« Éditeur de presse » : différence entre les versions

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Un '''éditeur de presse''' est une [[entreprise]] qui publie des [[journaux]] (quotidiens ou périodiques) ou d'autres publications périodiques.


Un '''éditeur de presse''', ou '''groupe de presse''', est une entreprise (groupe de médias) qui possède et publie plusieurs [[Journal|journaux]] (quotidiens ou périodiques) de [[presse écrite]] ([[Presse quotidienne nationale française|nationale]] ou [[Presse écrite régionale en France|régionale]]) ou de [[journalisme en ligne|presse en ligne]].
Avec l'avènement de la [[Convergence numérique|convergence]] des [[communications]], les éditeurs de presse sont de plus en plus impliqués dans les autres modes de communications comme la [[Radiodiffusion|radio]], la [[télévision]] et [[Internet]].
Le régime juridique de la presse, en [[France]], a été réformé par la loi n° 86-897 du 1 août 1986, modifiée par plusieurs lois ultérieures<ref>{{Lien web|titre=Loi n° 86-897 du 1 août 1986 portant réforme du régime juridique de la presse|site=[[Légifrance]] |url=https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000000687451/|date=24 mai 2019|consulté le=7 avril 2022}}</ref>.


Un lien entre les différents titres du même éditeur est souvent la régie publicitaire tournée vers les annonceurs<ref name=AD17-7>{{Article|auteur=Alexis Delcambre|titre=Publicité : face à Facebook et Google, les éditeurs de presse regroupent leurs forces|périodique=[[Le Monde]]|date=3 juillet 2017|lire en ligne= http://lemonde.fr/actualite-medias/article/2017/07/03/publicite-face-a-facebook-et-google-les-editeurs-de-presse-regroupent-leurs-forces_5154716_3236.html|consulté le=22 octobre 2020}}</ref>, qui permet le couplage presse<ref group=N>Le couplage presse consiste à proposer à un annonceur, ou à son agence, d'utiliser simultanément plusieurs titres de presse comme supports d'une campagne publicitaire. Le couplage presse est souvent proposé sur plusieurs titres d'un même éditeur de presse.</ref>.
== Les principaux éditeurs de presse en [[France]] ==

== Évolutions récentes (depuis 2000) ==
=== Un modèle économique bouleversé ===
Le développement d’internet et des outils numériques a bouleversé le modèle économique de la presse écrite<ref>{{Article|auteur1=Jean-Marie Charon|titre=Comment le numérique bouleverse le secteur de la presse|périodique=[[Alternatives économiques]]|date=15 novembre 2017|lire en ligne=https://www.alternatives-economiques.fr//numerique-bouleverse-secteur-de-presse/00081522 }}</ref>. Celui-ci reposait sur la vente au numéro de quotidiens papier et sur la publicité, en coexistence avec les radios et télévisions.

Or, la situation change nettement avec l’essor de l’utilisation d’internet par le grand public, en [[Internet en France|France]] depuis les années 2000 : d’une part le nombre croissant de sites internet diminue les ventes de journaux, d’autre part les revenus et tarifs des annonces publicitaires dans la presse régressent.

Les éditeurs de presse ont entrepris (en France, plus tard qu'aux États-Unis) de développer leurs sites Internet, tout en maintenant l'édition papier. Plusieurs stratégies (gratuit, payant, en partie gratuit) ont été explorées.

=== Des concurrences nouvelles ===
Fait aggravant, les évolutions technologiques ont nourri la position dominante et offensive des grandes plates-formes, dites « médias sociaux » ([[Google]] et [[Facebook (entreprise)|Facebook]]), face auxquelles le modèle économique de la presse – abonnements et publicité – est de plus en plus remis en cause<ref name=JDL>{{Article|auteur1=|auteur2=|et al.=oui|titre=« L’Union européenne doit défendre la viabilité économique des médias »|périodique=[[Le Monde]]|date=25 mars 2019|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/03/25/l-union-europeenne-doit-defendre-la-viabilite-economique-des-medias_5441004_3232.html}}</ref>. Pour le préserver ou retrouver la viabilité économique, des logiques d'alliance entre éditeurs de presse<ref name=AD17-7 /> entrent progressivement en jeu.

