althusser'', Encyclopædia Universalis France S.A., Paris, Octobre 1995, p.229-232. {{ISBN|2-85229-290-4}} {{lire en ligne|lien=http://www.universalis.fr/encyclopedie/actinopodes/|texte=résumé}}</ref> qui émettent de fins pseudopodes rayonnants. Ils comprennent :
* les '''actinopodes'''<ref>Robert Gaumont, « Actinopodes », dans ''[[Encyclopædia Universalis]]'', Corpus 1 : ''Aalto - Althusser'', Encyclopædia Universalis France S.A., Paris, Octobre 1995, p.229-232. {{ISBN|2-85229-290-4}} {{lire en ligne|lien=http://www.universalis.fr/encyclopedie/actinopodes/|texte=résumé}}</ref> qui émettent de fins pseudopodes rayonnants. Ils comprennent :
** les '''acanthaires''', qui sont des protozoaires marins et [[plancton|planctogéniques]],
** les '''acanthaires''', qui sont des protozoaires marins et [[plancton|planctogéniques]],
** les '''radiolaires actinopodes''', qui sont des protozoaires marins avec un squelette [[silice]]ux. Leur [[sédiment]]ation et leur [[fossile|fossilisation]] donnent naissance à des roches telle le [[jaspe]],
** les '''radiolaires actinopodes''', qui sont des protozoaires marins avec un squelette [[Dioxyde de silicium|siliceux]]. Leur [[sédimentation]] et leur [[fossilisation]] donnent naissance à des roches telle le [[jaspe]],
** les '''[[heliozoa|héliozoaires]]''' ;
** les '''[[heliozoa|héliozoaires]]''' ;
* les '''cnidosporidies'''<ref>Robert Gaumont, « Cnidosporidies », dans ''[[Encyclopædia Universalis]]'', Corpus 6 : ''Climatologie - Cytologie'', Encyclopædia Universalis France S.A., Paris, Juin 1995, p.27-29. {{ISBN|2-85229-290-4}} {{lire en ligne|lien=http://www.universalis.fr/encyclopedie/cnidosporidies/|texte=résumé}}</ref> sont des parasites dont le stade initial est un germe [[amibe|amiboïde]] et le stade final une [[spore]] pourvue d'un filament évaginable ;
* les '''cnidosporidies'''<ref>Robert Gaumont, « Cnidosporidies », dans ''[[Encyclopædia Universalis]]'', Corpus 6 : ''Climatologie - Cytologie'', Encyclopædia Universalis France S.A., Paris, Juin 1995, p.27-29. {{ISBN|2-85229-290-4}} {{lire en ligne|lien=http://www.universalis.fr/encyclopedie/cnidosporidies/|texte=résumé}}</ref> sont des parasites dont le stade initial est un germe [[amibe|amiboïde]] et le stade final une [[spore]] pourvue d'un filament évaginable ;
* les '''infusoaires''' ou '''infusoires ciliés'''<ref>Jean Dragesco, « Ciliés », dans ''[[Encyclopædia Universalis]]'', Corpus 5 : ''Carrache - Cléopâtre'', Encyclopædia Universalis France S.A., Paris, Juin 1995, p.802-804. {{ISBN|2-85229-290-4}} {{lire en ligne|lien=http://www.universalis.fr/encyclopedie/cilies/|texte=résumé}}</ref> sont des protistes de grande taille (jusqu'à {{unité|300|μm}} pour la [[paramécie]]). Ils sont munis d'un '''macronucléus''' et d'un '''micronucléus''' ;
* les '''infusoaires''' ou '''infusoires ciliés'''<ref>Jean Dragesco, « Ciliés », dans ''[[Encyclopædia Universalis]]'', Corpus 5 : ''Carrache - Cléopâtre'', Encyclopædia Universalis France S.A., Paris, Juin 1995, p.802-804. {{ISBN|2-85229-290-4}} {{lire en ligne|lien=http://www.universalis.fr/encyclopedie/cilies/|texte=résumé}}</ref> sont des protistes de grande taille (jusqu'à {{unité|300|μm}} pour la [[paramécie]]). Ils sont munis d'un '''macronucléus''' et d'un '''micronucléus''' ;
* les '''rhizoflagellés''' qui comprennent les rhizopodes et les flagellés,
* les '''rhizoflagellés''' qui comprennent les rhizopodes et les flagellés,
** les '''rhizopodes'''<ref>Robert Gaumont, « Rhizopodes », dans ''[[Encyclopædia Universalis]]'', Corpus 20 : ''Rhéologie - Silicates'', Encyclopædia Universalis France S.A., Paris, Septembre 1995, p.18-20. {{ISBN|2-85229-290-4}} {{lire en ligne|lien=http://www.universalis.fr/encyclopedie/rhizopodes/|texte=résumé}}</ref> constituent une superclasse de protozoaires caractérisés par leur aptitude à émettre des '''pseudopodes''' locomoteurs et préhensiles. On trouve dans cette classe les [[amibes]], les '''radiolaires rhizopodes''' et les '''[[foraminifère]]s''',
** les '''rhizopodes'''<ref>Robert Gaumont, « Rhizopodes », dans ''[[Encyclopædia Universalis]]'', Corpus 20 : ''Rhéologie - Silicates'', Encyclopædia Universalis France S.A., Paris, Septembre 1995, p.18-20. {{ISBN|2-85229-290-4}} {{lire en ligne|lien=http://www.universalis.fr/encyclopedie/rhizopodes/|texte=résumé}}</ref> constituent une superclasse de protozoaires caractérisés par leur aptitude à émettre des '''pseudopodes''' locomoteurs et préhensiles. On trouve dans cette classe les [[amibes]], les '''radiolaires rhizopodes''' et les '''[[foraminifère]]s''',
*** les foraminifères<ref>Madeleine Neumann, « Foraminifères », dans ''[[Encyclopædia Universalis]]'', Corpus 9 : ''Étymologie - Fungi imperfecti'', Encyclopædia Universalis France S.A., Paris, Juillet 1995, p.680-683. {{ISBN|2-85229-290-4}} {{lire en ligne|lien=http://www.universalis.fr/encyclopedie/foraminiferes/|texte=résumé}}</ref> se trouvent dans les eaux marines et saumâtres, et leur [[Test (zoologie)|test]] calcaire comprend plusieurs loges plus ou moins perforées comme les '''globigérines''' et les '''nummulites''',
*** les foraminifères<ref>Madeleine Neumann, « Foraminifères », dans ''[[Encyclopædia Universalis]]'', Corpus 9 : ''Étymologie - Fungi imperfecti'', Encyclopædia Universalis France S.A., Paris, Juillet 1995, p.680-683. {{ISBN|2-85229-290-4}} {{lire en ligne|lien=http://www.universalis.fr/encyclopedie/foraminiferes/|texte=résumé}}</ref> se trouvent dans les eaux marines et saumâtres, et leur [[Test de foraminifères|test]] calcaire comprend plusieurs loges plus ou moins perforées comme les '''globigérines''' et les '''nummulites''',
** les '''flagellés'''<ref>Robert Gaumont, « Flagellés », dans ''[[Encyclopædia Universalis]]'', Corpus 