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: « Dans l’antiquité, Shennong goûta toutes les herbes, afin de soulager les souffrances et maladies de l’humanité. La postérité [l’honore comme] un maître et un ancêtre. À partir de cette origine, l’étude des bencao se développa. Durant les dynasties Han et Wei 汉魏, des médecins célèbres se sont continuellement transmis leurs livres respectifs ; il y avait le {{cita|Registre des remèdes}} [''Yàolù'' 药录] de Wupu 吴普 et Lidang 李当 et les commentaires de Tao Yinju 陶隐居 et Su Gong 苏恭. <br>Au début de la présente dynastie, les fonctionnaires de la cour reçurent deux fois l’ordre de compiler, avec l’aide de médecins exceptionnels, les déclarations des auteurs [spécialistes de matière médicale]. Le résultat fut la ''Kai bao zhongding bencao'' 開寶重定本草. Les informations qu’elle contient concernant les drogues sans danger et efficaces, de nature froide et chaude, douces et amères, peuvent être dites détaillées et complètes. Mais les substances médicinales provenant des cinq points cardinaux, demandent [des prises en main] différentes en raison des différences climatiques et des conditions spéciales [qui prévalent dans ces régions d’origine] et de la multiplicité des noms et des espèces. Les erreurs sont difficiles à distinguer. Ainsi, la drogue ''shechuang'' 蛇床<ref group=n> ''Cnidium monnieri''</ref> est présentée comme similaire à ''miwu'' 蘼芜<ref group=n>''Artemisia annua''</ref>, et ''jiluan'' 荠 乱 est incorrectement identifiée au ''renshen'' 人参 [[ginseng]]. Même les gens de l’antiquité souffraient déjà de ces erreurs, d’autant plus pour les médecins modernes [qui prescrivent] des drogues qui viennent du marché, et les marchés obtiennent leurs drogues de collecteurs qui récoltent dans les régions sauvages. Ces gens récoltent à leur guise, n’importe quand, et l’origine de la substance médicinale n’est jamais vérifiée par la suite. Si on utilise ces substances pour traiter et guérir une maladie, ne risque-t-on pas de rater l’objectif ? <br>Jadis durant l’ère Yonghui des Tang 唐永徽 [650-655], il y avait aussi des « Illustrations de drogues » 图经 et des « Commentaires » sur celles-ci, en addition à la bencao révisée. Ils se complètent les uns les autres et circulent largement. Les illustrations notent l’apparence et la couleur [des substances] ; les commentaires pointent les différences et les similarités. [Ces deux genres de travaux] furent compilés sur ordre de l’empereur. En outre, il y a eu ''Tianbao danfang yao tu'' 天宝单方药图 [{{cita|Illustrations de drogues dans des prescriptions à une seule drogue, durant l’ère Tian bao}}]. Les discussions sur tous les sujets étaient si fidèles à la réalité et si détaillées qu'on percevait facilement un traitement correct. Des critères appropriés existaient pour la combinaison des prescriptions. Ces deux œuvres sont déjà perdues depuis longtemps et il n’en reste presque plus rien. Même dans la bibliothèque fermée de la capitale, il n’y a pas un seul exemplaire. […] <br>Au début [de la période actuelle], l’empereur a ordonné aux fonctionnaires confucéens de réviser à nouveau la Shennong bencao et sept autres œuvres. L’archiviste [Zhang] Yuxi 掌禹锡 dont le titre honorifique est Guanglu Qing, [Lin] Yi 林億, le secrétaire aux sacrifices au sein du conseil ministériel et rédacteur en chef des archives, [Su] Song 蘇頌, le professeur au bureau des sacrifices impériaux et rédacteur à la bibliothèque impériale […] furent choisi pour cette tâche. En outre, l’ordre a également délivré aux deux responsables médicaux Qin Zonggu 秦宗古 et Zhu Youzhang 朱有章. Les annotations et l’édition se sont étendues sur plusieurs années mais finalement la ''Bǔ zhù běncǎo'' 补注本草 {{cita|Matière médicale supplémentaire}} fut terminée et présentée à l’empereur. »
: « Dans l’antiquité, Shennong goûta toutes les herbes, afin de soulager les souffrances et maladies de l’humanité. La postérité [l’honore comme] un maître et un ancêtre. À partir de cette origine, l’étude des bencao se développa. Durant les dynasties Han et Wei 汉魏, des médecins célèbres se sont continuellement transmis leurs livres respectifs ; il y avait le {{cita|Registre des remèdes}} [''Yàolù'' 药录] de Wupu 吴普 et Lidang 李当 et les commentaires de Tao Yinju 陶隐居 et Su Gong 苏恭. <br>Au début de la présente dynastie, les fonctionnaires de la cour reçurent deux fois l’ordre de compiler, avec l’aide de médecins exceptionnels, les déclarations des auteurs [spécialistes de matière médicale]. Le résultat fut la ''Kai bao zhongding bencao'' 開寶重定本草. Les informations qu’elle contient concernant les drogues sans danger et efficaces, de nature froide et chaude, douces et amères, peuvent être dites détaillées et complètes. Mais les substances médicinales provenant des cinq points cardinaux, demandent [des prises en main] différentes en raison des différences climatiques et des conditions spéciales [qui prévalent dans ces régions d’origine] et de la multiplicité des noms et des espèces. Les erreurs sont difficiles à distinguer. Ainsi, la drogue ''shechuang'' 蛇床<ref group=n> ''Cnidium monnieri''</ref> est présentée comme similaire à ''miwu'' 蘼芜<ref group=n>''Artemisia annua''</ref>, et ''jiluan'' 荠 乱 est incorrectement identifiée au ''renshen'' 人参 [[ginseng]]. Même les gens de l’antiquité souffraient déjà de ces erreurs, d’autant plus pour les médecins modernes [qui prescrivent] des drogues qui viennent du marché, et les marchés obtiennent leurs drogues de collecteurs qui récoltent dans les régions sauvages. Ces gens récoltent à leur guise, n’importe quand, et l’origine de la substance médicinale n’est jamais vérifiée par la suite. Si on utilise ces substances pour traiter et guérir une maladie, ne risque-t-on pas de rater l’objectif ? <br>Jadis durant l’ère Yonghui des Tang 唐永徽 [650-655], il y avait aussi des « Illustrations de drogues » 图经 et des « Commentaires » sur celles-ci, en addition à la bencao révisée. Ils se complètent les uns les autres et circulent largement. Les illustrations notent l’apparence et la couleur [des substances] ; les commentaires pointent les différences et les similarités. [Ces deux genres de travaux] furent compilés sur ordre de l’empereur. En outre, il y a eu ''Tianbao danfang yao tu'' 天宝单方药图 [{{cita|Illustrations de drogues dans des prescriptions à une seule drogue, durant l’ère Tian bao}}]. Les discussions sur tous les sujets étaient si fidèles à la réalité et si détaillées qu'on percevait facilement un traitement correct. Des critères appropriés existaient pour la combinaison des prescriptions. Ces deux œuvres sont déjà perdues depuis longtemps et il n’en reste presque plus rien. Même dans la bibliothèque fermée de la capitale, il n’y a pas un seul exemplaire. […] <br>Au début [de la période actuelle], l’empereur a ordonné aux fonctionnaires confucéens de réviser à nouveau la Shennong bencao et sept autres œuvres. L’archiviste [Zhang] Yuxi 掌禹锡 dont le titre honorifique est Guanglu Qing, [Lin] Yi 林億, le secrétaire aux sacrifices au sein du conseil ministériel et rédacteur en chef des archives, [Su] Song 蘇頌, le professeur au bureau des sacrifices impériaux et rédacteur à la bibliothèque impériale […] furent choisi pour cette tâche. En outre, l’ordre a également délivré aux deux responsables médicaux Qin Zonggu 秦宗古 et Zhu Youzhang 朱有章. Les annotations et l’édition se sont étendues sur plusieurs années mais finalement la ''Bǔ zhù běncǎo'' 补注本草 {{cita|Matière médicale supplémentaire}} fut terminée et présentée à l’empereur. »