Avec l'avènement de la [[Convergence numérique|convergence]] des [[communications]], les éditeurs de presse se sont de plus en plus impliqués dans les autres modes de communications comme la [[Radiodiffusion|radio]], la [[télévision]] et [[Internet]].

Concernant la presse quotidienne régionale, en France la constitution de groupes de presse avait souvent abouti à un quasi-monopole local, en même temps qu'à la mise en jeu de synergies entre titres. La libéralisation des ondes radios avait amené une certaine diversité locale, fortement accrue ensuite avec le développement des sites et outils Internet.
La presse régionale a souvent beaucoup investi dans la télévision locale, ce qui lui a causé des pertes d’argent importantes<ref>{{Lien web|auteur=Jean-Marie Charon|titre=Concentration, innovation, pluralisme : les défis de la PQR|url=https://larevuedesmedias.ina.fr/concentration-innovation-pluralisme-les-defis-de-la-pqr|série=la revue des médias|site=[[Institut national de l'audiovisuel|INA]]|date=5 juin 2014|consulté le=22 octobre 2020}}</ref>.

=== Politique européenne ===
Contrairement à d’autres secteurs, il n'y a jamais eu de stratégie économique sectorielle européenne pour les médias<ref name=JDL />. Selon ces auteurs, l'UE peut aider les éditeurs de presse et journalistes via un cadre européen, un marché équilibré et une politique industrielle.

L'enjeu principal est une capacité d’innovation rapide. Dans le domaine des investissements technologiques, et certains domaines comme la traduction assistée, les technologies peuvent aider à rendre rentables et autonomes de véritables médias européens, à renforcer les compétences<ref name=JDL />.

Des règles du jeu justes, y compris le droit d'auteur, permettront un partage des recettes publicitaires et des abonnements en garantissant un cadre réglementaire équitable. Mais les négociations s'avèrent ardues, et adopter de telles législations prendra du temps.

== Éditeurs de presse en Amérique du Nord et/ou centrale ==
=== Éditeurs de presse du Canada ===
* [[Coopérative nationale de l'information indépendante|Coopérative nationale de l'information indépendante (CN2i)]]
* [[Torstar]]
* [[Québecor Média]]
* [[Postmedia Network]]

=== Éditeurs de presse des États-Unis ===
[[The New York Times Company]] (NYTC) est le groupe de presse qui publie notamment le quotidien [[The New York Times]], dont le site internet est internationalement l'un des sites de presse les plus consultés.

Le groupe publiant [[The Washington Post]] est devenu, en [[2013]], la propriété de [[Jeff Bezos]], fondateur et président-directeur général d'[[Amazon]].

=== Éditeurs de presse du Mexique ===
== Éditeurs de presse des pays de l'Union européenne ==
Du fait des langues nationales le plus souvent différentes, 24 [[langues officielles de l'Union européenne]] pour 27 États membres, les groupes de presse majeurs se sont constitués par pays. Plus récemment, des rachats ont amené à la constitution de groupes transfrontières.

La plupart des pays européens aident leur secteur des médias : redevances pour l’audiovisuel ou, parfois, subventions et allégements fiscaux pour la presse. La France est particulièrement active. Comme indiqué plus haut, le défi est désormais technologique et réglementaire pour préserver la vérification des faits et le journalisme d'investigation.

=== Éditeurs de presse en Allemagne ===
Le groupe [[Prisma Media]] (Prisma Presse jusqu'en {{date-|février 2012}}) est une filiale (en France) du groupe de presse allemand [[Gruner + Jahr]], détenu lui-même par [[Bertelsmann]].

