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Louis Collard
Naissance
Décès (à 32 ans)

Louis Collard[1], né le 9 août 1915 à Ans, est un militaire, nationaliste et collaborateur belge pendant la Seconde Guerre mondiale. Il est fusillé à Charleroi, le 10 novembre 1947, pour avoir occupé un rôle central dans la gestion du parti rexiste en l’absence de Léon Degrelle et pour avoir commandité la tuerie de Courcelles ainsi que les assassinats d'Alexandre Galopin, de Jules Hiernaux et du Bâtonnier Braffort.

Enfance et jeunesse

Louis Collard, éduqué dans un collège catholique, a reçu la formation typique d'un jeune membre de la bourgeoisie. Les turbulences économiques des années 1930 marquent son parcours et malgré son éducation privilégiée, il dérive sans objectif précis dans cette période de grande incertitude économique[2].

Il effectua son service militaire durant lequel il obtiendra le grade de galon de maréchal des logis. Toujours considéré comme militaire durant ses différents procès, il fut rétrogradé le jour de son exécution[3].

Rencontre avec le mouvement rexiste

Une première apparition remarquée au sein de Rex

Rexiste de la première heure, Collard figure parmi les premiers partisans du parti[4]. En 1936, il rejoint la direction du mouvement, s'occupant de l'organisation des meetings. Il joue un rôle majeur dans le triomphe électoral rexiste de 1936, où le parti obtient 11,49% des sièges, en s'occupant de la province du Luxembourg. Après ce succès inattendu, il organise les grands rassemblements de masse de l'hiver 1936-1937 du mouvement rexiste[4].

Acharné de travail, malgré des critiques concernant son manque d'organisation, Collard s'occupe des principaux rassemblements publics de Léon Degrelle[2]. Initialement secrétaire[5], il devient ensuite chef des services des meetings[6]. Parallèlement, il est également rédacteur au journal "Le Pays Réel"[6].

Poursuites judiciaires

Le 12 décembre 1936, Collard est mis sous mandat d’arrêt et inculpé de recel de documents[7]. Le 1er mai 1938, il est cité au tribunal correctionnel de Bruxelles et accusé de recel de documents et de violation du secret professionnel pour avoir détourné des pièces d’un dossier du greffe, afin de les publier sous forme de reproductions photographiques dans la presse rexiste[8]. Défendu par Maître Waraux, il est présenté comme un jeune homme fier d'avoir obtenu ses premières missions pour Rex et fiévreux de rendre des services au mouvement[8]. Il est finalement condamné par la 20e Chambre correctionnelle à 8 jours de prison avec 3 ans de sursis et 182 francs d’amende[9].

Retrait du parti et errance durant les premières années de la guerre

Vers 1939, alors que la fortune de Rex et ses influences déclinent, Collard se retire du mouvement[4]. Il travaille alors brièvement pour le grand magasin Sarma avant d’être rappelé à l’armée. Libéré d’un camp de prisonniers de guerre en octobre 1940, il ne montre aucun désir de rejoindre Rex[4]. Il sollicite toutefois un emploi au Commissariat aux prix et aux salaires, un service public administratif belge dirigé par Paul Beeckman, chef du Vlaams Nationaal Verbond, proche du mouvement de l’Ordre nouveau[10].

Bien que Collard n’ait pas relancé sa carrière au sein de Rex, son idéologie resta intacte[2]. N’ayant pas réussi à être embauché au Commissariat, il rentre à Liège où son unique activité collaborationniste fut de vendre aux Allemands du matériel de construction[11].

Cogestion du parti en l'absence de Léon Degrelle

L'architecte de la politique du mouvement rexiste

Une ascension fulgurante

En septembre 1942, l'industriel pro-rexiste Van Reck accepte de financer le salaire d’un employé supplémentaire dans le service politique de Rex, dirigé par José Streel. Collard est choisi pour le poste et prend ses responsabilités avec énergie[12]. À la fin de 1942, le chef ad interim de Rex, Victor Matthijs, réorganise les quartiers généraux en fédérations de départements hiérarchisés, plaçant le département politique au sommet[13]. Matthijs nomme Léon Brunet, notaire, sénateur rexiste d’avant-guerre et Premier échevin du Grand Bruxelles à la tête du département pour rassurer les sceptiques après le départ de José Streel[14]. Toutefois, Brunet n’étant guère intéressé par la bureaucratie rexiste[15], la supervision effective du département est alors assurée par Collard, désigné chef adjoint pour ses talents d’organisateur[16].