9 : ''Étymologie - Fungi imperfecti'', Encyclopædia Universalis France S.A., Paris, Juillet 1995, p.514-518. {{ISBN|2-85229-290-4}} {{lire en ligne|lien=http://www.universalis.fr/encyclopedie/flagelles/|texte=résumé}}</ref> constituent une superclasse de protozoaires pourvus de flagelles qui sont des organes filiformes et contractiles qui assurent la locomotion. On trouve dans cette classe les '''phytoflagellés''' (végétaux chlorophylliens), et les '''zooflagellés''', dont certains peuvent être de dangereux parasites comme le [[Trypanosome]] qui cause la « maladie du sommeil ».
** les '''flagellés'''<ref>Robert Gaumont, « Flagellés », dans ''[[Encyclopædia Universalis]]'', Corpus 9 : ''Étymologie - Fungi imperfecti'', Encyclopædia Universalis France S.A., Paris, Juillet 1995, p.514-518. {{ISBN|2-85229-290-4}} {{lire en ligne|lien=http://www.universalis.fr/encyclopedie/flagelles/|texte=résumé}}</ref> constituent une superclasse de protozoaires pourvus de flagelles qui sont des organes filiformes et contractiles qui assurent la locomotion. On trouve dans cette classe les '''phytoflagellés''' (végétaux chlorophylliens), et les '''zooflagellés''', dont certains peuvent être de dangereux parasites comme le [[Trypanosome]] qui cause la « maladie du sommeil ».
* Les '''sporozoaires''' sont dépourvus à l'état adulte d'appareil locomoteur. Ce sont des parasites des cellules animales. Ils se répartissent entre [[coccidie]]s<ref>Robert Gaumont, « Coccidies », dans ''[[Encyclopædia Universalis]]'', Corpus 6 : ''Climatologie - Cytologie'', Encyclopædia Universalis France S.A., Paris, Juin 1995, p.33-36. {{ISBN|2-85229-290-4}} {{lire en ligne|lien=http://www.universalis.fr/encyclopedie/coccidies/|texte=résumé}}</ref> et [[grégarine]]s<ref>Robert Gaumont, « Grégarines », dans ''[[Encyclopædia Universalis]]'', Corpus 10 : ''Furtwängler - Guerre de Cent Ans'', Encyclopædia Universalis France S.A., Paris, Juillet 1995, p.924-925. {{ISBN|2-85229-290-4}} {{lire en ligne|lien=http://www.universalis.fr/encyclopedie/gregarines/|texte=résumé}}</ref>.
* Les '''sporozoaires''' sont dépourvus à l'état adulte d'appareil locomoteur. Ce sont des parasites des cellules animales. Ils se répartissent entre [[coccidie]]s<ref>Robert Gaumont, « Coccidies », dans ''[[Encyclopædia Universalis]]'', Corpus 6 : ''Climatologie - Cytologie'', Encyclopædia Universalis France S.A., Paris, Juin 1995, p.33-36. {{ISBN|2-85229-290-4}} {{lire en ligne|lien=http://www.universalis.fr/encyclopedie/coccidies/|texte=résumé}}</ref> et [[grégarine]]s<ref>Robert Gaumont, « Grégarines », dans ''[[Encyclopædia Universalis]]'', Corpus 10 : ''Furtwängler - Guerre de Cent Ans'', Encyclopædia Universalis France S.A., Paris, Juillet 1995, p.924-925. {{ISBN|2-85229-290-4}} {{lire en ligne|lien=http://www.universalis.fr/encyclopedie/gregarines/|texte=résumé}}</ref>.