=== Éditeurs de presse en Belgique ===
Le [[Groupe Rossel]] est un groupe de presse belge qui possède le [[Groupe Rossel La Voix]], groupe de presse régionale française basé à Lille, cédé par la [[Socpresse]] au Groupe Rossel en {{date-|2005}}.

=== Éditeurs de presse en Espagne ===
Le groupe de presse [[Prisa]] possède le journal [[El País]], et s'est progressivement internationalisé dans les pays d'[[Amérique du Sud]], au [[Mexique]], aux [[États-Unis]], et en Europe au [[Portugal]] ainsi qu'en [[France]]. Prisa, actionnaire (depuis {{date-|2005}}) du [[groupe Le Monde]], souhaitait en {{date-|2018}} revendre sa participation<ref>{{Article|auteur=|titre= L'espagnol Prisa pourrait vendre ses 20% dans Le Monde |périodique=[[Le Figaro]]|date=24 aout 2018|lire en ligne= http://www.lefigaro.fr/medias/2018/08/24/20004-20180824ARTFIG00229-l-espagnol-prisa-pourrait-vendre-ses-20-dans-le-monde.php}}</ref> (prévue à l'origine dans le cadre d'une coopération [[Le Monde]] / El País).

=== Éditeurs de presse en France ===
Il y a moins d'acteurs (qu'en {{date-|2005}}) présents à la fois dans la presse quotidienne nationale (PQN) et régionale (PQR).

Concernant les chiffres actualisés d’audience PQR<ref name=aPQR>{{Lien web|titre=Classement Audience Presse Quotidienne Régionale|site=[[Alliance pour les chiffres de la presse et des médias|ACPM]]|lire en ligne=https://www.acpm.fr/Les-chiffres/Audience-presse/One3/Presse-Quotidienne-Regionale}}</ref>, l'[[Alliance pour les chiffres de la presse et des médias|Alliance pour les Chiffres de la Presse et des Médias]] (ACPM) publie les audiences presse des groupes de presse.

Concernant les chiffres actualisés d’audience PQN<ref name=aPQN>{{Lien web|titre=Classement Audience Presse Quotidienne Nationale|site=[[Alliance pour les chiffres de la presse et des médias|ACPM]]|lire en ligne=https://www.acpm.fr/Les-chiffres/Audience-presse/OneNext-2020/Resultats-par-etudes/OneNext2/Presse-Quotidienne-Nationale}}</ref>, le seul couplage presse indiqué par l'[[Alliance pour les chiffres de la presse et des médias|ACPM]] concerne les audiences presse Le Parisien + Aujourd'hui.

=== Éditeurs de presse en Italie ===
=== Europe hors UE : éditeurs de presse au Royaume-Uni ===
Le [[Groupe Guardian Media]] publie notamment le journal d'information ''[[The Guardian]]'', dont le site internet est l'un sites de presse les plus consultés au monde.

== Comparaisons et évolutions ==
=== Les principaux éditeurs de presse en 2020 ===
==== En Allemagne ====
{{...}}

==== En France ====
* [[Groupe Sipa - Ouest-France]]
* [[Groupe EBRA]] (Est Bourgogne Rhône Alpes)
* [[Groupe Le Monde]]
* [[Groupe Figaro]]
* [[Groupe Amaury]]
* [[Groupe Sud Ouest]]
* [[Groupe La Dépêche du Midi]]

=== Les principaux éditeurs de presse en 2005 ===
==== En Allemagne ====
{{...}}

==== En France ====
Les éditeurs sont classés par ordre décroissant de [[chiffre d'affaires]] (CA).
Les éditeurs sont classés par ordre décroissant de [[chiffre d'affaires]] (CA).
{{Section à actualiser|date=septembre 2015}}
{{mettre à jour}}
=== Éditeurs dont le CA est supérieur à 1 milliard d'euros ===
* [[Hachette Filipacchi Médias]] : 1,86 milliard d'euros ([[2005]]), dont 54,6 % à l'international.
* [[Socpresse]] : 1,45 milliard d'euros ([[2004]]).
* [[Groupe SIPA - Ouest-France]] : 1,
* milliard d'euros ([[2005]]), dont 344 patate pour le [[quotidien]] ''[[Ouest-France]]''.


