« André Jacoubet » : différence entre les versions
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| Naissance | |
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| Décès | |
| Nom de naissance |
André Louis Laurent Jacoubet |
| Nationalité | |
| Formation | |
| Activités |
Officier de marine, aviateur |
| Père |
| Grade militaire |
Enseigne de vaisseau de 1re classe (d) |
|---|---|
| Conflit |
André Jacoubet, né le à Toulouse et mort le à Lécaude, est un officier de marine et pilote de l'aéronavale français.
Biographie[modifier | modifier le code]
Fils du romaniste Henri Jacoubet, alors professeur de première supérieure au lycée Fermat, André Louis Laurent Jacoubet naît à Toulouse, le .
Il entre à l'École navale en 1932 et en sort aspirant en . Enseigne de vaisseau de 2e classe à Toulon () puis enseigne de 1re classe (), il sert en escadre de Méditerranée sur le contre-torpilleur Chevalier-Paul de 1936 à 1938 puis s'engage dans l'aéronautique navale.
Il suit alors les leçons des centres-écoles d'Avord et de Romilly-sur-Seine puis est affecté en 1939 à la base aéronavale d'Hyères.
Breveté pilote, officier en troisième de l'escadrille de chasse AC 2 dans les forces maritimes du Nord, il se fait remarquer brillamment dans des combats aériens entre Dunkerque et Calais. Le , alors que le terrain sur lequel il se trouve est bombardé de toute part, il n'hésite pas à décoller au milieu des tirs et à mener une attaque vigoureuse, seul face à une section de bombardiers allemands. Il fait de vifs dégâts à l'escadrille mais, atteint par les flammes, s'écrase à 150 mètres du village de Lécaude (Calvados).
Hommages[modifier | modifier le code]
- Croix de guerre avec palme, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur à titre posthume le .
- L'Enseigne de vaisseau Jacoubet a été baptisé en son honneur.
- Une place et une rue de Toulouse (quartier de Lardenne) portent son nom.
- Son nom figure à l'aérostèle de Hyères-Costebelle (Var) ainsi qu'au Mémorial du cap de la Chèvre (Finistère).
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Tallandier, 2002, p. 253
