« Kecak » : différence entre les versions
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Dernière version du 12 mai 2024 à 22:31
Le Kecak (prononcé "Ketchak") est un chœur de percussions vocales balinais accompagnant originellement des transes lors de rituels. Sous le regard d'artistes occidentaux tels que Walter Spies[1] dans les années 1930 ou plus récemment Maurice Béjart, une forme spectaculaire non rituelle a été créée, incorporant des textes du Ramayana, un des écrits fondamentaux de l’hindouisme et de la civilisation indienne.
Un chœur d'une centaine d'hommes raconte l'épisode où les singes aident le prince Rāma à battre le démon Ravana pour récupérer sa femme Sītā kidnappée par ce dernier. Pour cela ils chantent de manière ininterrompue le distinctif "chak-a-chak-a-chak" et font des mouvements synchronisés autour des différents protagonistes de l'histoire qui interviennent au centre, entourés par le chœur. L'apogée de l'accompagnement qui va crescendo coïncide avec la victoire lors du combat[2].
Ce spectacle est atypique car dépourvu d'accompagnement instrumental, en l'occurrence le traditionnel gamelan à Bali. La pulsation est assurée par un des chanteurs du chœur. Le Kecak se fait assis par terre en rond avec un chef en plein milieu.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Tantri Yuliandini, "Limbak, Rina : Two generations of 'kecak' dancers", The Jakarta Post, 18 mai 2002
- Extrait sonore du chant sur UBU.com
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :