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Thibaud Elzière crée le [[startup studio]] [[Hexa (entreprise)|eFounders]] avec Quentin Nickmans en 2011<ref name=digitalisation/>. Originellement axé sur le secteur du ''[[software as a service]]'' (SaaS), le studio se spécialise dans la création de start-ups en recrutant des fondateurs, généralement un [[Directeur général|CEO]] et un [[Directeur de la technologie|CTO]], à qui il fournit une idée, un financement initial et des conseils stratégiques pour lancer leur projet<ref name=nouveaux/>. eFounders conclut la vente de sa première entreprise, TextMaster, en 2018<ref name=textmaster/>. |
Thibaud Elzière crée le [[startup studio]] [[Hexa (entreprise)|eFounders]] avec Quentin Nickmans en 2011<ref name=digitalisation/>. Originellement axé sur le secteur du ''[[software as a service]]'' (SaaS), le studio se spécialise dans la création de start-ups en recrutant des fondateurs, généralement un [[Directeur général|CEO]] et un [[Directeur de la technologie|CTO]], à qui il fournit une idée, un financement initial et des conseils stratégiques pour lancer leur projet<ref name=nouveaux/>. eFounders conclut la vente de sa première entreprise, TextMaster, en 2018<ref name=textmaster/>. |
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En 2022, eFounders initie 3founders, un nouveau studio spécialisé dans le [[Web3]], et procède à une restructuration globale<ref name=hexa/>. L'entreprise adopte alors le nom d'Hexa, tout en conservant le nom eFounders pour désigner le studio initial focalisé sur le SaaS<ref name=hexa/>. Cette restructuration mène à l'organisation des studios en verticales, chacune spécialisée dans un domaine spécifique, comme Hexa AI, consacrée à l'[[intelligence artificielle]], ou Hexa Health, dédiée à l'amélioration du [[système de santé]]<ref name=force/>. |
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Hexa est à l'origine de la création d'une quarantaine de start-ups depuis 2011, dont trois [[Licorne (économie)|licornes]], valorisées plus d'un milliard de dollars : Front, [[Spendesk]] et [[Aircall]]<ref name=licornes/>. Cette dernière est également devenue un centaure, terme qualifiant les start-ups présentant un revenu récurrent annuel supérieur à cent millions de dollars<ref name=centaure/>. Les start-ups lancées par Hexa ont atteint une valorisation totale de cinq milliards de dollars, ont généré environ 2 800 emplois et levé 700 millions d'euros en fonds<ref name=nouveaux/>. |
Hexa est à l'origine de la création d'une quarantaine de start-ups depuis 2011, dont trois [[Licorne (économie)|licornes]], valorisées plus d'un milliard de dollars : Front, [[Spendesk]] et [[Aircall]]<ref name=licornes/>. Cette dernière est également devenue un centaure, terme qualifiant les start-ups présentant un revenu récurrent annuel supérieur à cent millions de dollars<ref name=centaure/>. Les start-ups lancées par Hexa ont atteint une valorisation totale de cinq milliards de dollars, ont généré environ 2 800 emplois et levé 700 millions d'euros en fonds<ref name=nouveaux/>. |
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En 2023, Thibaud Elzière s'associe avec Matthias Goldenberg et Pierre Escrieut, deux anciens de l'[[équipementier automobile]] [[Valeo]], pour lancer Kate, une manufacture de [[Voiture sans permis|micro-voitures]]<ref name=demain/>. Ils estiment que ce sont elles qui sont le futur de la [[Mobilité spatiale|mobilité]] du quotidien, plutôt que les [[Sport utility vehicle|SUV]] ou autres véhicules très consommateurs d'énergie, qu'ils soient [[Moteur à combustion|thermique]] ou [[Machine électrique|électrique]]<ref name=microvoiture/>. Ils parient donc sur une voiture petite, légère, propre et accessible financièrement<ref name=microvoiture/>. Pour cela, ils rachètent en 2022 l'entreprise Nosmoke, fondée en 2012 et qui réalise alors quatre millions d'euros de [[chiffre d'affaires]]<ref name=microvoiture/>. Ils annoncent une première [[Capital d'amorçage|levée de fonds]] de sept millions d'euros en 2023<ref name=demain/>. Le lancement de la K1, leur premier véhicule qui devrait coûter moins de 15 000 euros à l'achat, est prévu pour 2026<ref name=kate/>. |
En 2023, Thibaud Elzière s'associe avec Matthias Goldenberg et Pierre Escrieut, deux anciens de l'[[équipementier automobile]] [[Valeo]], pour lancer Kate, une manufacture de [[Voiture sans permis|micro-voitures]]<ref name=demain/>. Ils estiment que ce sont elles qui sont le futur de la [[Mobilité spatiale|mobilité]] du quotidien, plutôt que les [[Sport utility vehicle|SUV]] ou autres véhicules très consommateurs d'énergie, qu'ils soient [[Moteur à combustion|thermique]] ou [[Machine électrique|électrique]]<ref name=microvoiture/>. Ils parient donc sur une voiture petite, légère, propre et accessible financièrement<ref name=microvoiture/>. Pour cela, ils rachètent en 2022 l'entreprise Nosmoke, fondée en 2012 et qui réalise alors quatre millions d'euros de [[chiffre d'affaires]]<ref name=microvoiture/>. Ils annoncent une première [[Capital d'amorçage|levée de fonds]] de sept millions d'euros en 2023<ref name=demain/>. Le lancement de la K1, leur premier véhicule qui devrait coûter moins de 15 000 euros à l'achat, est prévu pour 2026<ref name=kate/>. |
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Version du 13 mai 2024 à 08:53
Thibaud Elzière est un entrepreneur français, fondateur, entre autres, de Fotolia puis d'Hexa.