L’empereur promulgua alors un autre ordre adressé à toutes les régions productrices de substances médicinales demandant aux personnes ayant une bonne connaissance de la pharmacopée de faire des observations soigneuses des racines, tiges, pousses, feuilles, fleurs et fruits des plantes, de bien prendre note de leur aspect extérieur, de leur couleur et de leur taille. Il demanda d’observer de même les substances médicinales d’origine animale (insectes, poissons, oiseaux, bêtes) et minérales<ref name=art>{{lien web
L’empereur promulgua alors un autre ordre adressé à toutes les régions productrices de substances médicinales demandant aux personnes ayant une bonne connaissance de la pharmacopée de faire des observations soigneuses des racines, tiges, pousses, feuilles, fleurs et fruits des plantes, de bien prendre note de leur aspect extérieur, de leur couleur et de leur taille. Il demanda d’observer de même les substances médicinales d’origine animale (insectes, poissons, oiseaux, bêtes) et minérales. Des dessins devaient être fait de chacun de ces produits, avec des notes sur les périodes de floraison, de fructification et de récolte. Pour ce qui concerne les substances importées de l’étranger, les marchands étrangers devaient être interrogés, et un ou deux exemplaires du produit devaient être obtenus et envoyés à la capitale pour qu’ils soient dessinés<ref name=art>{{lien web
| nom = Zheng Jinsheng 鄭金生
| nom = Zheng Jinsheng 鄭金生
| titre = Observational Drawing and Fine Art in Chinese Materia Medica Illustration [from Brill.com]
| titre = Observational Drawing and Fine Art in Chinese Materia Medica Illustration [from Brill.com]
| consulté le = 12/05/2024
| consulté le = 12/05/2024
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Ainsi, la Bencao tujing manifestait les caractéristiques suivantes
# la majorité des illustrations ont été exécutées par des experts locaux en matière médicale, appartenant à 150 districts administratifs et presque tous ont été dessinés à partir d’un modèle vivant
# pour se conformer aux instructions officielles, il fallait décrire les racines, tiges, feuilles, fleurs, fruits de la plante dans son état naturel



