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Berthe de Lalieux de la Rocq est saluée par ses adversaires pour son engagement en faveur des plus démunis, de la cause des femmes et de sa ville natale, Nivelles, au cours d'une carrière dévouée et en 1965, lors d'une séance du Conseil communal, celle-ci est congratulée pour ses vingt-cinq années de présence au sein du Conseil.
Berthe de Lalieux de la Rocq est saluée par ses adversaires pour son engagement en faveur des plus démunis, de la cause des femmes et de sa ville natale, Nivelles, au cours d'une carrière dévouée et en 1965, lors d'une séance du Conseil communal, celle-ci est congratulée pour ses vingt-cinq années de présence au sein du Conseil.


Le 8 novembre 1934, le Saint-Siège lui octroie la Croix Pro Ecclesia et Pontifice pour saluer "l'admirable travail réalisé par deux des dirigeantes le plus dévouées des oeuvres féminines"
Elle a également été honorée des plus hautes distinctions honorifiques, tel que : chevalier de l'Ordre de Léopold, chevalier de l'Ordre de la Couronne, Croix Ecclesiae et Pontifice, Palmes d'Argent de l'Ordre de la Couronne, Décoration spéciale de 1ère Classe des Mutualités, Décoration de la Recon­naissance Nationale 1940-1945 et encore bien d'autre.

Elle a également été honorée des plus hautes distinctions honorifiques, tel que : chevalier de l'Ordre de Léopold, chevalier de l'Ordre de la Couronne, Palmes d'Argent de l'Ordre de la Couronne, Décoration spéciale de 1ère Classe des Mutualités, Décoration de la Recon­naissance Nationale 1940-1945, et bien d'autre encore.


En 1966, au congrès de Bruxelles Mlle de Lalieux ainsi que d'anciennes dirigeantes des Ligues ouvrières féminines chrétiennes, ont été remercié et fêté.
En 1966, au congrès de Bruxelles Mlle de Lalieux ainsi que d'anciennes dirigeantes des Ligues ouvrières féminines chrétiennes, ont été remercié et fêté.

Version du 13 mai 2024 à 18:48

Berthe de Lalieux de la Rocq
Fonction
Présidente de la Ligue ouvrière féminine chrétienne (d)
-
Biographie
Naissance
Décès
(à 88 ans)
Bruxelles
Nationalité
Activité
Père
Emile de Lalieux de la Rocq
Mère
Maria Simonis,
Fratrie
Louis de Lalieux de la Rocq
Parentèle
Autres informations
Distinctions

Berthe de Lalieux de la Rocq, née le 8 juin 1891 à Nivelles (Belgique), morte à Bruxelles le 1er avril en 1980, présidente des LOFC (1928-1933).

Biographie

Berthe de Lalieux de la Rocq naît dans une ancienne famille aristocratique au riche passé politique. Berthe de Lalieux de la Rocq est la fille de Emile de Lalieux de la Rocq, ancien bourgmestre de Nivelles ainsi que député et bienfaiteur des œuvres sociales. Sa mère, Maria Simonis, en devenant conseillière communale de Nivelles, fut l’une des premières femme du pays à sièger au sein d’un conseil communal. Berthe de Lalieux de la Rocq est également la sœur aînée de Louis de Lalieux.

Elle a eu un fils adoptif, qui était le Prince Louis Swiatopelk Czetwertynski de Lalieux de La Rocq, fils du Prince de et la Prin­cesse Stanislas Swiatopelk Czetwertynski. En 1962, celui-ci épousa, à Stockholm,Katarina Klingenstierna, fille du Général-Major et de Madame Carl Klingenstierna. Le couple rédige maintenant au Canada et ont deux enfants.

Formation

Elle choisira de faire des études d’assistante sociale et de se concentrer à l’amélioration des conditions de vie de la femme des milieux populaires. ….

Parcours/ Engagement féministe

Etant élevé par des parents fortement engagés dans le mouvement social chrétien Berthe de Lalieux de la Rocq va continuer dans la voie que ses prédécesseurs avaient tracée en amplifiant une action encore à peine développée : la défense de la femme des milieux populaires. Jan Belpaire, directeur des œuvres sociales à Nivelles va également susciter son engagement social en la mettant en contact avec une certaine Victoire Cappe.

LOFC et OSFC

En effet c’est en 1907, que les oeuvres sociales féminines chrétiennes belges sont crées par Victoire Cappe et Berthe de Lalieux de la Rocq aura contribué à cette création en aidant Victoire Cappe ainsi que d'autres pionnières tel que M. Baes. Ces organisations s'engagent à atteindre des objectifs centrés sur le syndicalisme, la mutualité et l'éducation. C’est notamment dans le cadre de cette action qu’elle militera dans les régions en faveur des Ligues ouvrières féminines chrétiennes.

Après avoir milité pendant trois ans dans la région de Verviers, elle va devenir secrétaire des Oeuvres sociales féminines chrétiennes des arrondissements de Liège et en 1927 elle succèdera à Mlle Victoire Cappe en tant que secrétaire générale de OSFC pour la Belgique.

Berthe de Lalieux de la Rocq va jouer un rôle important dans l'histoire de la ligue ouvrière féminine chrétienne (LOFC), aujourd'hui appelé vie féminine. Le principal but de cette ligue était de contirbuer a l’évolution de la condition de la femme en Belgique. Leur but ne se contentait pas de dire quelle était la place de la femme dans notre société mais de rechercher quelle place lui conviendrait le mieux pour l’avenir.