Biographie
Début de carrière avec Fotolia
Thibaud Elzière fonde Fotolia en 2004, pendant ses études à l'École centrale de Lyon, avec son associé Oleg Tscheltzoff[1]. Il est alors en stage chez Amen, une entreprise spécialisée dans l'hébergement web située à Berlin, en Allemagne[2]. Fotolia est un marché en ligne qui permet aux photographes professionnels de vendre en direct leurs photographies numériques à leurs clients[3]. C'est aussi à cette époque qu'il s'installe à Bruxelles, où vit sa future épouse, rencontrée lors d'un échange Erasmus à Berlin[4]. Fotolia est revendue en 2014 à Adobe, qui la renomme Adobe Stock, pour 800 millions d'euros[3].
eFounders puis Hexa
Thibaud Elzière crée le startup studio eFounders avec Quentin Nickmans en 2011[5]. Originellement axé sur le secteur du software as a service (SaaS), le studio se spécialise dans la création de start-ups en recrutant des fondateurs, généralement un CEO et un CTO, à qui il fournit une idée, un financement initial et des conseils stratégiques pour lancer leur projet[6]. eFounders conclut la vente de sa première entreprise, TextMaster, en 2018[7].
En 2022, eFounders initie 3founders, un nouveau studio spécialisé dans le Web3, et procède à une restructuration globale[8]. L'entreprise adopte alors le nom d'Hexa, tout en conservant le nom eFounders pour désigner le studio initial focalisé sur le SaaS[8]. Cette restructuration mène à l'organisation des studios en verticales, chacune spécialisée dans un domaine spécifique, comme Hexa AI, consacrée à l'intelligence artificielle, ou Hexa Health, dédiée à l'amélioration du système de santé[9].
Hexa est à l'origine de la création d'une quarantaine de start-ups depuis 2011, dont trois licornes, valorisées plus d'un milliard de dollars : Front, Spendesk et Aircall[10]. Cette dernière est également devenue un centaure, terme qualifiant les start-ups présentant un revenu récurrent annuel supérieur à cent millions de dollars[11]. Les start-ups lancées par Hexa ont atteint une valorisation totale de cinq milliards de dollars, ont généré environ 2 800 emplois et levé 700 millions d'euros en fonds[6].
Autres entreprises
Au total, Thibaud Elzière est le créateur d'une dizaine de start-ups[1]. Il s'associe en 2020 à Louis de Gouyon Matignon, alors étudiant en droit de l'espace, et investit 500 000 euros pour lancer Gama Space, une start-up destinée à produire des voiles solaires[12]. Ce dispositif de propulsion utilise la pression de rayonnement émise par les étoiles pour se déplacer dans l'espace à la manière d'un voilier, alors que les systèmes actuels ne disposent que de propulsion électrique ou thermique[12]. En 2022, Game Space lève deux millions d'euros, notamment auprès du Centre national d'études spatiales et de Bpifrance[12]. La voile, qui mesure 74 mètres carrés, pour une épaisseur cinquante fois inférieure à celle d'un cheveu, est fabriquée avec du plastique ultrafin aluminisé[12].
L'année suivante, il lance Iconic House avec son frère Robin Michel[1]. L'idée naît alors que les deux fondateurs sont propriétaires d'un loft trop grand pour y vivre à deux[13]. Ils décident d'en faire un lieu de passage, où séjournent des relations amicales et professionnelles, avant d'en faire le siège social d'Iconic House[13]. Le concept de l'entreprise repose sur l'achat de maisons et villas de luxe, qui sont rénovées avant d'être proposées en location saisonnière, avec les services d'un palace[1]. Les premières maisons se situent à Hossegor, Courchevel ou Gordes[1].