Version du 12 mai 2024 à 16:21

Classique illustré de la materia medica

La Tujing bencao 图经本草 « Classique illustré de matière médicale », (il y a plusieurs variantes du titre : Bencao Tujing 本草图经, Tujing wai lei 圖經外類), est une pharmacopée réalisée sur le modèle de la Tang bencao (659) avec une section comportant des notices sur les substances médicinales et une section d’illustrations commentées. L’équipe de rédacteurs formée de Su Song 蘇頌 (1019-1101), Zhang Yuxi 掌禹錫 (990 - 1060)[1] et d’autres, est quasi identique à celle qui a compilé la Jia you bencao 嘉佑本草 (publiée en 1060)[n 1]. Cet ouvrage de matière médicale en 20 juan (chapitres) décrit 780 substances médicinales dont 103 de nouvelles, et est enrichie par 933 illustrations. Il fut composé en 1061. Le texte d’origine est perdu mais tout le contenu a été préservé dans la Zheng lei bencao 证类本草[1] (1108).


Historique du texte

Dans la préface, les auteurs d’emblée indiquent qu’ils inscrivent leurs travaux dans la lignée de la filiation d’œuvres pharmaceutiques qui a commencé avec la Shennong bencao (voir le texte en chinois dans Zhongyao shi jia www.zysj.com.cn[2] ou en caractères simplifiés dans zh.wikisource.org[3]). Ils pointent aussi les difficultés des médecins à s’assurer d’avoir la bonne substance médicinale (comme une espèce de plante par exemple) quand celle-ci est collectée au loin dans la montagne, par des personnes qui utilisent des vocables locaux, et qu’elle doit passer entre les mains d’intermédiaires marchands qui ne contrôlent pas correctement la marchandise. C’est pourquoi l’utilisation d’illustrations est d’un grand secours.

