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'''Alexander Gottlieb Baumgarten''', né à [[Berlin]] en [[1714]], décédé en [[1762]], [[philosophe]] allemand, disciple de [[Leibniz]] et de [[Christian Wolff (philosophe)|Christian Wolff]]. Son frère est [[Jacques Sigismond Baumgarten]].
'''Alexander Gottlieb Baumgarten''', né à [[Berlin]] le {{Date|17|juillet|1714}} et mort à [[Francfort-sur-l'Oder]] le {{Date de décès|27|mai|1762}}, [[philosophe]] prussien, disciple de [[Leibniz]] et de [[Christian Wolff (philosophe)|Christian Wolff]]. Son frère est [[ Siegmund Jakob Baumgarten |Jacques Sigismond Baumgarten]].


Il enseigna la philosophie et les belles-lettres ; mais s'occupa surtout des beaux-arts ; il est un des premiers qui en aient présenté une théorie générale. Auteur d' ''Æsthetica'' ou ''Esthétique'' (1750), il invente le néologisme « [[esthétique]] » et qu'il définit comme « science de la connaissance sensible », devenant ainsi et de manière novatrice une discipline philosophique à part entière, son objet étant la ''perfection [[sensible]]'', le [[beau]], s'affranchissant du [[Possession (droit)|bien]] de manière générale.
Il enseigna la philosophie et les belles-lettres ; mais s'occupa surtout des beaux-arts ; il est un des premiers qui en aient présenté une théorie générale. Auteur d' ''Æsthetica'' ou ''Esthétique'' (1750), il invente le terme « [[esthétique]] », ''(dans "Méditations philosophiques sur quelques aspects de l'essence du poème" : en 1735)'', qu'il définit comme « science de la connaissance sensible », devenant ainsi et de manière novatrice une discipline philosophique à part entière, son objet étant la ''perfection sensible'', le [[beau]], s'affranchissant du [[Possession (droit)|bien]] de manière générale.

La pensée des [[Lumières (philosophie)|Lumières]] lui doit une partie de sa cohérence.


== Esthétique ==
== Esthétique ==
[[Image:Aesthetica.png|thumb|right|Première page de ''Æsthetica'', 1750]]
{{Article détaillé|Esthétique}}
{{Article détaillé|Esthétique}}


Le [[néologisme]] « esthétique » dont Baumgarten est l'auteur apparaît dans l'avant-dernier paragraphe de ses ''Méditations philosophiques sur quelques sujets se rapportant à l'essence du poème''<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=A. G. Baumgarten|traducteur=Jean-Yves Pranchère|titre=Esthétique, précédée des Méditations philosophiques sur quelques sujets se rapportant à l'essence du poème et de la Métaphysique|passage=§CXVI, p. 75-76.|lieu=Paris|éditeur=L'Herne|année=1988|pages totales=251|isbn=2-85197-606-0|lire en ligne=}}</ref>.
Le néologisme "esthétique" dont il est l'auteur apparait dans le dernier paragraphe de son livre ''Méditation philosophique touchant l'essence du poème''.{{Référence nécessaire}}


L'esthétique n'est pas chez Baumgarten, comme on pourrait entendre ce mot aujourd'hui, une science de l'art. De façon beaucoup plus générale, elle est « la science de la connaissance sensible » (''Æsthetica'', §1). Pour cette raison elle se distingue (§5) de la rhétorique et de la poétique : elle s'applique à n'importe quel objet, alors que la rhétorique s'applique au seul discours, et la poétique aux seuls arts. Mais elle se distingue également de la critique, dont, pour une part, elle constitue un préalable: la critique, si elle ne veut pas se réduire à l'arbitraire du goût de chacun, doit s'appuyer sur une esthétique.
Pour Baumgarten la philosophie doit faire la logique du sensible comme tel. Une théorie du confus sans le faire disparaître.
Un artiste c'est quelqu'un qui sait rester confus, présenter le confus, la perfection du confus. L'artiste rend l'expérience de la confusion. L'artiste n'a pas pour mission de nous rendre l'expérience explicable ou claire et distincte, ceci c'est le rôle des philosophes et des scientifiques.
Le confus cesse d'être une injure, une simple opposition car il inclut la possibilité d'une perfection.
L'art comme la science ou la philosophie est une connaissance, mais une connaissance résolument autre. Une connaissance du confus.
L'artiste montre la totalité des dimensions du réel prises les unes dans les autres, il ne montre pas un élément isolément (pur), sans fond.
La philosophie ne peut pas affirmer le confus comme tel (ce serait contradictoire puisqu'elle doit permettre la distinction) mais elle peut prendre pour pensée la forme de pensée qui affirme, elle, le sensible c’est-à-dire l’art.