En 2023, Thibaud Elzière s'associe avec Matthias Goldenberg et Pierre Escrieut, deux anciens de l'équipementier automobile Valeo, pour lancer Kate, une manufacture de micro-voitures[14]. Ils estiment que ce sont elles qui sont le futur de la mobilité du quotidien, plutôt que les SUV ou autres véhicules très consommateurs d'énergie, qu'ils soient thermique ou électrique[15]. Ils parient donc sur une voiture petite, légère, propre et accessible financièrement[15]. Pour cela, ils rachètent en 2022 l'entreprise Nosmoke, fondée en 2012 et qui réalise alors quatre millions d'euros de chiffre d'affaires[15]. Ils annoncent une première levée de fonds de sept millions d'euros en 2023[14]. Le lancement de la K1, leur premier véhicule qui devrait coûter moins de 15 000 euros à l'achat, est prévu pour 2026[16].
Business angel
Thibaud Elzière a investi dans une centaine de start-ups à titre personnel, en tant que business angel[5]. Il a par exemple participer aux premières levées de fonds de Hugging Face, une entreprise d'intelligence artificielle en open source[17], Payfit, un outil de gestion de paie et de gestion des ressources humaines devenu une licorne[18] ou dans Pigment, un outil de planification de finance d'entreprise[19].
Références
- Loïc Grasset, « Start-up : Thibaud Elzière le méta-entrepreneur », Paris Match, (lire en ligne , consulté le )
- Hugo Sedouramane, « Thibaud Elziere et Oleg Tscheltzoff, la «french touch» à 800 millions de dollars », L'Opinion, (lire en ligne , consulté le )
- Sandrine Cassini, « Adobe poursuit sa transformation à marche forcée », Les Échos, (lire en ligne , consulté le )
- Christophe Charlot, « Thibaud Elzière (eFounders): « Je suis devenu résident belge avant ma première boîte » », Le Vif, (lire en ligne , consulté le )
- Guillaume Bregeras, « Start-up studio : EFounders dopé par l'accélération de la digitalisation du travail », Les Échos, (lire en ligne , consulté le )
- Pierre-François Lovens, « Hexa est à la recherche d’entrepreneurs pour créer de nouveaux start-up studios », La Libre Belgique, (lire en ligne , consulté le )
- Guillaume Bregeras, « TextMaster, le traducteur digital racheté par Technicis », Les Échos, (lire en ligne , consulté le )
- Charlie Perreau, « Avec Hexa, Thibaud Elzière industrialise sa machine à créer des start-up », Les Échos, (lire en ligne , consulté le )
- Adrien Lelièvre, « French Tech : le retour en force des start-up studio », Les Échos, (lire en ligne , consulté le )
- Charlie Perreau, « 3 licornes, 7 sorties, 2 échecs : le bilan d'eFounders en chiffres », Les Échos, (lire en ligne , consulté le )
- Camille Delannois, « eFounders compte trois licornes et un centaure », Le Vif/L'Express, (lire en ligne , consulté le )
- Charlie Perreau, « Gama, le projet spatial de Thibaud Elzière », Les Échos, (lire en ligne , consulté le )
- Stéphanie Gendron, « Robin Michel et Thibaud Elzière : "Nous souhaitons proposer un luxe décomplexé" », L'Express, (lire en ligne , consulté le )
- Simon Souris, « Kate fait le plein pour sa microvoiture de demain », L'Écho, (lire en ligne , consulté le )
- Hélène Lerivrain, « Comment Kate se place dans la course à la micro-voiture électrique », La Tribune, (lire en ligne , consulté le )
- Léa Delpont, « Automobile : Kate obtient 10 millions d'euros pour sa micro-voiture », Les Échos, (lire en ligne , consulté le )
- Nicolas Rauline, « Hugging Face, l'intelligence artificielle en open source, lève 15 millions », Les Échos, (lire en ligne , consulté le )
- Guillaume Bregeras, « Payfit lève 70 millions d'euros pour la dématérialisation des RH », Les Échos, (lire en ligne , consulté le )
- Guillaume Bregeras, « Pigment, le nouveau challenger du logiciel de planification d'entreprise », Les Échos, (lire en ligne , consulté le )
Catégorie:Chef d'entreprise français Catégorie:Élève de l'École centrale de Lyon Catégorie:Naissance en septembre 1979 Catégorie:Naissance à Aix-en-Provence