« Responsable du bonheur » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Navigation interactive dans l’historique
← Modification précédente
Contenu supprimé Contenu ajouté
VisuelWikicode
{{homon|CHO}}
Vlaam (discuter | contributions)
Administrateurs
1 429 231 modifications
m v2.05 - Homonymies : Correction de 1 lien - Engagement
 
(43 versions intermédiaires par 26 utilisateurs non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{homon|CHO}}
{{Article non neutre|date=juillet 2019}}{{homon|CHO}}
Le '''responsable du bonheur''' (en anglais '''''Chief Happiness Officer''''') est un métier en développement qui s'occupe des conditions pour rendre les salariés plus heureux au travail.
Le '''responsable du bonheur''' (en anglais '''''Chief Happiness Officer''''' - ''CHO'') est un professionnel, responsable des conditions de travail dans une logique d'améliorer le bien-être des salariés.


== Origine ==
== Origine ==
Le concept a été créé par Chade-Meng Tan, un ingénieur américain, 107{{e}} salarié embauché par [[Google]] qui a changé de métier pour se concentrer sur le développement des personnes et leur bien-être. Il invente donc la fonction de '''« '''Jolly Good Fellow''' »''' qui se traduit par : super bon camarade. Il est aujourd’hui milliardaire et enseigne la méditation<ref>{{article | langue=fr | titre=Chade-Meng Tan, le gourou de Google | périodique=[[Le Parisien]] | jour= 17 | mois=avril | année=2014 | url texte=http://www.leparisien.fr/magazine/grand-angle/chade-meng-tan-le-gourou-de-google-17-04-2014-3775399.php }}</ref>.
Le concept a été créé par {{Lien|langue=en|Chade-Meng Tan}}, un ingénieur américain, 107{{e}} salarié embauché par [[Google]] qui a changé de métier pour se concentrer sur le développement des personnes et leur bien-être. Il invente donc la fonction de '''« '''Jolly Good Fellow''' »''' qui se traduit par : super bon camarade. Il est aujourd’hui milliardaire et enseigne la méditation<ref>{{article | langue=fr | titre=Chade-Meng Tan, le gourou de Google | périodique=[[Le Parisien]] | jour= 17 | mois=avril | année=2014 | url texte=http://www.leparisien.fr/magazine/grand-angle/chade-meng-tan-le-gourou-de-google-17-04-2014-3775399.php }}</ref>.


Le métier se développe dans la [[Silicon Valley]] dans les [[années 2000]]. En 2015, le métier commence à être mis sur le devant de la scène en France et à faire des émules. Il a été créé en premier lieu dans les [[Startup|start-ups]].
Le métier se développe dans la [[Silicon Valley]] dans les [[années 2000]]. En 2015, le métier commence à être mis sur le devant de la scène en France et fait immédiatement débat. Il a été créé en premier lieu dans les [[Startup|start-ups]].


Ce poste se déploie dans des types d'activités divers<ref>{{article | langue=fr | titre=Le bonheur est dans le ministère | périodique=[[Le Monde]] | jour=30 | mois=avril | année=2013 | auteur1= Jean-Pierre Stroobants | url texte= http://www.lemonde.fr/a-la-une/article/2013/04/30/le-bonheur-est-dans-le-ministere_3168707_3208.html#sPYALTly74Vlkvc8.99 }}</ref>{{,}}<ref>{{article | langue=fr | titre=Chief happiness officer, responsable du bonheur en entreprise | périodique=[[Le Parisien]] | auteur1=Christine Mateus | jour=27 | mois=janvier | année=2017 | url texte=http://www.leparisien.fr/societe/metier-responsable-du-bonheur-27-01-2017-6624018.php }}</ref>, même si sa mise en place semble quelquefois un souci d’image plus que de réelle transformation managériale, et qu’un gros tiers des postes, en 2017, est confié à des stagiaires, selon une étude Joblift<ref name=LM2017mai>{{article | langue=fr | titre=Manageur du bonheur : un métier ou une mode ? | périodique=[[Le Monde]] | jour=22 | mois=mai | année=2017 | auteur1= Camille Thomine | url texte= http://www.lemonde.fr/emploi/article/2017/05/22/manageur-du-bonheur-un-metier-ou-une-mode_5131693_1698637.html#4TYDWB84A4jAZOuc.99 }}</ref>.
Ce poste se déploie dans des types d'activités divers<ref>{{article | langue=fr | titre=Le bonheur est dans le ministère | périodique=[[Le Monde]] | jour=30 | mois=avril | année=2013 | auteur1= Jean-Pierre Stroobants | url texte= https://www.lemonde.fr/a-la-une/article/2013/04/30/le-bonheur-est-dans-le-ministere_3168707_3208.html#sPYALTly74Vlkvc8.99 }}</ref>{{,}}<ref>{{article | langue=fr | titre=Chief happiness officer, responsable du bonheur en entreprise | périodique=[[Le Parisien]] | auteur1=Christine Mateus | jour=27 | mois=janvier | année=2017 | url texte=http://www.leparisien.fr/societe/metier-responsable-du-bonheur-27-01-2017-6624018.php }}</ref>, même si sa mise en place semble quelquefois un souci d’image plus que de réelle transformation managériale, et qu’un gros tiers des postes, en 2017, est confié à des stagiaires, selon une étude Joblift<ref name=LM2017mai>{{article | langue=fr | titre=Manageur du bonheur : un métier ou une mode ? | périodique=[[Le Monde]] | jour=22 | mois=mai | année=2017 | auteur1= Camille Thomine | url texte= https://www.lemonde.fr/emploi/article/2017/05/22/manageur-du-bonheur-un-metier-ou-une-mode_5131693_1698637.html#4TYDWB84A4jAZOuc.99 }}</ref>.


== Contexte ==
== Contexte ==


Ces dernières années, un plus grand intérêt est montré en ce qui concerne les bienfaits du bonheur au travail<ref>{{article | langue=fr | titre=Souriez ! Vous êtes au travail | périodique=[[Le Monde]] | jour=9 | mois=novembre | année=2016 | auteur1= Gaëlle Picut | url texte)= http://www.lemonde.fr/emploi/article/2016/11/09/souriez-vous-etes-au-travail_5028317_1698637.html#kFLy52ojpuSL1wVc.99 }}</ref>{{,}}<ref name=CDM2013>{{article | langue=fr | titre=DRH du bonheur en entreprise : des exemples dans le monde entier | auteur1= Sophie Lhameen | jour= 24 | mois=juin | année=2013 | périodique=Cadre et dirigeant magazine | url texte=http://www.cadre-dirigeant-magazine.com/manager/ressources-humaines-rh/drh-bonheur-exemples-monde/ }}</ref>
Ces dernières années, un plus grand intérêt est montré en ce qui concerne les bienfaits du bonheur au travail<ref>{{article | langue=fr | titre=Souriez ! Vous êtes au travail | périodique=[[Le Monde]] | jour=9 | mois=novembre | année=2016 | auteur1= Gaëlle Picut | url texte= https://www.lemonde.fr/emploi/article/2016/11/09/souriez-vous-etes-au-travail_5028317_1698637.html#kFLy52ojpuSL1wVc.99 }}</ref>{{,}}<ref name=CDM2013>{{article | langue=fr | titre=DRH du bonheur en entreprise : des exemples dans le monde entier | auteur1= Sophie Lhameen | jour= 24 | mois=juin | année=2013 | périodique=Cadre et dirigeant magazine | url texte=http://www.cadre-dirigeant-magazine.com/manager/ressources-humaines-rh/drh-bonheur-exemples-monde/ }}</ref>.
. On peut citer :
⚫
* L’Américain [[Tony Hsieh]], cofondateur de [[Zappos]], auteur de ''L'entreprise du bonheur'' (2011)<ref name=CDM2013 />.
⚫
* Le Danois Alexander Kjerulf avec son ouvrage ''Happy Hour is 9 to 5'' (2014)<ref name=CDM2013 />.
⚫
* Laurence Vanhée à travers son ouvrage ''Happy RH :le bonheur au travail ''(2013)<ref>{{article | langue=fr | titre="Travailler dans la joie et la bonne humeur n’est pas contradictoire avec la performance", rappelle Laurence Vanhée | périodique=[[L'Usine Nouvelle]] | jour=11 | mois=novembre | année=2013 | url texte=https://www.usinenouvelle.com/article/travailler-dans-la-joie-et-la-bonne-humeur-n-est-pas-contradictoire-avec-la-performance-rappelle-laurence-vanhee.N215663 }}</ref>
⚫
* Arnaud Collery à travers sa [[conférence TED]] "Chief Happiness Officer" (2015)