En six mois, Collard surpasse ses rivaux et devient le conseiller privilégié et confident de Matthijs, jouant un rôle central dans les initiatives rexistes de 1943. Il s’affirme alors comme le troisième homme de Rex, après Matthijs et Degrelle, et dirige pas moins de 60 employés[17]. En 1943 et 1944, Collard domine l’État-Major rexiste, étant qualifié d'« éminence grise » par l'ancien rexiste Henry Marcovitz[17]. Selon celui-ci, Collard utilise son influence sur Matthijs, qui n’a alors plus de rôle effectif dans les affaires de Rex. Ses qualités de travailleur dynamique et talentueux sont alors unanimement reconnues par Streel, Matthijs et Degrelle[17].

Une stratégie politique d'infiltration

Louis Collard et Victor Matthijs, ainsi que leurs collaborateurs, ont depuis longtemps compris que la force de la Légion wallonne est le seul espoir raisonnable d'établir leur pouvoir à grande échelle en Belgique[18]. Face à cette réalité, la politique de Rex, menée par Louis Collard, se transforme et se concentre désormais uniquement sur l'infiltration des administrations au niveau local[19]. Les travaux initiés par José Streel sont poursuivis par Collard, qui rend l'organisation du département plus structurée et efficace. Ainsi, dès l'automne 1943, un vaste fichier couvrant tout le personnel des administrations est établi, reposant sur les relations étroites entretenues avec le cabinet wallon du ministère de l'Intérieur, dirigé par Romsée, que Collard visite au moins une fois par semaine[19]. Cette coopération permet à Rex de sélectionner les militants susceptibles d'être nommés à divers postes dépendant du ministère de l'Intérieur. Les relations étant si bonnes, Collard est même sollicité directement par le cabinet pour pourvoir les postes vacants par des militants rexistes[20].

Grâce à cette politique, selon un rapport rexiste de fin d'année 1943, une commune sur huit en Belgique francophone est sous contrôle rexiste[21]. La stratégie d'infiltration locale cible particulièrement les communes les plus peuplées, telles que Charleroi, La Louvière et Liège, où, selon le rapport, 70% de la population francophone réside dans des communes dirigées par des rexistes[22]. À travers cette stratégie, Collard exprime dès 1942 le souhait de contrôler les services de police communale en les infiltrant, considérant cela comme une priorité absolue pour transformer les villes et villages en territoires sécurisés[19]. Pour ce faire, il promeut de nombreux policiers zélés et la nomination de policiers pro-allemands par les conseils communaux infiltrés par Rex. Le parti va même jusqu'à offrir des primes à ceux qui se distinguent dans la lutte contre la résistance[23]. Malgré tous les efforts déployés, les résultats sont décevants, et l'espoir de contrôler la gendarmerie s'éteint, les gendarmes pro-rexistes se trouvant isolés et démoralisés face à leurs homologues anglophiles en plus grand nombre[19].

Cette politique d'occupation des responsabilités publiques émane uniquement du département politique dirigé par Louis Collard. La hiérarchie mise en place par Victor Matthijs permet à ce département d'occuper une position dominante par rapport aux autres quartiers généraux. Collard devint ainsi le principal architecte et le plus enthousiaste de tous les rexistes face à l'idée de mener une politique d'infiltration[12].

En 1943, alors que de nombreux rexistes se sentent menacés par la résistance et que la collaboration montre des signes de fragilité, Matthijs et Collard envisagent la création d'une police spéciale pour assurer la protection des bourgmestres et échevins rexistes[24]. Pour ce faire, ils se tournent vers Jungclaus, représentant de la SS en Belgique, et lui proposent la création d'une unité de gardes du corps rexistes opérant sous la protection de la SS. Jungclaus accepte cette proposition afin d'augmenter le nombre d'hommes sous son commandement et de renforcer les liens avec le parti rexiste[24]. Le 20 novembre, un accord est négocié par Louis Collard, débouchant sur la création de l'unité « Étendard de Protection Paul Colin », en hommage au journaliste collaborationniste assassiné, plus communément appelée « Formation B »[24].

