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'''''La Fille de d'Artagnan''''' est un [[film de cape et d'épée]] [[France|français]] [[réalisation|réalisé]] par [[Bertrand Tavernier]], sorti en [[1994 au cinéma|1994]] avec [[Sophie Marceau]], [[Philippe Noiret]] et [[Claude Rich]]. Le scénario est inspiré librement des deux [[Roman (littérature)|romans]] ''[[Les Trois Mousquetaires]]'' et sa suite ''[[Vingt ans après]]'' d'[[Alexandre Dumas]]
'''''La Fille de d'Artagnan''''' est un [[film de cape et d'épée]] [[France|français]] [[Réalisation (audiovisuel)|réalisé]] par [[Bertrand Tavernier]], sorti en [[1994 au cinéma|1994]] avec [[Sophie Marceau]], [[Philippe Noiret]] et [[Claude Rich]]. Le scénario est inspiré librement des deux [[Roman (littérature)|romans]] ''[[Les Trois Mousquetaires]]'' et sa suite ''[[Vingt Ans après]]'' d'[[Alexandre Dumas]].


== Synopsis ==
== Synopsis ==
En automne 1654, la jeune et fougueuse Éloïse, fille de l'héroïque capitaine [[Gascogne|gascon]] [[d'Artagnan]], digne de son père au maniement de l'[[épée]], assiste dans son [[Couvent|pensionnat-couvent]] au meurtre de la [[Abbaye|mère supérieure]] par l'odieux duc de Crassac et la femme en rouge, Églantine de Rochefort, qui se livrent à la [[traite des Noirs]] de l'[[Afrique]] vers les [[Amérique]]s et au commerce du [[café]]. Elle croit deviner un [[complot]] contre le jeune roi [[Louis XIV]] et court vers [[Paris]] demander de l'aide à son père et avertir le jeune roi et son [[premier ministre]], le [[Cardinal (religion)|cardinal]] [[Jules Mazarin|Mazarin]].
En automne 1654, la jeune et fougueuse Éloïse, fille de l'héroïque capitaine [[Gascogne|gascon]] [[d'Artagnan]], digne de son père au maniement de l'[[épée]], assiste dans son [[Couvent|pensionnat-couvent]] au meurtre de la [[Abbaye|Mère Supérieure]] par l'odieux Duc de Crassac et la femme en rouge, Églantine de Rochefort, qui se livrent à la [[Traites négrières|traite des Noirs]] de l'[[Afrique]] vers les [[Amérique]]s et au commerce du [[café]]. Elle croit deviner un [[Conspiration|complot]] contre le jeune roi [[Louis XIV]] et court vers [[Paris]] demander de l'aide à son père et avertir le jeune roi et son [[premier ministre]], le [[Cardinal (religion)|cardinal]] [[Jules Mazarin|Mazarin]].


Elle provoque une chasse où son père et ses fidèles amis les célèbres [[les Trois Mousquetaires|mousquetaires]] [[Aramis]], [[Athos]], [[Porthos]], bien que tous retirés du service des [[mousquetaire]]s du roi, reprennent du service pour l'aider dans cette mission de [[paladin]]. En parallèle, elle s'éprend d'un jeune homme.
Elle provoque une chasse où son père et ses fidèles amis les célèbres [[les Trois Mousquetaires|mousquetaires]] [[Aramis]], [[Athos]], [[Porthos]], bien que tous retirés du service des [[mousquetaire]]s du roi, reprennent du service pour l'aider dans cette mission de [[paladin]]. En parallèle, elle s'éprend d'un jeune homme.
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* Réalisation : [[Bertrand Tavernier]] (et [[Riccardo Freda]] pour les premiers jours de tournage, non crédité)
* Réalisation : [[Bertrand Tavernier]] (et [[Riccardo Freda]] pour les premiers jours de tournage, non crédité)
* Scénario : [[Bertrand Tavernier]], [[Jean Cosmos]] et [[Michel Léviant]], sur une idée de [[Riccardo Freda]] et [[Éric Poindron]]
* Scénario : [[Bertrand Tavernier]], [[Jean Cosmos]] et [[Michel Léviant]], sur une idée de [[Riccardo Freda]] et [[Éric Poindron]]
* Inspiré des [[Roman (littérature)|romans]] ''[[Les Trois Mousquetaires]]'' et la suite ''[[Vingt ans après]]'' d'[[Alexandre Dumas]]
* Inspiré des [[Roman (littérature)|romans]] ''[[Les Trois Mousquetaires]]'' et la suite ''[[Vingt Ans après]]'' d'[[Alexandre Dumas]]
* Production : [[Véronique Bourboulon]] pour [[Little Bear (société de production)|Little Bear]]
* Production : [[Véronique Bourboulon]] pour [[Little Bear (société de production)|Little Bear]]
* Photographie : [[Patrick Blossier]]
* Photographie : [[Patrick Blossier]]
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* Décors : [[Geoffroy Larcher]]
* Décors : [[Geoffroy Larcher]]
* Costumes : [[Jacqueline Moreau]]
* Costumes : [[Jacqueline Moreau]]
* Cascades actions réglées par : [[Claude Carliez]] et son équipe
* Coordinateur des combats et des cascades : [[Claude Carliez]] et son équipe
* Genre : [[film de cape et d'épée]]
* Durée : 129 minutes
* Durée : 129 minutes
* Date de sortie : {{date|24|août|1994}}
* Date de sortie : {{date|24|août|1994}}
* Genre : [[Film de cape et d'épée]]


== Distribution ==
== Distribution ==
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* [[Stéphane Legros]] : [[Louis XIV]]
* [[Stéphane Legros]] : [[Louis XIV]]
* [[Jean-Paul Roussillon]] : [[Planchet]]
* [[Jean-Paul Roussillon]] : [[Planchet]]
* [[Pascale Roberts]] : la mère supérieure
* [[Pascale Roberts]] : la Mère Supérieure
* [[Emmanuelle Bataille]] : sœur Félicité
* [[Emmanuelle Bataille]] : Sœur Félicité
* [[Christine Pignet]] : sœur Céline
* [[Christine Pignet]] : Sœur Céline
* [[Fabienne Chaudat]] : sœur Frédégonde
* [[Fabienne Chaudat]] : Sœur Frédégonde
* [[Josselin Siassia]] : le « nègre »
* [[Josselin Siassia]] : le "nègre"
* [[Jean-Claude Calon]] : le négrier
* [[Jean-Claude Calon]] : le négrier
* [[Maria Pitarresi]] : Olympe
* [[Maria Pitarresi]] : Olympe
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* [[Patrick Rocca]] : Bargas
* [[Patrick Rocca]] : Bargas
* [[Michel Alexandre (scénariste)|Michel Alexandre]] : le hallebardier
* [[Michel Alexandre (scénariste)|Michel Alexandre]] : le hallebardier
* [[Fanny Aubert]] : sœur Huguette
* [[Fanny Aubert]] : Sœur Huguette
* [[Grégoire Barachin]] : le premier élève escrimeur
* [[Grégoire Barachin]] : le premier élève escrimeur
* [[Jean-Pierre Bouchard]] : le conjuré
* [[Jean-Pierre Bouchard]] : le conjuré
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* [[André Maia]] : le duc de Conflans
* [[André Maia]] : le duc de Conflans
* [[Jean-Sébastien Pinel]] : le second élève escrimeur
* [[Jean-Sébastien Pinel]] : le second élève escrimeur
* [[Carole Pommes]] : sœur Germaine
* [[Carole Pommes]] : Sœur Germaine
* [[Rémy Riflade]] : l'officier de police
* [[Rémy Riflade]] : l'officier de police
* [[François Sinapi]] : Riccardo
* [[François Sinapi]] : Riccardo
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[[Fichier:Château de Beynac (Dordogne) - cuisine.jpg|thumb|300px|La cuisine du château de Beynac a notamment servi de décor au film]]
[[Fichier:Château de Beynac (Dordogne) - cuisine.jpg|thumb|300px|La cuisine du château de Beynac a notamment servi de décor au film]]
Le film a été tourné :
Le film a été tourné :
* au jardin des enfeux, cathédrale Saint-Sacerdos, [[Sarlat-la-Canéda]],
* au jardin des enfeux, cathédrale Saint-Sacerdos, [[Sarlat-la-Canéda]] ;
* au [[château de Biron]],
* au [[château de Biron]] ;
* au [[château de Beynac]],
* au [[château de Beynac]] ;
* au [[château de Maisons-Laffitte]],
* au [[château de Maisons-Laffitte]] ;
* au [[château de Vaux-le-Vicomte]],
* au [[château de Vaux-le-Vicomte]] ;
* au [[Portugal]].
* au [[Portugal]].