Quelques exemples de responsables du bonheur sont :
{{référence nécessaire|Des études (Harvard, MIT…) pointent ce lien positif entre le plaisir au travail et la performance. De leurs travaux ressortent des chiffres impressionnants montrant que : « un salarié heureux est deux fois moins malade, six fois moins absent, ou encore neuf fois plus loyal »}}.
⚫
* l'Américain [[Tony Hsieh]], cofondateur de [[Zappos]], auteur de ''L'entreprise du bonheur'' (2011)<ref name=CDM2013 /> ;
⚫
* le Danois Alexander Kjerulf avec son ouvrage ''Happy Hour is 9 to 5'' (2014)<ref name=CDM2013 /> ;
⚫
* Laurence Vanhée à travers son ouvrage ''Happy RH :le bonheur au travail ''(2013)<ref>{{article | langue=fr | titre="Travailler dans la joie et la bonne humeur n’est pas contradictoire avec la performance", rappelle Laurence Vanhée | périodique=[[L'Usine Nouvelle]] | jour=11 | mois=novembre | année=2013 | url texte=https://www.usinenouvelle.com/article/travailler-dans-la-joie-et-la-bonne-humeur-n-est-pas-contradictoire-avec-la-performance-rappelle-laurence-vanhee.N215663 }}</ref> ;
⚫
* Arnaud Collery - "Mister Happiness" des éditions Larousse – à travers sa [[conférence TED]] "Chief Happiness Officer" (2015).


Les grandes entreprises internationales, ont vu un intérêt à cette nouvelle fonction permettant de répondre à plusieurs problématiques telles que le [[décloisonnement]], la [[motivation]] et l’[[engagement]] des salariés, la [[Santé au travail en France|santé au travail]], et en final, outre l'impact sur l'image, une meilleure [[productivité]] espérée.
Les grandes entreprises internationales ont vu un intérêt à cette nouvelle fonction permettant de répondre à plusieurs problématiques telles que le [[décloisonnement]], la [[motivation]] et l'engagement des salariés, la [[Santé au travail en France|santé au travail]], et finalement, outre l'impact sur l'image, une meilleure [[productivité]] espérée.


== Définition du métier ==
== Définition du métier ==


Le [[Métier (activité)|métier]] consiste à créer des conditions de [[Bien-être professionnel|bien-être]] pour les salariés en étant à leur écoute et en leur proposant des améliorations au quotidien.
Le [[Métier (activité)|métier]] consiste à créer des conditions de [[Bien-être professionnel|bien-être]] pour les salariés en étant à leur écoute et en leur proposant des améliorations au quotidien{{Référence souhaitée}}.