De 1928 à 1933 Berthe de Lalieux de la Rocq occupera le poste de présidente de la ligue Ouvrière Féminine Chrétiennes (LOFC), Dès 1936 les LOFC et OSFC vont mettre en place une nouvelle stratégie : la secrétaire général francophone de LOFC, elle va s'opposer “à toute exclusion arbitraire du travail féminin”, elle estime qu’il est indispensable de tout mettre en oeuvre afin de permettre aux femmes mariées de réintégrer leur foyer. Elle plaide pour une politique basée sur le salaire familial, des allocations familiales, des mesures fiscales favorisant les mères au foyer.

OSFC : ce mouvement social chrétien avait un but assez similaire à celui de LOFC, à savoir améliorer les conditions de vie des femmes du milieu populaire mais aussi à les aider à prendre conscience de leur valeur par l'éducation permanente, et de prendre conscience de leurs droit et de leur rôle dans la société. Afin de remplir le but fixé par ce mouvement Berthe de Lalieux de la Rocq va créer de nombreux services au sein de ce mouvement. elle a notamment crée les Centres d'Ecoles ménagères, l'Entraide féminine, les services maternels et infantiles qu'elle représente au Conseil Supérieur de l'Oeuvre nationale de l'Enfance dont elle est membres. Elle fondera également l'Ecole catholique de Service social dont elle devient la première présidente en 1927.

Autres

Berthe de Lalieux de la Rocq a aussi contribué à l'Oeuvres des Foyers sociaux en tant que présidente de l'Assistance sociale au Congo.

Elle a créé “l’institut Supérieur de Formation sociale”, connu sous le nom de “L’Ecole de la rue de la Poste” à Bruxelles. Plus tard elle reçu le titre de “Présidente d’Honneur”

Elle a aussi collaboré à la mise sur pied des “Écoles ménagères”. Elle milita aussi bien à Bruxelles et Liège que a Nivelles. Entre temps elle a aussi obtenue le droit de vote au ttre de fille et de soeur de héros de la guerre. A cette époque les femmes belges n’avaient pas encore le droit de participer aux élections communales , provincials et légilsative.

Son intervention au sein de Nivelles

Berthe de Lalieux de la Rocq

Dans une ancienne maison de son grand père, René de Lalieux de la Rocq, elle ouvre un établissement d'enseignement technique à Nivelles dénommé " L'ouvroir ", qui fut détruit lors de bombardements.

Peu de temps avant la guerre, en 1940 elle succède à sa mère en entrant au Conseil communal de Nivelles pour y accomplir un mandat d'une durée de trente deux ans.

En 1946, elle devient membre de la C.A.P de Nivelles. De 1947 à 1952 elle sera échevin de la ville, échevin de l'Etat civil et des Fêtes ce qui va lui donner la possibilité de contribuer à l'animation de la cité. Et assuma aussi pendant quelques temps l’interim du bourgmestre Tombeur, malade. Elle était membre de la “Commission d’Assistance publique”.

En 1965, elle fut congratulée à l’occasion de ses 25 années au sein du Conseil communal.

Pendant la guerre de 1940, Berthe s'attache par tous les moyens à défendre les plus malheureux, les réconfortant par ses paroles mais aussi les soulageant matériellement au point d'y laisser une grande partie de sa fortune personnelle. Elle se dépense sans compter pour faire revivre la ville sinistrée, plaidant la cause de Nivelles dans tous les ministères et au Sénat, obligeant ainsi les plus hautes personnalités à s'intéresser au sort malheureux de sa cité. Elle multiplie aussi les démarches en faveur des sinistrés et elle travaille sans relâche pour relever la ville de ses ruines et la sortir du marasme. Finalement, l’Etat se décida à subsidier largement les fondations de chacune des habitations à reconstruire.

Droit de vote des femmes : Bien que celle-ci jouissait de ce droit au titre de fille et soeur de héros de la guerre 1914, cela ne l'a pas empêcher de mené une lutte acharné pour l'obtention du droit de vote des femmes.

Distinctions

Berthe de Lalieux de la Rocq est saluée par ses adversaires pour son engagement en faveur des plus démunis, de la cause des femmes et de sa ville natale, Nivelles, au cours d'une carrière dévouée et en 1965, lors d'une séance du Conseil communal, celle-ci est congratulée pour ses vingt-cinq années de présence au sein du Conseil.

Le 8 novembre 1934, le Saint-Siège lui octroie la Croix Pro Ecclesia et Pontifice pour saluer "l'admirable travail réalisé par deux des dirigeantes le plus dévouées des oeuvres féminines"

Elle a également été honorée des plus hautes distinctions honorifiques, tel que : chevalier de l'Ordre de Léopold, chevalier de l'Ordre de la Couronne, Palmes d'Argent de l'Ordre de la Couronne, Décoration spéciale de 1ère Classe des Mutualités, Décoration de la Recon­naissance Nationale 1940-1945, et bien d'autre encore.

En 1966, au congrès de Bruxelles Mlle de Lalieux ainsi que d'anciennes dirigeantes des Ligues ouvrières féminines chrétiennes, ont été remercié et fêté.

Fin de vie

En 1970, Berthe de Lalieux se retire de la vie politique et sociale, tout en maintenant un vif intérêt pour ces domaines ainsi que pour les événements se déroulant dans sa ville natale, à laquelle elle demeure fortement attachée. Elle passe ses dernières années à Bruxelles, restant active dans ses relations sociales, entretenant des amitiés et prenant soin des enfants de son fils adoptif.