« Dans l’antiquité, Shennong goûta toutes les herbes, afin de soulager les souffrances et maladies de l’humanité. La postérité [l’honore comme] un maître et un ancêtre. À partir de cette origine, l’étude des bencao se développa. Durant les dynasties Han et Wei 汉魏, des médecins célèbres se sont continuellement transmis leurs livres respectifs ; il y avait le « Registre des remèdes » [Yàolù 药录] de Wupu 吴普 et Lidang 李当 et les commentaires de Tao Yinju 陶隐居 et Su Gong 苏恭.
Au début de la présente dynastie, les fonctionnaires de la cour reçurent deux fois l’ordre de compiler, avec l’aide de médecins exceptionnels, les déclarations des auteurs [spécialistes de matière médicale]. Le résultat fut la Kai bao zhongding bencao 開寶重定本草. Les informations qu’elle contient concernant les drogues sans danger et efficaces, de nature froide et chaude, douces et amères, peuvent être dites détaillées et complètes. Mais les substances médicinales provenant des cinq points cardinaux, demandent [des prises en main] différentes en raison des différences climatiques et des conditions spéciales [qui prévalent dans ces régions d’origine] et de la multiplicité des noms et des espèces. Les erreurs sont difficiles à distinguer. Ainsi, la drogue shechuang 蛇床[n 2] est présentée comme similaire à miwu 蘼芜[n 3], et jiluan 荠 乱 est incorrectement identifiée au renshen 人参 ginseng. Même les gens de l’antiquité souffraient déjà de ces erreurs, d’autant plus pour les médecins modernes [qui prescrivent] des drogues qui viennent du marché, et les marchés obtiennent leurs drogues de collecteurs qui récoltent dans les régions sauvages. Ces gens récoltent à leur guise, n’importe quand, et l’origine de la substance médicinale n’est jamais vérifiée par la suite. Si on utilise ces substances pour traiter et guérir une maladie, ne risque-t-on pas de rater l’objectif ?
Jadis durant l’ère Yonghui des Tang 唐永徽 [650-655], il y avait aussi des « Illustrations de drogues » 图经 et des « Commentaires » sur celles-ci, en addition à la bencao révisée. Ils se complètent les uns les autres et circulent largement. Les illustrations notent l’apparence et la couleur [des substances] ; les commentaires pointent les différences et les similarités. [Ces deux genres de travaux] furent compilés sur ordre de l’empereur. En outre, il y a eu Tianbao danfang yao tu 天宝单方药图 [« Illustrations de drogues dans des prescriptions à une seule drogue, durant l’ère Tian bao »]. Les discussions sur tous les sujets étaient si fidèles à la réalité et si détaillées qu'on percevait facilement un traitement correct. Des critères appropriés existaient pour la combinaison des prescriptions. Ces deux œuvres sont déjà perdues depuis longtemps et il n’en reste presque plus rien. Même dans la bibliothèque fermée de la capitale, il n’y a pas un seul exemplaire. […]
Au début [de la période actuelle], l’empereur a ordonné aux fonctionnaires confucéens de réviser à nouveau la Shennong bencao et sept autres œuvres. L’archiviste [Zhang] Yuxi 掌禹锡 dont le titre honorifique est Guanglu Qing, [Lin] Yi 林億, le secrétaire aux sacrifices au sein du conseil ministériel et rédacteur en chef des archives, [Su] Song 蘇頌, le professeur au bureau des sacrifices impériaux et rédacteur à la bibliothèque impériale […] furent choisi pour cette tâche. En outre, l’ordre a également délivré aux deux responsables médicaux Qin Zonggu 秦宗古 et Zhu Youzhang 朱有章. Les annotations et l’édition se sont étendues sur plusieurs années mais finalement la Bǔ zhù běncǎo 补注本草 « Matière médicale supplémentaire » fut terminée et présentée à l’empereur. »

L’empereur promulgua alors un autre ordre adressé à toutes les régions productrices de substances médicinales demandant aux personnes ayant une bonne connaissance de la pharmacopée de faire des observations soigneuses des racines, tiges, pousses, feuilles, fleurs et fruits des plantes, de bien prendre note de leur aspect extérieur, de leur couleur et de leur taille. Il demanda d’observer de même les substances médicinales d’origine animale (insectes, poissons, oiseaux, bêtes) et minérales. Des dessins devaient être fait de chacun de ces produits, avec des notes sur les périodes de floraison, de fructification et de récolte. Pour ce qui concerne les substances importées de l’étranger, les marchands étrangers devaient être interrogés, et un ou deux exemplaires du produit devaient être obtenus et envoyés à la capitale pour qu’ils soient dessinés[4].

Ainsi, la Bencao tujing manifestait les caractéristiques suivantes

  1. la majorité des illustrations ont été exécutées par des experts locaux en matière médicale, appartenant à 150 districts administratifs et presque tous ont été dessinés à partir d’un modèle vivant
  2. pour se conformer aux instructions officielles, il fallait décrire les racines, tiges, feuilles, fleurs, fruits de la plante dans son état naturel



Notes et références

Notes

  1. pour la traduction des titres et toutes les dates, nous nous appuyons sur le dictionnaire des Personnes et œuvres littéraires de Zheng Jinsheng, Nalini Kirk, Paul D. Buell and Paul U. Unschuld (2018), voir la référence précédente
  2. Cnidium monnieri
  3. Artemisia annua

Références

  1. a et b Zheng Jinsheng, Nalini Kirk, Paul D. Buell and Paul U. Unschuld, Ben Cao Gang Mu Dictionary, Volume Three, Persons and Literary Sources, University of California Press, , 796 p.
  2. zysj 中药世家 : 中医书籍 《本草图经》全部内容, « 本草图经序 [Préface du bencao tujing] » (consulté le )
  3. 维基文库 zh.wikisource.org/wiki, « 證類本草/1 » (consulté le )
  4. Zheng Jinsheng 鄭金生, « Observational Drawing and Fine Art in Chinese Materia Medica Illustration [from Brill.com] » (consulté le )