L’objectif est de de mettre en oeuvre une ambiance de travail positive, de veiller à ce que les salariés se retrouvent dans les meilleures conditions et qu’aucun obstacle ne puisse entraver leur travail. Ce dernier doit aussi s’assurer d’intervenir sur la mise en place de nouveaux outils : aménagement d’horaires, de la mobilité c’est-à-dire permettre aux salariés de travailler à distance par du [[télétravail]] s’ils en ont besoin. Mais aussi sur l’optimisation du parcours individuel au sein de l’entreprise, mais aussi d’organiser des entretiens de motivation, de favoriser la cohésion d’équipe, et de permettre une mise à disposition de coaching. Il a aussi la fonction d’organiser des activités conviviales : par exemple des petit-déjeuners, des after work, des [[Random Lunch|random lunch]], des ateliers de créativité, des concours internes… Il est à la fois un super-communicant maîtrisant l’événementiel et la [[médiation]]<ref name=LM2017mai />{{,}}<ref name=LM2017aout>{{article | langue=fr | titre=Les nouveaux métiers : responsable du bonheur à Roubaix | périodique=[[Le Monde]] | jour=4 | mois=août | année=2017 | auteur1= Marlène Duretz| url texte= http://www.lemonde.fr/m-perso/article/2017/08/04/un-directeur-du-bonheur-a-roubaix_5168757_4497916.html#IQB66OpHuZGGiOWZ.99. }}</ref>.
L’objectif est de mettre en œuvre une ambiance de travail positive, de veiller à ce que les salariés se retrouvent dans les meilleures conditions et qu’aucun obstacle ne puisse entraver leur travail{{Référence souhaitée}}. le responsable du bonheur doit aussi s’assurer d’intervenir sur la mise en place de nouveaux outils : aménagement d’horaires, de la mobilité c’est-à-dire permettre aux salariés de travailler à distance par du [[télétravail]] s’ils en ont besoin. Mais aussi sur l’optimisation du parcours individuel au sein de l’entreprise, mais aussi d’organiser des entretiens de motivation, de favoriser la cohésion d’équipe, et de permettre une mise à disposition de coaching. Il a aussi la fonction d’organiser des activités conviviales : par exemple des petits-déjeuners, des ''after work'', des ''[[Random Lunch|random lunch]]'', des ateliers de créativité, des concours internes... Il est à la fois un super-communicant maîtrisant l’événementiel et la [[médiation]]<ref name=LM2017mai />{{,}}<ref name=LM2017aout>{{article | langue=fr | titre=Les nouveaux métiers : responsable du bonheur à Roubaix | périodique=[[Le Monde]] | jour=4 | mois=août | année=2017 | auteur1= Marlène Duretz| url texte= https://www.lemonde.fr/m-perso/article/2017/08/04/un-directeur-du-bonheur-a-roubaix_5168757_4497916.html#IQB66OpHuZGGiOWZ.99. }}</ref>.

Les entreprises s’y intéresseraient de plus en plus{{Citation nécessaire}} : plus de la moitié des offres de poste de CHO sont émises par des startups, 28 % par des PME et 18 % par de grandes entreprises.

60 % des postes de {{lang|en|Chief Happiness Officer}} sont en lien avec les postes d’{{lang|en|Office Manager}}, d’assistant de direction voire aux services généraux, et les missions se limitent aux tâches administratives. Dans 23 % des cas, le poste est en lien avec les services marketing et communication et 17 % avec les ressources humaines<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Chief Happiness Officer : appât marketing ou vraie valeur ajoutée ?|url=https://joblift.fr/Presse/chief-happiness-officer-appt-marketing-ou-vraie-valeur-ajoute|site=joblift.fr|consulté le=2018-01-05}}</ref>.

== Missions associée ==

== Dans la culture populaire ==
Dans le [[Jeu de rôle sur table|jeu de rôles]] ''[[Paranoïa (jeu de rôle)|Paranoïa]]'' ([[West End Games]], 1984), les personnages se voient parfois sommés d'accomplir des tâches supplémentaires, les ''Fonctions obligatoires complémentaires'' (présentées pour la première fois dans le supplément ''Paranoïa aiguë'' publié en 1986). L'un d'entre eux est l'Officier garant du bonheur (''Happiness Officer'' dans la version originale) qui se charge de faire en sorte que tous les clarificateurs en sa garde soient heureux. En effet, dans la [[dystopie]] présentée par le jeu, être heureux est une obligation et ne pas l'être est punissable par de lourdes peines. C'est pourquoi l'Officier garant du bonheur fera tout ce qui est possible pour que les citoyens dont il a la charge soient heureux, qu'il s'agisse de les faire chanter en [[chorale]] pour maintenir le moral ou d'en mettre certains sous de lourdes médications pour un bonheur artificiel mais obligatoire.


