« Comité de rédaction » : différence entre les versions

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Un '''comité de rédaction''' est un ensemble de personnes décidant de la [[ligne éditoriale]] que doit suivre une publication périodique. À sa tête se trouve un [[rédacteur en chef]]<ref>http://sejed.revues.org/index136.html</ref>.
Un '''comité de rédaction''' est un ensemble de personnes décidant de la [[ligne éditoriale]] que doit suivre une publication périodique. À sa tête se trouve un [[rédacteur en chef]]<ref>{{lien web |titre=Comité scientifique |url=http://sejed.revues.org/index136.html |site=revues.org |éditeur=École nationale de protection judiciaire de la jeunesse |date=04-04-2018 |consulté le=29-08-2020}}.</ref>.


== Composition ==
== Composition ==
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==Notes et références==
==Notes et références==
<references/>
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vxchghhj
L’article scientifique est aujourd’hui la forme prédominante de publication scientifique dans le monde. L’internationalisation de la science a amené les chercheurs des différents continents, non seulement à n’employer que l’anglais pour leur publication, mais en plus à adopter un format commun. Cette section de BioWiki présente les grandes lignes de cette forme de rédaction scientifique.
Évidemment, à partir d’une forme de base, les variations sont nombreuses. Ainsi, certains chercheurs publient à l’occasion un review sur un sujet donné. Ce type d’article adopte parfois la même structure, mais il est parfois rédiger plus simplement (Introduction, développement, Conclusion). La forme présentée ci-dessous est celle de la l’article de recherche scientifique.
Pour bien faire comprendre comment ce style peut être adapté, chaque section de l’article est expliquée et accompagnée d'un ou plusieurs exemples à télécharger en PDF. Dans le même ordre d’idée, vous trouverez à la toute fin quelques articles complets considérés comme de bons exemples du style, ainsi qu'une grille d'évaluation des rapports sous forme d'article. Enfin si vous avez des questions sur un quelconque aspect de la rédaction de l'article scientifique, suivez les liens BioWiki-le blogue


== Voir aussi ==
2. Insertion des références dans le texte
=== Articles connexes ===
* [[Rédacteur en chef]]
* [[Directeur de la rédaction]]
* [[Salle de rédaction]]


=== Lien externe ===
Un article scientifique s’appuie sur des références, c’est-à-dire essentiellement sur d’autres articles qui ont été révisés par un comité avant leur publication. Les livres spécialisés peuvent aussi être employés comme référence. Un article scientifique est en quelque sorte un texte argumentatif dont le raisonnement de l’auteur repose sur des prémisses qui elles sont soutenues par des références. L’insertion de références ne sert donc pas qu’à identifier des citations, mais aussi à identifier les idées des autres auteurs sur lesquels s’appuie l’article.
Deux méthodes sont principalement retenues pour l’insertion des références dans l’article : 1. (Auteur, année) ou 2. Chiffres en exposant ou entre parenthèses identifiant une référence dans une liste en fin d’article (jamais de notes en bas de page pour les références). Toutefois, dans le contexte de vos travaux en Sciences de la nature au cégep, vous devrez utiliser la méthode Auteur, date.

Pour identifier la ou les références qui s’appliquent à une idée empruntée, on procède selon les exemples suivants :
Exemple : Selon Gardner (2005), la chlorophylle b possède une couleur vert-jaune.
Exemple : La chlorophylle b possède une couleur vert-jaune (Gardner, 2005).
Exemple : Selon Gardner1, la chlorophylle b possède une couleur vert-jaune.
Exemple : La chlorophylle b possède une couleur vert-jaune (1).

Note : les chiffres en exposant ou entre parenthèses identifient une référence dans la liste à la toute fin de l’article.
Note : les références utilisées ici sont fictives.

Pour l’identification d’une citation, le principe est le même. On place toutefois la citation entre guillemets :
Exemple : « La chlorophylle b possède une couleur vert-jaune » (Gardner, 2005).

