« Bande dessinée ivoirienne » : différence entre les versions

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L’histoire du neuvième art en Côte d’Ivoire remonte aux années 1970 avec l’hebdomadaire Ivoire Dimanche. Cet hebdomadaire a révélé des personnages comme Dago et Monsieur Zézé. La bande dessinée ivoirienne doit ses lettres de noblesse à des auteurs pétris de talents comme Groud Gilbert, Zohoré Lassane, Benjamin Kouadio, Illary Simplice, Karlos, Kan Souffle, Mendozza. La liste est loin d’être exhaustive. Et le journal Gbich y a contribué énormément.
L’histoire de la '''bande dessinée [[Côte d’Ivoire|ivoirienne]]''' remonte aux années 1970 avec l’[[Côte d'Ivoire|hebdomadaire Ivoire Dimanche]]. Cet hebdomadaire a révélé des personnages comme Dago et Monsieur Zézé. La bande dessinée ivoirienne doit ses lettres de noblesse à des auteurs comme Groud Gilbert, [[Gbich|Zohoré Lassane]], [[Benjamin Kouadio]] Illary Simplice, [[Gbich|Karlos, Kan Souffle, Mendozza.]] La liste est loin d’être exhaustive. Et le journal [[Gbich]] y a contribué énormément.
Mais force est de constater que ce moyen d’expression à cheval sur le graphisme, la littérature et le cinéma peine à une reconnaissance internationale. La Côte d’Ivoire est connue pour être le premier producteur mondial de cacao et le deuxième producteur de café. Il n’y a pas de raison qu’on ne la connaisse pas aussi à travers son neuvième art.
Ce moyen d’expression à cheval sur le graphisme, la littérature et le cinéma peine à une reconnaissance internationale.
Quelques albums ont vu le jour. Les genres et les styles diffèrent d’un auteur à un autre. On y trouve du réalisme, du semi-réalisme, de l’humour, du comique, de la science-fiction. Ils sont pour la plupart en noir et blanc. Le genre le plus prisé est l’humour. Un humour à forte coloration locale traitant des thèmes du quotidien comme la corruption, l’infidélité, le système D (débrouillardise), le sida, etc.
'''LES AUTEURS'''
Les auteurs ivoiriens ont du mal à se faire éditer sur place. A l’international, c’est encore plus difficile. Mais quelques-uns ont pu avoir la chance de figurer dans le catalogue de maisons d'édition comme [[Éditeur de bande dessinée|Albin Michel]], [[Gallimard]] ou [[L'Harmattan]]. C’est le cas de [[Gilbert G. Groud]] (''[[Magie Noire (bande dessinée)|Magie noire]]''), [[Marguerite Abouet]] (''[[Aya de Yopougon]]'') et [[Benjamin Kouadio]] (''Les envahisseurs'').
.Marguerite Abouet (scénariste)
Les éditeurs locaux spécialisés dans le neuvième art n’existent pas. Ceux qui ont publié un auteur comme [[Benjamin Kouadio]] sont des généralistes. Ils préfèrent éditer des romans que des bd. Ils ne sont pas intéressés par le produit bande dessinée qualifié à tort de mineur. Il suffit de jeter un coup d’œil à leur catalogue pour s’en convaincre.
.Jess Sah Bi
Malgré cette situation difficile, les bédéistes ivoiriens continuent de travailler dans l’espoir de lendemains meilleurs.
.Soumaïla Adigun
.Lacombe
.Groud Gilbert
.Benjamin Kouadio
.Zohoré Lassane
.Illary Simplice
.Kan Souffle
.Atsin Désiré
.Karlos Guédé Gou
.Bertin Amanvi
'''LES HEROS'''
.Dago
.Monsieur Zézé
.John Koutoukou
.Tommy Lapoasse
.Cauphy Gombo
.Sergent Deutogo
.Gnanmankoudji Zékinan
.Jo Bleck
.Petit Papou
.Les Zirigbis



'''LES ALBUMS'''
== Les auteurs ==
.Les aventures de Grégoire Kokobé, 1972.
Marguerite Abouet (scénariste), Jess Sah Bi, Soumaïla Adigun, Lacombe, Groud Gilbert, [[Benjamin Kouadio]], [[Lassane Zohoré|Zohoré Lassane]], Illary Simplice, Kan Souffle, Atsin Désiré, Karlos Guédé Gou, Bertin Amanvi, Mendozza.
.Yapo et Pipo, 1971

.John Koutoukou, responsable irresponsable, Céda 1999.
== Les héros ==
.Magie noire, Albin Michel 2003 et 2008.
Dago, Monsieur Zézé, [[John Koutoukou]], Tommy Lapoasse, Cauphy Gombo, Petit Débrouyair, Sergent Deutogo, Gnanmankoudji Zékinan, Jo Bleck, Petit Papou, Les Zirigbis
.Blolo bian, l’amant de l’au-delà, 2003.