=== Éditeurs dont le CA est supérieur à 500 millions d'euros ===
Éditeurs de CA supérieur à 1 milliard :
* [[Hachette Filipacchi Médias]]<ref group=N>La société HFM est dissoute en 2017 ; via ses filiales actuelles, [[Lagardère (entreprise)|Lagardère]] conserve notamment les titres de presse : Paris Match, Le Journal du Dimanche, ELLE, Télé 7 jours.</ref>.
* [[Groupe Amaury]] : 650 millions d'euros ([[2005]]).
* [[Socpresse]]<ref group=N>Après le rachat du groupe Hersant par Serge Dassault, le groupe Socpresse (devenu Dassault media) s’est désengagé des secteurs de la presse quotidienne régionale et de la presse magazine. Le navire amiral du groupe est [[Le Figaro]].</ref>.
* [[Groupe le Monde]] : 638 millions d'euros (2600)
* [[Groupe Sipa - Ouest-France|Groupe SIPA - Ouest-France]], dont le [[Journal|quotidien]] ''[[Ouest-France]]''.
* Connase
*
* [[Prisma Media]] : 582 millions d'euros ([[2005]]).


=== Éditeurs dont le CA est inférieur à 500 millions d'euros ===
Éditeurs de CA compris entre 500 millions € et 1 milliard € :
* [[Groupe Amaury]].
* [[Mondadori France]] ([[filiale]] du groupe [[Mondadori France|Mondadori]] depuis août [[2006]]) : 437 millions d'euros (2005).
* [[Groupe Bayard]] : 433 millions d'euros ([[2005]]).
* [[Groupe Le Monde]].
* [[Prisma Media]].
* [[Groupe Sud Ouest]] : 311 millions d'euros ([[2005]]), dont 51,4 % pour le quotidien ''[[Sud Ouest]]''.


Éditeurs de CA inférieur à 500 millions € :
{{Portail|presse écrite|entreprises|édition}}
* [[Groupe Bayard]].
* [[Groupe Sud Ouest]], dont 51,4 % pour le quotidien ''[[Sud Ouest]]''.


== Notes et références ==
=== Notes ===
{{Références|groupe=N}}

=== Références ===
{{Références}}

{{Portail|presse écrite|entreprises|édition}}


{{DEFAULTSORT:Editeurs de presse}}
{{DEFAULTSORT:Editeurs de presse}}
[[Catégorie:Groupe de presse|*]]
[[Catégorie:Groupe de presse|*]]
[[Catégorie:Liste d'entreprises par secteur]]
[[Catégorie:Maison d'édition par statut|Presse]]
[[Catégorie:Type d'entreprise]]
[[Catégorie:Type d'entreprise]]

Dernière version du 29 novembre 2023 à 17:38

Un éditeur de presse, ou groupe de presse, est une entreprise (groupe de médias) qui possède et publie plusieurs journaux (quotidiens ou périodiques) de presse écrite (nationale ou régionale) ou de presse en ligne. Le régime juridique de la presse, en France, a été réformé par la loi n° 86-897 du 1 août 1986, modifiée par plusieurs lois ultérieures[1].

Un lien entre les différents titres du même éditeur est souvent la régie publicitaire tournée vers les annonceurs[2], qui permet le couplage presse[N 1].

Évolutions récentes (depuis 2000)[modifier | modifier le code]

Un modèle économique bouleversé[modifier | modifier le code]

Le développement d’internet et des outils numériques a bouleversé le modèle économique de la presse écrite[3]. Celui-ci reposait sur la vente au numéro de quotidiens papier et sur la publicité, en coexistence avec les radios et télévisions.