== Références ==
== Références ==
{{Crédit d'auteurs|interne|Chief happiness officer|143246814}}
{{Crédit d'auteurs|interne|Chief happiness officer|143246814}}
{{Références}}
{{Références}}

== Liens internes ==
* [[Bien-être]]
* [[Bonheur]]
* [[Entreprise]]
* [[Valeur travail (idéologie)|Valeur travail]]

== Liens externes ==
* [https://www.lesjeudis.com/articles/conseils-chief-happiness-officer-comment-mettre-le-bonheur-en-boite-1632?source=post_page-----bdedba7c9c4b Chief Happiness Officer : comment mettre le bonheur en boîte ?] ''les Jeudis'', non daté
* [http://www.leparisien.fr/societe/metier-responsable-du-bonheur-27-01-2017-6624018.php « Chief happiness officer », responsable du bonheur en entreprise], Christine Mateus, ''Le Parisien'', {{date-|27 janvier 2017}}
* [https://www.lemonde.fr/emploi/article/2017/05/22/manageur-du-bonheur-un-metier-ou-une-mode_5131693_1698637.html Manageur du bonheur : un métier ou une mode ?], Camille Thomine, ''Le Monde'', {{date-|22 mai 2017}}
* [https://www.harmony-group.fr/distributeurs/blog/le-chief-happiness-officer-symptome-un-besoin-de-smile-out-en-entreprise-18278.html Le Chief Happiness Officer, symptôme d’un besoin de smile-out en entreprise], Harmony, {{date-|14 septembre}}
* Responsabilité sociale (ou sociétale) des organisations (RSO), et [[responsabilité sociétale des entreprises]] (RSE)
* [http://ubatx.org Site de l'Université du Bonheur Au Travail (UBAT)]


{{Portail|entreprises|travail et métiers}}
{{Portail|entreprises|travail et métiers}}

Dernière version du 16 février 2024 à 20:56

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.
Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Cet article ne respecte pas la neutralité de point de vue ().

Considérez son contenu avec précaution et/ou discutez-en. Il est possible de préciser les sections non neutres en utilisant {{section non neutre}} et de souligner les passages problématiques avec {{passage non neutre}}.

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir CHO.

Le responsable du bonheur (en anglais Chief Happiness Officer - CHO) est un professionnel, responsable des conditions de travail dans une logique d'améliorer le bien-être des salariés.

Origine[modifier | modifier le code]

Le concept a été créé par Chade-Meng Tan (en), un ingénieur américain, 107e salarié embauché par Google qui a changé de métier pour se concentrer sur le développement des personnes et leur bien-être. Il invente donc la fonction de « Jolly Good Fellow » qui se traduit par : super bon camarade. Il est aujourd’hui milliardaire et enseigne la méditation[1].

Le métier se développe dans la Silicon Valley dans les années 2000. En 2015, le métier commence à être mis sur le devant de la scène en France et fait immédiatement débat. Il a été créé en premier lieu dans les start-ups.

Ce poste se déploie dans des types d'activités divers[2],[3], même si sa mise en place semble quelquefois un souci d’image plus que de réelle transformation managériale, et qu’un gros tiers des postes, en 2017, est confié à des stagiaires, selon une étude Joblift[4].

Contexte[modifier | modifier le code]

Ces dernières années, un plus grand intérêt est montré en ce qui concerne les bienfaits du bonheur au travail[5],[6].

Quelques exemples de responsables du bonheur sont :

  • l'Américain Tony Hsieh, cofondateur de Zappos, auteur de L'entreprise du bonheur (2011)[6] ;
  • le Danois Alexander Kjerulf avec son ouvrage Happy Hour is 9 to 5 (2014)[6] ;
  • Laurence Vanhée à travers son ouvrage Happy RH :le bonheur au travail (2013)[7] ;
  • Arnaud Collery - "Mister Happiness" des éditions Larousse – à travers sa conférence TED "Chief Happiness Officer" (2015).