Pour plus de détails sur l’utilisation des références et la construction d’une liste de référence, consultez Infosphère :
Comment citer ou paraphraser
Faire et présenter une bibliographie

3. Les sections de l'article

Titre
Résumé (à moins d’avis contraire, il n’est pas exigé pour vos travaux au cégep)
Introduction
Matériel et méthode
Résultats
Discussion (Analyse)
Conclusion
Références

4. Le contenu des différentes sections

4.1 Le titre
Le titre d’un article scientifique doit être descriptif. C’est un résumé en soi. Il peut contenir le nom des espèces étudiées s’il y a lieu, les facteurs importants dont l’effet est étudié, quelques éléments de la méthode, etc.

Exemples :
Conséquences des introductions d'espèces animales et végétales sur la biodiversité en Nouvelle-Calédonie

Effet de la salinité sur la croissance, le métabolisme et la régulation ionique chez des Truites arc-en-ciel (Oncorhynchus mykiss) et des Saumons
Chinook (Oncorhynchus tshawytscha) juvéniles.

Prevention of coronary heart disease with pravastatin in men with hypercholesterolemia

Food choice by white-tailed deer in relation to protein and energy content of the diet: a field experiment

Caractéristiques des peuplements forestiers recherchés par le cerf de Virginie en hiver à la limite nord de son aire de répartition

Coxiella burnetii seroprevalence of shepherds and their flocks in the lower Saint-Lawrence River region of Quebec, Canada

Vaccines with the MF59 Adjuvant Do Not Stimulate Antibody Responses against Squalene

4.2 Le résumé (abstract)
Le résumé ou abstract est souvent la seule section visible lorsque vous trouvez un article avec un moteur de recherche. Il doit donc permettre au lecteur d’avoir une bonne idée du contenu de l’article, suffisamment pour déterminer si l’article l’intéresse. On y retrouve des éléments de l’Introduction, du Matériel et méthode, des Résultats, de la Discussion et de la Conclusion. Habituellement, le résumé ne contient pas de références insérées.

Exemple : (les chiffres désignent les éléments de 1 : Introduction; 2 : Matériel et méthode; 3 : Résultats; 4 : Discussion; 5 : Conclusion.

1Nous avons étudié les préférences hivernales d’habitat chez le Cerf de Virginie (Odocoileus virginianus) dans l’est du Québec. Dans ces conditions limites d’environnement, la mortalité hivernale par inanition peut dépasser 40% lors d’hivers rigoureux. 2Afin d’identifier les paramètres du milieu reliés à la répartition des cerfs, nous avons analysé la répartition des fèces et du broutement à partir d’inventaires réalisés aux printemps 1994 et 1995. 3Une analyse de régression multiple a retenu les variables explicatives suivantes : le type de peuplement, le couvert en conifères (relation positive), la quantité de tiges arbustives feuillues disponibles (relation positive), le diamètre moyen des arbres d’espèces décidues (relation négative). Parallèlement, l’évolution de la fréquentation des peuplements par les cerfs durant l’hiver a été suivie par des relevés des pistes dans la neige. 4Les cerfs ont utilisé tous les types de peuplement au début de l’hiver mais ont préféré les peuplements mélangés à dominance de conifères et évité les peuplements de feuillus lorsque les conditions d’enneigement sont devenues plus contraignantes. 4,5Nous suggérons un aménagement de la forêt visant à favoriser la venue de peuplements mixtes de structure inéquienne possédant un couvert en conifères compris entre 50 et 80%, ce qui permettrait aux cerfs de trouver, au même endroit, abri et nourriture.

Exemple 1 (PDF)
Exemple 2 (PDF)
Exemple 3 (PDF)
4.3 Introduction
Une introduction est construite en allant du général au particulier
Sujet amené : présentation du contexte général dans lequel se déroule l’étude ou justification de l'importance du sujet; suivi de l'état des connaissances sur le sujet. C’est la partie la plus longue de l’introduction et elle correspond à ce que vous connaissez sous le nom de Cadre théorique. Il s’agit de ce que les chercheurs appellent l'état des connaissances.
Sujet posé : la problématique précise de l'étude, le but de l'expérience.
Sujet divisé : dans cette section de l’introduction, on présente l’hypothèse ou les hypothèses de départ avec lesquelles on se propose d’aborder le travail. On donne aussi un aperçu de la méthode envisagée pour vérifier nos hypothèses.