La connaissance sensible, qui constitue le fonds de l'esthétique, est d'une nature particulière, qui suscite parfois le mépris des philosophes: elle fait intervenir « les sensations, les représentations imaginaires, les fables et les troubles passionnels », c'est-à-dire des données confuses (§ 6 et 7). Baumgarten défend, à partir de cette confusion, une propédeutique, c'est-à-dire une science en mouvement qui ira de la confusion sensible vers la clarté intelligible (§7-12).
L'esthétique serait donc une science indirecte (nécessairement) de la connaissance du sensible.

L'''Æsthetica'' se divise en deux parties, une ''Esthétique théorique'', publiée en 1750, et une ''Esthétique générale [Æstheticorum generalium]'', publiée en 1758. Baumgarten écrit en latin, cette seconde partie est à ce jour inédite en français.

L'''Esthétique théorique'' compte 36 sections, parmi lesquelles:
* « La beauté de la connaissance » (S.1)
* « L'esthétique naturelle » (S.2)
* « L'exercice esthétique » (S.3)
* « La doctrine esthétique » (S.4)
* « Le mouvement esthétique » (S.5)
* « La fécondité [''ubertas''] esthétique » (S.8)
* « La grandeur esthétique » (S.15)
* « La petite manière de penser » (S.19)
* « La manière moyenne de penser » (S.20)
* « La manière sublime de penser » (S.21)
* « La vie opposée au sublime » (S.22)
* « La vérité et la fausseté esthétique » (S.27 et 28)
* « La vraisemblance esthétique » (S.29)
* « Les fictions » (S.30)
* « La passion esthétique inconditionnée pour la vérité » (S. 34)
* « La passion pour la vérité considérée dans ses relations » (S.35)
* « La passion poétique pour le vrai » (S.36)
L'''Esthétique générale'' va de la section 37 à la section 53, parmi lesquelles :
* « Lumière esthétique » (S.37)
* « Obscurité esthétique » (S.38)
* « Ombre esthétique » (S.39)
* « Juste répartition de la lumière et de l'ombre » (S.40)
* « Couleurs esthétiques » (S. 41)


== Œuvres ==
== Œuvres ==
* ''Meditationes philosophicae de nonnullis ad poema pertinentibus (Méditations philosophiques sur quelques aspects de l'essence du poème)'', Halae Magdeburgicae, 1735.
* ''Meditationes philosophicae de nonnullis ad poema pertinentibus (Méditations philosophiques sur quelques aspects de l'essence du poème)'', Halae Magdeburgicae, 1735.
* ''Æsthetica'' ou ''Esthétique'', Francfort-sur-l'Oder, 1750-1758, traduction française partielle : ''Esthétique'', traduction, présentation et notes par [http://www.sciencespo.site.ulb.ac.be/fr/membres_pranchere-jean-yves.html Jean-Yves Pranchère], L'Herne, Paris 1988, 251 pages; paragraphes 1-77, 423-504, 555-612 et les ''Méditations''.
* ''Æsthetica'' ou ''Esthétique'', Francfort-sur-l'Oder, 1750-1758
* ''Initia philosophiae practicae primae'' (Principe de la philosophie pratique première), Halae Magdeburiae, 1760; traduction française par Luc Langlois et Emilie-Jade Poliquin, Paris, Librairie philosophique J. Vrin, 2015.