Les grandes entreprises internationales ont vu un intérêt à cette nouvelle fonction permettant de répondre à plusieurs problématiques telles que le décloisonnement, la motivation et l'engagement des salariés, la santé au travail, et finalement, outre l'impact sur l'image, une meilleure productivité espérée.

Définition du métier[modifier | modifier le code]

Le métier consiste à créer des conditions de bien-être pour les salariés en étant à leur écoute et en leur proposant des améliorations au quotidien[réf. souhaitée].

L’objectif est de mettre en œuvre une ambiance de travail positive, de veiller à ce que les salariés se retrouvent dans les meilleures conditions et qu’aucun obstacle ne puisse entraver leur travail[réf. souhaitée]. le responsable du bonheur doit aussi s’assurer d’intervenir sur la mise en place de nouveaux outils : aménagement d’horaires, de la mobilité c’est-à-dire permettre aux salariés de travailler à distance par du télétravail s’ils en ont besoin. Mais aussi sur l’optimisation du parcours individuel au sein de l’entreprise, mais aussi d’organiser des entretiens de motivation, de favoriser la cohésion d’équipe, et de permettre une mise à disposition de coaching. Il a aussi la fonction d’organiser des activités conviviales : par exemple des petits-déjeuners, des after work, des random lunch, des ateliers de créativité, des concours internes... Il est à la fois un super-communicant maîtrisant l’événementiel et la médiation[4],[8].

Les entreprises s’y intéresseraient de plus en plus[citation nécessaire] : plus de la moitié des offres de poste de CHO sont émises par des startups, 28 % par des PME et 18 % par de grandes entreprises.

60 % des postes de Chief Happiness Officer sont en lien avec les postes d’Office Manager, d’assistant de direction voire aux services généraux, et les missions se limitent aux tâches administratives. Dans 23 % des cas, le poste est en lien avec les services marketing et communication et 17 % avec les ressources humaines[9].

Missions associée[modifier | modifier le code]

Dans la culture populaire[modifier | modifier le code]

Dans le jeu de rôles Paranoïa (West End Games, 1984), les personnages se voient parfois sommés d'accomplir des tâches supplémentaires, les Fonctions obligatoires complémentaires (présentées pour la première fois dans le supplément Paranoïa aiguë publié en 1986). L'un d'entre eux est l'Officier garant du bonheur (Happiness Officer dans la version originale) qui se charge de faire en sorte que tous les clarificateurs en sa garde soient heureux. En effet, dans la dystopie présentée par le jeu, être heureux est une obligation et ne pas l'être est punissable par de lourdes peines. C'est pourquoi l'Officier garant du bonheur fera tout ce qui est possible pour que les citoyens dont il a la charge soient heureux, qu'il s'agisse de les faire chanter en chorale pour maintenir le moral ou d'en mettre certains sous de lourdes médications pour un bonheur artificiel mais obligatoire.

Références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ « Chade-Meng Tan, le gourou de Google », Le Parisien,‎ (lire en ligne)
  2. ↑ Jean-Pierre Stroobants, « Le bonheur est dans le ministère », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  3. ↑ Christine Mateus, « Chief happiness officer, responsable du bonheur en entreprise », Le Parisien,‎ (lire en ligne)
  4. ↑ a et b Camille Thomine, « Manageur du bonheur : un métier ou une mode ? », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  5. ↑ Gaëlle Picut, « Souriez ! Vous êtes au travail », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  6. ↑ a b et c Sophie Lhameen, « DRH du bonheur en entreprise : des exemples dans le monde entier », Cadre et dirigeant magazine,‎ (lire en ligne)
  7. ↑ « "Travailler dans la joie et la bonne humeur n’est pas contradictoire avec la performance", rappelle Laurence Vanhée », L'Usine Nouvelle,‎ (lire en ligne)
  8. ↑ Marlène Duretz, « Les nouveaux métiers : responsable du bonheur à Roubaix », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  9. ↑ « Chief Happiness Officer : appât marketing ou vraie valeur ajoutée ? », sur joblift.fr (consulté le )

Liens internes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Responsable_du_bonheur&oldid=212528250 ».