== Systématique ==
== Intérêt des Protozoaires ==
Le [[nom valide]] complet (avec [[Citation d'auteurs en zoologie|auteur]]) de ce taxon est Protozoa R.Owen, 1858{{Bioref|AlgaeBASE|2 septembre 2022|ref}}.


== Intérêt des Protozoaires ==
=== Libres ===
=== Libres ===
Les protozoaires libres participent à l'épuration des milieux, dépolluent les eaux en surface, fixent l'azote aux sols, et consomment les microbes de plus petite taille.
Les protozoaires libres participent à l'épuration des milieux, dépolluent les eaux en surface, fixent l'azote aux sols, et consomment les microbes de plus petite taille.
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== Voir aussi ==
== Voir aussi ==
{{Autres projets
|wikispecies=Protozoa
|wiktionary=protozoaire
}}

=== Articles connexes ===
=== Articles connexes ===
* [[Microbiologie]]
* [[Microbiologie]]
* [[Protiste]]
* [[Protiste]]
* [[Rhoda Erdmann]]


=== Liens externes ===
=== Liens externes ===
{{Liens}}
{{Autres projets
* [http://www.cosmovisions.com/protozoaires.htm protozoaires sur cosmovisions.com]
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* {{lien vidéo|url=http://www.rts.ch/play/tv/decouverte/video/1--quest-ce-quun-parasite-protozoaire?id=1511470|titre=Parasites protozoaires (vidéo)}}
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* {{lien brisé|url=http://simulium.bio.uottawa.ca/bio2525/Notes/Les_Protozoaires.htm|titre=Les Protozoaires}}
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* {{AlgaeBASE | 86732 | Protozoa R.Owen, 1858 | règne | consulté le=2 septembre 2022}}
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* {{BioLib | taxon | 14792 | Protozoa (Goldfuss, 1818) R. Owen, 1858 | consulté le=2 septembre 2022 }}
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* {{CatalogueofLife | Z | Protozoa | consulté le=2 septembre 2022 }}
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* {{GBIF | 7 | Protozoa | consulté le=2 septembre 2022 }}
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* {{IRMNG | 5 | Protozoa | consulté le=2 septembre 2022 }}
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* {{ITIS | 43780 | Protozoa | consulté le=2 septembre 2022 }}
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* {{Taxonomicon | 1007987 | Protozoa Goldfuss, 1818 | consulté le=2 septembre 2022}}
}}
* {{WRMS | 5 | Protozoa | Owen, 1858 | consulté le=2 septembre 2022}}
* {{fr}} [http://www.cosmovisions.com/protozoaires.htm protozoaires sur cosmovisions.com]
* {{fr}} {{lien vidéo|url=http://www.rts.ch/play/tv/decouverte/video/1--quest-ce-quun-parasite-protozoaire?id=1511470|titre=Parasites protozoaires (vidéo)}}
* {{fr}} {{lien brisé|url=http://simulium.bio.uottawa.ca/bio2525/Notes/Les_Protozoaires.htm|titre=Les Protozoaires}}


=== Bibliographie ===
=== Bibliographie ===
* {{en}} [[Thomas Cavalier-Smith|Cavalier-Smith T.]] (1993), ''{{lang|en|Kingdom protozoa and its 18 phyla}}''. Microbiol. Mol. Biol. Rev. 57, 953-994.
* {{en}} [[Thomas Cavalier-Smith|Cavalier-Smith T.]] (1993), ''{{lang|en|Kingdom protozoa and its 18 phyla}}''. Microbiol. Mol. Biol. Rev. 57, 953-994.
* {{fr}} [[Pierre-Paul Grassé|Grassé P.-P.]], ''[[Traité de zoologie de Grassé|Traité de Zoologie: Anatomie, Systématique, Biologie]]''. [[Éditions Masson]], Paris.
* {{fr}} [[Pierre-Paul Grassé|Grassé P.-P.]], ''[[Traité de zoologie de Grassé|Traité de Zoologie: Anatomie, Systématique, Biologie]]''. [[Éditions Masson]], Paris.
** ''Protozoaires: Flagellés'', {{vol.|1}}, pt. I, 1952.
** ''Protozoaires: Flagellés'', {{vol.|1}}, pt. I, 1952.
** ''Protozoaires: Rhizopodes, Actinopodes, Sporozoaires, Cnidosporidies'', {{vol.|1}}, pt. II, 1953.
** ''Protozoaires: Rhizopodes, Actinopodes, Sporozoaires, Cnidosporidies'', {{vol.|1}}, pt. II, 1953.
** ''Infusoires ciliés: Structure, physiologie, reproduction'', {{vol.|2}}, pt. I, 1984.
** ''Infusoires ciliés: Structure, physiologie, reproduction'', {{vol.|2}}, pt. I, 1984.
** ''Infusoires ciliés: Systématique'', {{vol.|2}}, pt. II, 1994.
** ''Infusoires ciliés: Systématique'', {{vol.|2}}, pt. II, 1994.