Cette unité, composée d'environ 300 hommes, opère sous le commandement rexiste tout en étant sous la responsabilité finale de la SS et devient effective à partir de janvier 1944 à Namur[24].

Rôle central et figure du parti

Au sommet de la hiérarchie

Le 3 janvier 1944, Victor Matthijs décide de réorganiser la structure de Rex. Louis Collard est alors nommé secrétaire de l'état-major tout en maintenant son poste de chef du département politique, lui permettant ainsi de superviser directement tous les bureaux centraux de Rex. En pratique, dès 1944, Matthijs adopte un rôle plus présidentiel, laissant à Collard la responsabilité totale des quartiers généraux de Rex[24].

Cette même année, Léon Degrelle demande à Matthijs de dresser une liste de Belges à déporter vers l'Allemagne nazie pour travailler dans les usines du Reich. Matthijs refuse d'exécuter ces ordres, conduisant Degrelle à se tourner directement vers Collard, le 13 mai 1944[25]. Collard négocie avec Degrelle pour réduire le nombre de noms de 40 000 à 10 000. Il parvint à compiler entre 6000 et 7000 noms qui ne seront pas transmis aux Allemands en raison de l'avancée des forces alliées[25].

Anticipant l'invasion alliée et un soulèvement potentiel de la résistance, les dirigeants rexistes décident de créer le Service K pour protéger les membres du mouvement. Malgré ces mesures, Collard reste fermement attaché à son idéologie. Dans une note distribuée aux officiers locaux de Rex, il affirme que les mesures de sécurité sont une preuve de réalisme et d'engagement à combattre et à vaincre[25]. Il prédit que les forces allemandes, avec l'aide de Rex, écraseront toute tentative de soulèvement de la résistance en Belgique et que Rex obtiendra bientôt un pouvoir considérable[25].

Il est difficile de déterminer si Collard et le chef d'état-major de Rex ad intérim croyaient réellement en ces déclarations ou si elles étaient simplement de la propagande. Matthijs dira plus tard, lors de son procès, que cette confiance reposait sur un aveuglement stupide résultant en grande partie des fantasmes des années précédentes[25].

Face à la pression croissante et aux tentatives de nombreux rexistes de changer de camp, Collard averti en mars 1944 que communiquer les détails des activités rexistes aux personnes extérieures au mouvement équivaut à une « trahison pure et simple »[25].

Symbole de la répression rexiste

Dans les derniers mois de l'occupation, de nombreux observateurs décrivent l'atmosphère comme une guerre civile, marquée par des haines fratricides. Plusieurs centaines de rexistes sont tués, y compris Edouard Degrelle, frère du chef du parti, le 8 juillet 1944, ce qui pousse l'état-major et Louis Collard à pratiquer une répression sanglante sous la bannière du "contre-terrorisme"[26]. Bien que ces assassinats ne soient pas directement exécutés par l'état-major, Collard, récemment nommé chef d'état-major de la milice, coordonne et encourage les attaques en utilisant la Formation B créée un an auparavant[26].

Dès juillet 1944, Matthijs décide de se retirer dans sa ville natale, laissant Collard diriger Rex pendant les derniers mois de l'occupation. Collard, administrateur habile mais dominateur, exerce un contrôle absolu sur la bureaucratie rexiste et menace le personnel à sa guise[27]. Son caractère imprévisible et agressif s'intensifie. Son imprévisibilité est illustré par son mariage soudain en juin 1944 avec une jeune représentante de l'organisation féminine rexiste, Huguette De Foiches, qu'il nommera à la tête de l’École Marie de Bourgogne[28]. Sous l'influence d'un stimulant artificiel, son comportement changeant est exacerbé, provoquant des accès de colère irrationnelle[26].