Exemple : sa = sujet amené; sp = sujet posé ; sd= sujet divisé)

Les vaccins contenant l’adjuvant MF59 ne stimulent pas de réponses immunitaires contre le squalène

Introduction
saLe squalène est un hydrocarbure triterpénoïde (C30H50) produit par les plantes et présent dans plusieurs aliments. Le squalène est aussi produit abondamment par l’humain, chez qui il est un précurseur du cholestérol et des hormones stéroïdes (8). Il est synthétisé dans le foie et la peau, transporté dans le sang par les lipoprotéines de très basse densité (VLDL) et les lipoprotéines de basse densité (LDL), et sécrété en grande quantité par les glandes sébacées (10, 17). Puisqu’il est une composante naturelle du corps humain et qu’il est biodégradable, le squalène est utilisé comme constituant des adjuvants vaccinaux. Un de ces adjuvant est le MF59, une émulsion huile-dans-l’eau développée par Chiron (14). Plusieurs études précliniques et cliniques ont démontrées que le MF59 amplifie la réponse immunitaire d’une grande variété d’antigènes vaccinaux (15). Le MF59 entre dans la composition d’un vaccin contre l’influenza qui est autorisé dans divers pays Européens depuis 1997. Plus de 20 millions de doses de ce vaccin ont été distribuées et il a toujours démontré un excellent profile de sûreté. La sûreté des vaccins contenant l’adjuvant MF59 a aussi été démontrée par différentes études cliniques utilisant des antigènes recombinants des virus de l’hépatite B et de l’hépatite C, du cytomégalovirus, du virus de l’herpès simplex, du VIH, d’Escherichia coli uropathogénique, etc., avec différents groupes d’âge, incluant les nouveau-nés de 1-3 jours (16). En 2000, des anticorps anti-squalène ont été rapportés présents dans le sérum de vétérans qui sont revenus de la première Guerre du Golfe Persique avec une série de symptômes et diagnostiqués par les auteurs du rapport comme souffrant du syndrome de la guerre du Golfe (4). Les conclusions de ce rapport, basé sur un transfert de protéines (Western blot), ont été sévèrement critiquées sur une base technique (1) et ont été considérées comme non-concluante par l’Institut de Médecine (7).
spMalgré le fait que le vaccin donné aux vétérans de la Guerre de Golfe ne contenait pas de squalène (6) et malgré le fait que des symptômes similaires à ceux du syndrome de la Guerre du Golfe ont été rapportés après plusieurs guerres, incluant la Guerre Civile Américaine (9), nous avons décidé d’entreprendre une étude pour déterminer si l’immunisation avec un vaccin contre l’influenza contenant un adjuvant MF59 stimulait une réponse immunitaire contre le squalène.
sdÀ cette fin, nous avons adapté et validé un test ELISA (enzyme-linked immunosorbent assay), à l’origine développé par Matyas et al. (11), et testé des sérums d’adultes n’ayant jamais reçu un vaccin contenant l’adjuvant MF59 et des sérums d’individus ayant reçu un vaccin contre l’influenza contenant l’adjuvant MF59. Nous concluons que des anticorps anti-squalène sont trouvés très fréquemment en faible quantité dans les sérums des adultes en santé non-vaccinés et que la vaccination avec un vaccin contre l’influenza contenant l’adjuvant MF59 ne possède pas d’impact mesurable sur la quantité de ces anticorps.
BioWiki-le blogue
Exemple 1 (PDF)
Exemple 2 (PDF)
Exemple 3 (PDF)
5. Références

Les explications provenant de l’observation de la manière dont sont construits de nombreux articles scientifiques, je considère les exemples introduits dans les différentes sections de cette capsule comme des références.