=== Références taxonomiques ===
=== Références taxonomiques ===
* {{CatalogueofLife taxon|Protozoa|consulté le=28 février 2013}}
* {{CatalogueofLife | Z | Protozoa | consulté le=10 décembre 2020 }}
* {{ITIS|43780|''Protozoa''|consulté le=28 février 2013}}
* {{ITIS|43780|''Protozoa''|consulté le=28 février 2013}}
* {{TPDB|71297|''Protozoa'' Goldfuss 1818|consulté le=28 février 2013}}
* {{TPDB|71297|''Protozoa'' Goldfuss 1818|consulté le=28 février 2013}}
* {{uBIO|486669|''Protozoa''|consulté le=28 février 2013}}
* {{WRMS|5|Protozoa|Owen, 1858|consulté le=28 février 2013}}
* {{WRMS|5|Protozoa|Owen, 1858|consulté le=28 février 2013}}


{{Palette|Règne (biologie)|Infections à protozoaires}}

{{Palette|Infections à protozoaires}}
{{Portail|parasitologie|microbiologie}}
{{Portail|parasitologie|microbiologie}}


[[Catégorie:Protiste|!Protozoaire]]
[[Catégorie:Protiste (nom vernaculaire)|Protozoaire]]
[[Catégorie:Protozoa| ]]

Dernière version du 8 mars 2024 à 19:29

Protozoa

Protozoa
Description de cette image, également commentée ci-après
Arcella sp., une amibe de l'embranchement Amoebozoa.
Classification
Domaine Eukaryota

Règne

Protozoa
Goldfuss, 1818

En biologie, le terme protozoaire (Protozoa), du grec πρῶτος / prôtos (« premier ») et zôon / ζῷον (« animal »), désigne les protistes (eucaryotes généralement unicellulaires et sans tissus spécialisés) hétérotrophes mobiles qui ingèrent leur nourriture par phagocytose, contrairement à d'autres protistes.

Les protozoaires sont de petits organismes, approchant le millimètre pour les plus gros, qui existent sous forme de cellules solitaires ou de colonies de cellules. Ils ne développent pas les structures tridimensionnelles différenciées caractéristiques de la multicellularité complexe. Sous forme de colonies, certains protozoaires peuvent néanmoins former des superorganismes (par exemple Dictyostelium discoideum) qui présentent des niveaux élevés de spécialisation cellulaire et frôlent la multicellularité[1].

Ils vivent exclusivement dans l'eau ou dans les sols humides ou à l'intérieur d'un organisme (dans le mucus pulmonaire, l'intestin, la panse de certains animaux, etc.).

Ils sont connus pour être responsables de nombreuses maladies telles que le paludisme et certaines dysenteries, telle l'amœbose.

Le groupe des protozoaires est paraphylétique, il ne constitue donc plus un taxon valide dans les classifications cladistes, mais reste un règne reconnu dans les classifications évolutionnistes[2] : les lignées de bicontes ayant perdu la photosynthèse sont exclues de ce groupe (leur inclusion rendrait le groupe polyphylétique) et sont plutôt incluses dans les chromistes.

Il y a des formes libres et d'autres parasites. Parmi les formes libres on compte des amibes comme Amoeba proteus et des paramécies comme Paramecium caudatum (en). Les trypanosomes sont des formes parasites.