== Références ==
traduction française partielle: ''Esthétique'', traduction, presentation et notes par [http://www.sciencespo.site.ulb.ac.be/fr/membres_pranchere-jean-yves.html Jean-Yves Pranchère], L'Herne, Paris 1988, 251 pages; paragraphes 1-77, 423-504, 555-612 et les ''Méditations''.
{{Références}}


== Source partielle ==
== Bibliographie ==
* ''Alexander Gottlieb Baumgarten: Sinnliche Erkenntnis in der Philosophie des Rationalismus'' (= ''Aufklärung.'' Band 20). Herausgegeben von Alexander Aichele und Dagmar Mirbach. Meiner, Hamburg 2008, {{ISBN|978-3-7873-1921-3}}.
{{Bouillet note}}
* Frauke Berndt: ''Facing Poetry. Alexander Gottlieb Baumgarten’s Theory of Literature''. de Gruyter, Berlin/Boston 2020.
* Rüdiger Campe, {{lien|lang=de|Anselm Haverkamp}}, {{lien|lang=de|Christoph Menke}} (Hrsg.): ''Baumgarten-Studien. Zur Genealogie der Ästhetik''. August Verlag, Berlin 2015, {{ISBN|978-3-941360-38-9}}.
* Clemens Schwaiger: ''Alexander Gottlieb Baumgarten – Ein intellektuelles Porträt'' (= ''Forschungen und Materialien zur deutschen Aufklärung.'' II,24). Frommann-Holzboog, Stuttgart-Bad Cannstatt 2011, {{ISBN|978-3-7728-2603-0}}.
* ''Schönes Denken. A.G. Baumgarten im Spannungsfeld zwischen Ästhetik, Logik und Ethik'' (= Zeitschrift für Ästhetik und Allgemeine Kunstwissenschaft, Sonderheft 15). Herausgegeben von Andrea Allerkamp und Dagmar Mirbach. Meiner, Hamburg 2016, {{ISBN|978-3-7873-2816-1}}.
* [[Thomas Abbt]]: [http://digital.slub-dresden.de/werkansicht/dlf/532/5/0/ ''Alexander Gottlieb Baumgartens Leben und Charakter''.] C.H. Hemmerde, Halle 1765.
* {{NDB|1|660||Baumgarten, Alexander Gottlieb|Josef Hanslmeier|118507605}}
* {{ADB|2|158|159|Baumgarten, Alexander Gottlieb|[[Georg von Hertling]]|ADB:Baumgarten, Alexander Gottlieb}}
* {{BBKL|archiveurl=https://web.archive.org/web/20070613110503/http://www.bautz.de/bbkl/b/baumgarten_a_g.shtml |autor=Michael Kohlhäufl |artikel=Baumgarten, Alexander Gottlieb|band=15|spalten=94-100}}
* {{lien|lang=de|trad=Georg Friedrich Meier (Philosoph)|fr=Georg Friedrich Meier (philosophe)|texte=Georg Friedrich Meier}}: ''Alexander Gottlieb Baumgartens Leben.'' Hemmerde, Halle 1763.


== Liens externes ==
== Liens externes ==
{{liens}}
* Le livre '' [http://books.google.com/books/pdf/Aesthetica_scripsit_Alexand_Gottlieb_Bav.pdf?id=iPVNLFAGznQC&hl=fr&output=pdf&sig=fiEus0uKKHcMuDjGbVnGNPCD_VU Æsthetica]'' sur google books.
* Le livre '' [https://books.google.com/books/pdf/Aesthetica_scripsit_Alexand_Gottlieb_Bav.pdf?id=iPVNLFAGznQC&hl=fr&output=pdf&sig=fiEus0uKKHcMuDjGbVnGNPCD_VU Æsthetica]'' sur google books.
* [http://robert.bvdep.com/public/vep/Pages_HTML/ESTHETIQUE.HTM Étude étymologique et sémantique de "esthétique"]
* [http://robert.bvdep.com/public/vep/Pages_HTML/ESTHETIQUE.HTM Étude étymologique et sémantique de "esthétique"]


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[[Catégorie:Décès en mai 1762]]

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Alexander Gottlieb Baumgarten, né à Berlin le et mort à Francfort-sur-l'Oder le , philosophe prussien, disciple de Leibniz et de Christian Wolff. Son frère est Jacques Sigismond Baumgarten.

Il enseigna la philosophie et les belles-lettres ; mais s'occupa surtout des beaux-arts ; il est un des premiers qui en aient présenté une théorie générale. Auteur d' Æsthetica ou Esthétique (1750), il invente le terme « esthétique », (dans "Méditations philosophiques sur quelques aspects de l'essence du poème" : en 1735), qu'il définit comme « science de la connaissance sensible », devenant ainsi et de manière novatrice une discipline philosophique à part entière, son objet étant la perfection sensible, le beau, s'affranchissant du bien de manière générale.