== Autour du film ==
== Autour du film ==
* Scénariste et producteur du film par sa société [[Little Bear (société de production)|Little Bear]], [[Bertrand Tavernier]] l'avait conçu comme un hommage au cinéma de [[série B]], par le foisonnement de l'action, le rythme, les situations appuyées et un léger décalage, les héros d'antan apparaissant comme de vieilles badernes sympathiques mais un peu dépassées. Il en avait confié la réalisation à [[Riccardo Freda]], vétéran italien du genre, qui avait eu l'idée du film, qu'il admirait beaucoup et qui n'avait pas tourné depuis 14 ans. Mais dès le début du tournage, celui-ci, âgé de 84 ans, s'avéra incapable de le suivre. Tavernier dut le remplacer au pied levé.
* Scénariste et producteur du film par sa société [[Little Bear (société de production)|Little Bear]], [[Bertrand Tavernier]] l'avait conçu comme un hommage au cinéma de [[série B]], par le foisonnement de l'action, le rythme, les situations appuyées et un léger décalage, les héros d'antan apparaissant comme de vieilles badernes sympathiques mais un peu dépassées. Il en avait confié la réalisation à [[Riccardo Freda]], vétéran italien du genre, qui avait eu l'idée du film, qu'il admirait beaucoup et qui n'avait pas tourné depuis 14 ans. Mais dès le début du tournage, celui-ci, âgé de 84 ans, s'avéra incapable de le suivre. Tavernier dut le remplacer au pied levé.
* Le titre suggère que le rôle principal devait être tenu par Sophie Marceau alors que ses dialogues s'avèraient plutôt maigres. Celle-ci s'en plaignit, exigeant des gros plans et réclamant que l'on coupât les autres acteurs. « Mon public n'aime pas les vieux ! Il ne veut voir que moi ! » assèna-t-elle à un Tavernier éberlué<ref>{{ouvrage|auteur=Jean-Claude Raspiengeas|titre=Bertrand Tavernier|éditeur=Flammarion|date=2001|passage=433|isbn=|lire en ligne=}}</ref>.
* Le titre suggère que le rôle principal devait être tenu par Sophie Marceau alors que ses dialogues s'avéraient plutôt maigres. Celle-ci s'en plaignit, exigeant des gros plans et réclamant que l'on coupât les autres acteurs. « Mon public n'aime pas les vieux ! Il ne veut voir que moi ! » asséna-t-elle à un Tavernier éberlué<ref>{{ouvrage|auteur=Jean-Claude Raspiengeas|titre=Bertrand Tavernier|éditeur=Flammarion|date=2001|passage=433|isbn=|lire en ligne=}}</ref>.
* {{Référence nécessaire|On peut entendre une musique de [[Philippe Sarde]] reprise du film ''[[Room Service (film, 1992)|Room Service]]'' de [[Georges Lautner]]. Un juron de d'Artagnan « Volaille de merde ! » est repris d'un autre film de Tavernier ''[[Que la fête commence...]]''. Un échange « Il y a sûrement un pont... - Trop loin ! » semble un clin d'œil au film ''[[Un pont trop loin]]''.|date=juillet 2020}}
* {{Référence nécessaire|On peut entendre une musique de [[Philippe Sarde]] reprise du film ''[[Room Service (film, 1992)|Room Service]]'' de [[Georges Lautner]]. Un juron de d'Artagnan « Volaille de merde ! » est repris d'un autre film de Tavernier ''[[Que la fête commence...]]''. Un échange « Il y a sûrement un pont... - Trop loin ! » semble un clin d'œil au film ''[[Un pont trop loin]]''.|date=juillet 2020}}
* 2 nominations aux [[20e cérémonie des César|César 1995]] : Meilleur acteur dans un second rôle pour [[Claude Rich]], Meilleure musique pour [[Philippe Sarde]].
* Deux nominations aux [[20e cérémonie des César|César 1995]] : meilleur acteur dans un second rôle pour [[Claude Rich]], meilleure musique pour [[Philippe Sarde]].