Le mouvement rexiste se trouve donc entièrement entre les mains d'un jeune despote absorbé par le travail et sous l'emprise de drogue. Au lieu de se concentrer sur la protection de leurs sympathisants, sachant que la défaite est inévitable, l'état-major de Rex opte pour un dernier acte de violence[26]. Ils annoncent l'heure de "l'action révolutionnaire" au Palais des Beaux-arts le 13 août, déclenchant une escalade de violence et d'assassinats en série, dont les tueries de Courcelles en sont le point culminant, mises en place et avalisées par l'état-major et donc par Collard[26].

Louis Collard, apprenant l'attaque visant George Dubois, avocat de Degrelle, décide d'agir. Il ordonne l'arrestation de plusieurs grands juristes, dont le bâtonnier Braffort. Malgré les supplications de Dubois pour mettre fin au bain de sang, Collard décide de persister. Le bâtonnier est battu et abattu dans un bois proche de Bruxelles.

Lors de son procès, Victor Matthijs admet ne pas avoir eu connaissance de nombreux de ces crimes et affirme avoir cessé toute activité après les tueries de Courcelles, orchestrées en grande partie par Louis Collard[26].

Le 30 mars 1945, lors d'une réunion entre Degrelle, Matthys et Collard à Beckerrode, le mouvement rexiste est officiellement dissous[29].

L'après-guerre : l'heure de la Justice

Disparition dans la nature et fin de la cavale

Matthijs et Collard fuient en Allemagne en direction de la Suisse, probablement en passant par Hanovre et ses environs, où Collard avait établi un état-major sous sa direction dès 1944. Refoulés à la frontière suisse, ils se dirigent vers les Alpes autrichiennes[29]. Matthijs est capturé, tandis que Collard parvient à s'échapper et n'est retrouvé qu'en février 1946 à Innsbruck, en Autriche, par la Sûreté belge, en compagnie de 20 S.S. belges et de sa femme Huguette[30].

Il était alors condamné à mort par contumace et recherché en tant que directeur des brigades B et Z, organisateur et instigateur d'assassinats pendant l'occupation. Il était notamment accusé d'avoir orchestré, le 28 février 1944, l'assassinat de policiers dans un commissariat de Forest, ainsi que les assassinats de M. Galopin, des époux Servais, de Jules Hiernaux, du bâtonnier Braffort, et la tuerie de Courcelles les 17 et 18 août 1944[30].

Ramené en Belgique, il est mis à la disposition des auditeurs militaires chargés des enquêtes, en attente d'un procès[30].

Le procès de l'assassinat de Jules Hiernaux

Devant le Conseil de guerre de Charleroi, Jean Avart accuse Collard de l'avoir chargé de centraliser des informations sur la franc-maçonnerie belge dans le but de cibler des personnalités pour des représailles, menant à l'assassinat de Jules Hiernaux, directeur de l'Université du Travail, ancien ministre et franc-maçon[31]. Face à cette accusation, Collard précise d'un ton sec qu'il effectuait ces recherches "à titre documentaire", mais admet par la suite avoir "pris la responsabilité de certaines représailles, celles du 18 août par exemple". Il se retranche derrière son rôle de chef officieux du département politique, celui-ci étant encore sous la direction du notaire Léon Brunet[31], tout en reconnaissant avoir exercé le pouvoir sans porter le titre de ses fonctions[32].

Il est condamné à la peine capitale, la peine de mort, le 1er mars 1946, étant considéré comme l'un des responsables de l'assassinat de Monsieur Hiernaux[33].

Le procès hors-norme de la tuerie de Courcelles

Le 21 mai 1946 débute le plus grand procès que la Belgique ait connu à l'époque[34]. Devant le Conseil de Guerre de Charleroi, dans la Salle Concordia[35], comparaissent les 97 prévenus soupçonnés d'avoir participé aux tueries des 17 et 18 août 1944, avec comme figure de proue Victor Matthijs et Louis Collard[36]. Celui-ci tente par ailleurs de se suicider dans les mois suivant l'ouverture du procès, en vain[37].

Vêtu du numéro 55, arborant une longue veste et une paire de lunettes en acier[38], il adopte une attitude évasive face aux questions du président du tribunal, feignant la crise d'amnésie et usant de petits arguments pour échapper à ses responsabilités[39]. Lorsqu'on lui demande de raconter ce qui s'est passé le 17 août à Bruxelles, il répond en se passant la main sur le front : "Il m'est absolument impossible de me rappeler de quoi que ce soit".[40]

Quant à son prétendu état d'ivresse avant les massacres, il déclare en rigolant : "Je ne me souviens plus, je n'ai que des bribes chaotiques de souvenir".[40]

Face aux aveux de certains membres de Rex l'ayant vu transporter de l'essence et asperger les rideaux de plusieurs maisons, il réplique ironiquement : "Je ne me souviens plus. Mais je me rappelle qu'il y avait au moins 15 personnes avec moi et c'est moi qui ai tout fait. Et les autres alors, à quoi servaient-ils ?".[40]

Son avocat, Maître Birke, soutient qu'il est injuste de placer Collard et Matthijss sur un pied d'égalité. Il affirme que Collard n'a jamais été consulté par le chef de Rex ad intérim, qui a pris ses décisions seul. Collard, selon son avocat, doit être considéré comme un greffier et implore de ne pas appliquer la peine de mort[41].

Après près de deux mois de procès, au cours desquels 147 témoins à charge sont entendus et les prévenus interrogés, les débats prennent fin et le jugement est rendu le 3 août 1946, à 10 heures[42]. Collard est condamné à mort par exécution, considéré avec Victor Matthys comme l'instigateur principal des tueries[43] et pour avoir incendié le château de Mme Van Hoegarden et de l'architecte Simon[44].

Exécution dans une caserne de Charleroi

Le 10 novembre 1947, Collard est fusillé en compagnie de 26 autres membres du mouvement rexiste condamnés pour leurs crimes. Il fait partie du premier peloton d'exécution prévu à 7h30[3]. Après avoir fumé sa dernière cigarette, il est visiblement accablé et effondré par ce qui l'attend et sera porté par les forces de l'ordre jusqu'à son poteau d'exécution[39].

En raison de son statut militaire, il subit d'abord la dégradation militaire avant d'être fusillé dans le dos[3].

À 7h36, le coup de feu retentit et Collard s'effondre. Malgré le petit morceau de tissu rouge indiquant le point de visée fatal, il ne succombe pas immédiatement. Après la salve initiale, il se met à crier[39], reçoit l'absolution finale d'un prêtre et est finalement achevé par un coup de grâce administré par un officier de gendarmerie[3].

Notes et références

  1. Le Journal des tribunaux, 22 juin 1947, p. 376, "Tribunaux Militaires".
  2. a b et c Martin Conway, Degrelle, les années de collaboration, Ottignies, Quorum, 1994, p. 200.
  3. a b c et d La Nation Belge, 11 novembre 1947, p. 1, « Vingt-sept tueurs rexistes ont expié d’innombrables crimes ».
  4. a b c et d Martin Conway, « Le rexisme de 1940 à 1944 : Degrelle et les autres », Cahiers-Bijdragen,‎ 1986, p. 33.
  5. L’étoile belge, 12 décembre 1936, p. 3, « La publication du documents du greffe correctionnel de Bruxelles ».
  6. a et b La Dernière Heure, 1er mai 1938, p. 2, « Le détournement ».
  7. L’étoile belge, 12 décembre 1936, p. 3, « La publication du documents du greffe correctionnel de Bruxelles ».
  8. a et b Le peuple, 1er mai 1938, p. 12, « Fuites au Greffe correctionnel ».
  9. La Dernière Heure, 1er mai 1938, p. 2, « Le détournement ».
  10. Peter Scholliers, "L’appauvrissement Organisé : Les Prix, Les Salaires et Le Pouvoir d’achat Sous l’occupation", 1940-1945 : La Vie Quotidienne En Belgique, Bruxelles, CGER, p. 108–19.
  11. Charles Peeters, Organisation interne du mouvement rexiste, CREHSGM, C 11/87.
  12. a et b Martin Conway, Degrelle, les années de collaboration, Ottignies, Quorum, 1994, p. 220.
  13. National Socialism, 15 avril 1943, p. 12, "Ordres et Communiqués".
  14. Le soir, 5 mars 1946, p. 1 et 2, "Conseil de guerre de Bruxelles".
  15. Le soir, 7 mars 1946, p. 2, "Les conseils de guerre".
  16. Le soir, 6 mars 1946, p. 2, "Le procès du Grand Bruxelles".
  17. a b et c Martin Conway, « Le rexisme de 1940 à 1944 : Degrelle et les autres », Cahiers-Bijdragen,‎ 1986, p. 38.
  18. Martin Conway, Degrelle, les années de collaboration, Ottignies, Quorum, 1994, p. 221 à 227.
  19. a b c et d Martin Conway, Degrelle, les années de collaboration, Ottignies, Quorum, 1994, p. 248 à 251.
  20. Le soir, 28 mai 1947, p. 5, "Les conseils de guerre de Bruxelles".
  21. Le Journal de Charleroi, 13 septembre 1946, p. 4, "Enfin, la bande Duquesne va payer !".
  22. Le Journal de Charleroi, 5 septembre 1946, p. 4, "On va juger Duquesne...!".
  23. La Meuse, 29 mars 1945, p. 2, "Conseil de guerre".
  24. a b c d et e Martin Conway, Degrelle, les années de collaboration, Ottignies, Quorum, 1994, p. 250 à 260.
  25. a b c d e et f Martin Conway, Degrelle, les années de collaboration, Ottignies, Quorum, 1994, p. 272 à 281.
  26. a b c d e et f Martin Conway, Degrelle, les années de collaboration, Ottignies, Quorum, 1994, p. 282 à 291.
  27. Martin Conway, Degrelle, les années de collaboration, Ottignies, Quorum, 1994, p. 282 et 283.
  28. Lamya Ben Djaffar, Les femmes et l’Ordre nouveau en Belgique francophone, 1936-1945, Cahier-Bijdragen, n°4, 1998, p. 161.
  29. a et b Martin Conway, Degrelle, les années de collaboration, Ottignies, Quorum, 1994, p. 300 à 302.
  30. a b et c La Nation belge, 5 février 1946, p. 1, « Collard chef d’état-major arrête en Autriche avec 20 S.S. belges ».
  31. a et b La cité nouvelle, 28 février 1946, p. 3, « Conseils de Guerre ».
  32. Journal de Charleroi, 27 février 1946, p.2, « Quel était le véritable rôle de l’État-Major de Rex dans les fameuses « représailles » de Juillet-Août 1944 ? ».
  33. La Nation Belge, 1er mars 1946, p. 4, « Les Conseils de guerre ».
  34. Journal de Charleroi, 21 mai 1946, p. 2, « Les tueries du 18 août 1944 ».
  35. Journal de Charleroi, 20 mai 1946, p. 1, « La nuit tragique du 18 août 1944 ».
  36. Journal de Charleroi, 4 mai 1946, p. 1, « Comment s’y prirent les tueurs rexistes pour atteindre à Charleroi, les 17 et 18 août 1944, les confins de l’horreur ».
  37. L’indépendance – Quotidien de Charleroi, 11 novembre 1947, p. 1, « 27 tueurs « du 18 août » ont été fusillés hier matin à Charleroi ».
  38. Journal de Charleroi, 27 février 1946, p.2, « Quel était le véritable rôle de l’État-Major de Rex dans les fameuses « représailles » de Juillet-Août 1944 ? ».
  39. a b et c Maurice De Wilde, De Tijd der Vergelding : Mooderdenaars in de stad, afl. 8, VRT, 1982.
  40. a b et c La Dernière Heure, 30 mai 1946, p. 1, « Les déclarations de Collard, le scientifique chef du département politique de « Rex ».
  41. La Nation Belge, 6 juillet 1946, p. 3, « Au procès des tueurs de Courcelles ».
  42. Journal de Charleroi, 13 juillet 1946, p. 3, « Fin des débats au procès des tueurs de Courcelles ».
  43. Journal de Charleroi, 9 mai 1946, p. 5, « Nous voulions cent morts s’écriait Victor Mattys, à son arrivée à Charleroi, quelques heures avant les affreuses tueries du 18 août 1944 ».
  44. La Nation Belge, 6 juillet 1946, p. 3, « Au procès des tueurs de Courcelles ».

Articles connexes