Description[modifier | modifier le code]

Les protozoaires sont des organismes qui forment un groupe paraphylétique, ils possèdent une cellule eucaryote (c'est-à-dire possédant un vrai noyau, contrairement aux bactéries, dites procaryotes), très différenciée qui remplit de nombreuses fonctions nécessaires à la vie. Ils comportent originellement des cils (aussi appelés flagelles), aujourd'hui perdus dans certains groupes, et des mitochondries (parfois remplacées par des hydrogénosomes ou des mitosomes). Certains ont développé d'autres organites comme des vacuoles pulsatiles, ou en ont acquis par endosymbiose comme les chloroplastes trimembranés des euglènes. Les protozoaires se différencient donc plus ou moins fortement des cellules constituantes des tissus des métazoaires.

Ils ont conquis et se sont adaptés à tous les milieux de vie, et certains sont des parasites qui peuvent être dangereux. Leur reproduction sexuée ou asexuée est très complexe. Le mode de nutrition des protozoaires se fait par ingestion (phagocytose ou via un cytopharynx). Les protozoaires sont souvent hétérotrophes, c'est-à-dire qu'ils puisent leur source de carbone en provenance des différents composés organiques.

Classification[modifier | modifier le code]

Classifications taxonomiques récentes (Liste des embranchements)[modifier | modifier le code]

Selon AlgaeBase (2 septembre 2022)[3] :

Selon Catalogue of Life (20 juin 2020)[4] :

Selon World Register of Marine Species (28 févr. 2013)[5] :

Classification évolutionniste moderne[modifier | modifier le code]

Selon Aubert (2017)[6] :

Classification classique[modifier | modifier le code]

Dans certaines classifications classiques où les protozoaires formaient un embranchement du règne animal, on distinguait cinq sous-embranchements[7],[8] :

  • les actinopodes[9] qui émettent de fins pseudopodes rayonnants. Ils comprennent :
  • les cnidosporidies[10] sont des parasites dont le stade initial est un germe amiboïde et le stade final une spore pourvue d'un filament évaginable ;
  • les infusoaires ou infusoires ciliés[11] sont des protistes de grande taille (jusqu'à 300 μm pour la paramécie). Ils sont munis d'un macronucléus et d'un micronucléus ;
  • les rhizoflagellés qui comprennent les rhizopodes et les flagellés,
    • les rhizopodes[12] constituent une superclasse de protozoaires caractérisés par leur aptitude à émettre des pseudopodes locomoteurs et préhensiles. On trouve dans cette classe les amibes, les radiolaires rhizopodes et les foraminifères,
      • les foraminifères[13] se trouvent dans les eaux marines et saumâtres, et leur test calcaire comprend plusieurs loges plus ou moins perforées comme les globigérines et les nummulites,
    • les flagellés[14] constituent une superclasse de protozoaires pourvus de flagelles qui sont des organes filiformes et contractiles qui assurent la locomotion. On trouve dans cette classe les phytoflagellés (végétaux chlorophylliens), et les zooflagellés, dont certains peuvent être de dangereux parasites comme le Trypanosome qui cause la « maladie du sommeil ».
  • Les sporozoaires sont dépourvus à l'état adulte d'appareil locomoteur. Ce sont des parasites des cellules animales. Ils se répartissent entre coccidies[15] et grégarines[16].

Systématique[modifier | modifier le code]

Le nom valide complet (avec auteur) de ce taxon est Protozoa R.Owen, 1858[3].

Intérêt des Protozoaires[modifier | modifier le code]

Libres[modifier | modifier le code]

Les protozoaires libres participent à l'épuration des milieux, dépolluent les eaux en surface, fixent l'azote aux sols, et consomment les microbes de plus petite taille.

Parasites[modifier | modifier le code]

Parasites bénéfiques (vie en symbiose)[modifier | modifier le code]

  • Trichonympha (Trichonympha grandis), qui vit dans le tube digestif des termites, participe à la digestion du bois ingéré grâce à son activité enzymatique.

Parasites pathogènes[modifier | modifier le code]

  • Leishmania, transmise par un petit moustique, déclenche des ulcères chez l'Homme, cutanés ou organiques.
  • Trichomonas vaginalis infecte le vagin des femmes et s'installe dans son utérus. Lorsqu'un homme est contaminé par voie sexuelle, ce parasite s'installe dans sa prostate.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Pauline Schaap, « Evolutionary crossroads in developmental biology: Dictyostelium discoideum », Development, vol. 138, no 3,‎ , p. 387–396 (ISSN 1477-9129 et 0950-1991, PMID 21205784, PMCID PMC3014629, DOI 10.1242/dev.048934, lire en ligne, consulté le ).
  2. Damien Aubert, Classer le vivant : Les perspectives de la systématique évolutionniste moderne, Paris, Ellipses, , 496 p. [détail de l’édition] (ISBN 978-2-340-01773-3)
  3. a et b Guiry, M.D. & Guiry, G.M. AlgaeBase. World-wide electronic publication, National University of Ireland, Galway. https://www.algaebase.org, consulté le 2 septembre 2022
  4. Catalogue of Life Checklist, consulté le 20 juin 2020
  5. World Register of Marine Species, consulté le 28 févr. 2013
  6. Aubert 2017, Chapitre V « La classification synthétique », p. 324.
  7. Pierre-Paul Grassé (publié sous la direction de), Traité de Zoologie: Anatomie, Systématique, Biologie, Tome I, Premier Fascicule, Phylogénie, Protozoaires: Généralités, Flagellés, Éditions Masson, Paris, 1952, p.129.
  8. Dictionnaire Encyclopédique Quillet, t. 10 : TON-Z, Paris, Éditions Quillet, (ISBN 2-7065-0072-7), « Zoologie », p. 7461-7527.
  9. Robert Gaumont, « Actinopodes », dans Encyclopædia Universalis, Corpus 1 : Aalto - Althusser, Encyclopædia Universalis France S.A., Paris, Octobre 1995, p.229-232. (ISBN 2-85229-290-4) [résumé]
  10. Robert Gaumont, « Cnidosporidies », dans Encyclopædia Universalis, Corpus 6 : Climatologie - Cytologie, Encyclopædia Universalis France S.A., Paris, Juin 1995, p.27-29. (ISBN 2-85229-290-4) [résumé]
  11. Jean Dragesco, « Ciliés », dans Encyclopædia Universalis, Corpus 5 : Carrache - Cléopâtre, Encyclopædia Universalis France S.A., Paris, Juin 1995, p.802-804. (ISBN 2-85229-290-4) [résumé]
  12. Robert Gaumont, « Rhizopodes », dans Encyclopædia Universalis, Corpus 20 : Rhéologie - Silicates, Encyclopædia Universalis France S.A., Paris, Septembre 1995, p.18-20. (ISBN 2-85229-290-4) [résumé]
  13. Madeleine Neumann, « Foraminifères », dans Encyclopædia Universalis, Corpus 9 : Étymologie - Fungi imperfecti, Encyclopædia Universalis France S.A., Paris, Juillet 1995, p.680-683. (ISBN 2-85229-290-4) [résumé]
  14. Robert Gaumont, « Flagellés », dans Encyclopædia Universalis, Corpus 9 : Étymologie - Fungi imperfecti, Encyclopædia Universalis France S.A., Paris, Juillet 1995, p.514-518. (ISBN 2-85229-290-4) [résumé]
  15. Robert Gaumont, « Coccidies », dans Encyclopædia Universalis, Corpus 6 : Climatologie - Cytologie, Encyclopædia Universalis France S.A., Paris, Juin 1995, p.33-36. (ISBN 2-85229-290-4) [résumé]
  16. Robert Gaumont, « Grégarines », dans Encyclopædia Universalis, Corpus 10 : Furtwängler - Guerre de Cent Ans, Encyclopædia Universalis France S.A., Paris, Juillet 1995, p.924-925. (ISBN 2-85229-290-4) [résumé]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Références taxonomiques[modifier | modifier le code]