== Notes et références ==
== Notes et références ==
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=== Articles connexes ===
=== Articles connexes ===
* Les deux [[Roman (littérature)|romans]] ''[[Les Trois Mousquetaires]]'' et la suite ''[[Vingt ans après]]'' d'[[Alexandre Dumas]]
* Les deux [[Roman (littérature)|romans]] ''[[Les Trois Mousquetaires]]'' et la suite ''[[Vingt Ans après]]'' d'[[Alexandre Dumas]]
* [[Liste de films tournés en Dordogne]]
* [[Liste de films tournés dans le département de la Dordogne|Liste de films tournés en Dordogne]]


=== Liens externes ===
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{{Palette|Bertrand Tavernier|Alexandre Dumas père au cinéma et à la télévision|Les Trois Mousquetaires}}
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[[Catégorie:Adaptation des Trois Mousquetaires au cinéma]]
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[[Catégorie:Film tourné à Maisons-Laffitte]]
[[Catégorie:Film tourné à Maisons-Laffitte]]
[[Catégorie:Film en français]]
[[Catégorie:Film en français]]
[[Catégorie:Film de cape et d'épée]]

Dernière version du 16 novembre 2023 à 21:34

La Fille de d'Artagnan

Réalisation Bertrand Tavernier
Scénario Bertrand Tavernier
Jean Cosmos
Michel Léviant
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Film de cape et d'épée
Durée 129 min.
Sortie 1994

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

La Fille de d'Artagnan est un film de cape et d'épée français réalisé par Bertrand Tavernier, sorti en 1994 avec Sophie Marceau, Philippe Noiret et Claude Rich. Le scénario est inspiré librement des deux romans Les Trois Mousquetaires et sa suite Vingt Ans après d'Alexandre Dumas.

Synopsis[modifier | modifier le code]

En automne 1654, la jeune et fougueuse Éloïse, fille de l'héroïque capitaine gascon d'Artagnan, digne de son père au maniement de l'épée, assiste dans son pensionnat-couvent au meurtre de la Mère Supérieure par l'odieux Duc de Crassac et la femme en rouge, Églantine de Rochefort, qui se livrent à la traite des Noirs de l'Afrique vers les Amériques et au commerce du café. Elle croit deviner un complot contre le jeune roi Louis XIV et court vers Paris demander de l'aide à son père et avertir le jeune roi et son premier ministre, le cardinal Mazarin.

Elle provoque une chasse où son père et ses fidèles amis les célèbres mousquetaires Aramis, Athos, Porthos, bien que tous retirés du service des mousquetaires du roi, reprennent du service pour l'aider dans cette mission de paladin. En parallèle, elle s'éprend d'un jeune homme.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Lieux de tournage[modifier | modifier le code]

La cuisine du château de Beynac a notamment servi de décor au film

Le film a été tourné :

Autour du film[modifier | modifier le code]

  • Scénariste et producteur du film par sa société Little Bear, Bertrand Tavernier l'avait conçu comme un hommage au cinéma de série B, par le foisonnement de l'action, le rythme, les situations appuyées et un léger décalage, les héros d'antan apparaissant comme de vieilles badernes sympathiques mais un peu dépassées. Il en avait confié la réalisation à Riccardo Freda, vétéran italien du genre, qui avait eu l'idée du film, qu'il admirait beaucoup et qui n'avait pas tourné depuis 14 ans. Mais dès le début du tournage, celui-ci, âgé de 84 ans, s'avéra incapable de le suivre. Tavernier dut le remplacer au pied levé.
  • Le titre suggère que le rôle principal devait être tenu par Sophie Marceau alors que ses dialogues s'avéraient plutôt maigres. Celle-ci s'en plaignit, exigeant des gros plans et réclamant que l'on coupât les autres acteurs. « Mon public n'aime pas les vieux ! Il ne veut voir que moi ! » asséna-t-elle à un Tavernier éberlué[1].
  • On peut entendre une musique de Philippe Sarde reprise du film Room Service de Georges Lautner. Un juron de d'Artagnan « Volaille de merde ! » est repris d'un autre film de Tavernier Que la fête commence.... Un échange « Il y a sûrement un pont... - Trop loin ! » semble un clin d'œil au film Un pont trop loin.[réf. nécessaire]
  • Deux nominations aux César 1995 : meilleur acteur dans un second rôle pour Claude Rich, meilleure musique pour Philippe Sarde.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Jean-Claude Raspiengeas, Bertrand Tavernier, Flammarion, , p. 433

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]