Berteaux D., M Crête, J Huot, J Maltais, J-P Ouellet. Food choice bye white tailed deer in relation to protein and energy content of the diet : a field experiment. Oecologia (1998) 115 : 84-92.
Chowell G, SM Bertozzi, A Colchero, H Lopez-Gatell, C Alpuche-Aranda, M Hernandez and MA Miller. Severe Respiratory Disease Concurrent with the Circulation of H1N1 Influenza. N. engl j med 361;7 nejm.org august 13, 2009.
Del Giudice G, E Fragapane, R Bugarini, M Hora, T Henriksson, E Palla, D O’Hagan, J Donnelly, R Rappuoli and A Podda. Vaccines with the MF59 Adjuvant Do Not Stimulate Antibody Responses against Squalene. CLINICAL AND VACCINE IMMUNOLOGY, Sept. 2006, p. 1010–1013.
Dolcé P, M-J Bélanger, K Tumanowicz, et al. Coxiella burnetii seroprevalence of shepherds and their flocks in the lower Saint-Lawrence River region of Quebec, Canada. Can J Infect Dis 2003;14(2):97-102.
Morgan JD and GK Iwama. Effects of Salinity on Growth, Metabolism, and Ion Regulation in Juvenile Rainbow and Steelhead Trout (Oncorhynchus mykiss) and Fall Chinook Salmon (Oncorhynchus tshawytscha). Can. J. Fish. Aquat. Sci. 48(11): 2083–2094. 1991.
Norby RJ., EG O’Neill and RJ Luxmoore. Effects of Atmospheric CO2 enrichment on the Growth and Mineral Nutrition of Quercus alba Seedlings in Nutrient-Poor soil. Plant Physiol. (1986) 82, 83-89.


6. Rédaction d'un article scientifique - deuxième partie

Pour la suite, visitez Rédaction d'un article scientifique - deuxième partie

==Lien externe==
*{{en}} ''[http://www.clintreilly.com/?p=134 Editorial Boards and the Public Interest]'' par Clint Reilly
*{{en}} ''[http://www.clintreilly.com/?p=134 Editorial Boards and the Public Interest]'' par Clint Reilly


{{Portail|édition|presse écrite|médias}}
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[[Catégorie:Édition]]
[[Catégorie:Édition]]
[[Catégorie:Journalisme]]
[[Catégorie:Terminologie du journalisme]]

Dernière version du 26 août 2021 à 20:36

Un comité de rédaction est un ensemble de personnes décidant de la ligne éditoriale que doit suivre une publication périodique. À sa tête se trouve un rédacteur en chef[1].

Composition[modifier | modifier le code]

Dans un journal, le comité de rédaction se compose généralement du rédacteur en chef et des journalistes. Certains journaux peuvent inclure d'autres personnes dans le comité de rédaction.

Les comités de rédaction des magazines peuvent comporter des experts sur les sujets sur lesquels se focalise le magazine. Certains grands magazines peuvent ainsi avoir plusieurs comités de rédaction selon les sujets traités. Un comité de rédaction exécutif peut chapeauter ces comités, il est composé généralement du rédacteur principal et des représentants des comités de rédaction subalternes.

Les éditeurs de livres peuvent également faire appel à un comité de rédaction composé d'experts propres aux sujets traités par la publication.

Fonctions[modifier | modifier le code]

Les comités de rédaction se réunissent à intervalles réguliers afin de discuter des dernières nouvelles et opinions sur les sujets traités par la publication. Ils décident ainsi qui écrira quels éditoriaux et pour quel jour. Lorsqu'un éditorial ainsi construit paraît dans un journal, il peut être considéré comme l'opinion institutionnelle du journal.

Dans certains journaux, particulièrement les petits, il n'y a pas de comité de rédaction. Ils doivent ainsi se fier au jugement d'un simple rédacteur.

Certains éditeurs de livres ou de magazines vont utiliser régulièrement leurs comités de rédaction pour réviser ou sélectionner des manuscrits ou des articles, ou vérifier les faits qui y sont exposés.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Comité scientifique », sur revues.org, École nationale de protection judiciaire de la jeunesse, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]