Esthétique[modifier | modifier le code]

Le néologisme « esthétique » dont Baumgarten est l'auteur apparaît dans l'avant-dernier paragraphe de ses Méditations philosophiques sur quelques sujets se rapportant à l'essence du poème[1].

L'esthétique n'est pas chez Baumgarten, comme on pourrait entendre ce mot aujourd'hui, une science de l'art. De façon beaucoup plus générale, elle est « la science de la connaissance sensible » (Æsthetica, §1). Pour cette raison elle se distingue (§5) de la rhétorique et de la poétique : elle s'applique à n'importe quel objet, alors que la rhétorique s'applique au seul discours, et la poétique aux seuls arts. Mais elle se distingue également de la critique, dont, pour une part, elle constitue un préalable: la critique, si elle ne veut pas se réduire à l'arbitraire du goût de chacun, doit s'appuyer sur une esthétique.

La connaissance sensible, qui constitue le fonds de l'esthétique, est d'une nature particulière, qui suscite parfois le mépris des philosophes: elle fait intervenir « les sensations, les représentations imaginaires, les fables et les troubles passionnels », c'est-à-dire des données confuses (§ 6 et 7). Baumgarten défend, à partir de cette confusion, une propédeutique, c'est-à-dire une science en mouvement qui ira de la confusion sensible vers la clarté intelligible (§7-12).

L'Æsthetica se divise en deux parties, une Esthétique théorique, publiée en 1750, et une Esthétique générale [Æstheticorum generalium], publiée en 1758. Baumgarten écrit en latin, cette seconde partie est à ce jour inédite en français.

L'Esthétique théorique compte 36 sections, parmi lesquelles:

  • « La beauté de la connaissance » (S.1)
  • « L'esthétique naturelle » (S.2)
  • « L'exercice esthétique » (S.3)
  • « La doctrine esthétique » (S.4)
  • « Le mouvement esthétique » (S.5)
  • « La fécondité [ubertas] esthétique » (S.8)
  • « La grandeur esthétique » (S.15)
  • « La petite manière de penser » (S.19)
  • « La manière moyenne de penser » (S.20)
  • « La manière sublime de penser » (S.21)
  • « La vie opposée au sublime » (S.22)
  • « La vérité et la fausseté esthétique » (S.27 et 28)
  • « La vraisemblance esthétique » (S.29)
  • « Les fictions » (S.30)
  • « La passion esthétique inconditionnée pour la vérité » (S. 34)
  • « La passion pour la vérité considérée dans ses relations » (S.35)
  • « La passion poétique pour le vrai » (S.36)

L'Esthétique générale va de la section 37 à la section 53, parmi lesquelles :

  • « Lumière esthétique » (S.37)
  • « Obscurité esthétique » (S.38)
  • « Ombre esthétique » (S.39)
  • « Juste répartition de la lumière et de l'ombre » (S.40)
  • « Couleurs esthétiques » (S. 41)

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Meditationes philosophicae de nonnullis ad poema pertinentibus (Méditations philosophiques sur quelques aspects de l'essence du poème), Halae Magdeburgicae, 1735.
  • Æsthetica ou Esthétique, Francfort-sur-l'Oder, 1750-1758, traduction française partielle : Esthétique, traduction, présentation et notes par Jean-Yves Pranchère, L'Herne, Paris 1988, 251 pages; paragraphes 1-77, 423-504, 555-612 et les Méditations.
  • Initia philosophiae practicae primae (Principe de la philosophie pratique première), Halae Magdeburiae, 1760; traduction française par Luc Langlois et Emilie-Jade Poliquin, Paris, Librairie philosophique J. Vrin, 2015.

Références[modifier | modifier le code]

  1. A. G. Baumgarten (trad. Jean-Yves Pranchère), Esthétique, précédée des Méditations philosophiques sur quelques sujets se rapportant à l'essence du poème et de la Métaphysique, Paris, L'Herne, , 251 p. (ISBN 2-85197-606-0), §CXVI, p. 75-76.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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