.Cultivons l’amour, collectif 2002.
== Les albums ==
.On va où là ? Collectif, 2006.
* [[Benjamin Kouadio|Les envahisseurs]], [[L'Harmattan]], 2013
.Aya de yopougon, Gallimard 2009.
* Les aventures de Grégoire Kokobé, 1972.
.Dago, 1973.
* Yapo et Pipo, 1971.
.Koutoubou ! Editions Présence, 1992.
* [[Benjamin Kouadio|John Koutoukou]], responsable irresponsable, Céda 1999
.Le sida et autres affaires le concernant.
* Magie noire, Albin Michel 2003 et 2008.
.Cauphy Gombo, no pitié in bizness.
* Blolo bian, l’amant de l’au-delà, 2003.
.Imbécile et heureux, 1984.
* Cultivons l’amour, collectif 2002.
.Monsieur Zézé, ça c’est fort, Achka 1989.
* On va où là ? Collectif, 2006.
[http://Dictionnaire%20mondial%20de%20la%20bande%20dessinée(Larousse),article%20Afrique%20hors%20texte%20page%207%20ISBN%20978-2-03-584331-9 Dictionnaire mondial de la bande dessinée(Larousse),article Afrique hors texte page 7 ISBN 978-2-03-584331-9]
* Aya de yopougon, Gallimard 2009.
* Dago, 1973.
*[[Lassane Zohoré|Koutoubou]] ! Editions Présence, 1992
* [[Lassane Zohoré|Le sida et autres affaires le concernant]], Céda.
*[[Lassane Zohoré|Cauphy Gombo, no pitié in bizness]].
* Imbécile et heureux, 1984.
* Monsieur Zézé, ça c’est fort, Achka 1989.

== Notes et références ==
* ''Dictionnaire mondial de la bande dessinée'', [[Éditions Larousse|Larousse]], article {{Citation|Afrique}} hors texte page 7 {{ISBN|978-2-03-584331-9}}

{{Palette Bande dessinée dans le monde}}

{{Portail|BD|Culture ivoirienne}}

[[Catégorie:Littérature ivoirienne]]
[[Catégorie:Bande dessinée ivoirienne]]

Dernière version du 11 mars 2020 à 00:01

L’histoire de la bande dessinée ivoirienne remonte aux années 1970 avec l’hebdomadaire Ivoire Dimanche. Cet hebdomadaire a révélé des personnages comme Dago et Monsieur Zézé. La bande dessinée ivoirienne doit ses lettres de noblesse à des auteurs comme Groud Gilbert, Zohoré Lassane, Benjamin Kouadio Illary Simplice, Karlos, Kan Souffle, Mendozza. La liste est loin d’être exhaustive. Et le journal Gbich y a contribué énormément.

Ce moyen d’expression à cheval sur le graphisme, la littérature et le cinéma peine à une reconnaissance internationale. Quelques albums ont vu le jour. Les genres et les styles diffèrent d’un auteur à un autre. On y trouve du réalisme, du semi-réalisme, de l’humour, du comique, de la science-fiction. Ils sont pour la plupart en noir et blanc. Le genre le plus prisé est l’humour. Un humour à forte coloration locale traitant des thèmes du quotidien comme la corruption, l’infidélité, le système D (débrouillardise), le sida, etc. Les auteurs ivoiriens ont du mal à se faire éditer sur place. A l’international, c’est encore plus difficile. Mais quelques-uns ont pu avoir la chance de figurer dans le catalogue de maisons d'édition comme Albin Michel, Gallimard ou L'Harmattan. C’est le cas de Gilbert G. Groud (Magie noire), Marguerite Abouet (Aya de Yopougon) et Benjamin Kouadio (Les envahisseurs). Les éditeurs locaux spécialisés dans le neuvième art n’existent pas. Ceux qui ont publié un auteur comme Benjamin Kouadio sont des généralistes. Ils préfèrent éditer des romans que des bd. Ils ne sont pas intéressés par le produit bande dessinée qualifié à tort de mineur. Il suffit de jeter un coup d’œil à leur catalogue pour s’en convaincre. Malgré cette situation difficile, les bédéistes ivoiriens continuent de travailler dans l’espoir de lendemains meilleurs.


Les auteurs[modifier | modifier le code]

Marguerite Abouet (scénariste), Jess Sah Bi, Soumaïla Adigun, Lacombe, Groud Gilbert, Benjamin Kouadio, Zohoré Lassane, Illary Simplice, Kan Souffle, Atsin Désiré, Karlos Guédé Gou, Bertin Amanvi, Mendozza.

Les héros[modifier | modifier le code]

Dago, Monsieur Zézé, John Koutoukou, Tommy Lapoasse, Cauphy Gombo, Petit Débrouyair, Sergent Deutogo, Gnanmankoudji Zékinan, Jo Bleck, Petit Papou, Les Zirigbis

Les albums[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]