Or, la situation change nettement avec l’essor de l’utilisation d’internet par le grand public, en France depuis les années 2000 : d’une part le nombre croissant de sites internet diminue les ventes de journaux, d’autre part les revenus et tarifs des annonces publicitaires dans la presse régressent.

Les éditeurs de presse ont entrepris (en France, plus tard qu'aux États-Unis) de développer leurs sites Internet, tout en maintenant l'édition papier. Plusieurs stratégies (gratuit, payant, en partie gratuit) ont été explorées.

Des concurrences nouvelles[modifier | modifier le code]

Fait aggravant, les évolutions technologiques ont nourri la position dominante et offensive des grandes plates-formes, dites « médias sociaux » (Google et Facebook), face auxquelles le modèle économique de la presse – abonnements et publicité – est de plus en plus remis en cause[4]. Pour le préserver ou retrouver la viabilité économique, des logiques d'alliance entre éditeurs de presse[2] entrent progressivement en jeu.

Avec l'avènement de la convergence des communications, les éditeurs de presse se sont de plus en plus impliqués dans les autres modes de communications comme la radio, la télévision et Internet.

Concernant la presse quotidienne régionale, en France la constitution de groupes de presse avait souvent abouti à un quasi-monopole local, en même temps qu'à la mise en jeu de synergies entre titres. La libéralisation des ondes radios avait amené une certaine diversité locale, fortement accrue ensuite avec le développement des sites et outils Internet. La presse régionale a souvent beaucoup investi dans la télévision locale, ce qui lui a causé des pertes d’argent importantes[5].

Politique européenne[modifier | modifier le code]

Contrairement à d’autres secteurs, il n'y a jamais eu de stratégie économique sectorielle européenne pour les médias[4]. Selon ces auteurs, l'UE peut aider les éditeurs de presse et journalistes via un cadre européen, un marché équilibré et une politique industrielle.

L'enjeu principal est une capacité d’innovation rapide. Dans le domaine des investissements technologiques, et certains domaines comme la traduction assistée, les technologies peuvent aider à rendre rentables et autonomes de véritables médias européens, à renforcer les compétences[4].

Des règles du jeu justes, y compris le droit d'auteur, permettront un partage des recettes publicitaires et des abonnements en garantissant un cadre réglementaire équitable. Mais les négociations s'avèrent ardues, et adopter de telles législations prendra du temps.

Éditeurs de presse en Amérique du Nord et/ou centrale[modifier | modifier le code]

Éditeurs de presse du Canada[modifier | modifier le code]

Éditeurs de presse des États-Unis[modifier | modifier le code]

The New York Times Company (NYTC) est le groupe de presse qui publie notamment le quotidien The New York Times, dont le site internet est internationalement l'un des sites de presse les plus consultés.

Le groupe publiant The Washington Post est devenu, en 2013, la propriété de Jeff Bezos, fondateur et président-directeur général d'Amazon.

Éditeurs de presse du Mexique[modifier | modifier le code]

Éditeurs de presse des pays de l'Union européenne[modifier | modifier le code]

Du fait des langues nationales le plus souvent différentes, 24 langues officielles de l'Union européenne pour 27 États membres, les groupes de presse majeurs se sont constitués par pays. Plus récemment, des rachats ont amené à la constitution de groupes transfrontières.

La plupart des pays européens aident leur secteur des médias : redevances pour l’audiovisuel ou, parfois, subventions et allégements fiscaux pour la presse. La France est particulièrement active. Comme indiqué plus haut, le défi est désormais technologique et réglementaire pour préserver la vérification des faits et le journalisme d'investigation.

Éditeurs de presse en Allemagne[modifier | modifier le code]

Le groupe Prisma Media (Prisma Presse jusqu'en ) est une filiale (en France) du groupe de presse allemand Gruner + Jahr, détenu lui-même par Bertelsmann.

Éditeurs de presse en Belgique[modifier | modifier le code]

Le Groupe Rossel est un groupe de presse belge qui possède le Groupe Rossel La Voix, groupe de presse régionale française basé à Lille, cédé par la Socpresse au Groupe Rossel en .

Éditeurs de presse en Espagne[modifier | modifier le code]

Le groupe de presse Prisa possède le journal El País, et s'est progressivement internationalisé dans les pays d'Amérique du Sud, au Mexique, aux États-Unis, et en Europe au Portugal ainsi qu'en France. Prisa, actionnaire (depuis ) du groupe Le Monde, souhaitait en revendre sa participation[6] (prévue à l'origine dans le cadre d'une coopération Le Monde / El País).

Éditeurs de presse en France[modifier | modifier le code]

Il y a moins d'acteurs (qu'en ) présents à la fois dans la presse quotidienne nationale (PQN) et régionale (PQR).

Concernant les chiffres actualisés d’audience PQR[7], l'Alliance pour les Chiffres de la Presse et des Médias (ACPM) publie les audiences presse des groupes de presse.

Concernant les chiffres actualisés d’audience PQN[8], le seul couplage presse indiqué par l'ACPM concerne les audiences presse Le Parisien + Aujourd'hui.

Éditeurs de presse en Italie[modifier | modifier le code]

Europe hors UE : éditeurs de presse au Royaume-Uni[modifier | modifier le code]

Le Groupe Guardian Media publie notamment le journal d'information The Guardian, dont le site internet est l'un sites de presse les plus consultés au monde.

Comparaisons et évolutions[modifier | modifier le code]

Les principaux éditeurs de presse en 2020[modifier | modifier le code]

En Allemagne[modifier | modifier le code]

En France[modifier | modifier le code]

Les principaux éditeurs de presse en 2005[modifier | modifier le code]

En Allemagne[modifier | modifier le code]

En France[modifier | modifier le code]

Les éditeurs sont classés par ordre décroissant de chiffre d'affaires (CA).

Éditeurs de CA supérieur à 1 milliard € :

Éditeurs de CA compris entre 500 millions € et 1 milliard € :

Éditeurs de CA inférieur à 500 millions € :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Le couplage presse consiste à proposer à un annonceur, ou à son agence, d'utiliser simultanément plusieurs titres de presse comme supports d'une campagne publicitaire. Le couplage presse est souvent proposé sur plusieurs titres d'un même éditeur de presse.
  2. La société HFM est dissoute en 2017 ; via ses filiales actuelles, Lagardère conserve notamment les titres de presse : Paris Match, Le Journal du Dimanche, ELLE, Télé 7 jours.
  3. Après le rachat du groupe Hersant par Serge Dassault, le groupe Socpresse (devenu Dassault media) s’est désengagé des secteurs de la presse quotidienne régionale et de la presse magazine. Le navire amiral du groupe est Le Figaro.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Loi n° 86-897 du 1 août 1986 portant réforme du régime juridique de la presse », sur Légifrance, (consulté le )
  2. a et b Alexis Delcambre, « Publicité : face à Facebook et Google, les éditeurs de presse regroupent leurs forces », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. Jean-Marie Charon, « Comment le numérique bouleverse le secteur de la presse », Alternatives économiques,‎ (lire en ligne)
  4. a b et c « « L’Union européenne doit défendre la viabilité économique des médias » », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  5. Jean-Marie Charon, « Concentration, innovation, pluralisme : les défis de la PQR », la revue des médias, sur INA, (consulté le )
  6. « L'espagnol Prisa pourrait vendre ses 20% dans Le Monde », Le Figaro,‎ (lire en ligne)
  7. « Classement Audience Presse Quotidienne Régionale », sur ACPM
  8. « Classement Audience Presse Quotidienne Nationale », sur ACPM